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    Une 5 octobre, 2020

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« Entre racines et voyages »

Monument aux travailleurs disparus

Devoir de mémoire

Une 5 octobre, 2020

Monument aux travailleurs disparus

Schefferville

Lancement d’un musée virtuel

par Éric Cyr

Source photo : Ville de Schefferville

Dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire de sa fondation, la Ville de Schefferville a lancé un musée virtuel, le 1er août 2025, pour préserver la mémoire nordique de cette collectivité et en inspirer l’avenir. Intitulée « Une montée vers le Nord », cette exposition numérique unique est conçue pour préserver la mémoire collective de l’endroit, valoriser les bâtisseurs de toutes les communautés de ce milieu, et nourrir un nouveau regard sur son avenir.

Cette initiative propose un parcours immersif à travers des photos d’archives, des renseignements inédits et des cartes interactives. Elle est le fruit d’une collaboration entre la Ville, l’auteure Jocelyne Lemay (Terre rouge), et le Musée régional de la Côte-Nord.

Le musée rend hommage à ceux qui ont façonné la municipalité depuis sa fondation en 1955, ainsi qu’aux Premières Nations, innue et naskapie, ayant fondé leur propre village respectif à proximité, tout en mettant en lumière des voix autochtones et allochtones qui continuent d’y vivre et d’y rêver.

« Ce musée virtuel, c’est une main tendue vers le passé et un regard tourné vers l’avenir. Il incarne une forte volonté de préserver notre mémoire collective, mais aussi de raviver le sentiment d’appartenance locale et d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de Schefferville », affirme le porte-parole des festivités, Ghislain Lévesque.

« J’ai consacré plus de 45 ans à recueillir des fragments d’histoire de notre coin de pays. Voir ces récits et ces visages réunis dans un musée virtuel accessible à tous, c’est une façon de rendre hommage à ceux qui ont cru, et qui croient encore à l’avenir du Nord » ajoute la co-conceptrice de l’exposition qui est native de Schefferville, Jocelyne Lemay.

Renouveau pour Schefferville

Le lancement de ce musée virtuel s’inscrit dans une démarche plus vaste de relance et de valorisation du territoire scheffervillois. Alors que la Ville aspire à se positionner comme un pôle de services nordiques et un carrefour de dialogue interculturel, il devient essentiel de faire connaître cette richesse culturelle, géographique et humaine unique. Le musée virtuel se veut à la fois un levier identitaire et un symbole de fierté collective tout en contribuant à raviver l’élan d’un avenir durable, inclusif et inspirant pour les générations à venir. C’est une invitation à découvrir un pan méconnu de l’histoire québécoise.

À propos de Schefferville

Située dans le Nitassinan, à la limite nord de la forêt boréale et au sud de la toundra, à cheval sur la frontière entre le Québec et le Labrador, Schefferville doit son existence principalement à l’exploitation de mines de fer. Encore aujourd’hui, sa position stratégique en fait un centre de services incontournables pour les entreprises minières du Québec, du Labrador et du Nunavik. La localité connaît un nouveau départ. Suivant une approche dynamique s’appuyant sur une vision régionale et collaborative du développement, Schefferville met tout en œuvre afin d’assurer la vitalité de son milieu, le bien-être de sa population tout comme celui des communautés autochtones voisines de Matimekush-Lac-John et de Kawawachikamach, en plus de favoriser son développement économique, communautaire, social et culturel, contribuant ainsi à son essor, à sa pérennité et à son rayonnement.

Le musée est accessible sur Internet : museevirtuel.scheferville.ca. Pour consulter la programmation du 70e anniversaire : schefferville70.ca.

Schefferville célèbre ses 70 ans

Hommage au passé, regard vers l’avenir

La Ville de Schefferville souligne un jalon important de son histoire en 2025 soit le 70e anniversaire de son incorporation. Située au nord du 54e parallèle, cette localité célèbre sept décennies de défis, de solidarité et de résilience, à travers une série d’événements communautaires, festifs et mémoriels. Fondée le 1er août 1955, Schefferville est devenue, au fil des décennies, un symbole de détermination et de diversité. À l’occasion de cet événement, la Ville souhaite mettre à l’honneur son histoire industrielle, ses racines profondes avec les Premières Nations, et l’engagement de ses citoyennes et citoyens d’hier à aujourd’hui.

« Schefferville est une ville unique, née d’un rêve nordique, forgée dans l’effort collectif des gens d’ici et d’ailleurs, portée par les peuples qui l’ont bâtie et habitée. Ces 70 ans nous offrent une occasion de nous rassembler, de transmettre la mémoire et de célébrer l’avenir avec optimisme », affirme un ancien résident et témoin de l’histoire scheffervilloise qui fut administrateur de la Ville de 2014 à 2020 et qui est le porte-parole des festivités, Ghislain Lévesque.

Événements principaux

– 24 juillet – lancement de la nouvelle image de marque et du site web : une identité visuelle renouvelée pour refléter la vitalité actuelle de la ville et redéfinir la perception du territoire.

– 1er août – lancement du musée virtuel « Une montée vers le Nord », en hommage à la fondation de la ville. Une exposition immersive en collaboration avec l’auteure du livre Terre Rouge, Jocelyne Lemay, et le Musée régional de la Côte-Nord, qui propose une incursion dans les souvenirs et récits des pionniers.

– 16 août – rassemblement familial : jeux, animation, visites de véhicules d’urgence, buffet, prix de présence et ambiance festive pour toutes les générations de citoyens de Schefferville et les membres des communautés de Matimekush-Lac John et de Kawawachikamach.

– 30 septembre – inauguration du parc Alexandre Napess-McKenzie, en mémoire de ce leader innu respecté, politicien engagé et gardien des traditions. Un geste de reconnaissance à l’endroit des Premières Nations qui partagent le territoire et l’histoire de Schefferville.

Pour des renseignements sur la programmation, consultez le site internet schefferville70.ca et la page Facebook Ville de Schefferville.

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Publié le 26 août, 2025, dans la publication : Numéro_13 Volume_43

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Publié sur le site le 25 août 2025

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Arts

« Entre racines et voyages »

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la professeure d’arts Isabelle Grenier (à gauche) et les jeunes artistes devant leur création collaborative.

Une œuvre collective réalisée sur une période de six mois par des élèves du centre éducatif L’ENVOL, qui accueille des francophones de la maternelle à la douzième année au 505, rue Bristol Crescent à Labrador City, a été officiellement dévoilée, le 10 juin 2025. Le vernissage de cette production artistique s’est fait en présence d’enseignants et de parents qui s’étaient déplacés pour l’occasion.

Les jeunes ont exploré leur perception et leur vision du Canada dans le cadre de ce processus créatif en puisant leur inspiration dans ses symboles les plus représentatifs comme ses cultures, ses langues, ses paysages majestueux, son histoire et particulièrement les animaux sauvages qui ont servi de catalyseur à la démarche artistique. Plusieurs espèces emblématiques qui peuplent le territoire et qui sont porteurs de récits ancestraux pour les Premières Nations ont été représentées sur cette fresque murale dont la concrétisation a été guidée par l’artiste peintre fermontoise Isabelle Grenier. Selon l’instigatrice du projet de longue haleine, l’enseignante de sciences humaines Lamia Gharbi, qui souhaitait intégrer une façon originale d’enseigner sa matière : « Nous avons réalisé que les êtres humains sont liés par l’imagination et par le mouvement. Nous sommes tous connectés ici ou là. Les peuples indigènes habitaient les lieux, mais étaient nomades. On a exploré le sens du déplacement à la fois terrestre et spirituel. »

L’objectif au départ était d’intégrer certaines notions de communication par l’art en intégrant les couleurs, les différents langages artistiques, les formes et les symboles afin d’amener les jeunes à réfléchir au message qu’ils souhaitaient transmettre grâce à ce médium.

« Chaque création est le reflet d’un regard personnel sur les multiples facettes du Canada : certains y ont vu un pays enraciné dans des traditions, d’autres, une terre d’accueil et de renouveau alors que certains ont perçu un vaste territoire naturel à protéger », confie Mme Grenier.

La thématique « Entre racines et voyages » illustre un double mouvement, celui du déplacement des cultures, des peuples, des histoires, et celui de l’enracinement, dans les liens humains, la mémoire et la terre. Les artistes, dont chacun a apporté sa fantaisie et sa griffe, ont ainsi utilisé les caractéristiques, les couleurs et les formes animales pour représenter la cohabitation harmonieuse et la diversité ethnique tout en soulignant les nombreuses disparités du pays. Entre nature et modernité, entre passé et avenir, entre solitude et communautés, cette représentation conjointe se veut une célébration de la richesse imaginaire de cette contrée vue par des jeunes qui y habitent. « C’est une fresque vivante de ce qu’ils espèrent, imaginent et ressentent pour ce lieu empreint de contrastes, un endroit où se croisent anciennes traditions et histoires nouvelles. Les élèves ont exprimé leur vision propre et conjointe de ce que signifie vivre dans cette région du monde aujourd’hui », conclut la professeure d’art.

Inspirée par une richesse historique, des peuples autochtones qui sont les premiers gardiens du territoire jusqu’aux vagues d’immigration qui ont façonné son identité actuelle, cette conception est une exploration de la mémoire et du présent. L’œuvre d’art, qui mêle histoires migratoires, questionnements identitaires, rêves d’avenir et souvenirs familiaux, reflète de multiples réalités parallèles de ce pays en constante mutation et en perpétuel mouvement qui affiche d’innombrables visages. « Entre racines et voyages » est une invitation à observer une représentation fictive du Canada à travers les yeux de la jeunesse qui met l’accent sur des valeurs de diversité, de liberté et de respect.

Ce projet a été possible grâce à la contribution financière du programme national canadien ArtsSmarts qui vise à intégrer les arts et la culture dans le curriculum scolaire.

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Publié le 24 juin, 2025, dans la publication : Numéro_12 Volume_43

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Publié sur le site le 19 juin 2025

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Devoir de mémoire

Monument aux travailleurs disparus

par Éric Cyr

Un mémorial a été érigé par le Syndicat des Métallos en hommage aux travailleurs miniers de la section locale 5778 décédés dans le cadre de leurs fonctions à côté du columbarium à Fermont, et dont le dévoilement a été fait le 22 septembre dernier, devant une foule d’une soixantaine de personnes incluant des représentants des familles de certaines de ces victimes ayant malheureusement perdu la vie. Ce témoignage de respect coïncide avec le 60e anniversaire de cette cellule syndicale de Gagnon, Fire Lake et Fermont.

La présidente des membres de cette unité, Karine Sénéchal, a prononcé un discours émouvant lors de la cérémonie officielle à côté de la structure de granit surplombée d’un casque de mineur qui est située aux abords de la municipalité nordique. « Ce monument est bien en vue et les familles pourront s’y recueillir. Elle constitue aussi un rappel de l’importance de la prévention des accidents et de la nécessité de faire preuve de prudence dans leur milieu de travail pour les travailleurs qui l’apercevront en partant pour les mines. » Par la suite, la représentante à la prévention, Nadine Joncas, a lu avec grande émotion une lettre rédigée par la fille d’un de ces travailleurs disparus, Noémie Lebel, qui avait seulement 6 mois quand elle a perdu son père, Steve Lebel, il y a trente ans.

Le coordonnateur régional des Métallos, Nicolas Lapierre, était sur place pour l’occasion. Après avoir salué l’auditoire et particulièrement les familles endeuillées qui ont perdu un être cher, le syndicaliste a rappelé l’importance d’un réel paritarisme en santé et en sécurité. « Le Syndicat des Métallos souffre et comprend votre douleur. Nous sommes ici afin qu’on se souvienne des travailleurs et travailleuses qui ont perdu la vie chez nous, dans nos milieux de travail et de l’apport qu’ils ont eu. Nous avons un devoir de mémoire afin que d’autres drames soient évités. Il y a eu beaucoup d’améliorations en santé et en sécurité, mais il reste beaucoup à faire. Le paritarisme doit exister dans tous les milieux de travail et doit être au centre de nos actions. C’est une bataille quotidienne qui exige de la détermination et de la ténacité. La santé et la sécurité doivent être des valeurs qui se sentent, que l’on estime, qui se vivent et qui font partie d’une véritable culture d’entreprise afin qu’elle rejaillisse sur l’ensemble du personnel. »

Afin de ne jamais oublier…

On peut lire ces mots gravés dans la pierre sur le devant de l’imposante structure : « Mémorial en hommage aux travailleurs décédés. Le temps qui adoucit la peine n’efface pas le souvenir. Afin de ne jamais oublier nos collègues décédés au travail, ce mémorial leur rend hommage pour ce qu’ils ont accompli et d’y avoir laissé leur vie. Nous nous souviendrons de vous à jamais! » Un peu plus bas est inscrit : un père, un conjoint, un fils, un frère, un oncle, un ami, un collègue ainsi que les années où au moins un drame est survenu dans l’une des trois mines de fer du Lac Jeannine, de Fire Lake et du Mont-Wright : 1961, 1962, 1964, 1969, 1972, 1973, 1974 (Jean-Noël Savard), 1976, 1978, 1979, 1988, 1989 (Jacques Dancause), 1990 (Steve Lebel), 1997 (Hubert Sirois), 1999 (René Huest) et 2019 (Vincent Bigonesse).

Pour cette commémoration, des lampions avaient été déposés sur le monument et des photos de disparus étaient aussi mises en évidence.

Comme ces tragédies se sont produites dans deux municipalités, soit la défunte ville de Gagnon et Fermont, et s’échelonnent sur plus d’un demi-siècle, les recherches se poursuivent afin de répertorier les travailleurs manquants qui ont péri sur leur lieu de travail dont plusieurs demeurent inconnus pour l’instant. Le Syndicat des Métallos vous invite à le contacter si vous en connaissez.

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Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

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Publié sur le site le 5 octobre 2020

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