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  • Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

    Rio Tinto IOC

    Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

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    Littérature jeune adulte

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    Médecine spécialisée

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    Monde de l’enseignement

    Une 3 février, 2020

    Délégation syndicale à Fermont

Numéro_02

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

Rio Tinto IOC

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

Une ancienne Fermontoise publie un livre

Littérature jeune adulte

Une ancienne Fermontoise publie un livre

Une chirurgienne originaire de Fermont

Médecine spécialisée

Une chirurgienne originaire de Fermont

Délégation syndicale à Fermont

Monde de l’enseignement

Une 3 février, 2020

Délégation syndicale à Fermont

Rio Tinto IOC

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

par Éric Cyr

Le dialogue a été réamorcé, à la mi-janvier, entre la minière IOC, une filiale de la multinationale Rio Tinto, et les chefs autochtones des communautés innues de Matimekush-Lac John (Schefferville) et de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles). Les deux partis ont entamé des pourparlers au sujet du conflit qui les oppose concernant l’exploitation par la minière, depuis le début des années 1950, du Nitassinan, territoire ancestral innu qui n’a jamais été cédé.

L’objectif du rapprochement est d’éventuellement conclure une entente afin de régler le différend qui perdure depuis dix ans (2010). Des tentatives de signer un accord ont été démarrées, mais sans résultat concluant à ce jour. Une poursuite conjointe de 900 millions de dollars a été intentée contre la multinationale par les deux communautés innues en 2013 alléguant que la compagnie IOC a illégalement occupé leur territoire pendant près de trois décennies (28 ans) et que les vastes installations de la compagnie incluant sa filiale de transport, le chemin de fer du littoral nord de Québec et du Labrador (QNS&L), ont violé leurs droits ancestraux les dépossédant de leur territoire traditionnel. Cette procédure déposée il y a sept ans est aujourd’hui devant la Cour suprême du Canada.

Effort de réconciliation

Ce déplacement, une visite de courtoisie, est un peu la continuité d’une rencontre survenue entre les hauts dirigeants de l’entreprise et les représentants innus en 2019. Une délégation, incluant le directeur général de la minière IOC à Sept-Îles, Benoit Méthot, et le chef des opérations, Chantal Lavoie, s’est rendue à Schefferville en compagnie d’avocats afin d’y rencontrer le conseil des Innus de l’endroit. Cette main tendue près de 40 ans après la fin des activités d’IOC à Schefferville est perçue par les premières nations innues concernées comme une réelle volonté de négocier de bonne foi afin de les compenser pour les erreurs commises et a été saisie par les chefs innus qui ont bon espoir de parvenir à l’atteinte d’un règlement à l’amiable. Le chef de Matimekush-Lac John, Réal Mckenzie, considère que c’est un début de discussion encourageant et a profité de l’occasion pour faire visiter sa collectivité aux personnes mandatées par Rio Tinto IOC en prenant soin de leur indiquer les cicatrices laissées par les activités de la minière qui ont dénaturé son apparence. Rio Tinto a pour sa part qualifié ces rencontres d’excellentes en indiquant vouloir maintenir les conversations. Une entente survenue en novembre dernier entre Rio Tinto Fer et Titane (Havre-Saint-Pierre) et la communauté innue Ekuanitshit (Mingan) semble de bon augure et dénote une certaine détermination du groupe minier à régler les bévues du passé.

Cheminement historique

La Compagnie minière IOC est constituée en 1949 après quatre ans d’exploration et de mise en valeur. En 1954, le chemin de fer QNS&L transporte le premier convoi de minerai de fer en provenance de Schefferville jusqu’au terminal portuaire de Sept-Îles. En 1958, IOC lance le projet Carol incluant la construction d’une mine et d’un concentrateur à Labrador City. En 1960, un embranchement de la voie ferrée principale de QNS&L relie les nouvelles opérations du Labrador qui sont complétées en 1962 permettant le début de l’exploitation minière à Labrador City. En 1982, IOC annonce la fin de ses activités à Schefferville.

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

  • Communautés autochtones
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Publié sur le site le 3 février 2020

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Littérature jeune adulte

Une ancienne Fermontoise publie un livre

par Éric Cyr

La critique littéraire Pamela Sauvé qui a animé six saisons de l’émission télévisée À livre ouvert sur la chaîne NousTV du groupe Cogeco et participé à des émissions du genre sur des stations de radio a déjà habité à Fermont de 1991 à 1997 et de 1998 à 2003. Elle a publié son premier roman, Karma, dating et confidences : quand Cupidon fait de la magie blanche! chez Beliveau Éditeur l’an passé et travaille actuellement sur le plan de rédaction d’un autre ouvrage.

Rien ne prédestinait la jeune femme qui est aujourd’hui évaluatrice de manuscrits et qui travaille dans une succursale des librairies Boyer à Salaberry-de-Valleyfield en Montérégie à un parcours littéraire. Celle qui a étudié à la polyvalente Horizon-Blanc et qui confie aimer étudier et apprendre éprouvait malgré tout des difficultés d’apprentissage : « J’étais plutôt médiocre à l’école. J’ai même dû reprendre mon 1er secondaire, mais la vie ne s’arrête pas à des résultats scolaires. » Cela n’a pas empêché l’écrivaine à tendance autodidacte, qui a par la suite obtenu un diplôme d’études professionnelles en secrétariat et un certificat universitaire à distance en psychologie, de finalement réaliser le rêve qu’elle caressait depuis longtemps soit de publier un livre.

Contre vents et marées

À une certaine période, Pamela Sauvé dévorait en moyenne quatre bouquins par semaine afin d’alimenter le contenu de ses émissions, ce qui l’a amenée à rencontrer plusieurs personnalités du milieu littéraire québécois qu’elle invitait dans le cadre de sa profession. C’est ainsi qu’elle a pu côtoyer différents auteurs, dont l’adjointe à l’édition de sa maison d’édition Annabelle Boyer, qui lui ont donné de précieux conseils d’écriture qu’elle a su appliquer en formulant un style propre fortement inspiré de son vécu. Cette période a ouvert la porte à un processus d’écriture plus sophistiqué et son manuscrit original écrit à temps perdu en 2013 a subi une métamorphose majeure puisqu’il a été modifié à plusieurs reprises et complètement remanié en mettant en pratique les nouvelles techniques apprises.

« J’imagine facilement des péripéties dont je trouve avec aisance tous les tentacules, mais j’ai la fâcheuse tendance à m’égarer dans l’intrigue, ce que j’ai réussi à corriger grâce à ces suggestions de grande valeur. »

Dans un ton léger et sans prétention, cette première publication composée dans un style chick lit se veut un peu une quête d’amour empreinte de malaises, de mystère et de secrets inavouables avec son lot d’imprévus, de bévues et ses rituels d’attraction. « Ce livre est une réussite personnelle, une réalisation dont je suis fière. J’y ai intégré beaucoup d’humour, car j’aime bien rire au quotidien. Je m’identifie au personnage principal, AnaÈve. On y retrouve aussi des situations parfois exagérées, mais c’est voulu afin de créer de l’effet. »

En vente entre autres sur Internet, dans le réseau de librairies Renaud-Bray, et offert pour emprunt à la bibliothèque municipale de Fermont.

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

  • Auteure
  • Chick lit
  • Critique littéraire
  • Écrivaine
  • Fermont
  • Karma dating et confidences
  • Littérature jeune adulte
  • Pamela Sauvé
  • Roman

Publié sur le site le 3 février 2020

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Médecine spécialisée

Une chirurgienne originaire de Fermont

par Éric Cyr

La chirurgienne spécialisée en transplantation d’organes vitaux, Caroline Rochon, a passé son enfance et son adolescence à Fermont. Après avoir été formée à l’Université McGill de Montréal, elle pratique actuellement sa profession en Nouvelle-Angleterre aux États-Unis, car il y avait, au moment où elle a terminé ses études, des restrictions au Québec quant au nombre de chirurgiens en transplantation alors que c’était tout l’inverse au sud de la frontière où les offres alléchantes étaient nombreuses.

Le père de Caroline Rochon réparait des moteurs d’avion à la base militaire de Bagotville avant de choisir de quitter les Forces armées canadiennes à la naissance de son second enfant pour s’établir à Fermont. Celle-ci est arrivée sur place en 1977 à l’âge de trois ans pour repartir à 17 ans en 1991 afin de poursuivre ses études au baccalauréat international au collège Jean-de-Brébeuf à Montréal où, malgré le fait qu’elle était première de classe au préalable, elle a eu peur de ne pas être à la hauteur jusqu’à ce qu’elle obtienne la meilleure note pour une dissertation, un peu grâce aux enseignements de son professeur de français au secondaire, Armande Valcourt. À l’époque, elle avait obtenu une bourse de la compagnie minière Québec Cartier et songeait à devenir ingénieure, mais une discussion au sujet du virus du VIH et du Sida l’a plutôt incitée à s’orienter vers un baccalauréat en sciences avec spécialité en microbiologie et immunologie à l’Université McGill où elle a aussi complété un doctorat en médecine en 2000. La femme, qui a une double citoyenneté, fait partie du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada depuis 2007 et du American Board of Surgery depuis 2008 et a obtenu un Fellowship en transplantation d’organe entier du New York Medical College en 2009. Elle occupe le poste de directrice du service chirurgical de transplantation rénale à l’hôpital régional Hartford Hospital qui, fondé en 1854, emploie 1000 médecins et dentistes et où, en 2015, il s’est pratiqué 42 000 interventions chirurgicales et où l’on a procédé à 3700 naissances.

« Mon père était mécanicien au concasseur à la mine de fer du Mont-Wright et ma mère, Jeanne-d’Arc, enseignante au primaire au Centre éducatif de Fermont », confie la maman d’une fillette d’un an qui habite aujourd’hui avec son conjoint, un avocat en droit des affaires américain originaire de la métropole québécoise qui vient de démarrer une distillerie, une maison ancestrale datant de 1734 sur un lopin de terre à Hartford au Connecticut non loin du centre-ville et de son lieu de travail. « Fermont est un bel endroit sécuritaire lorsque l’on est enfant. Je jouais dehors avec mes amis et je profitais des activités de plein air. Je faisais aussi du patinage artistique, ce qui m’a appris à tomber et à me relever. Il faut apprendre à se redresser et à surmonter l’échec, ce qui s’est avéré fort utile dans mon domaine puisque les greffes de rein et de foie ont souvent de hauts taux de complication. » Selon Mme Rochon la période de l’adolescence fut plus difficile pour elle à Fermont, car elle a subi de l’intimidation qu’elle a surmontée. « Quelqu’un qui met les efforts et qui travaille fort peut réaliser ses ambitions et atteindre ses objectifs. »

 

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

  • Caroline Rochon
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Publié sur le site le 3 février 2020

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Monde de l’enseignement

Délégation syndicale à Fermont

par Éric Cyr

Accompagnés de la présidente du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer (SERF), Monica Chiasson, les présidents des deux fédérations du réseau scolaire affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) étaient de passage à Fermont, le 22 janvier dernier, dans le cadre d’une tournée de la Côte-Nord. Ils en ont profité pour aller à la rencontre de leurs membres lors de plusieurs activités liées à la négociation 2020.

La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Josée Scalabrini, et le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, étaient sur le terrain afin notamment de discuter des grands enjeux reliés à la négociation avec leurs membres et de bien leur transmettre la réponse patronale qui fait fit, selon eux, des demandes exprimées par la partie syndicale. Ils ont pris part à un 4 à 7 et à une rencontre syndicale portant sur les négociations.

Changer de paradigme

« C’est un cri du cœur et il y a des besoins pressants en éducation. On a cru en la possibilité d’un changement et là on s’attendait à des solutions, pas à la même façon de faire que durant le régime Couillard en 2015. On attend des gestes concrets et notamment un rattrapage salarial. On parlait de valoriser la profession d’enseignant. On demande des classes équilibrées et là il est temps de faire le point. Il est grand temps que le gouvernement écoute, entende et comprenne les enseignants. Ils en ont assez des conditions d’exercice difficiles et de la tâche de plus en plus lourde qu’ils doivent assumer et qui les éloigne de la profession qu’ils ont choisie et qu’ils aiment. Si la pénurie de professeurs est le plus grand défi de 2020 en éducation, comme le dit le ministre (de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec) Jean-François Roberge, alors on se serait attendus à plus de sérieux de sa part dans le cadre de la négociation qui commence », souligne Josée Scalabrini.

Reconnaissance et valorisation

De son côté, Éric Pronovost ajoute : « L’attraction et la rétention d’un personnel de soutien compétent passent nécessairement par de meilleures conditions de travail. Les membres du personnel de soutien, qui font partie de l’équipe-école, possèdent des compétences uniques pour assurer les services liés à l’éducation. Il est primordial que l’on s’assure de conserver ces ressources précieuses notamment par la valorisation de nos métiers et une meilleure qualité d’emploi incluant une bonification des salaires. »

Monica Chiasson conclut : « Le personnel de l’éducation a besoin de valorisation et le gouvernement doit se mettre de la partie. Il doit passer de la parole aux actes pour faire de l’éducation une véritable priorité. En éducation, il faut que ça change maintenant! »

La vice-présidente du SERF-CSQ, Sheila Leblanc, était aussi à Fermont pour l’occasion. Mme Scalabrini s’est par la suite déplacée, en présence de représentants du SERF-CSQ, à Havre-Saint-Pierre, le 23 janvier ainsi qu’à Port-Cartier et à Sept-Îles, le 24 janvier.

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

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Publié sur le site le 3 février 2020

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