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  • Tacora Resources investit Ă  Wabush

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    Une 16 avril, 2018

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La grève à Sept-Îles  est repoussée

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La grève à Sept-Îles est repoussée

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Petit train va loin…

Mine du lac Bloom

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Mine Scully

Tacora Resources investit Ă  Wabush

par Éric Cyr

source photo : Mine Scully

La minière canadienne Tacora Resources qui a acquis en 2017 et relancé à l’été 2019, la mine de fer Scully à Wabush au Labrador qu’elle exploite depuis, a annoncé, le 12 mai dernier, qu’elle a émis des billets garantis d’une valeur de 175 millions de dollars américains afin de refinancer la dette garantie de la société contractée lors du démarrage et pour financer le fonds de roulement et les besoins généraux de l’entreprise.

Tacora Resources vise l’atteinte de la capacité nominale d’extraction de ce site minier dont le fer est expédié par le chemin de fer QNS&L jusqu’au Port de Sept-Îles sur la Côte-Nord. L’objectif est d’augmenter la production annuelle pour atteindre six millions de tonnes de concentré de fer et d’évaluer les options de croissance des installations de Wabush.

« Notre stratégie de refinancement consistait à réduire nos coûts d’emprunt, garantir une liquidité adéquate et offrir une flexibilité financière à l’entreprise », a déclaré le vice-président à la direction et chef des services financiers de Tacora, Joe Broking.

« La nouvelle structure fournira à Tacora le capital indispensable pour poursuivre les investissements et la flexibilité essentielle pour envisager une croissance durable. »

« L’achèvement de cette initiative de financement place la société et nos employés dévoués dans une position enviable où nous pouvons faire preuve d’une plus grande souplesse dans le déploiement du capital nécessaire pour atteindre la capacité de production nominale à la mine Scully et assurer la progression de l’entreprise de façon responsable. Un meilleur bilan était la première étape vers l’atteinte de nos objectifs stratégiques qui comprennent également une amélioration de la productivité et des options de croissance à la mine Scully, ainsi que le développement et le redémarrage de la mine Sydvaranger en Norvège »,
conclut le président et chef de la direction, Thierry Martel.

En janvier dernier, la société a annoncé l’acquisition de la mine Sydvaranger qui peut produire annuellement quatre millions de tonnes de concentré à haute teneur en fer. La mine située au-delà du cercle polaire arctique ayant arrêté ses activités depuis 2015, Tacora présentera un projet de relance à ses actionnaires d’ici le début de 2022.

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Publié le 7 juin, 2021, dans la publication : Numéro_11 Volume 39

  • Chemin de fer QNS&L
  • Joe Broking
  • Labrador
  • Labrador Ouest
  • Mine de fer Scully
  • Port de Sept-ĂŽles
  • Tacora Resources
  • Thierry Martel
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Publié sur le site le 7 juin 2021

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Transport ferroviaire

Entrave sur le seul lien terrestre vers Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : IOC

Le seul lien terrestre reliant Schefferville au reste de la Côte-Nord a été coupé après qu’une locomotive tirant un convoi de wagons de minerai de fer de la minière Rio Tinto IOC en direction de Sept-Îles a déraillé sur le chemin de fer QNS&L au Labrador, dans la nuit du 28 février au 1er mars 2021. Heureusement, cet incident où les wagons ont dévié des rails n’a fait aucun blessé. La circulation ferroviaire a cependant été suspendue durant plusieurs jours afin d’effectuer des réparations puisque ce déraillement a endommagé la voie ferrée.

Un porte-parole de la compagnie Rio Tinto IOC, Simon Letendre, a confirmé qu’un déraillement impliquant neuf wagons d’un train de la minière IOC est survenu du côté du Labrador au mile 175 à proximité de Labrador City. Ce dernier a précisé qu’il n’y a eu aucun blessé et que le périmètre des lieux où l’accident est survenu a été circonscrit afin d’assurer la sécurité des équipes spécialisées acheminées sur place qui ont travaillé d’arrache-pied en s’affairant aux réparations nécessaires à la réouverture de la voie ferrée le plus rapidement possible.

L’entreprise Transport ferroviaire Tshiuetin qui assure le transport de passagers et de marchandises entre Sept-Îles et Schefferville a émis un communiqué à l’intention de sa clientèle expliquant que des circonstances exceptionnelles hors de son contrôle ont forcé la fermeture de la billetterie et l’annulation du départ des voyageurs prévu dans la matinée du 1er mars, ce qui a compliqué la vie à une centaine de personnes qui devaient prendre le train en vue de la semaine de relâche.

En plus de transporter les gens de Schefferville vers leurs chalets en bordure du chemin de fer, le train Tshiuetin doit ramener les personnes qui souhaitent sortir de la forĂŞt et se rendre Ă  Sept-ĂŽles.

Autres déraillements

C’est le deuxième déraillement à survenir en un peu plus d’un an pour la minière IOC sur ce lien ferroviaire puisqu’un autre déraillement d’un seul wagon était aussi survenu en janvier 2020. L’événement durant lequel personne n’avait été blessé avait entraîné un retard et des changements d’horaire pour la compagnie Transport ferroviaire Tshiuetin. En mars 2019, un accident avait fait quatre blessés, dont un employé de la minière qui s’est fait estropier. En plus de la voie ferrée, la TransQuébec-Labrador avait été fermée à la hauteur de la route 500 entre Labrador City et Churchill Falls. En mai 2016, un déraillement causé par un bris d’une portion de rails au millage 37 (km 60) au nord de Sept-Îles avait fait dérailler 14 wagons d’un convoi de marchandises qui transportait notamment des rails destinés à l’entretien de la voie ferrée. En novembre 2014, deux locomotives et des wagons d’un train ont plongé dans la rivière Moisie à la suite d’un glissement de terrain (éboulement) qui avait bloqué les rails surplombant le cours d’eau. La voie ferrée longe à cet endroit une partie très escarpée de cette rivière à saumons. Le conducteur de la locomotive est malheureusement décédé.

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Publié le 15 mars, 2021, dans la publication : Numéro_05 Volume 39

  • Chemin de fer QNS&L
  • Convoi de wagons
  • DĂ©raillement de locomotive
  • Labrador City
  • Minerai de fer
  • Minière IOC
  • Sept-ĂŽles
  • Seul lien terrestre vers Schefferville
  • Transport ferroviaire Tshiuetin

Publié sur le site le 15 mars 2021

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Rio Tinto

Possible scission chez IOC

par Éric Cyr

Source photo : IOC

Le géant minier australien Rio Tinto songerait à se départir de ses intérêts dans la minière IOC et à profiter du prix avantageux du fer sur le marché pour inscrire la minière, dont il détient près de 59 % de la chaîne de production, en bourse selon des sources bancaires et industrielles citées par l’agence de presse Reuters.

Rio Tinto, dont le minerai de fer constitue le secteur d’activité le plus profitable et qui l’utilise dans la fabrication de l’acier, aurait approché la banque d’investissement européenne Crédit Suisse pour entamer une éventuelle vente aux enchères de sa participation majoritaire dans l’entreprise d’après des informations divulguées par Sky News.

Quel avenir pour la minière ?

Le deuxième producteur de minerai de fer au monde, qui avait acquis 58,7 % des parts d’IOC lors d’une offre publique d’achat (OPA) hostile de l’australienne North en 2000, serait en processus de liquidation de sa participation évaluée à 6 milliards de dollars selon le site internet mining.com qui indique que le groupe Crédit Suisse ferait partie des démarches de succession. La multinationale Rio Tinto aurait déjà été approchée par d’autres joueurs d’envergure comme ArcelorMittal et Teck Resources de potentiels acheteurs et envisagerait également comme scénario alternatif la vente d’actions publiques de la compagnie IOC à la bourse de Toronto (TSX) et a mandaté la banque Royale du Canada (RBC) pour obtenir des conseils dans ce sens. Des sources bancaires estiment que le prix demandé est important mais que la vente est envisageable considérant que les prix du minerai de fer ont atteint leur niveau le plus élevé depuis février dernier.

La dernière tentative de Rio Tinto de vendre ses parts dans la minière IOC remonte à 2012 et avait finalement été abandonnée. Si une telle transaction survenait, cela constituerait une occasion pour l’australienne de mettre la main sur des liquidités. Le député provincial du Labrador Ouest, Graham Letto, a confié à Radio-Canada/CBC que plusieurs propriétaires se sont déjà succédés et la transaction envisagée ne constituerait, si elle se concrétise, qu’un autre chapitre dans la vie de la minière.

La boucle ferroviaire

Certaines sources non officielles au Labrador indiquent qu’il pourrait y avoir un intérêt pour ArcelorMittal à se porter acquéreur d’IOC qui œuvre dans le même domaine, qui dispose de ressources en fer pour plusieurs années et qui possède le chemin de fer QNS&L qui pourrait éventuellement être relié au chemin de fer Cartier dont dispose ArcelorMittal afin de former une boucle reliant le nord au sud facilitant ainsi le transport en continu du minerai de fer.

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Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

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Publié sur le site le 27 août 2018

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Rio Tinto IOC

La grève à Sept-Îles est repoussée

par Éric Cyr

Les syndiqués affectés à la voie ferrée et aux activités portuaires à la minière Rio Tinto IOC à Sept-Îles, qui ont rejeté massivement dans une proportion de 98 % les dernières offres patronales le 29 mars dernier, ne pourront pour l’instant rejoindre leurs quelque 1300 collègues grévistes à Labrador City en déclenchant eux aussi une grève parallèle. C’est que ces derniers sont assujettis aux normes du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal quasi judiciaire indépendant, en vertu de la législation canadienne qui régit l’accréditation syndicale de la section locale 9344 des Métallos à Sept-Îles.

Selon le coordonnateur régional du Syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre, les syndiqués et l’employeur ne se sont pas entendus sur les services essentiels à maintenir durant le conflit de travail et les deux partis devront donc se conformer à la décision de ce tribunal administratif fédéral responsable de l’interprétation et de l’application des relations de travail selon le Code canadien du travail dans le cadre d’un différend, ce qui pourrait prendre quelques semaines selon le Syndicat. C’est que les Métallos sept-îliens de la section locale 9344 relèvent de la juridiction fédérale.

Primordial pour le lac Bloom

Le chemin de fer QNS&L constitue en partie un lien terrestre essentiel pour les citoyens de Schefferville, car il assure le transport de passager et de marchandises via Transport ferroviaire Tshiuetin, mais aussi le transport du minerai de fer de la minière Tata Steel à Schefferville et de Minerai de fer Québec (MFQ). Le représentant syndical Dany Maltais parle de l’importance pour MFQ, qui vient de redémarrer les installations minières de la mine du lac Bloom à proximité de Fermont, de pouvoir poursuivre ses activités en utilisant ce chemin de fer pour le transport du minerai puisqu’un contrat est en vigueur avec la minière IOC à cet effet.

Des membres de l’exécutif de la section locale 9344 chez IOC à Sept-Îles, qui représente 305 adhérents, se sont récemment rendus à Labrador City pour appuyer leurs collègues grévistes du Nord et leur remettre un chèque de 25 000 $. « C’est un message d’appui à nos confrères et d’unité que nous souhaitons envoyer à l’employeur », fait valoir le président de cette unité syndicale, Eddy Wright. Les 1300 confrères du Labrador, qui travaillent à la mine, ont quant à eux déclenché une grève dans la nuit du 26 mars dernier.

« Nous ne pouvons en faire autant pour l’instant. Nous souhaitons toutefois que les négociations soient fructueuses tant pour les Métallos de Sept-Îles que pour ceux de Labrador City », fait valoir le syndicaliste Dany Maltais.

Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas, a confié que des pourparlers ont repris pour la quatrième fois, après deux semaines de grève, le vendredi 13 avril à Sept-Îles.

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

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Publié sur le site le 16 avril 2018

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Mine de fer du lac Bloom

Champion, la valse des millions

par Éric Cyr

Champion ne cesse de multiplier les bonnes nouvelles, un tremplin pour la mine du lac Bloom près de Fermont qui appartient à sa filiale Minerai de fer Québec (MFQ). En mai dernier, MFQ avait annoncé que la société nippone (japonaise) Sojitz achèterait 40 % de la production de la mine en plus de prêter 20 M $. Après une entente de transport ferroviaire avec la société de chemin de fer QNS&L, en juin dernier, voilà maintenant que Champion a confirmé en juillet s’être entendue avec le port de Sept-Îles pour régler le différend entourant le paiement de sa part pour la construction du quai multiusager qui sera utilisé pour l’expédition de sa marchandise après avoir réuni via sa succursale des prêts de 180 millions de dollars américains dont 100 M $ US provenant de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le bas de laine des Québécois.

Le contenu de l’entente avec le port de Sept-Îles est confidentiel, mais celui-ci pourra toucher 20 M $ canadiens dont 6 M $ ont déjà été versés. En vertu de cet accord, Champion s’engage a régler le solde à la suite d’un financement par actions. Il faut dire que l’État québécois pourrait injecter jusqu’à 52,7 M $ soit plus du double de son engagement actuel dans le projet de relance de la mine du lac Bloom qui vient de franchir un pas de géant vers son redémarrage. La CDPQ et la financière Sprott ont garanti un financement de 180 M $ US (230 M $ canadiens) à Minerai de fer Québec propriétaire du site minier. Pour compléter le montage financier estimé à 327 M $, la société minière compte lever 45 M $ des 72 M $ qui doivent encore être amassés. Afin de conserver sa participation de 36,8 % dans la mine, le fonds Capital Mines Hydrocarbures géré par Investissement Québec (IQ) a signifié son intention de verser les 27 M $ manquants. Selon une porte-parole d’IQ, Chantal Corbeil, c’est un projet qui va bien, qui n’a pas de problème à réunir de l’argent.

Le bas de laine des Québécois, qui reçoit 21 millions de bons de souscription, a consenti un prêt subordonné de 100 M $ US sur sept ans à un taux établi, sauf pour la première année, en fonction des prix du fer en expliquant que cette transaction s’inscrivait dans sa stratégie visant à épauler les compagnies minières québécoises. Du côté de Sprott, il s’agit d’un prêt prioritaire de 80 M $ US sur cinq ans. Selon le chef des opérations et vice-président à l’ingénierie de Champion, David Cataford, la quantité de capitaux nécessaires pour le redémarrage a été réduite de beaucoup et les sommes recueillies à l’heure actuelle permettent d’envisager une relance des activités au début de l’année 2018. Il reste selon ce dernier à sécuriser une portion en capitaux propres et ensuite l’entreprise devrait être en mesure d’annoncer un démarrage officiel.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

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Publié sur le site le 28 août 2017

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Mine du lac Bloom

Petit train va loin…

par Éric Cyr

La minière Champion a récemment fait l’acquisition d’une flotte de 735 wagons destinés au transport de minerai de fer en provenance de ses installations de la mine du lac Bloom près de Fermont jusqu’au terminal minéralier de Pointe-Noire à proximité de Sept-Îles. C’est la firme Société de voitures de chemin de fer du Lac Bloom, dont Champion est propriétaire, qui a procédé à l’achat de ces véhicules ferroviaires spécialisés conçus spécifiquement pour le transport de minerai.

Les wagons, qui appartenaient auparavant à la Canadian Iron Ore Railcar Leasing, ont été cédés à Champion pour 40,4 millions de dollars canadiens (30,1 M$ US) et permettront d’acheminer la production de fer extraite de sa mine de Fermont via un embranchement ferroviaire déjà existant de 31,9 km incluant une boucle vers le chemin de fer QNS&L au Labrador jusqu’au port de Sept-Îles afin d’être transbordée puis exportée à l’étranger à bord de navires-minéraliers. Selon le président-directeur général de Champion, Michael O’Keeffe, cette importante transaction est une étape logique et un jalon de plus vers la reprise de l’exploitation de la mine du lac Bloom après qu’une étude de faisabilité, démontrant la rentabilité et la longévité de ce gisement, a été rendue publique à la mi-février. Celui-ci confie que d’importants bénéfices stratégiques et économiques favorisant le recommencement des activités au lac Bloom découlent de cet achat qui constitue selon lui une phase majeure vers une remise en service des installations.

En quĂŞte de financement

Champion prévoit amorcer dès cet été les travaux préparatoires à la relance des activités de la mine du lac Bloom et est actuellement à la recherche de financement pour accélérer le processus de redémarrage. L’entreprise doit encore courtiser des promoteurs afin de réunir 286 millions de dollars additionnels, 41 millions de moins que le montage financier précédent, pour assurer la vitalité du projet qui créerait 480 emplois et s’échelonnerait sur plus d’une vingtaine d’années. Le chef des opérations récemment nommé, David Cataford, explique que c’est un bon défi puisque certains investisseurs sont quelque peu frileux malgré la remontée des prix du fer qui a bondi à la fin 2016 et qui maintient sa progression. Il confie que la récente étude de faisabilité démontre pourtant que le projet est rentable dans un marché oscillant entre 50 et 60 $ US la tonne. Même si les installations et les équipements sont en veilleuse et que la minière ne vend pas de minerai de fer pour l’instant, elle dépense tout de même 1,25 million de dollars par mois pour maintenir ses infrastructures intactes et respecter les normes environnementales en attendant la réouverture anticipée. M. Cataford confie que tous les efforts convergent vers la recherche de financement destinée à assurer le rétablissement des activités.

Québec, qui est propriétaire de la mine du lac Bloom à 36,8 %, a grandement contribué à stimuler la vitalité du projet et pourrait éventuellement réinvestir afin de donner un coup de pouce supplémentaire destiné à faciliter un retour sur les rails de la mine.

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Publié le 3 avril, 2017, dans la publication : Numéro 6 Volume 35

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Publié sur le site le 3 avril 2017

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