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  • L’accordeur-technicien de pianos

    Monde musical

    L’accordeur-technicien de pianos

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    Sciences et technologies

    Une 26 juin, 2017

    La robotique s’invite dans l’enseignement à Fermont

Numéro 12

L’accordeur-technicien de pianos

Monde musical

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Nouvel élan pour Wabush

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L’espoir en attendant une cure

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Simulation très réaliste, mais loin du sensationnalisme

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La robotique s’invite dans l’enseignement à Fermont

Sciences et technologies

Une 26 juin, 2017

La robotique s’invite dans l’enseignement à Fermont

Monde musical

L’accordeur-technicien de pianos

par Éric Cyr

Légende : L’accordeur et musicien Philippe Gallant : « Certains tombent dans le panneau, moi j’aime mieux tomber dans le piano! »

Le célèbre piano Steinway de Fermont a déjà vécu des jours plus heureux et a même presque sombré dans l’oubli à une certaine époque. Un Steinway qui ferait l’envie de bien des musiciens. C’était avant qu’un groupe de citoyens conscients de sa valeur patrimoniale et de son riche passé ne se mobilise pour lui redonner ses lettres de noblesse. Grâce à eux, celui-ci occupe dorénavant une place de choix sur la scène musicale quand un pianiste vient se produire dans la région.

L’appel des notes

Un bon piano se doit d’être accompagné d’un accordeur de pianos. Qu’à cela ne tienne, le musicien professionnel multi-instrumentiste, professeur d’instruments qui est de plus accordeur-technicien de pianos, Philippe Gallant s’est établi depuis une dizaine d’années à 22 km à l’est de Sept-Îles sur la Côte-Nord attiré par le grand air et la possibilité d’enseigner dans de petites écoles de musique. Il a ce qu’on appelle l’oreille absolue, un talent rare, et offre ses services en région éloignée. C’est lui qui vient cajoler l’instrument de musique avant l’arrivée des artistes afin de bien le préparer avant la représentation.

Dès l’enfance

« Ma passion pour le piano s’est développée dès mon jeune âge. À 4-5 ans, jouer du piano « à l’oreille » devenait mon « Game Boy. » Originaire de Saint-Alexis-de-Matapédia, je suis le cadet d’une famille de 15 enfants. Avant l’avènement de la télévision, le meilleur amusement dans une maison c’était un harmonium ou un piano. Toute la famille jouait de la musique traditionnelle : violon, piano, guitare, accordéon, etc. Quand j’étais petit, un vieil accordeur de pianos est venu sur la ferme accorder notre instrument. Il m’a transmis le goût du métier et le premier piano sur lequel je m’essayais fut celui de mon enfance, un excellent piano droit de marque Lindsay fabriqué ici au Québec vers 1910. » C’est lors de son parcours scolaire qu’une religieuse découvre son talent musical et lui conseille de s’inscrire au conservatoire de musique de Rimouski. « Au conservatoire, je n’ai pas pu choisir le piano comme premier instrument, car ils ont jugé qu’il me manquait de bagage musical. J’ai toutefois pu en jouer comme second instrument. »

Ce métier est plutôt une passion et M. Gallant a suivi quelques sessions de perfectionnement étalées sur quelques années en plus d’être membre associé de la Piano Technicians Guild. « Je poursuis dans cette voie depuis 1985 tout en continuant d’enseigner à jouer des instruments de la famille des bois : clarinette, saxophone, flûte traversière et flûte à bec. »

Tomber dans le piano

Doté d’un sens de l’humour aiguisé et doué également pour les jeux de mots inspirés de Marc Favreau (Sol), M. Gallant lance à la blague : « Certains tombent dans le panneau, mais moi j’aime mieux tomber dans le piano ! » C’est son deuxième séjour à Fermont, la première fois c’était pour le spectacle de Gregory Charles et par la suite pour celui de Marc Hervieux. Revenons au Steinway. « C’est de la grande qualité, mais la mécanique commence à être engourdie. J’utilise de la poudre de graphite pour lubrifier les petits pivots. S’il y a un nouveau talent, donnez-lui accès au piano, car celui-ci devrait servir un peu plus régulièrement. C’est moins agréable pour un pianiste chevronné d’utiliser un piano qui a sommeillé trop longtemps. »

NDLR Le prodige fermontois Emmanuel Bernier qui a commencé le piano de manière autodidacte à l’âge de 15 ans a par la suite obtenu une maîtrise au Conservatoire de musique de Québec et poursuit aujourd’hui une carrière musicale. Pour contacter M. Gallant : philgaccpiano@gmail.com

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

  • Accordeur-technicien
  • Conservatoir de musique
  • Fermont
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  • Musique
  • Philippe Gallant
  • Piano
  • Steinway

Publié sur le site le 26 juin 2017

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Monde gastronomique

Un chef intermittent dans le Nord

par Éric Cyr

Légende : Le chef cuisinier Robert Wagner dans les cuisines du complexe ArcelorMittal à Fermont.

Le chef cuisinier Robert Wagner, qui habite à Québec, exerce son art culinaire pour les Services alimentaires Domco depuis près de six ans dans la région. Il a débuté à la cafétéria de la mine du Mont-Wright où il a déjà préparé des repas pour la venue de Lakshmi Mittal avant d’être réaffecté au nouveau complexe d’ArcelorMittal à l’entrée de la ville de Fermont. Ce maître des hors-d’œuvre haut de gamme a dû s’adapter à une nouvelle façon de faire la cuisine puisqu’il doit composer comme plusieurs travailleurs avec un service de navette aérienne.

Une recette gagnante

« La cuisine c’est un peu une sorte de chimie avec le dosage des ingrédients et les mélanges. J’aime beaucoup essayer de nouvelles recettes. Je me tiens au courant des tendances actuelles » confie l’artiste de la préparation des aliments. Quand il est en congé, ce dernier va découvrir de nouveaux produits au Marché du Vieux-Port de Québec. Polyvalent, M. Wagner est diplômé du Centre Calixa-Lavallée de l’École hôtelière de Montréal et a travaillé à l’hôtel Four Seasons Inn dans la métropole où il a occupé des fonctions de chef tournant, de saucier, de poissonnier et de grillardin. C’est là qu’il a cuisiné pour des artistes de renommée comme Michael Jackson et Rod Stewart avant de prendre les rênes d’une cafétéria au Centre de plein air de l’Académie Laurentienne à Val-Morin où il a aussi enseigné avant d’implanter par la suite un service de traiteur à domicile pour des événements et des cocktails dînatoires. « J’avais besoin de nouveaux défis. J’ai travaillé en restauration dans le domaine de l’hôtellerie, mais j’aime mieux la gestion de plus grands volumes ou l’orchestration de banquets entre autres pour des personnalités et des mariages. J’ai toujours la flamme même si mon expertise m’a dirigé vers la gestion de cuisine », poursuit le chef passionné qui a aussi eu son propre restaurant, L’autre table, à Saint-Donat avant de travailler à l’auberge Le P’tit Bonheur à Saint-Faustin. « De la cuisine, il faut que tu en manges pour aimer ça ! » lance-t-il à la blague.

« C’est valorisant de voir les gens heureux, c’est une bonne partie du salaire. Cette profession est en quelque sorte une vocation. »

Composer avec la distance

L’éloignement géographique des grands centres compte pour beaucoup dans la qualité de la nourriture disponible et il faut prévoir le coup. « Les fournisseurs sont plus flexibles et on conserve des denrées non périssables en réserve dans nos congélateurs en cas de pénurie. La gestion des produits frais (fruits et légumes) est le plus grand défi à relever pour une région éloignée. » Des ententes ont aussi été conclues en cas de problèmes d’approvisionnement avec la Coop Metro de Fermont afin de dépanner. Le cuisinier privilégie aussi certains produits locaux par exemple, ceux de la boulangerie Nascopie Bakery et le lait de Twin City Dairy desservi par Natrel à Labrador City. Adepte de nature, M. Wagner apprécie la qualité de vie à Fermont où il fait du vélo dans ses temps libres. « Pour travailler ici, il faut être capable de vivre en solitaire ou savoir apprivoiser la solitude. Pour ma part, je me ressource sur une roche où je fais le vide en admirant le lac. »

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

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Publié sur le site le 26 juin 2017

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Mine Scully

Nouvel élan pour Wabush

par Éric Cyr

Source photo : Panoramio

Une entreprise du Minnesota aux États-Unis lorgne du côté de Wabush au Labrador et envisage une véritable relance de la mine Scully, qui faisait partie des activités des anciennes installations de Cliffs ressources naturelles, de Mines Wabush. Tacora Resources souhaite redémarrer cette mine inactive, ce qui redonne espoir aux résidents de cette localité qui vivent des moments difficiles depuis que la défunte Cliffs a déclaré faillite en 2014, en raison de la hausse des coûts de production du minerai de fer.

Selon le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, Tacora a conclu une entente pour l’achat de Mines Wabush. Un communiqué de presse de la ministre des Ressources naturelles de cette province, Siobhan Coady, indique que la compagnie américaine de Grand Rapids a signé une convention d’achat d’actifs selon la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, mais précise que Cliffs a cependant toujours l’obligation financière et la responsabilité d’assurer la restauration du site et l’assainissement environnemental même après la vente de la mine. « Nous sommes heureux de constater que le contrat d’achat tient compte de ces facteurs et que Tacora s’engage à fournir une assurance financière de remplacement. » La ministre provinciale libérale poursuit : « Nous avons hâte que cette transaction entre Cliffs et Tacora se concrétise de façon fructueuse dans un avenir rapproché. » Mme Coady a tenu à souligner le travail du député provincial libéral du Labrador Ouest, Graham Letto, qui a aussi participé aux discussions en sa compagnie.

Lumière au bout du tunnel

Le directeur des Métallos pour l’Ontario et les provinces de l’Atlantique, Marty Warren, confie : « Trois longues années se sont écoulées depuis la fermeture de la mine Scully, et plusieurs craignaient qu’elle ne soit abandonnée définitivement, mais nous travaillons sans relâche depuis 2014 afin de trouver un acheteur et de rapporter les emplois dans la région. Nous sommes prudemment optimistes quant aux avantages potentiels pour la communauté du plan de réouverture de la mine proposé par Tacora. »

Un duel pour Wabush

L’entreprise Tacora, qui pourrait tirer jusqu’à 25 années additionnelles de production avec la mise au point d’un procédé de séparation du fer et du manganèse, prévoit vendre ces deux métaux, mais reste toutefois discrète ne souhaitant pas en dévoiler davantage sur ses projets envisagés au Labrador peut-être parce qu’un autre joueur, bien que presque dorénavant écarté, Alderon, a également déposé une offre de un million de dollars pour cette même mine. Alderon souhaite simplement transformer celle-ci en dépôt pour les matières stériles afin de l’inclure dans son projet de mine de fer Kami entre Fermont et Labrador City, ce qui contribuerait à réduire considérablement ses coûts d’implantation de près de 400 millions de dollars, mais qui serait beaucoup moins intéressant en matière de création d’emplois sur place et qui rebute une majorité d’intervenants du milieu dont ceux du mouvement syndical qui souhaitent plutôt une nouvelle impulsion. C’est un maigre montant si l’on considère que selon l’adjoint au directeur du district 6 du syndicat des Métallos/Steelworkers, Tony DePaulo, les discussions entre Tacora et Cliffs s’orienteraient actuellement sur les 50 millions de dollars que Cliffs a du verser en cautionnement pour la protection de l’environnement sur le site.

« Je crois que Tacora veut faire valoir que Cliffs ne devrait pas récupérer la totalité de cet argent puisque cette entreprise a contribué à la destruction de l’environnement. Tacora devrait pouvoir conserver une partie de cette somme. »

De bon augure

La proposition de réouverture de la mine, qui créera jusqu’à 300 emplois une fois la pleine production atteinte, a exigé la négociation d’une nouvelle convention collective et Tacora Resources a récemment conclu un contrat de travail de cinq ans avec ses employés affiliés aux Métallos qui tient compte de l’éventuel redémarrage de cette mine au Labrador. Selon le syndicat, Tacora a l’intention de racheter les installations, mais son offre doit au préalable être acceptée par le tribunal dans le cadre du processus de restructuration de Cliffs qui se poursuit. M. DePaulo, qui a mené les pourparlers syndicaux, se dit emballé par la possibilité d’un tel scénario et confie qu’une rencontre à cet effet est d’ailleurs prévue d’ici la fin du mois pour préparer le terrain pour une hypothétique reprise des activités qui est anticipée en juin 2018.

« Nous sommes ravis [de la convention collective quinquennale]. Le plan mis de l’avant par Tacora promet de nouveaux emplois pour les familles de Wabush et un élan économique pour la communauté. Nous sommes impatients de voir la réouverture de la mine Scully aussi rapidement que possible au bénéfice de toute la région. »

À l’époque de sa fermeture, le complexe minier de Wabush constituait la troisième exploitation de minerai de fer en importance au Canada avec 6 millions de tonnes produites annuellement et 500 travailleurs avaient alors perdu leur emploi.

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

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Publié sur le site le 26 juin 2017

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Relais pour la Vie

L’espoir en attendant une cure

par Éric Cyr

La 3e édition du Relais pour la Vie de Fermont qui s’est tenue sur la piste d’athlétisme, le 10 juin dernier, a permis d’amasser un montant de plus de 22 600 $ au profit de la Société canadienne du cancer. Plusieurs bénévoles ont participé à l’événement destiné à célébrer, rendre hommage aux porteurs d’espoir et aux personnes disparues et à lutter contre le cancer, mais surtout à récolter des fonds pour la recherche sur cette maladie.

Accompagner les combattants

Un total de huit équipes a pris part à la tradition annuelle : FER MON efforT! les Joyeux Voisins, l’Union fait la force, les Espoirs du Nord 2…le Retour, les Jonquilles de l’espoir, les Coureurs des bois, les Tournesols et CPA Fermont. Selon une des organisatrices, Monique Cassista : « Les gens aux prises avec le cancer livrent une bataille difficile et ont à traverser avec courage certaines étapes et différentes épreuves. Ce rassemblement vise à encourager la recherche et ainsi trouver un remède à cette maladie. Si les gens se réunissent pour marcher c’est pour ne plus devoir annoncer de mauvaises nouvelles ou un décès à la suite d’un traitement très souvent pénible et ardu. Chaque pas est un maillon de plus vers une victoire contre ce fléau. »

À la croisée des chemins

« Au bout de ce long chemin à parcourir, il y a deux issues possibles, celle de la rémission, de la guérison et de la victoire, mais malheureusement aussi pour d’autres perdre leur bagarre, celle où leur parcours parmi nous s’arrêtera. Félicitations à tous ces guerriers qui ont lutté et qui luttent toujours pour leur vie ou pour éradiquer une bonne fois pour toutes le cancer. » Le premier tour de piste a été effectué par les porteurs d’espoir, des vainqueurs du cancer, dignes ambassadeurs de la cause qui témoignent qu’il est possible de gagner son engagement. D’autres activités destinées à agrémenter la soirée comme une chasse au trésor version photo, de la danse en ligne et des clowneries ont aussi été proposées. Merci aux marcheurs, aux collaborateurs et aux bénévoles qui ont contribué à cette belle réussite.

Un très bon résultat à Fermont compte tenu de la population totale. À titre comparatif, Relais pour la Vie Labrador Ouest, qui se tenait à la même date à l’aréna de Labrador City, a recueilli un montant de près de 35 000 $.

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

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Publié sur le site le 26 juin 2017

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Prévention et sensibilisation

Simulation très réaliste, mais loin du sensationnalisme

par Éric Cyr

Légende : Les jeunes acteurs de la simulation avec leurs fausses blessures de sang au ketchup!

Une simulation de collision routière a été présentée à l’aréna Daniel-Demers de Fermont pour l’ensemble des élèves du secondaire de la polyvalente Horizon-Blanc ainsi que pour la population, le 7 juin dernier. L’objectif était de sensibiliser les jeunes, mais aussi le public en général aux effets néfastes et aux dommages parfois durables et irréparables qu’un accident routier peut occasionner sur la vie de plusieurs personnes ainsi qu’aux mesures de prévention destinées à éviter qu’un tel drame ne survienne. Tous les services d’urgence locaux ont été mobilisés et ont travaillé de concert afin d’assurer la réussite de la présentation.

Créer un « impact »

Plusieurs outils ont été utilisés afin de maximiser le réalisme de la mise en scène destinée à sensibiliser la population et particulièrement les jeunes aux dangers de la vitesse, de l’alcool et de l’utilisation du cellulaire au volant, mais également de montrer une autre facette des différents métiers exercés par les premiers intervenants. Une présentation vidéo sur grand écran d’un extrait du documentaire Dérapage du réalisateur Paul Arcand, des effets visuels et sonores, de jeunes figurants et de véritables répondants des services d’urgence qui se sont prêtés à l’exercice en interprétant leur propre rôle. Des adolescents, des policiers de la Sûreté du Québec, des pompiers et ambulanciers paramédicaux des services de sécurité incendie et ambulancier ont tous contribué à véhiculer un message destiné à prévenir des conséquences fâcheuses d’un accident qui pourraient être évitées. L’instigateur de l’événement, l’agent Jérémie Salesse de la Sûreté du Québec confie : « La planification s’est faite depuis le mois de septembre dernier et le scénario a été conçu afin que les jeunes fermontois puissent s’identifier et réfléchir aux conséquences parfois irréversibles d’un geste téméraire évitable. » À l’approche du bal de finissants, l’agent Maxime Morissette a par la suite rencontré les jeunes de 4e et 5e secondaire en classe pour animer une discussion sur le sujet, obtenir leurs impressions et répondre à leurs questions.

Un pour tous, tous pour un

La simulation a été organisée en collaboration avec la Maison des jeunes Alpha qui a participé à l’organisation et qui a contribué financièrement au projet. En plus de tous les services d’urgence de la Ville de Fermont, la polyvalente Horizon-Blanc était aussi partenaire et c’est l’enseignante Nadia Brouillard qui a adapté le scénario et réalisé la mise en scène.

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

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Publié sur le site le 26 juin 2017

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Sciences et technologies

La robotique s’invite dans l’enseignement à Fermont

par Éric Cyr

L’enseignante en sciences et mathématiques à la polyvalente Horizon-Blanc et à l’éducation aux adultes, Andréa Côté-Myre a mis sur pied un projet de robotique de longue haleine baptisé RoboTIC (TIC pour technologie de l’informatique et de la communication) et destiné à ses élèves afin de les initier aux nouveaux outils technologiques qui font de plus en plus partie du quotidien et du monde du travail.

Pour une école innovante

L’instigatrice de cette initiative qui suscite un grand intérêt parmi la population étudiante souhaite que ce matériel pédagogique soit accessible aux élèves. Cette dernière était manifestement enthousiaste lorsqu’elle a reçu, le 12 juin dernier, 12 robots Mindstorms EV3 de l’entreprise LEGO qui a pris soin de simplifier la programmation pour la rendre plus abordable à un vaste public ainsi qu’une imprimante tridimensionnelle munie de rouleaux de plastique qui servira à réaliser des dessins techniques en 3D et des prototypes. Ce matériel tombe à pic puisque la Commission scolaire du Fer vient tout juste de remplacer les ordinateurs et des écrans dans les salles de cours.

Bienvenue au futur

Ces robots sont très polyvalents et permettent une multitude de fonctions. « Une enseignante au primaire, Isabelle Morisseau, utilise déjà l’ancienne génération de robots durant des activités parascolaires et j’y vois là une belle continuité pour accrocher les élèves au domaine technologique et scientifique. » Le logiciel de programmation du robot peut transférer des données à partir d’un ordinateur et être contrôlé par un téléphone portable cellulaire. « Le cerveau électronique dispose d’une interface 3D qui se branche sur une clé USB ou une carte mémoire amovible de stockage de données numériques SD, comme celle des appareils photo et de prise de vues (caméras) et est relié au cerveau moteur pour lui donner des commandes. Cette technologie fonctionne avec des capteurs et des sondes qui vont détecter tout ce qui provient de l’environnement du robot, incluant des capteurs de couleurs, de positionnement, de température, de contacts (afin d’éviter les obstacles), de transmission du mouvement, de reconnaissance vocale et même d’émission sonore et d’infrarouge pour évaluer les contrastes. Il existe plusieurs types de programmation et une panoplie de possibilités. L’utilisation de ces robots est très diversifiée et pratiquement infinie » confie la professeure qui ajoute qu’on utilise les mêmes outils de programmation en industrie, notamment chez la minière ArcelorMittal, très emballée par le projet et qui en est le principal partenaire. Celle-ci s’est impliquée en injectant plus de 8 000 $ en matériel.

« L’objectif est de susciter un intérêt ou une passion chez les élèves, on vise un lien, une continuité qui leur servira dans leur parcours professionnel », ajoute Mme Côté-Myre qui espère voir d’autres collaborateurs se manifester. Les programmeurs pourraient, pourquoi pas, exposer leurs idées grâce au tout nouveau type de présentation interactive en 3D Prezi, le PowerPoint du 21e siècle, beaucoup plus attrayant que son prédécesseur et dont les robots sont munis.

Pour en savoir plus ou si vous souhaitez contribuer au projet, contactez Mme Côté-Myre par courriel : andrea.cote-myre@csdufer.qc.ca

 

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

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Publié sur le site le 26 juin 2017

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