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Nouvel élan pour Wabush

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Transport ferroviaire

Entrave sur le seul lien terrestre vers Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : IOC

Le seul lien terrestre reliant Schefferville au reste de la Côte-Nord a été coupé après qu’une locomotive tirant un convoi de wagons de minerai de fer de la minière Rio Tinto IOC en direction de Sept-Îles a déraillé sur le chemin de fer QNS&L au Labrador, dans la nuit du 28 février au 1er mars 2021. Heureusement, cet incident où les wagons ont dévié des rails n’a fait aucun blessé. La circulation ferroviaire a cependant été suspendue durant plusieurs jours afin d’effectuer des réparations puisque ce déraillement a endommagé la voie ferrée.

Un porte-parole de la compagnie Rio Tinto IOC, Simon Letendre, a confirmé qu’un déraillement impliquant neuf wagons d’un train de la minière IOC est survenu du côté du Labrador au mile 175 à proximité de Labrador City. Ce dernier a précisé qu’il n’y a eu aucun blessé et que le périmètre des lieux où l’accident est survenu a été circonscrit afin d’assurer la sécurité des équipes spécialisées acheminées sur place qui ont travaillé d’arrache-pied en s’affairant aux réparations nécessaires à la réouverture de la voie ferrée le plus rapidement possible.

L’entreprise Transport ferroviaire Tshiuetin qui assure le transport de passagers et de marchandises entre Sept-Îles et Schefferville a émis un communiqué à l’intention de sa clientèle expliquant que des circonstances exceptionnelles hors de son contrôle ont forcé la fermeture de la billetterie et l’annulation du départ des voyageurs prévu dans la matinée du 1er mars, ce qui a compliqué la vie à une centaine de personnes qui devaient prendre le train en vue de la semaine de relâche.

En plus de transporter les gens de Schefferville vers leurs chalets en bordure du chemin de fer, le train Tshiuetin doit ramener les personnes qui souhaitent sortir de la forĂŞt et se rendre Ă  Sept-ĂŽles.

Autres déraillements

C’est le deuxième déraillement à survenir en un peu plus d’un an pour la minière IOC sur ce lien ferroviaire puisqu’un autre déraillement d’un seul wagon était aussi survenu en janvier 2020. L’événement durant lequel personne n’avait été blessé avait entraîné un retard et des changements d’horaire pour la compagnie Transport ferroviaire Tshiuetin. En mars 2019, un accident avait fait quatre blessés, dont un employé de la minière qui s’est fait estropier. En plus de la voie ferrée, la TransQuébec-Labrador avait été fermée à la hauteur de la route 500 entre Labrador City et Churchill Falls. En mai 2016, un déraillement causé par un bris d’une portion de rails au millage 37 (km 60) au nord de Sept-Îles avait fait dérailler 14 wagons d’un convoi de marchandises qui transportait notamment des rails destinés à l’entretien de la voie ferrée. En novembre 2014, deux locomotives et des wagons d’un train ont plongé dans la rivière Moisie à la suite d’un glissement de terrain (éboulement) qui avait bloqué les rails surplombant le cours d’eau. La voie ferrée longe à cet endroit une partie très escarpée de cette rivière à saumons. Le conducteur de la locomotive est malheureusement décédé.

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Publié le 15 mars, 2021, dans la publication : Numéro_05 Volume 39

  • Chemin de fer QNS&L
  • Convoi de wagons
  • DĂ©raillement de locomotive
  • Labrador City
  • Minerai de fer
  • Minière IOC
  • Sept-ĂŽles
  • Seul lien terrestre vers Schefferville
  • Transport ferroviaire Tshiuetin

Publié sur le site le 15 mars 2021

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Rio Tinto

Possible scission chez IOC

par Éric Cyr

Source photo : IOC

Le géant minier australien Rio Tinto songerait à se départir de ses intérêts dans la minière IOC et à profiter du prix avantageux du fer sur le marché pour inscrire la minière, dont il détient près de 59 % de la chaîne de production, en bourse selon des sources bancaires et industrielles citées par l’agence de presse Reuters.

Rio Tinto, dont le minerai de fer constitue le secteur d’activité le plus profitable et qui l’utilise dans la fabrication de l’acier, aurait approché la banque d’investissement européenne Crédit Suisse pour entamer une éventuelle vente aux enchères de sa participation majoritaire dans l’entreprise d’après des informations divulguées par Sky News.

Quel avenir pour la minière ?

Le deuxième producteur de minerai de fer au monde, qui avait acquis 58,7 % des parts d’IOC lors d’une offre publique d’achat (OPA) hostile de l’australienne North en 2000, serait en processus de liquidation de sa participation évaluée à 6 milliards de dollars selon le site internet mining.com qui indique que le groupe Crédit Suisse ferait partie des démarches de succession. La multinationale Rio Tinto aurait déjà été approchée par d’autres joueurs d’envergure comme ArcelorMittal et Teck Resources de potentiels acheteurs et envisagerait également comme scénario alternatif la vente d’actions publiques de la compagnie IOC à la bourse de Toronto (TSX) et a mandaté la banque Royale du Canada (RBC) pour obtenir des conseils dans ce sens. Des sources bancaires estiment que le prix demandé est important mais que la vente est envisageable considérant que les prix du minerai de fer ont atteint leur niveau le plus élevé depuis février dernier.

La dernière tentative de Rio Tinto de vendre ses parts dans la minière IOC remonte à 2012 et avait finalement été abandonnée. Si une telle transaction survenait, cela constituerait une occasion pour l’australienne de mettre la main sur des liquidités. Le député provincial du Labrador Ouest, Graham Letto, a confié à Radio-Canada/CBC que plusieurs propriétaires se sont déjà succédés et la transaction envisagée ne constituerait, si elle se concrétise, qu’un autre chapitre dans la vie de la minière.

La boucle ferroviaire

Certaines sources non officielles au Labrador indiquent qu’il pourrait y avoir un intérêt pour ArcelorMittal à se porter acquéreur d’IOC qui œuvre dans le même domaine, qui dispose de ressources en fer pour plusieurs années et qui possède le chemin de fer QNS&L qui pourrait éventuellement être relié au chemin de fer Cartier dont dispose ArcelorMittal afin de former une boucle reliant le nord au sud facilitant ainsi le transport en continu du minerai de fer.

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Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

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Publié sur le site le 27 août 2018

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Mine Scully

Nouvel élan pour Wabush

par Éric Cyr

Source photo : Panoramio

Une entreprise du Minnesota aux États-Unis lorgne du côté de Wabush au Labrador et envisage une véritable relance de la mine Scully, qui faisait partie des activités des anciennes installations de Cliffs ressources naturelles, de Mines Wabush. Tacora Resources souhaite redémarrer cette mine inactive, ce qui redonne espoir aux résidents de cette localité qui vivent des moments difficiles depuis que la défunte Cliffs a déclaré faillite en 2014, en raison de la hausse des coûts de production du minerai de fer.

Selon le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, Tacora a conclu une entente pour l’achat de Mines Wabush. Un communiqué de presse de la ministre des Ressources naturelles de cette province, Siobhan Coady, indique que la compagnie américaine de Grand Rapids a signé une convention d’achat d’actifs selon la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, mais précise que Cliffs a cependant toujours l’obligation financière et la responsabilité d’assurer la restauration du site et l’assainissement environnemental même après la vente de la mine. « Nous sommes heureux de constater que le contrat d’achat tient compte de ces facteurs et que Tacora s’engage à fournir une assurance financière de remplacement. » La ministre provinciale libérale poursuit : « Nous avons hâte que cette transaction entre Cliffs et Tacora se concrétise de façon fructueuse dans un avenir rapproché. » Mme Coady a tenu à souligner le travail du député provincial libéral du Labrador Ouest, Graham Letto, qui a aussi participé aux discussions en sa compagnie.

Lumière au bout du tunnel

Le directeur des Métallos pour l’Ontario et les provinces de l’Atlantique, Marty Warren, confie : « Trois longues années se sont écoulées depuis la fermeture de la mine Scully, et plusieurs craignaient qu’elle ne soit abandonnée définitivement, mais nous travaillons sans relâche depuis 2014 afin de trouver un acheteur et de rapporter les emplois dans la région. Nous sommes prudemment optimistes quant aux avantages potentiels pour la communauté du plan de réouverture de la mine proposé par Tacora. »

Un duel pour Wabush

L’entreprise Tacora, qui pourrait tirer jusqu’à 25 années additionnelles de production avec la mise au point d’un procédé de séparation du fer et du manganèse, prévoit vendre ces deux métaux, mais reste toutefois discrète ne souhaitant pas en dévoiler davantage sur ses projets envisagés au Labrador peut-être parce qu’un autre joueur, bien que presque dorénavant écarté, Alderon, a également déposé une offre de un million de dollars pour cette même mine. Alderon souhaite simplement transformer celle-ci en dépôt pour les matières stériles afin de l’inclure dans son projet de mine de fer Kami entre Fermont et Labrador City, ce qui contribuerait à réduire considérablement ses coûts d’implantation de près de 400 millions de dollars, mais qui serait beaucoup moins intéressant en matière de création d’emplois sur place et qui rebute une majorité d’intervenants du milieu dont ceux du mouvement syndical qui souhaitent plutôt une nouvelle impulsion. C’est un maigre montant si l’on considère que selon l’adjoint au directeur du district 6 du syndicat des Métallos/Steelworkers, Tony DePaulo, les discussions entre Tacora et Cliffs s’orienteraient actuellement sur les 50 millions de dollars que Cliffs a du verser en cautionnement pour la protection de l’environnement sur le site.

« Je crois que Tacora veut faire valoir que Cliffs ne devrait pas récupérer la totalité de cet argent puisque cette entreprise a contribué à la destruction de l’environnement. Tacora devrait pouvoir conserver une partie de cette somme. »

De bon augure

La proposition de réouverture de la mine, qui créera jusqu’à 300 emplois une fois la pleine production atteinte, a exigé la négociation d’une nouvelle convention collective et Tacora Resources a récemment conclu un contrat de travail de cinq ans avec ses employés affiliés aux Métallos qui tient compte de l’éventuel redémarrage de cette mine au Labrador. Selon le syndicat, Tacora a l’intention de racheter les installations, mais son offre doit au préalable être acceptée par le tribunal dans le cadre du processus de restructuration de Cliffs qui se poursuit. M. DePaulo, qui a mené les pourparlers syndicaux, se dit emballé par la possibilité d’un tel scénario et confie qu’une rencontre à cet effet est d’ailleurs prévue d’ici la fin du mois pour préparer le terrain pour une hypothétique reprise des activités qui est anticipée en juin 2018.

« Nous sommes ravis [de la convention collective quinquennale]. Le plan mis de l’avant par Tacora promet de nouveaux emplois pour les familles de Wabush et un élan économique pour la communauté. Nous sommes impatients de voir la réouverture de la mine Scully aussi rapidement que possible au bénéfice de toute la région. »

À l’époque de sa fermeture, le complexe minier de Wabush constituait la troisième exploitation de minerai de fer en importance au Canada avec 6 millions de tonnes produites annuellement et 500 travailleurs avaient alors perdu leur emploi.

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

  • Cliffs
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  • Industrie minière
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  • Tacora Ressources
  • Wabush

Publié sur le site le 26 juin 2017

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