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Schefferville

Une exposition itinérante

par Éric Cyr

Une exposition ambulante relatant quelques pages d’histoire de Schefferville, de Matimekush-Lac John et de Kawawachikamach, proposée par l’écrivaine et ancienne résidente du lieu, Jocelyne Lemay, « Une montée vers le Nord », s’est arrêtée à Fermont au local vitré en face de l’escalier central au deuxième étage du centre commercial du mur-écran, du 3 au 6 juin 2024.

L’exposition historique, qui relate une partie du passé de l’une des trois villes-champignons de la MRC de Caniapiscau qui ont poussé à la suite de la découverte de gisements de fer avec une incursion dans celui des deux communautés autochtones voisines, a été présentée au Musée régional de la Côte-Nord à Sept-Îles, d’octobre 2021 à mars 2022, puis au centre d’achats Les Galeries montagnaises également à Sept-Îles avant de se déplacer par la suite à Schefferville et d’être exhibée à Labrador City, le 1er juin, à la demande de la minière Rio Tinto IOC avant d’être déployée à Fermont. Elle devrait être de retour à Sept-Îles en septembre selon un souhait d’IOC.

Dans le cadre de cette exposition qui regorge de multiples objets : drapeaux, épinglettes, cartes postales, photos, livres historiques (La grande aventure du fer et L’héritage de Caïn). Mme Lemay invitait le public dans un voyage au cœur de l’histoire qui traverse le temps sur une période de plus d’un siècle. Elle a quitté sa ville natale par la voie ferrée, qu’elle a rebaptisée la route d’acier, en novembre 1988, juste avant le début de la démolition de la ville qui était prévue au printemps 1989 et qui a duré quelques années à la suite des conséquences de la fermeture de la mine de fer d’IOC en novembre 1982, avant de s’établir à Sept-Îles.

L’auteure qui a publié en 2015 le livre Terre rouge, considéré comme un document de référence historique, qui traite entre autres de la vie à Schefferville incluant l’époque de la ruée vers le fer, les grands moments de son histoire et sa quasi-disparition est une passionnée de cet endroit méconnu du Québec. « Cette exposition est une démarche de longue haleine qui découle directement de la parution de mon livre qui aborde le même sujet. À l’origine, cet ouvrage écrit qui relate une période de grands développements de la mer jusqu’au 55e parallèle en plus de divers événements marquants de l’endroit principalement depuis sa fondation. » L’exposition présente le chantier de Burnt Creek devenu Knob Lake puis rebaptisé Schefferville, mais aussi de la présence des communautés innue et naskapie en plus de la prospection qui a permis la découverte de gisements de minerai de fer. Le père Louis-François Babel et ses guides des Premières Nations ont été les premiers à signaler du « gravier rouge » sur le territoire en 1866. Ce n’est qu’à partir de 1937 que les 400 millions de tonnes furent découverts.

« La démarche s’est étirée sur de nombreuses années puisque j’ai commencé à amasser des souvenirs et des photos à l’âge de douze ans. Quand j’ai constaté que je ne pouvais inclure dans l’impression toutes les photos que j’aurais aimées et que je devais faire des choix, l’idée d’une exposition en complément à la publication a germé dans mon esprit et j’ai finalement concrétisé cette aspiration. En fait, ce sont les boîtes de souvenirs de mon grand-père et de mon père qui m’ont amenée à vouloir relater l’histoire du milieu où j’ai vu le jour et où j’ai grandi. »

Mme Lemay se veut un peu la gardienne du riche passé de Schefferville où à une certaine époque, des gens de 22 différentes ethnies se sont côtoyés. « Saviez-vous que durant près de trois ans, 6900 hommes ont travaillé en œuvrant sur sept chantiers dont celui de la construction du chemin de fer qui mène à Schefferville, que la reine Élisabeth II s’est rendue à Schefferville en 1959 et que cette localité nordique a déjà accueilli les Jeux de l’Arctique ? »
confie la Scheffervilloise de cœur qui travaille pour que cette exposition soit accueillie au Musée Shaputuan à Uashat (Sept-Îles).

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Publié le 25 juin, 2024, dans la publication : Numéro_12 Volume_42

  • Centre commercial du mur-écran
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  • Fermont
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  • Jocelyne Lemay
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Publié sur le site le 25 juin 2024

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Littérature

Dualité nordique

par Éric Cyr

« J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre. »

Après la sortie remarquée en 2019 de son premier livre, Terminal Grand Nord, récipiendaire du Prix Jacques-Mayer du premier roman, et dont le récit se déroule à Schefferville, Isabelle Lafortune récidive en novembre 2022 avec une nouvelle œuvre de fiction, Chaîne de glace, qui ne laissera pas le lectorat de glace. Bien au contraire, la trame narrative suscitera l’intérêt jusqu’à la dernière page.

Selon la romancière, cet accouchement littéraire s’inscrit dans la continuité de Terminal Grand Nord, mais il n’est nul besoin d’avoir lu ce dernier pour se plonger dans le nouvel ouvrage qui déploie un univers en soi et présente un scénario indépendant du précédent. L’autrice redonne vie à certains personnages connus des lecteurs de Terminal Grand Nord que l’on retrouve sept ans après leurs premières péripéties. Elle renoue notamment avec l’enquêteur Émile Morin, quelque peu ébranlé mentalement par la précédente affaire, et son collègue Giovanni Celani, qui pose un regard parfois cynique et décapant sur la société dans laquelle on vit, mettant en relief certaines contradictions humaines.

C’est à l’occasion d’une visite à sa fille Angelune pour les fêtes de Noël qu’Émile Morin se trouve malgré lui mandaté pour enquêter sur le meurtre d’un ressortissant chinois, dont le cadavre a été découvert à la centrale hydroélectrique de La Romaine-1. Un « hasard » surprenant puisqu’il ne se passe jamais rien du genre dans le coin. Parallèlement, lui et Giovanni, qui l’accompagne, sont sans nouvelles depuis un moment de leur ami Sam, disparu sans que personne ne sache où il se trouve. Une série de pistes les mèneront à se demander si les deux histoires pourraient être reliées. Quel peut être le rapport entre la mort d’un Chinois à Havre-Saint-Pierre et la disparition de Sam à Schefferville ?

Humanité et profondeur

C’est dans cette optique qu’entre en scène la dimension philosophique du roman. L’autrice fait intervenir le philosophe Baruch Spinoza pour créer un effet d’écho à ce qui se trame dans l’histoire. « J’aimais l’idée d’éprouver la théorie du déterminisme de Spinoza. Comment ça s’articule dans la vraie vie, ça ? C’est pourquoi j’ai organisé cette succession d’actions pour la mettre à l’épreuve. Et… ça fonctionne ! Mais soyez rassurés, c’est écrit de façon que tout le monde puisse comprendre. »

L’écrivaine explique que le lecteur peut aborder ce roman de diverses façons et que les événements, tout comme c’est le cas dans la réalité, sont interreliés dans un tourbillon de causes à effets et que ce vortex donne une idée de la complexité du monde.  « Chacun d’entre nous possède une part d’ombre et personne n’est à l’abri de la corruption. J’avais envie d’illustrer la dualité qui habite chacun des protagonistes et j’explore plusieurs aspects de leurs personnalités. Qui sont réellement les méchants ? Personne n’est complètement innocent… », confie Isabelle Lafortune qui avoue être très fière de ce dernier opus.

« J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre destiné à un public diversifié et qui constitue plus qu’une simple intrigue policière en raison de sa dimension sociologique, psychologique et philosophique. »

Effectivement, dans cette seconde parution dont la structure est composée de courts chapitres qui produisent un effet haletant et dynamique, Isabelle Lafortune pointe certains enjeux sociaux. Elle considère que nous devrions nous préoccuper davantage de ce qui se passe dans le territoire nordique en gérant mieux les ressources qui s’y trouvent.

Qui sait si celle-ci, qui déclare avoir le goût d’aller visiter Fermont, pourra un jour s’inspirer de cette autre localité nordique pour la rédaction d’un nouveau bouquin ?

Bonne lecture.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

  • Autrice
  • Chaîne de glace
  • Déterminisme
  • Écrivaine
  • Enjeux sociaux
  • Fiction
  • Intrigue policière
  • Isabelle Lafortune
  • Littérature
  • Livre
  • Polar
  • Roman
  • Romancière
  • Spinoza
  • Terminal Grand Nord

Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Littérature sentimentale

Un premier livre pour une Fermontoise

par Éric Cyr

L’écrivaine fermontoise Noémie H. a récemment fait paraître en autoédition son premier roman destiné à un public jeune adulte, Taste of love, qui, sans en dévoiler les rebondissements, traite du parcours d’une adolescente qui devra choisir entre l’amour et l’amitié. L’auteure travaille actuellement sur un second bouquin qu’elle souhaite faire publier prochainement par une maison d’édition.

Originaire de Longue-Rive en Haute-Côte-Nord, la jeune femme de 23 ans, qui a étudié au cégep de Chicoutimi, consacre beaucoup de temps à l’écriture lorsqu’elle ne travaille pas au centre de santé local où elle occupe un poste de technologiste médicale. La romancière a toujours écrit depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne. Celle-ci a déménagé à Fermont, il y a deux ans, afin de suivre son conjoint qui travaille dans le domaine minier. « L’écriture a toujours été une passion. J’écrivais des chansons dès l’âge de huit ans. En janvier 2021, je me suis sentie inspirée et je me suis mise sérieusement à la rédaction d’une nouvelle, puis d’une deuxième, sur l’espace virtuel de lecture en ligne « Wattpad ». Après s’être fait remarquer sur Internet, dans le cadre d’un concours sur la plateforme virtuelle française d’écriture « Fyctia » où elle a partagé son contenu, elle a été invitée à un camp d’écriture en compagnie d’une éditrice de la maison d’éditeurs Hugo Publishing avant de publier son histoire en format numérique sur la plateforme d’autopublication « Stories by Fyctia ».

Un long processus

L’écrivaine explique que tout ça peut paraître simple pour les néophytes, mais avant la publication, il y a d’abord eu un premier jet, une relecture, puis un second jet qui fut suivi d’une bêta-lecture effectuée par une équipe d’une dizaine de bêta lectrices, avant que le texte ne soit confié à une correctrice qui a révisé l’ébauche du manuscrit afin d’y apporter des modifications finales avant la publication.

« J’écris en français. J’adore la langue française, mais j’aime aussi beaucoup la culture américaine, raison pour laquelle le titre de mon premier roman est en anglais et que mes deux premiers scénarios se déroulent aux États-Unis. Lorsque je rédige, je fais au préalable un plan des personnages sous forme d’esquisse, mais cela n’inclut pas la trame narrative qui n’est pas structurée dans mon processus créateur afin de ne pas limiter les possibilités d’évolution de l’histoire. Je ne suis pas cartésienne, je fais confiance à mon intuition, mon ressenti », confie Noémie H.

Continuité créative

Sa deuxième œuvre de fiction sera teintée de « nouvelle romance », un style qui se permet de traiter de sujets moins conventionnels ce qui apporte un côté plus réaliste que la romance classique, selon cette dernière. Il traitera d’anxiété et de dépression. « Le genre reste le même, mais la psychologie des personnages sera abordée différemment. J’aimerais aussi éventuellement essayer de me lancer dans l’écriture d’un roman historico-fantastique comme Outlander », conclut celle qui revient tout juste d’un voyage en Écosse.

Le roman Taste of love est en vente en version numérique dans toutes les librairies en ligne et sur Amazon ou auprès de l’auteure pour la version papier.

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Publié le 28 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_20 Volume_40

  • Auteure
  • Autoédition
  • Autrice
  • Écriture
  • Écrivaine
  • Édition
  • Fermont
  • Fiction
  • Littérature sentimentale
  • Narration
  • Noémie H.
  • Nouvelle romance
  • Publication Roman
  • Récit
  • Romancière
  • Taste of love

Publié sur le site le 28 novembre 2022

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Célébration culturelle

Les journées de la culture à Fermont

par Éric Cyr

Plusieurs activités ont été orchestrées par la Ville de Fermont dans le cadre des journées de la culture, qui se déroulaient du 30 septembre au 2 octobre 2022. Cette renaissance culturelle locale postpandémique a attiré un public éclectique heureux de prendre part aux différentes facettes du bouillonnement culturel chapeauté par le Service des loisirs et de la culture de la municipalité et la MRC de Caniapiscau.

Parmi les choix proposés aux citoyens durant l’événement, il y a eu le vernissage d’une exposition de photographie intitulée « Exotisme nordique » regroupant quatre photographes chevronnés locaux, Jocelyn Blanchette, Myriam Desjardins-Malenfant, Kathleen Dubé et Frédérique Marinier, qui a attiré de nombreux visiteurs à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel).

Des ateliers étaient offerts dans les venelles communautaires à l’étage supérieur du 12, venelle 11, incluant « Viens mettre ta couleur » où une immense œuvre d’art a été conçue à partir d’archives du journal Le Trait d’union du Nord par l’artiste Isabelle Grenier. Plusieurs petits tableaux originaux de formes différentes, destinés à accompagner cette grande toile qui met en valeur des moments marquants de l’histoire de Fermont, ont été réalisés sous la direction des peintres Isabelle Grenier et Nathalie Desjardins. Au rez-de-chaussée, les potières Louise Vachon et Nadia Brouillard ont pour leur part dirigé de la peinture sur céramique en enseignant les rudiments de cet art. De la création de bandes dessinées s’est aussi déroulée au 6, venelle 11 en compagnie de Lisa Melanson.

De l’improvisation était au programme à la Maison des jeunes Alpha, mais a malheureusement dû être annulée puisqu’il n’y avait pas suffisamment d’inscriptions.

Une manifestation festive et gastronomique dans un format de fête multiculturelle incluant une dégustation de menus de différents continents, de la musique et de la danse, a été organisée au chalet de service par Guy-Romain Kouam et la MRC. Cette initiative concrétisée par la paroisse de la Résurrection de Fermont soutenue par la MRC a connu un grand succès. Des mets typiques de pays africains notamment du Maroc, au Maghreb, concoctés par Hamza Mousti (rôti d’agneau), du Cameroun préparés par Josée Alvine Tchouta (ragoût de poulet DG et beignets) et du Sénégal cuisinés par Samba Diop (yassa au poulet), ont été prisés tout comme des saveurs d’Amérique du Sud en provenance de la Colombie apprêtées par Ana Maria Rengifo et des familles amies (galettes de maïs arepas farcies au poulet et à la viande, friandises cocada o panela de coco, biscuits aux amandes mazapan, pain au lait pan dulce) et des recettes du Pérou mijotées par Esmar Jacobo (poulet au piment aji de gallina) ont également attisé les papilles gustatives des participants qui ont aussi pu déguster des plats québécois/canadiens offerts par Nancy Hardy et Micheline Lepage (soupe aux légumes et riz, pain de viande avec légumes, macaroni à la viande, pâtés au saumon et au poulet, dessert grands-pères au sirop d’érable).

L’écrivaine fermontoise Noémie Hovington dont le nom de plume est Noémie H, a participé à une séance de dédicaces de son premier livre, Taste of love, à la bibliothèque municipale au grand bonheur des adeptes de ce type de lecture. Le roman, destiné aux jeunes adultes de 16 ans et plus, est en vente depuis le 26 août dernier.

Journées de la culture

Une exposition photo exotique…

Une exposition de photographies intitulée « Exotisme nordique » orchestrée par la MRC de Caniapiscau, mettant en valeur des œuvres de quatre talentueux photographes locaux s’est tenue, le 30 septembre dernier, à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel) à Fermont dans le cadre des Journées de la culture. Une soixantaine de visiteurs se sont rendus sur place pour admirer les images proposées par les artistes visuels.

Résident depuis 34 ans à Fermont, Jocelyn Blanchette, se définit comme un photographe de phénomènes astronomiques, météorologiques et de nature. C’est un passionné qui aime étudier et comprendre l’environnement qui l’entoure et qui lui permet de s’épanouir dans son art en immortalisant les moments précieux de son coin de pays nordique.

Myriam Desjardins-Malenfant aime pour sa part croquer des rencontres animalières, ce qui lui permet de demeurer en harmonie avec le milieu naturel ambiant tout en restant branchée sur la vie dans sa plus grande simplicité. Elle adore partir en randonnée en forêt avec son matériel photographique en restant à l’affut du monde animal qui la fascine. Elle se fait discrète afin de ne pas perturber la faune tout en cherchant à percer ses secrets.

Kathleen Dubé considère que la photographie est un médium de communication et d’expression qui n’a pas de limites puisqu’il y a toujours quelque chose à photographier. Elle explore des sujets et des thèmes variés qui lui permettent d’apprendre et d’expérimenter. La nature et le territoire constituent pour elle une source infinie de découvertes et de beautés à saisir dans toute leur splendeur.

Frédérique Marinier est spécialisée en portrait et en boudoir. Son univers photographique vise à faire ressortir la beauté intérieure et extérieure de ses sujets en leur faisant découvrir leur authenticité grâce à l’image. Elle juge que cette démarche a un pouvoir réparateur qui propulse l’être vers l’acceptation et la confiance en soi. Elle réussit à capter de façon unique la brillance du regard, le reflet de l’âme.

Pour ceux qui ont raté le vernissage et qui aimeraient découvrir cette splendide présentation artistique et culturelle, les photographies seront à l’affiche encore un certain temps à la salle Aurora.

Pages Facebook des artistes :

Fred Tüluak, Photographe.

Kathleen Dubé photographie.

Myriam Desjardins-Malenfant photographie 52e parallèle nord.

Jocelyn Blanchette Photographie.

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Publié le 17 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_17 Volume_40

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Publié sur le site le 17 octobre 2022

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Récit d’aventures

Une Fermontoise publie un livre

par Éric Cyr

Sur la photo, l’écrivaine lors du lancement de son premier livre.

La Fermontoise Ingrid Anderson-Aylestock a récemment publié son premier livre aux Éditions du Panthéon, Le journal d’une supervagabonde-Australie. Sa démarche littéraire, qui s’inscrit dans l’objectif de relater de façon imagée ses récits de voyage, n’a rien à voir avec un guide touristique, mais est plutôt inspirée de son vécu et de ses carnets personnels rédigés sur la route. Le premier volet se déroule au pays des kangourous et des koalas et son processus d’écriture devrait se poursuivre avec d’autres publications subséquentes. L’auteure a d’ailleurs déjà rédigé un second tome de ses aventures et effectue actuellement des démarches pour trouver un éditeur.

Nord-côtière originaire de Sept-Îles, où elle a fait le lancement de son bouquin à la bibliothèque Louis-Ange Santerre, le 29 décembre dernier, Mme Anderson-Aylestock s’est installée à Fermont en février 2021 où elle est éducatrice au CPE Le Mur-mûr en plus de travailler au restaurant pub Le Réphil et, à l’occasion, comme manœuvre pour la municipalité. Celle-ci a obtenu un diplôme d’études collégiales en Organisation nationale et internationale de voyages au collège April-Fortier à Montréal en 2017. L’année suivante, elle s’envole pour l’Ukraine afin de tourner une minisérie culinaire appelée Cuisine vagabonde. Après avoir entre autres occupé un emploi de guide touristique et suivi un cours d’anglais intensif dans la métropole québécoise, elle décide de partir en Australie à l’âge de 18 ans dans le cadre d’un voyage d’immersion afin de parfaire la langue de Shakespeare. Grâce à des recherches sur le site internet AuPairWorld, elle se déniche un emploi de fille au pair (nounou) dans la petite ville de Blackwater connue pour ses mines de charbon dans la région des Central Highlands dans l’arrière-pays au centre du territoire du Queensland. Après quatre mois au sein de cette famille, elle souhaite explorer le pays et part à sa découverte avec une auto achetée par son copain qui travaille dans les mines.

« J’ai écrit ce texte narratif, en quelque sorte un journal de bord qui contient une description du quotidien sur la route et mes expériences lors de mes déplacements, pour inciter les gens à voyager et à foncer afin de réaliser leurs rêves. Cette publication c’est une tranche de vie et mon rêve à moi », raconte celle qui a aussi été Gentil Organisateur (G.O.) au Club Med de Punta Cana en République dominicaine et qui envisage éventuellement d’animer des émissions de télévision relatives au voyage. « J’ai terminé l’écriture d’un second ouvrage, mais il n’est pas encore publié pour l’instant. Ce manuscrit relate un autre voyage que j’ai fait au Belize en Amérique centrale avec un saut à Hawaï et en Irlande. Je caresse aussi le projet d’écrire sur mon périple qui s’est déroulé aux États-Unis. Je remercie les lecteurs de leurs encouragements et les Fermontois de leur accueil. J’espère qu’ils vont aimer mes péripéties. »

L’éditeur français du bouquin de 168 pages décrit ainsi l’œuvre : « Beaucoup en rêvent, peu franchissent le pas. Prendre un aller simple, découvrir le bout du monde, expérimenter, vivre… C’est cette expérience et tout un art de vivre que partage Ingrid Anderson-Aylestock dans ce témoignage galvanisant ! »

Le livre peut être emprunté à la bibliothèque municipale de Fermont et vous pouvez contacter directement l’auteure pour l’acheter. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site internet supervagabonde.com et la page Facebook : Le Journal d’une Supervagabonde.

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Publié le 14 février, 2022, dans la publication : Numéro_3 Volume_40

  • Australie
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  • Ingrid Anderson-Aylestock
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Publié sur le site le 14 février 2022

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Littérature jeune adulte

Une ancienne Fermontoise publie un livre

par Éric Cyr

La critique littéraire Pamela Sauvé qui a animé six saisons de l’émission télévisée À livre ouvert sur la chaîne NousTV du groupe Cogeco et participé à des émissions du genre sur des stations de radio a déjà habité à Fermont de 1991 à 1997 et de 1998 à 2003. Elle a publié son premier roman, Karma, dating et confidences : quand Cupidon fait de la magie blanche! chez Beliveau Éditeur l’an passé et travaille actuellement sur le plan de rédaction d’un autre ouvrage.

Rien ne prédestinait la jeune femme qui est aujourd’hui évaluatrice de manuscrits et qui travaille dans une succursale des librairies Boyer à Salaberry-de-Valleyfield en Montérégie à un parcours littéraire. Celle qui a étudié à la polyvalente Horizon-Blanc et qui confie aimer étudier et apprendre éprouvait malgré tout des difficultés d’apprentissage : « J’étais plutôt médiocre à l’école. J’ai même dû reprendre mon 1er secondaire, mais la vie ne s’arrête pas à des résultats scolaires. » Cela n’a pas empêché l’écrivaine à tendance autodidacte, qui a par la suite obtenu un diplôme d’études professionnelles en secrétariat et un certificat universitaire à distance en psychologie, de finalement réaliser le rêve qu’elle caressait depuis longtemps soit de publier un livre.

Contre vents et marées

À une certaine période, Pamela Sauvé dévorait en moyenne quatre bouquins par semaine afin d’alimenter le contenu de ses émissions, ce qui l’a amenée à rencontrer plusieurs personnalités du milieu littéraire québécois qu’elle invitait dans le cadre de sa profession. C’est ainsi qu’elle a pu côtoyer différents auteurs, dont l’adjointe à l’édition de sa maison d’édition Annabelle Boyer, qui lui ont donné de précieux conseils d’écriture qu’elle a su appliquer en formulant un style propre fortement inspiré de son vécu. Cette période a ouvert la porte à un processus d’écriture plus sophistiqué et son manuscrit original écrit à temps perdu en 2013 a subi une métamorphose majeure puisqu’il a été modifié à plusieurs reprises et complètement remanié en mettant en pratique les nouvelles techniques apprises.

« J’imagine facilement des péripéties dont je trouve avec aisance tous les tentacules, mais j’ai la fâcheuse tendance à m’égarer dans l’intrigue, ce que j’ai réussi à corriger grâce à ces suggestions de grande valeur. »

Dans un ton léger et sans prétention, cette première publication composée dans un style chick lit se veut un peu une quête d’amour empreinte de malaises, de mystère et de secrets inavouables avec son lot d’imprévus, de bévues et ses rituels d’attraction. « Ce livre est une réussite personnelle, une réalisation dont je suis fière. J’y ai intégré beaucoup d’humour, car j’aime bien rire au quotidien. Je m’identifie au personnage principal, AnaÈve. On y retrouve aussi des situations parfois exagérées, mais c’est voulu afin de créer de l’effet. »

En vente entre autres sur Internet, dans le réseau de librairies Renaud-Bray, et offert pour emprunt à la bibliothèque municipale de Fermont.

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

  • Auteure
  • Chick lit
  • Critique littéraire
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  • Fermont
  • Karma dating et confidences
  • Littérature jeune adulte
  • Pamela Sauvé
  • Roman

Publié sur le site le 3 février 2020

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Littérature

Intrigue policière à Schefferville

par Éric Cyr

L’écrivaine Isabelle Lafortune a publié récemment son tout premier livre, Terminal Grand Nord, un roman policier dont l’action se déroule à Schefferville où elle s’est déplacée périodiquement sur une période d’une décennie. Elle ignorait à l’époque que son expérience sur place lui inspirerait un bouquin.

La romancière qui s’est laissée imprégner de ce milieu nordique unique réussit à bien communiquer la beauté et la rudesse de cet endroit. « Je me suis sentie ailleurs, complètement dépaysée. C’est tout un monde à découvrir. Une poésie se dégageait de la ville. J’avais envie de faire découvrir cette région aux gens d’en bas, de brosser un portrait inspiré de la réalité ». L’auteure confie avoir d’abord éprouvé un sentiment de grande liberté doublé d’une grande solitude face à l’immensité des éléments, malgré la proximité des gens qui y habitent et dont elle s’est progressivement rapprochée en travaillant à l’hôtel et aussi à l’école secondaire pour quelques suppléances. Cette présence lui a permis de côtoyer certains fondateurs de la ville, des pionniers aux histoires savoureuses, un cadeau du ciel selon elle.

Huis clos/Les souches

Isabelle Lafortune a, sans s’en douter, fait provision de matériaux bruts non polis pour une future rédaction qui s’est imposée naturellement. Elle les a ensuite transformés en les façonnant en personnages fictifs à partir des sensations ressenties.

« Je m’intéresse aux gens, à leur histoire et j’aime leur parler. Je ne me doutais pas à ce moment-là que j’allais rédiger un polar. C’est devenu une évidence plus tard. Bien qu’entourée de grands espaces générant des sensations fortes et une grande liberté, à un moment il m’est apparu que la ville se prêtait bien à une histoire en huis clos. Les chapitres sont découpés en courtes scènes, ce qui crée une dynamique cinématographique et qui permet aux lecteurs, si je peux m’exprimer ainsi, de voir des images. J’écris, entre autres, pour partager une vision du monde à travers une histoire qui me semble intéressante. Les mots murissent. Il faut trouver l’angle propice afin de transmettre ces émotions. »

Synopsis

En 2012, on retrouve les corps violentés de deux jeunes femmes autochtones récemment portées disparues, dans un banc de neige en bordure d’une piste de motoneige non loin de Schefferville. Dépêché sur place, le réputé inspecteur Émile Morin tentera de résoudre le mystère de ce qui est arrivé aux deux sœurs innues de Mani-Utenam.

Une suite dont l’action se déroulera également dans le Nord est envisagée. D’ici là, une adaptation cinématographique est déjà en branle. Les droits ont été achetés par le Groupe PVP et la réalisation sera confiée à François Bouvier qui a produit les films La Bolduc et Paul à Québec. Le projet a déjà été financé par Téléfilm et la Sodec.

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Publié le 13 mai, 2019, dans la publication : Numéro_09 Volume 37

  • Auteure
  • Bouquin
  • Écrivaine
  • Isabelle Lafortune
  • Littérature
  • Livre
  • Polar
  • Roman policier
  • Romancière
  • Schefferville
  • Terminal Grand Nord

Publié sur le site le 13 mai 2019

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Littérature

Fermont inspire le sujet d’un roman

par Éric Cyr

Source photo : Frédérick Durand. Légende photo : Ariane Gélinas prend la pause avec ses œuvres littéraires. Deux autres ouvrages prennent pour cadre la Côte-Nord : le tome deux de la série Les villages assoupis, L’île aux naufrages (Anticosti) et Les cendres de Sedna (Tête-à-la-Baleine).

L’intrigue du septième livre et cinquième roman de la prolifique auteure Ariane Gélinas, Quelques battements d’ailes avant la nuit, publié chez Alire, se déroule à Fermont, dans le Nord québécois. Le bouquin est paru pour le 31e Salon du livre de Trois-Rivières, le 28 mars dernier. Fascinée par la nordicité et passionnée par les cartes et les chemins nordiques, l’écrivaine originaire du village de Grandes-Piles en Mauricie a déjà emprunté la route 389, qui fait partie de la Trans-Québec-Labrador, à l’été 2015 afin de venir tâter le pouls de la réalité sur le terrain et de prendre des photos en sol fermontois.

L’aventurière des mots a aussi roulé sur la route de la Baie-James et la Trans-Taïga, ce qui lui a inspiré son tout premier roman de la trilogie Les villages assoupis, Transtaïga, un roman fantastique criminel aux frontières de la folie dans lequel évolue Anissa, qui travaille dans un chenil de chiens huskies à la lisière de ce mythique lien routier subarctique. La romancière et nouvelliste s’inspire beaucoup de ses périples pour modeler ses personnages et leurs péripéties. Son idée originale de départ est revisitée à la suite des rencontres et des expériences vécues durant ses voyages. « J’avais prévu d’écrire dès 2013 un roman se déroulant à Fermont et comme je me déplace toujours sur les lieux avant de rédiger, j’avais l’œil depuis longtemps sur la route 389. Manic-2 et Manic-5, l’œil du Québec, les monts Groulx, le village fantôme de Gagnon, les nids de poule à profusion, la voie ferrée qu’il faut traverser à de nombreuses reprises avant d’arriver dans la ville nordique. Le chemin demande du temps de préparation et de la chance. »

La trame

Dans ce dernier thriller fantastique, Ariane Gélinas raconte les aléas d’une femme bientôt trentenaire, Sévérine, qui, voulant vivre le charme du Nord, s’installe dans la ville de Fermont. Elle emménage dans un appartement situé dans le légendaire mur-écran après s’être fait embaucher comme technicienne en documentation à la bibliothèque publique.

« Une partie de l’action se déroule dans le fameux édifice qui protège la ville des vents dominants du Nord, mais aussi dans les monts Severson où le cadavre d’une victime assassinée est retrouvé. Il est fait mention dans le récit notamment du parc des Épinettes, d’où l’on peut apercevoir la croix du mont Daviault et également du journal Le Trait d’union du Nord. »

Sur la route

Directrice littéraire, chargée de cours à l’université et coéditrice, Ariane Gélinas a une vie bien remplie, mais elle n’hésite pas à se métamorphoser en nomade durant ses road trips à la Jack Kerouac en quête de matériel tangible pour peupler ses narrations. Elle aime saisir toutes les facettes des milieux qu’elle explore et qu’elle apprivoise au fur et à mesure, découvrant les caractéristiques particulières de chaque endroit visité afin de voir au-delà de l’enrobage. L’auteure écrit aussi avec un grand souci stylistique et le moment où se déroulent les événements coïncide avec l’intervalle de son passage sur place. « Je suis une grande randonneuse et j’ai beaucoup marché. L’immensité des environs de Fermont m’a impressionnée, il y a tellement d’espace. J’adore les décors, les lieux. J’essaie de les rendre vraisemblables dans mes écrits, de faire ressentir l’affection que j’éprouve pour le Nord, notamment pour la Côte-Nord, où mon père demeurait lorsque j’étais adolescente. En attendant la prochaine exploration septentrionale! »

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Publié le 29 avril, 2019, dans la publication : Numéro_08 Volume 37

  • Ariane Gélinas
  • Côte-Nord
  • Écrivaine
  • Fermont
  • Littérature
  • Quelques battements d'ailes avant la nuit
  • Roman
  • Romancière
  • Thriller fantastique

Publié sur le site le 29 avril 2019

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Rencontre littéraire

L’écrivaine Monique Durand sort du rang

par Éric Cyr

La bibliothèque publique de Fermont a accueilli l’écrivaine et journaliste indépendante Monique Durand, le 6 juin dernier, pour présenter le livre qu’elle est actuellement en train d’écrire et qui s’intitulera « Le Nord est une route. » La globe-trotter qui a arpenté la planète a amorcé une discussion où elle a dialogué avec le public du sujet de sa démarche littéraire et a parlé entre autres de son imbrication dans les paysages et la vie du Nord et du Labrador.

Après avoir publié un recueil de nouvelles, Eaux, en 1999, suivi d’un premier roman, en 2003, La femme du peintre, l’histoire d’Evelyn qui rencontre un malotru plutôt désagréable qui deviendra son mari, tous deux encensés par la critique en France et au Canada, l’auteure n’a rien perdu de son inspiration et obtient le prix du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) – Oeuvre de l’année sur la Côte-Nord pour son roman, Le petit caillou de la mémoire, sorti en 2016, une fiction directement inspirée de son voisin gaspésien. « J’avais envie d’archiver des vies qui n’existeront plus. » Vient par la suite, Saint-Laurent mon amour, en 2017, qui réunit ses textes publiés dans le journal Le Devoir sur le majestueux fleuve et où elle s’est permis pour la première fois de parler au « je » afin d’introduire son lien intime avec ce cours d’eau. Malgré son succès, cette dernière considère que c’est toujours un privilège quand un éditeur accepte de publier une de ses œuvres.

Vécu et inspiration

« La mode actuelle est à l’autofiction où grosso modo l’auteur se raconte. Dans mon cas, il n’y a pas un seul paragraphe qui n’est pas relié à du vécu. Je suis restée hantée par une histoire de mon père qui racontait qu’un fort vent a fait se détacher un continent de glace alors qu’il était sur le fleuve. Ce souvenir m’a beaucoup inspirée. Par contre, l’écriture ne doit pas être une thérapie sinon ce n’est pas de la littérature », confie la femme énergique qui a aussi fait paraître un livre de récits, Carnets du Nord, en 2012, qui propose une traversée intime au cœur des communautés nordiques. « J’ai longtemps pensé que l’inspiration c’était des langues de feu qui nous tombent dessus, une espèce d’opération du Saint-Esprit. »

Monique Durand, qui a fait une carrière de journaliste et de réalisatrice à Radio-Canada, a obtenu le prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française en 2014 pour l’ensemble de son œuvre dans la presse écrite québécoise.

Durant la rencontre, elle a raconté avec passion et enthousiasme aux Fermontois le périple qu’elle a amorcé de Baie-Comeau vers Baie-Comeau en passant par l’incontournable route 389 et le Labrador, qu’elle a déjà visité, en bifurquant quelque peu afin de s’adapter aux questions qui lui étaient posées. Ses livres sont offerts pour emprunt à la bibliothèque locale.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

  • Auteure
  • CALQ
  • Côte-Nord
  • Écrivaine
  • Fermont
  • Journaliste indépendante
  • Littérature
  • Livres
  • Monique Durand
  • Romancière

Publié sur le site le 21 juin 2018

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Auteure, journaliste et conférencière

De par le vaste monde avant un retour aux sources

par Éric Cyr

L’histoire de Mélanie Loisel a débuté à Fermont et elle est récemment revenue au bercail après avoir été invitée au berceau de son enfance par une équipe de tournage qui était de passage dans la région, du 15 au 18 mai dernier, dans le cadre de l’émission La Fabrique culturelle à Télé-Québec. Celle qui a parcouru la planète afin de récolter des témoignages pour son deuxième livre Ils ont vécu le siècle, où elle relate sa rencontre avec plusieurs personnalités qui ont marqué l’histoire contemporaine, était très émue de se replonger dans ses origines.

Clin d’œil du passé

Mélanie Loisel arrive au journal vêtue d’un manteau carreauté, de jeans et de bottes avec les lunettes en buée, car elle revient tout juste d’une randonnée en nature sous la pluie où elle s’est ressourcée sur une grosse roche, sa roche, celle où elle allait souvent quand elle était plus jeune pour faire le vide et méditer. Elle s’adapte au milieu dans lequel elle évolue. Pour interviewer les grands de ce monde, elle s’habille en tailleur et se maquille, mais ici elle est chez elle et en tenue très décontractée. « Je reviens très fébrile et excitée d’être ici. C’est un retour aux sources, à la source de mon inspiration. La nordicité, le mur, les paysages rustiques, les souvenirs en famille et entre amis. Ma mère était enseignante en 5e année et mon père travaillait à la mine. Revenir aujourd’hui, voir le lac, les épinettes, la mousse, revoir ce qui fait partie de mon quotidien m’inspire beaucoup. C’est une sensation que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Je me remémore des souvenirs d’enfance et d’adolescence qui sont accompagnés de sensations et d’odeurs. Lorsque j’écris, ça m’anime », confie-t-elle avant de poursuivre : « Je me balade, je traîne les pieds, heureuse de revoir des scènes familières. Je suis vraiment une petite fille de la place et c’est comme ça que je suis perçue quand je croise les anciens. C’est l’enfance qui nous construit et lorsque je reviens aux racines, c’est un peu comme me replonger dans mon imaginaire. C’est de là que je viens et c’est là que je puise mon inspiration. Mon vécu est habité par 25 ans de souvenirs, d’histoires, d’anecdotes, de couleurs qui émanent de Fermont. »

Mur-écran, forteresse d’inspiration

« Dans ce livre, je parle aussi d’où je viens. Je suis partie de Fermont et je raconte le mur. Le mur c’est tous nos souvenirs, toutes nos histoires, tout était dans le mur. C’est notre enfance, nos amis, les copains que j’aime encore revoir. L’aventure a commencé ici. Rien n’est impossible. Fermont a été un tremplin qui m’a permis de conquérir le monde. J’ai été invitée dans plusieurs conférences et je décris par ricochet mon parcours qui a débuté ici. » Interrogée sur certains auteurs qui parlent de cette localité nordique sans y être allés, elle explique : « Tout artiste peut écrire sur ce qu’il veut, il n’y a pas de barrière. L’imaginaire et la réalité peuvent souvent se confondre. Fermont c’est une partie de ma vie. Fermont peut fasciner, mais le Fermont d’un auteur qui n’y a jamais mis les pieds n’est pas le Fermont de la petite fille d’ici. J’ai un regard de l’intérieur sur ce lieu, le seul endroit au monde où je ressens le plus d’émotions. »

Les pages jaunies de la première impulsion

Mélanie Loisel est visiblement très émue lorsqu’elle retrouve le premier article qu’elle a rédigé alors qu’elle était enfant en fouillant dans les archives reliées du journal Le Trait d’union du Nord. La joie spontanée illumine son visage comme si elle avait retrouvé un trésor perdu.

« J’ai beaucoup voyagé et écrit sur d’autres gens, d’autres cultures, d’autres pays et je comprends que le Fermont de mes souvenirs n’est pas le Fermont d’aujourd’hui, mais j’accepte l’évolution, le changement. C’est différent et c’est bien ainsi. Rien n’est figé dans le temps. Je suis partie il y a 18 ans et je comprends qu’il faut s’adapter aux nouvelles réalités et à la technologie. La Ville a toujours courtisé l’industrie minière et vit en fonction de l’économie. »

Quand le passé côtoie l’avenir

Télé-Québec l’a invitée sur place pour parler du Fermont qui l’inspire. « Je me souviens des paysages splendides, d’une communauté très soudée où les gens font preuve d’une grande solidarité et où les liens sociaux prédominent, d’un endroit où on a toujours cru en  moi et où on m’a toujours soutenue. Mon expérience fermontoise influence beaucoup mon écriture et a forgé ma structure mentale. J’ai acquis à Fermont un bagage solide et j’y ai puisé une force qui me permet de relever les défis les plus fous. On était très aimés et très unis à Fermont », raconte-t-elle. « C’est une invitation que je ne pouvais refuser et après avoir parcouru le monde, c’est une belle façon de boucler la boucle après la parution de mon dernier livre il y a un an et demi. »

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • Conférencière
  • Écrivaine
  • Fabrique culturelle
  • Fermont
  • Ils ont vécu le siècle
  • Journaliste
  • Mélanie Loisel
  • Mur-écran
  • Télé-Québec

Publié sur le site le 30 mai 2017

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