• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Numéro 2

  • Des appuis de taille pour la candidature de l’île d’Anticosti

    Patrimoine mondial de l’UNESCO

    Des appuis de taille pour la candidature de l’île d’Anticosti

  • Un lichen du Nord québécois révèle ses secrets

    Découverte scientifique

    Un lichen du Nord québécois révèle ses secrets

  • Hommage bien mérité à 77 ans

    Près d’un demi-siècle de bénévolat

    Hommage bien mérité à 77 ans

  • Les hautes sphères s’entendent en altitude

    Philippe Couillard et Lakshmi Mittal

    Les hautes sphères s’entendent en altitude

  • L’école Des Découvertes passe au  vélo-pupitre

    Enseignement et activité physique

    Une 6 février, 2017

    L’école Des Découvertes passe au vélo-pupitre

Numéro 2

Des appuis de taille pour la candidature de l’île d’Anticosti

Patrimoine mondial de l’UNESCO

Des appuis de taille pour la candidature de l’île d’Anticosti

Un lichen du Nord québécois révèle ses secrets

Découverte scientifique

Un lichen du Nord québécois révèle ses secrets

Hommage bien mérité à 77 ans

Près d’un demi-siècle de bénévolat

Hommage bien mérité à 77 ans

Les hautes sphères s’entendent en altitude

Philippe Couillard et Lakshmi Mittal

Les hautes sphères s’entendent en altitude

L’école Des Découvertes passe au  vélo-pupitre

Enseignement et activité physique

Une 6 février, 2017

L’école Des Découvertes passe au vélo-pupitre

Patrimoine mondial de l’UNESCO

Des appuis de taille pour la candidature de l’île d’Anticosti

par Éric Cyr

Photo : Parc national d’Anticosti. Source : Parc national d’Anticosti - Parcs Québec - Sépaq

Finalement, Québec a formellement donné son appui à la candidature de l’île d’Anticosti pour figurer au patrimoine mondial de l’UNESCO (ainsi qu’à celle du fjord du Saguenay). Le gouvernement Couillard a rallié les partis d’opposition et a appuyé la démarche en se positionnant dans le même sens que de nombreux groupes écologiques et environnementaux ainsi que plusieurs regroupements et associations incluant des nations autochtones, qui militent afin de préserver ce joyau écologique unique.

Des démarches ont été entreprises afin d’obtenir une reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de l’île d’Anticosti par l’UNESCO en ce qui concerne son patrimoine naturel et culturel à la suite de l’invitation de la ministre fédérale de l’Environnement et des changements climatiques, Catherine McKenna, qui incitait les citoyens à proposer des trésors nationaux comme candidats à ce titre prestigieux. Cette île, qui répond à toutes les exigences et tous les critères, constitue la pièce maîtresse du fleuve Saint-Laurent par son positionnement, sa grandeur et les mythes qui y sont associés, a été témoin de nombreux naufrages et son rachat par le célèbre chocolatier français Henri Menier et l’implantation des cerfs de Virginie (chevreuils), qui y règnent aujourd’hui en maîtres, ne sont que quelques exemples des éléments qui confèrent à Anticosti une réputation d’envergure mondiale, unique. Les centaines de kilomètres de côte et les structures géologiques apparentes qu’elle abrite constituent un exemple éminemment représentatif des grands stades de l’histoire de la Terre, notamment de par sa richesse fossilifère. Plus qu’à tout autre endroit sur la planète, c’est à Anticosti qu’on retrouve la série la plus complète et la mieux exposée de fossiles issus de la première extinction de masse du vivant (il y a environ 445 millions d’années).

L’île est également composée de profonds canyons creusés dans le calcaire, de grottes remarquables, d’impressionnantes chutes, comme la célèbre chute Vauréal, et d’un système karstique atypique comprenant des éléments géomorphologiques particuliers. Anticosti abrite des milieux naturels d’une beauté et d’une importance esthétique exceptionnelle. Selon le ministre québécois des Ressources naturelles, Pierre Arcand, ce titre serait incompatible avec l’exploitation pétrolière et sonnerait le glas de cette industrie. « Il n’y aura pas de pétrole sur l’île d’Anticosti s’ils obtiennent le statut » a-t-il affirmé. Le consortium Hydrocarbures Anticosti pourra cependant poursuivre ses opérations d’exploration jusqu’à la fin de l’analyse du dossier qui se terminera en 2021.

Partager

Publié le 6 février, 2017, dans la publication : Numéro 2 Volume 35

  • Anticosti
  • Cerf de Virginie
  • Environnement
  • Hydrocarbure
  • Île d'Anticosti
  • Joyau écologique
  • Parc national d'Anticosti
  • Patrimoine mondial de l'UNESCO
  • Trésor national

Publié sur le site le 6 février 2017

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Découverte scientifique

Un lichen du Nord québécois révèle ses secrets

par Éric Cyr

Photo : Lichen que l’on retrouve dans le Nord québécois.

Des chercheurs de l’université Laval à Québec en collaboration avec l’université de Genève en Suisse ont découvert deux molécules uniques et des composés antibactériens dans un lichen du Nord québécois. Les scientifiques voulaient démontrer qu’il existe dans les milieux nordiques « une richesse insoupçonnée en composés naturels qu’il est urgent de mieux connaître et de protéger. »

Survivre dans un environnement difficile

Le lichen en question appelé Stereocaulon paschale, pousse principalement dans les régions subarctiques et arctiques du globe, mais se retrouve aussi sur certaines montagnes gaspésiennes dont le mont Jacques-Cartier et le mont Albert, ainsi que sur de hauts sommets de Charlevoix. Selon le responsable de l’étude, Normand Voyer, les chercheurs désiraient connaître la composition de cette plante qui pousse dans un climat très rigoureux : « Les lichens nordiques sont exposés à des stress environnementaux uniques, nous pensions donc qu’il était possible que ces espèces produisent des molécules spéciales pour composer avec ces conditions très difficiles. Ça confirme un peu  l’hypothèse que les plantes nordiques soumises au stress produisent des molécules et des substances chimiques différentes. » Le chimiste et professeur à la Faculté des sciences et de génie à l’université Laval explique que les propriétés antibactériennes des composés issus de ce lichen pourraient s’avérer utiles pour lutter contre les maladies parodontales.

« Certaines molécules qu’on a trouvées ont démontré une efficacité à combattre les bactéries causant la carie dentaire et la gingivite. »

Deux molécules jamais répertoriées

Les spécimens de lichen étudiés provenant du Nunavik, un territoire inuit québécois, ont été rapportés à l’université Laval par le biologiste et professeur au Département de biologie, Stéphane Boudreau, et des analyses phytochimiques ont permis d’identifier onze composés dont deux nouvelles molécules qui n’avaient jamais été isolées auparavant sur notre planète. Les neuf autres composés avaient déjà été identifiés dans des organismes vivants, toutefois des tests effectués par le professeur à la Faculté de médecine dentaire, Daniel Grenier, ont mis en lumière un fait nouveau : six de ces composés ont une activité antibactérienne potentiellement intéressante contre des pathogènes impliqués dans des problèmes buccaux.

Propriétés intéressantes

M. Voyer précise qu’il est encore trop tôt pour déterminer si cette récente découverte peut aboutir à des applications médicales ou industrielles mais il évoque néanmoins que : « Le but de l’étude n’était pas de provoquer une ruée vers les trésors moléculaires que pourraient renfermer les espèces du Nord québécois…(Plusieurs études) phytochimiques ont été menées dans les forêts tropicales, mais le Nord reste encore largement inexploré. Il y a sûrement beaucoup d’autres espèces nordiques qui, comme S. paschale, renferment des molécules uniques. C’est peut-être dans ces milieux qu’on va trouver les prochains traitements contre le cancer. »

Le scientifique conclut : « Si jamais nous découvrons des composés naturels qui ont des applications intéressantes, il sera important de développer des méthodes pour en faire la synthèse en laboratoire afin de ne pas mettre en péril la survie des espèces qui les produisent. »

Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le dernier numéro de la revue Journal of Natural Products.

Partager

Publié le 6 février, 2017, dans la publication : Numéro 2 Volume 35

  • Composés antibactériens
  • Découverte scientifique
  • Lichen
  • Molécules uniques
  • Nord Québecois
  • Plan Nord
  • Science
  • Stereocaulon paschale
  • Université Laval

Publié sur le site le 6 février 2017

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Près d’un demi-siècle de bénévolat

Hommage bien mérité à 77 ans

par Éric Cyr

Sur la photo de gauche à droite : Sylvie Desrochers, Lise Boucher, Michel Desrochers et sa conjointe Annette Swiderski.

L’Association francophone du Labrador (AFL) a rendu hommage à une pionnière de la communauté francophone de l’ouest du Labrador, le tout coïncidant avec son 77e anniversaire, à l’O’Brien Hall à Labrador City. L’ironie du sort a fait en sorte que Lise Boucher a participé à l’orchestration d’une soirée rétro organisée par l’organisme voué à la défense des droits des communautés francophones du Labrador sans se douter qu’en fait elle travaillait à préparer sa propre fête.

Mme Boucher, originaire de la métropole québécoise, s’est établie dans la région en 1967, juste après l’Expo 67 qu’elle a eu la chance de visiter. Celle qui est arrivée dans la région à 27 ans, a eu toute une surprise en constatant que les employés de l’AFL avaient manigancé une surprise pour souligner son anniversaire et célébrer l’engagement de la grande dame dans plusieurs sphères de l’activité sociale et culturelle de l’endroit. Certaines personnes qu’elle avait hébergées par le passé ont même pris l’avion pour venir célébrer cet évènement heureux en sa compagnie dont la réalisatrice montréalaise d’origine chinoise Doris Ingham, qui a produit le documentaire Peu importe l’âge traitant des liens intergénérationnels. Quel beau cadeau que de revoir des amis de longue date, mais quelle ne fut pas sa surprise, électrochoc total, quand soudain elle aperçut ses deux enfants, Michel et Sylvie Desrochers qu’elle ne se doutait absolument pas de voir sur place surtout que son fils, qui était accompagné de sa femme, habite aujourd’hui en Alberta et sa fille à Montréal.

« Que de belles émotions. Je ne m’attendais absolument pas à une telle surprise et un tel hommage. J’ai été littéralement transportée de bonheur. Merci à tous les organisateurs. »

Des témoignages d’amis provenant de plusieurs pays du monde ont aussi été projetés sur un écran géant durant la soirée.

Ardente défenseure du fait français, Lise Boucher, a touché à presque tous les aspects de la vie de la région. Mère de famille, elle s’est impliquée à plusieurs niveaux afin de faire évoluer de nombreux dossiers. Aujourd’hui veuve, elle a hébergé des femmes fraîchement débarquées au Labrador et ayant de la difficulté à se trouver un logement convenable, particulièrement durant la période du boom minier, tout en les aidant à découvrir toutes les facettes de la vie nordique. Elle est surtout connue pour son travail d’interprète qu’elle a su exécuter avec grande discrétion à la Cour provinciale de Wabush, à l’hôpital de Labrador City ou chez le chiropraticien ou le vétérinaire.

Partager

Publié le 6 février, 2017, dans la publication : Numéro 2 Volume 35

  • AFL
  • Association francophone du Labrador
  • Bénévolat
  • Fait français
  • Francophonie canadienne
  • Labrador City
  • Liens intergénérationnels
  • Lise Boucher
  • Pionnière du Nord

Publié sur le site le 6 février 2017

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Philippe Couillard et Lakshmi Mittal

Les hautes sphères s’entendent en altitude

par Éric Cyr

Photo : La mine du Mont-Wright près de Fermont. Source : Guillaume Rosier

Au terme de la mission du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, au Forum économique mondial de Davos en Suisse (la ville la plus élevée d’Europe) en janvier dernier, un accord a été conclu avec le géant sidérurgique ArcelorMittal. En échange d’importants rabais sur l’hydroélectricité consentis par la société d’État Hydro-Québec, la multinationale investira un demi-milliard de dollars au cours des quatre prochaines années dans ses installations de la Côte-Nord, ce qui se traduira par l’embauche d’une cinquantaine de personnes.

Plus qu’un chant tyrolien

En échange de ces investissements de 500 millions de dollars, ArcelorMittal verra sa facture d’hydroélectricité décroître en vertu de l’application d’un tarif préférentiel, une diminution de 60 millions sur quatre ans, octroyé par le gouvernement du Québec. La minière est dorénavant admissible à un rabais des grandes industries du « tarif L » destiné aux entreprises énergivores pour la réalisation de nouveaux projets tel qu’annoncé dans le dernier budget provincial. Par la suite, la firme pourrait recevoir un rabais supplémentaire pouvant atteindre 120 millions sur quatre autres années si elle procède à un financement additionnel. Cette économie servira à consolider les infrastructures d’ArcelorMittal au Québec et à maintenir quelque 2000 emplois sur la Côte-Nord, notamment au Mont-Wright et à Fire Lake, dans le secteur de Fermont, et à Port-Cartier. Selon un porte-parole de la compagnie, Paul Wilson, « Sans le rabais sur l’électricité, il aurait été difficile d’envisager un tel investissement. » Il précise que ces démarches s’inscrivent dans le cadre du « programme de rabais tarifaire destiné aux entreprises qui s’engagent dans la gestion de projets d’investissement. »

La ministre québécoise de l’Économie, Dominique Anglade, souligne que : « Ce rabais d’électricité vise à procurer aux grandes entreprises comme ArcelorMittal une marge de manœuvre qui leur permet d’innover et de se doter des meilleures technologies disponibles afin d’améliorer leur productivité. »

Fire Lake : le phénix

M. Wilson explique que le montant alloué par la multinationale est : « relié à l’amélioration des processus et à l’accroissement de la productivité de la mine de Fire Lake.» L’entreprise qui souhaite doubler sa production de concentré prévoit « passer de 7,5 millions de tonnes à 14 ou 15 millions de tonnes annuellement et…embaucher une cinquantaine d’employés en 2017 pour ses installations de Fire Lake. » M. Wilson a précisé que le rabais d’électricité accordé va aider ArcelorMittal à poursuivre ses activités « le plus longtemps possible » et que l’augmentation de production anticipée ne modifiera cependant pas la quantité de tonnage de la mine. Ces améliorations permettraient de prolonger au-delà de 2030 l’exploitation de la principale mine du Mont-Wright.

« C’est de l’argent qui est le bienvenu. Notre objectif est toujours de se rendre à la durée de vie du Mont-Wright, qui est de 2045, et c’est ce qu’on veut faire. »

Le premier ministre québécois, Philippe Couillard, estime qu’ArcelorMittal représente « un important pilier de la croissance économique » et que selon lui, l’investissement stimulera l’industrie minière en plus d’assurer la pérennité des emplois actuels. Le coordonnateur régional du syndicat des Métallos pour l’est du Québec, Nicolas Lapierre, salue pour sa part ces investissements qui viendront garantir la stabilité des emplois tant à Fermont qu’à Port-Cartier.

« Le gouvernement a exigé des garanties en retour des avantages consentis et a demandé à l’employeur des engagements concrets. Il est rafraichissant de constater que le joyau qu’est Hydro-Québec est utilisé comme levier économique servant à développer les régions. Nous sommes très heureux de cette annonce. Il est plus motivant de négocier dans un contexte de croissance plutôt que de décroissance de l’entreprise. »

Partager

Publié le 6 février, 2017, dans la publication : Numéro 2 Volume 35

  • ArcelorMittal
  • Emploi Côte-Nord
  • Fer
  • Forum économique mondial
  • Gouvernement du Québec
  • Hydro-Québec
  • Industrie minière
  • Mines

Publié sur le site le 6 février 2017

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Enseignement et activité physique

L’école Des Découvertes passe au vélo-pupitre

par Éric Cyr

Photo : Le vice-président du Club de poids et haltères de Fermont Jean-François Blouin, l’enseignante Isabelle Morisseau, la directrice Janice Rousseau et le président du club Bruno Chapados.

Le Club de poids et haltères de Fermont a fait don de six vélo-pupitres à l’école Des Découvertes de Fermont, afin de permettre aux élèves qui le souhaitent de pédaler tout en apprenant. Cette nouvelle tendance, qui combine l’apprentissage et l’exercice, s’avère un outil particulièrement utile pour les enfants aux prises avec un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), mais aussi pour les enfants anxieux, lunatiques, ou tout simplement pour ceux un peu plus turbulents désirant évacuer certaines frustrations.

C’est le président de cette salle de conditionnement physique, Bruno Chapados, qui a eu l’idée en écoutant un reportage sur le sujet à la télévision. Il a par la suite exposé le projet à son conseil d’administration qui a adoré l’initiative et qui a résolu de concrétiser le projet. La directrice de l’établissement d’enseignement, Janice Rousseau, est très enthousiaste face à ce geste et souhaite témoigner de sa gratitude : « Les élèves et les membres du personnel de l’école Des Découvertes aimeraient remercier le Club de poids et haltères de Fermont pour sa grande générosité. Monsieur Chapados, membre actif et représentant du club, nous a fait don de six vélos-pupitres qui seront utilisés dans six classes du primaire. » Cette dernière précise que les appareils conçus pour être utilisés principalement par des élèves atteints du TDA/H seront attitrés à tous les élèves des 2e, 3e et 5e années ainsi qu’en orthopédagogie tel que le souhaitent les représentants du club sportif. « Ces élèves pourront travailler et se concentrer à la tâche demandée tout en bougeant. »

Mme Rousseau ajoute : « Nous tenons à souligner que ce beau cadeau, qui est grandement apprécié, permettra à plusieurs élèves de vivre des réussites et de cheminer positivement dans leur niveau scolaire. Mille mercis. »

Nouveau concept innovateur

Les vélos-pupitres, conçus à l’époque par une compagnie américaine, ont fait leur apparition pour la première fois au Québec au printemps 2015 dans une école de Laval. C’est un orthopédagogue, Mario Leroux, qui grâce à un don, en a acheté quatre afin d’aider les élèves hyperactifs à rester concentrés. La médiatisation de cette initiative a par la suite suscité un engouement dans le réseau scolaire québécois et ce dernier a même reçu des appels d’outremer. Devant un tel intérêt, celui-ci a décidé de se métamorphoser en entrepreneur afin de créer une version québécoise améliorée de ce vélo-pupitre qui est fabriquée à Napierville en Montérégie par l’entreprise « Bouger pour réussir », qu’il a fondée. La médecin-psychiatre spécialiste du déficit d’attention et auteure du livre Mon cerveau a besoin de lunettes, vivre avec l’hyperactivité, la Dre Annick Vincent, considère qu’il s’agit d’un concept intéressant puisque selon cette dernière, il est fréquent que les jeunes hyperactifs se concentrent mieux quand ils peuvent maintenir un certain degré d’activité motrice. L’enfant qui utilise le vélo-pupitre pourrait obtenir de meilleurs résultats scolaires notamment lors des examens. Son utilisation pourrait contribuer à maintenir une meilleure concentration à la tâche tout en permettant à l’élève de terminer ce qu’il a entrepris.

Pendant l’année scolaire, certains parents accepteront la suggestion du Ritalin ou autre psychostimulant pour aider leurs enfants souffrant de TDA/H. Cependant, certains élèves devront arrêter, car ils éprouvent des effets secondaires alors que pour d’autres, la médication n’aura pas les effets escomptés. D’autres parents seront récalcitrants à donner une médication à leurs bambins. Une nouvelle alternative s’offre dorénavant à l’école : faire bouger l’enfant en classe sans déranger les autres élèves. Le nouveau concept du vélo-pupitre vient répondre à un besoin et peut s’appliquer aux enfants atteints du TDA/H, mais aussi aux élèves anxieux, lunatiques et turbulents.

Saviez-vous que…

L’enfant atteint du TDA/H a tendance à bouger, rêvasser, à commencer mille projets simultanément tout en peinant à en terminer un seul. Il a souvent un parcours sinueux et bouge pour se stimuler et pour demeurer concentré, un peu à l’image d’un ordinateur. Si la souris arrête de bouger, l’ordinateur tombera en veille. L’enfant anxieux baisserait son anxiété en faisant plus d’activité physique puisque l’exercice fait libérer des endorphines contribuant ainsi à la relaxation. Il a été démontré que la pratique du sport améliore l’humeur et procure une impression de calme. L’enfant lunatique a pour sa part de la difficulté à se concentrer. Il a habituellement du mal avec les devoirs du soir et est désorganisé. On remarque qu’il a de la difficulté à gérer son temps, qu’il oublie ses engagements. Il est souvent en retard à ses rendez-vous et se sent débordé par les longs projets.

De 5 à 8 % des enfants présentent un trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H).

Les garçons ont trois fois plus de risque d’être atteints que les filles.
Le TDA/H touche les personnes de tous âges y compris les adultes.
De 30 à 40 % des personnes aux prises avec un TDA/H ont des membres de leur famille qui sont également atteints.

Partager

Publié le 6 février, 2017, dans la publication : Numéro 2 Volume 35

  • Activité physique
  • Apprentissage
  • Club de poids et haltères de Fermont
  • école Des Découvertes
  • Enfants turbulents
  • Enseignement
  • Fermont
  • Hyperactivité
  • Pédaler
  • TDA/H
  • Vélo-pupitre

Publié sur le site le 6 février 2017

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OKPolitique de confidentialité