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  • Une équipe de tournage croque des images pour un vidéoclip

    Oeuvre multimédia audiovisuelle

    Une équipe de tournage croque des images pour un vidéoclip

  • Grande aventure nordique vers le Nunavik

    Expédition de motoneige Fermont-Kuujjuaq

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  • Un centre de mesures d’urgence adapté aux réalités nordiques

    Procédures d’urgence

    Un centre de mesures d’urgence adapté aux réalités nordiques

  • En attendant que le champion croise le fer

    Mine de fer du lac Bloom

    En attendant que le champion croise le fer

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    Expansion minière à Labrador City

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  • N’attends pas le bonheur, crée-le!

    Souper conférence

    Une 6 mars, 2017

    N’attends pas le bonheur, crée-le!

Numéro 4

Une équipe de tournage croque des images pour un vidéoclip

Oeuvre multimédia audiovisuelle

Une équipe de tournage croque des images pour un vidéoclip

Grande aventure nordique vers le Nunavik

Expédition de motoneige Fermont-Kuujjuaq

Grande aventure nordique vers le Nunavik

Un centre de mesures d’urgence adapté aux réalités nordiques

Procédures d’urgence

Un centre de mesures d’urgence adapté aux réalités nordiques

En attendant que le champion croise le fer

Mine de fer du lac Bloom

En attendant que le champion croise le fer

Feu vert pour la mine Wabush 3 de la compagnie IOC

Expansion minière à Labrador City

Feu vert pour la mine Wabush 3 de la compagnie IOC

N’attends pas le bonheur, crée-le!

Souper conférence

Une 6 mars, 2017

N’attends pas le bonheur, crée-le!

Oeuvre multimédia audiovisuelle

Une équipe de tournage croque des images pour un vidéoclip

par Éric Cyr

Deux cinéastes de la compagnie de production Roméo et fils, Didier Charette d’Hawkesbury en Ontario et Vincent Gonneville de Shawinigan au Québec, qui habitent dorénavant à Montréal, se sont récemment déplacés pour la première fois à Fermont afin de croquer des images, notamment à l’aide d’un drone, pour illustrer un vidéoclip de l’artiste de musique électronique instrumentale CRi.

Le réalisateur Didier Charette explique sa démarche. « C’est l’artiste qui m’a contacté pour exposer son projet. J’ai par la suite fait une demande de subvention et élaboré le concept artistique qui a évolué. J’ai opté pour développer un sujet qui est rarement abordé soit des gens qui se plaisent ici. Dans les grands centres urbains, la perception de Fermont est trop souvent négative et au départ je me disais que j’allais rencontrer des gens déprimés, mais ce fut tout le contraire. Je n’ai côtoyé que des personnes optimistes et positives. J’ai adoré l’expérience et je suis tombé en amour avec la place. » Le cinéaste a filmé entre autres avec un drone afin de capter des images aériennes du mur-écran, mais les intempéries ont rendu l’opération difficile puisque l’aérodyne télépiloté à l’aide de l’écran d’un téléphone cellulaire devait se battre contre de forts vents et a fait un atterrissage forcé à 450 m de la route 389 où il a été récupéré en raquettes par le réalisateur et le pharmacien Ludovic Alarie. Autre péripétie, en plein tournage, l’équipe est tombée de sa motoneige en  marche alors que le cinéaste conduisait et que le caméraman filmait à l’arrière.

Des cowgirls japonaises au transgenre gaspésien

Le spécialiste de l’audiovisuel, qui a suivi un cours en communication à l’université de Montréal avant de s’orienter vers les plateaux de télévision de Toronto, a effectué plusieurs voyages dans le cadre de son travail auprès des artistes et musiciens. Ce dernier a notamment été au Japon où il a filmé des cowgirls japonaises et aussi à Chandler en Gaspésie où il a tourné des images sur un transgenre ainsi que dans les montagnes du Mexique où il a rencontré des shamans. Le jeune réalisateur monteur qui a collaboré avec les sœurs Boulay (en Floride), Alex Nevsky et Geoffroy pour n’en nommer que quelques-uns prépare d’ailleurs déjà un prochain périple à Iqaluit au Nunavut. « Je fais ce métier par passion et j’adore prendre le temps de découvrir de nouvelles régions. »  Le clip sortira le 17 avril.

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Publié le 6 mars, 2017, dans la publication : Numéro 4 Volume 35

  • Cinéaste
  • Drone
  • Fermont
  • Musique électronique instrumentale
  • Production Roméo et fils
  • Réalisateur
  • Tournage
  • Vidéoclip

Publié sur le site le 7 mars 2017

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Expédition de motoneige Fermont-Kuujjuaq

Grande aventure nordique vers le Nunavik

par Éric Cyr

Photo : Jocelyn Blanchette

Cinq aventuriers fermontois ont décidé de relever un défi, celui de franchir la distance Fermont-Kuujjuaq aller-retour dans le cadre d’une randonnée de motoneige totalisant 1600 kilomètres. Les hommes ont soigneusement planifié leur trajet en tenant compte des besoins et en tentant d’anticiper les imprévus qui auraient pu survenir durant l’excursion nordique.

L’équipage visant à se dépasser en réalisant un accomplissement personnel était composé de Bruno Laverdure, Patrick Ouellet, André Pelletier, Carl Soucy et Jean-Philippe Lessard. Plusieurs réunions de planification logistique ont été nécessaires avant le départ afin de déterminer les tâches et responsabilités de chacun.

Les hommes confient qu’ils ont été choyés par la température malgré un départ difficile où le mercure affichait -38 degrés Celcius. Ce n’est pas la météo, mais plutôt un fâcheux imprévu, qui les a forcés à rebrousser chemin après qu’un morceau de plastique a déchiré une chenille. Ils sont repartis le lendemain jalonnant les lacs et les sentiers enneigés et affrontant la gadoue (slush) jusqu’à un vieux camp indien sans châssis et où le poêle à bois était jonché dehors dans un banc de neige. Ils ont donc été forcés de coucher à la température ambiante. Le parcours était tracé d’avance : Fermont, Schefferville, lac Romanet, lac LeMoyne puis Kuujjuaq.

Fait cocasse, à Schefferville, les comparses étaient un peu nerveux de laisser leurs motoneiges sans surveillance à l’extérieur de l’hôtel, mais ils ne savaient pas que le défunt premier ministre du Québec, Maurice Duplessis, veillait sur eux puisque les autochtones redoutent le fantôme de celui qui est mort dans la chambre 3 de l’auberge Guesthouse et ne s’en approchent jamais. Cette chambre était d’ailleurs occupée par un membre ronfleur de l’expédition. Les camarades motoneigistes ont particulièrement apprécié chevaucher leur monture d’acier à travers les beaux paysages hivernaux et surtout à travers les canyons au nord de Schefferville avant de longer l’immense réservoir Menihek au Labrador. Soudain, un autre coup dur, un des compagnons renverse avec sa motoneige sur une lame de neige et doit se rendre à l’hôpital de Kuujjuaq qui n’a pas d’ambulance, mais où l’infirmière se déplace en Ford Econoline. Heureusement il a eu plus de peur que de mal et il peut repartir. Après une petite visite du village nordique, anciennement appelé Fort Chimo et situé au bord de la rivière Koksoak, avec des amis dont Sylvain Tremblay et le professeur de mécanique Gaston qui s’improvise guide, les cinq complices fraternisent avec les Inuits qui y habitent et qui vivent dans des maisons bâties sur pieux sans eau courante et sans égouts. L’électricité est produite par cinq grosses génératrices diesel Caterpillar V-16 équipées des mêmes moteurs que ceux des camions miniers de 240 tonnes et qui consomment 16 000 litres de mazout par jour. Les motoneigistes ont ensuite pris le chemin du retour vers Fermont où ils étaient attendus avec impatience par leurs familles et planifient déjà un autre parcours vers la baie James cette fois.

Pour en savoir plus, visitez la page Facebook Expédition Kuujjuaq 2017

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Publié le 6 mars, 2017, dans la publication : Numéro 4 Volume 35

  • Auberge Guesthouse
  • Fermont
  • Inuktitut
  • Kuujjuaq
  • Maurice Duplessis
  • motoneige
  • Réservoir Menihek
  • Schefferville

Publié sur le site le 7 mars 2017

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Procédures d’urgence

Un centre de mesures d’urgence adapté aux réalités nordiques

par Éric Cyr

Fermont a récemment centralisé tous ses équipements et services d’urgence dans un nouveau centre de crise à la fine pointe de la technologie logé dans la caserne 12, située à l’entrée de la ville entre la rue Le Carrefour et le parc Jean Fortin. Après avoir revu son schéma de couverture de risques, la municipalité a conclu que la construction d’un nouveau bâtiment était nécessaire puisque l’ancienne caserne Renald-Soucy était devenue désuète et ne répondait pas aux nouvelles exigences en matière de sécurité réglementant ce type d’infrastructures. Le nouvel aménagement ultramoderne permet de regrouper tous les services d’urgence au même endroit, incluant les services ambulanciers, ce qui permet un temps de réponse beaucoup plus rapide et améliore l’efficacité d’intervention.

L’ancien poste de pompiers, divisé en deux locations géographiques, était exigu et le manque d’espace devenait problématique avec l’achat d’un nouveau camion incendie. Selon le directeur du Service de prévention des incendies, Jean-Sébastien Allard : « L’ancienne caserne était logée dans le mur-écran, un bâtiment à risque élevé d’incendie et aux abords d’une école achalandée et d’un passage piétonnier. Imaginez, les pompiers devaient d’abord traverser la rue et il fallait au préalable s’assurer de bien gérer la circulation et de dégager le périmètre avant de partir sur une intervention et cela occasionnait des délais additionnels. Il était aussi difficile de gérer les équipements disséminés un peu partout, le matériel pour la désincarcération était sur la rue du Parc. Les tuyaux d’échappement des véhicules dégageaient du gaz incommodant les employés dans les bureaux. Les services ambulanciers étaient aussi répartis à deux endroits distincts. » Le chef des pompiers est fier du nouvel ouvrage architectural qu’il considère comme un bel exemple d’efficacité.

« Tout a été prévu et aménagé en fonction d’assurer un plein potentiel incluant des locaux pour la formation et un déploiement le plus rapide possible en cas de danger, une borne-fontaine et une maison de pratique. Ces installations répondent donc à un besoin justifié et améliorent grandement l’efficience des interventions en diminuant considérablement le temps de réponse en situation d’urgence. »

Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, est aussi très heureux du résultat et envisage déjà un réaménagement des bureaux de l’ancienne caserne afin de répondre à des besoins spécifiques.

Cohabitation harmonieuse et efficacité accrue

L’immeuble qui abrite actuellement les services de sécurité incendie et ambulancier, qui se partagent une surface totale de 1863 mètres carrés, peut être converti, en cas de désastre, en cellule de crise regroupant aussi des intervenants des milieux hospitalier et policier. La portion centrale de l’édifice comprend au rez-de-chaussée, des lieux communs d’accueil pour les deux services ainsi qu’une aire de repos et un entrepôt pour différents équipements alors que l’on retrouve à l’étage, le centre des mesures d’urgence et une salle de formation.

Bref historique

Depuis les années 1999, le ministère de la Sécurité publique (MSP) a entrepris une réforme majeure de l’organisation de la sécurité incendie au Québec en proposant deux grands principes : la réduction importante des pertes attribuables à l’incendie et l’accroissement de l’efficacité des organisations municipales (temps de réponse, nombre de pompiers, etc.) C’est en 2012 que la MRC de Caniapiscau adopte le schéma de couverture de risques actuel auquel elle doit se conformer. Plusieurs éléments ont changé dont la création d’un bureau de prévention rendu obligatoire, l’achat d’équipement supplémentaire (camion-citerne) et une mise à niveau de la formation. Avec ces changements, l’ancienne caserne ne répondait pas aux nouvelles normes. Le manque d’espace pour la centralisation des équipements et des salles de formation inadéquates s’avéraient problématiques. Cette même année, le gouvernement du Québec annonçait un programme d’infrastructures pour les municipalités nordiques concernées par le Plan Nord. La Ville de Fermont saisit alors l’occasion pour soumettre une demande afin de moderniser sa caserne. En octobre 2014, après un long processus, Fermont est finalement admissible au programme et une subvention de 8 444 000 $ sera allouée à la Ville qui a retenu un terrain lui appartenant pour y installer la nouvelle caserne. La concrétisation du projet a démarré par une étude de faisabilité réalisée par l’architecte Carl Charron en 2012. À la suite d’un processus de soumissions, en 2014, la municipalité a mandaté des professionnels pour mener à bien la construction de l’ouvrage architectural soit Régis Côté et Sublime Architectes et la firme d’ingénierie Unigec qui ont supervisé l’entrepreneur CEGERCO durant la construction, qui a débuté en septembre 2015 pour se terminer en janvier 2017.

Portes ouvertes

La population est cordialement invitée à une visite de la caserne 12,
le jeudi 9 mars, le vendredi 10 mars, et le samedi 11 mars de
10 h à 14 h. Des pompiers se feront un plaisir de vous faire visiter les installations.

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Publié le 6 mars, 2017, dans la publication : Numéro 4 Volume 35

  • Caserne 12
  • Centre de crise
  • Fermont
  • MRC de Caniaspiscau
  • Ouvrage architectural
  • Service de prévention des incendies
  • Services d'urgence

Publié sur le site le 7 mars 2017

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Mine de fer du lac Bloom

En attendant que le champion croise le fer

par Éric Cyr

La compagnie minière Champion, qui est propriétaire de la mine de fer du lac Bloom via sa filiale la société Minerai de fer Québec, a récemment dévoilé les faits saillants de l’étude de faisabilité destinée à la relance de ses installations à proximité de Fermont, le 16 février dernier, après la visite des administrateurs de l’entreprise qui se sont rencontrés pendant quatre jours dans cette localité nordique, soit du 31 janvier au 3 février.

Patienter avant le coup d’envoi

La compagnie Champion ne peut déterminer avec précision quand elle va redémarrer les activités du site minier, mais la direction a confirmé que plusieurs dirigeants tenaient à visiter les infrastructures et prendre contact avec la communauté. Investissement Québec (IQ), qui avait allongé 20 millions de dollars par le biais de Ressources Québec et du fonds Capital mines hydrocarbures pour mettre la main sur une participation de 36,8 % dans la minière, a profité de cette visite pour rencontrer les administrateurs de l’entreprise. Une porte-parole d’IQ, Chantal Corbeil, indiquait alors que Champion devait d’abord présenter une étude de faisabilité positive, ce qui a été fait, le 16 février, et compléter son montage financier avant une éventuelle continuation de la production minière. Québec, qui est déjà partenaire du projet, n’écarte pas la possibilité de donner un coup de pouce supplémentaire et de réinvestir.

Potentiel mondial et de longue durée

Les faits saillants de l’étude de faisabilité sont encourageants puisque l’étude démontre que la reprise des activités d’extraction de minerai de fer est viable financièrement et qu’elle serait compétitive sur les marchés mondiaux. Elle aurait même le potentiel de devenir l’une des principales mines de fer de longue durée de la région. Un redémarrage de la production de la mine contribuerait grandement à l’économie. Le président-directeur général de Champion, Michael O’Keefe, a déclaré :

« Nous franchissons aujourd’hui une étape déterminante avec des données des plus concluantes. Basée sur des hypothèses prudentes, l’étude démontre que la relance anticipée de la mine de fer du lac Bloom s’avère viable. À vrai dire, très peu de projets de minerai de fer offrent le potentiel de plus de 20 ans de production à des coûts d’exploitation très compétitifs, tout en étant stratégiquement situés à proximité de toutes les infrastructures nécessaires. Plus encore, ce projet s’inscrit dans ce que nous considérons comme une juridiction minière de premier plan à l’échelle mondiale. Je suis convaincu que l’étude et les caractéristiques du projet permettront à Champion Iron d’obtenir l’appui et le financement des investisseurs en vue d’atteindre notre objectif ultime, celui de ramener la mine du lac Bloom en production commerciale. »

Les discussions se poursuivent

Selon cette analyse, Champion évalue à 44,62 $ la tonne le coût de production moyen du site. Le président à l’ingénierie de la société minière, David Cataford, explique qu’en considérant les prix, le taux de change et les coûts de transport par navire entre la Côte-Nord et l’Asie, le projet serait rentable avec un prix de 60 dollars américains la tonne alors que le prix actuel oscille aux alentours de 85 $ US. La minière envisage une production annuelle de concentré de fer pouvant atteindre 7,5 millions de tonnes dès 2018. La direction considère qu’il n’est pas « irréaliste » de penser que le montage de 327 millions de dollars nécessaire pour boucler le financement, dont près de la moitié servirait à procéder à une mise à niveau des équipements du site de Fermont, puisse être réalisé uniquement avec des capitaux privés.

M. Cataford confie que l’entreprise échange actuellement avec plusieurs groupes et que le contexte est beaucoup plus favorable qu’auparavant. Ce dernier n’écarte pas le scénario dans lequel l’État québécois pourrait être mis à contribution affirmant que toutes les options sont envisagées. Ressources Québec, une filiale du bras financier gouvernemental (IQ), pourrait d’ailleurs octroyer un prêt de 6 millions de dollars, ce qui reste à finaliser. Concernant l’éventualité d’injecter davantage de fonds publics dans l’aventure, IQ a indiqué que des discussions étaient en cours avec l’entreprise. M. Cataford précise que l’important, c’est de redémarrer le projet, créer des emplois et générer des retombées économiques. Ce dernier croit qu’il est possible de mettre la machine en marche dès la première moitié de la prochaine année et d’embaucher environ 350 employés. Celui-ci affirme que malgré le fait que la mine a été mise en veilleuse, l’équipement a été bien entretenu et que tout a été inspecté afin d’optimiser le lancement.

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Publié le 6 mars, 2017, dans la publication : Numéro 4 Volume 35

  • Fer
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  • Minière Champion
  • Plan Nord

Publié sur le site le 7 mars 2017

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Expansion minière à Labrador City

Feu vert pour la mine Wabush 3 de la compagnie IOC

par Éric Cyr

À la suite de l’approbation d’un investissement de 79 millions de dollars canadiens par son conseil d’administration, la minière IOC, une filiale de Rio Tinto Alcan, ira de l’avant avec son projet de développement de mine à ciel ouvert Wabush 3, qui était en veilleuse depuis mai dernier, à Labrador City. Ce nouveau schéma d’aménagement permettra d’assurer la longévité de la mine, de réduire les coûts d’exploitation et d’augmenter la production de concentré et de boulettes de fer. Le nouveau puits sera exploité dans le cadre des activités minières existantes de la compagnie IOC au Labrador.

Le président et chef de la direction chez IOC, Clayton Walker, déclare que cette décision est en grande partie attribuable au dévouement des employés et aux importantes améliorations de performance obtenues en 2016, qui ont renforcé la crédibilité auprès des actionnaires  : « Cet investissement axé sur la valeur offrira des avantages considérables et profitera de façon significative à notre entreprise, à nos employés et aux collectivités environnantes de l’Ouest du Labrador et de Sept-Îles pendant de nombreuses années. Il permet de prolonger la durée de vie de la mine et d’offrir des possibilités d’emplois pour l’avenir. Le projet de Wabush 3 fournira une source flexible de minerai de fer qui nous aidera à atteindre notre capacité actuelle et à réaliser notre plan. »

Capacité de production accrue

Entièrement intégrée aux opérations d’IOC, la mine de Wabush 3 s’appuiera sur l’infrastructure et les installations d’entretien, de livraison de minerai et de traitement et de gestion des résidus de la minière au Labrador et sur la Côte-Nord au Québec. IOC souhaite moderniser ses actifs et son modèle d’exploitation afin d’assurer une production plus sûre et plus stable et de demeurer un producteur à faible coût de concentré et de boulettes de fer de qualité pour l’industrie sidérurgique. Selon M. Walker, la compagnie s’engage à poursuivre la concrétisation et l’exploitation de ce projet d’une manière respectueuse de l’environnement et à maintenir un engagement significatif avec toutes ses parties prenantes. Ce nouveau développement permettra d’établir une entreprise viable pour les générations futures.

« Ce projet représente la meilleure option pour IOC. Il nous permet d’accéder à du minerai de qualité à faible coût et offre une occasion unique de rendre nos activités plus compétitives tout en réduisant les coûts d’exploitation. »

La fosse Wabush 3 sera aménagée à proximité de la fosse Luce. La minière dispose déjà de toutes les approbations réglementaires et environnementales nécessaires pour amorcer le démarrage du projet qui devrait débuter au printemps. Le premier minerai provenant de l’extraction de Wabush 3 est prévu pour l’été 2018 et stimulera la capacité de production annuelle de l’IOC qui passera de 18 à 23 millions de tonnes.

Vers une meilleure harmonie

« Nous tenons à souligner le travail d’équipe qui nous a permis de franchir ce jalon important grâce à la bonne gestion du projet. Cet effort concerté démontre qu’il est possible d’accomplir de grandes choses lorsqu’on établit un bon équilibre entre consultations concrètes, performance d’affaires éprouvée, valeurs et objectifs clairs. J’aimerais remercier tous les employés d’IOC, le leadership du syndicat des Métallos/Steelworkers, section locale 5795, les autres syndicats d’IOC et du chemin de fer QNS&L et la communauté pour l’appui continu que vous avez démontré…il faut célébrer de telles réussites (qui ont vu le jour) grâce à la collaboration de nos employés. » Le syndicat des Métallos a très bien accueilli la nouvelle. Le président international des Métallos/Steelworkers, Leo W. Gerard, confie : « Nous sommes enchantés qu’IOC fasse des investissements significatifs afin que Wabush 3 voie finalement le jour. » Pour sa part, le directeur de ce syndicat pour l’Ontario et les provinces atlantiques, Marty Warren, a salué cette annonce qu’il a qualifiée de bonne nouvelle tout comme le coordonnateur des Métallos de la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, qui se réjouit de ces investissements :

« Ça vient pérenniser les emplois déjà existants puisqu’on rallonge la durée de vie de la mine, mais rien n’indique pour l’instant si de nouveaux emplois seront crées à Sept-Îles. » Le président de la section 5795 à Labrador City, Ron Thomas, anticipe pour sa part un changement d’attitude et des relations plus harmonieuses (ou moins acrimonieuses si l’on considère les près de 4000 griefs en latence) avec la nouvelle direction : « Nous devons envisager une relation basée sur la confiance, l’intégrité et le respect des liens qui nous unissent par une convention collective. Par ailleurs, nos membres, nos familles et notre communauté sont heureux de cette expansion qui favorisera de bons emplois locaux pour les générations à venir. Les syndiqués ont travaillé très fort afin de contribuer au succès de l’entreprise et à bâtir un avenir meilleur pour notre collectivité. »

 

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Publié le 6 mars, 2017, dans la publication : Numéro 4 Volume 35

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Publié sur le site le 7 mars 2017

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Souper conférence

N’attends pas le bonheur, crée-le!

par Éric Cyr

L’animatrice de télévision, productrice, conférencière et femme d’affaires Chantal Lacroix a présenté sa nouvelle conférence « N’attends pas le bonheur, crée-le ! » devant une foule enthousiaste de 250 personnes à la salle multifonctionnelle Cliffs, le 18 février dernier, à l’invitation de la Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) et pour souligner la Journée internationale de la femme du 8 mars.

Les convives, dont des représentants de plusieurs organisations de la région notamment Cancer Fermont, les Femmes francophones de l’Ouest du Labrador (FFOL) et les équipes fermontoises qui prendront part au Défi Moi pour Toi, se sont rassasiés des paroles d’optimisme et du message de persévérance et d’espoir de Chantal Lacroix durant le repas. Le parcours de cette femme dynamique et généreuse dans le milieu des communications constitue un véritable exemple de détermination, de polyvalence et de créativité. Cette tête d’affiche du milieu artistique québécois, tant par ses présences régulières à la télévision que par son engagement social, est très accessible et généreuse avec son public. Celle qui a su se démarquer tant à titre d’animatrice, conceptrice, productrice, réalisatrice et comédienne en devenant une femme d’affaires multidisciplinaire accomplie a parlé sans détour de son parcours parfois tumultueux. Malgré que sa carrière ait été jalonnée de nombreux succès télévisuels qui ont su marquer et passionner les téléspectateurs, ce ne fut pas toujours facile de se hisser au sommet et elle a dû affronter plusieurs embûches. La conférencière parle avec franchise et honnêteté de son parcours et de ses recettes pour contrer les difficultés qui peuvent surgir sur notre chemin.

« On est tellement plus qu’une enveloppe corporelle » lance Chantal Lacroix. « Je vous amènerais à bannir le mot impossible de votre vocabulaire…Surmonter ses peurs, ça donne de l’estime…J’aime tellement ce que je fais que je paierais pour le faire. Quand tu aimes ce que tu fais et que tu vis une épreuve, tu es plus vite en mode solution. Il faut sortir de sa zone de confort…Ce qui nous fait grandir comme être humain, ce sont les gens qu’on rencontre et les défis qu’on se lance… » poursuit la conférencière qui insiste sur l’importance de se permettre de petites folies et de pratiquer l’autodérision.

Positivisme à l’honneur

Selon Chantal Lacroix, il est important d’être intègre et sincère dans nos démarches et de faire ressortir quotidiennement cinq moments de gratitude, de petits instants heureux.
« N’attends pas le bonheur, crée-le disait ma grand-mère. Quand tu donnes, ça te revient. Ça met la personne dans un état euphorique et ça te fait du bien » d’où l’importance de donner au suivant explique-t-elle. « Le bonheur que tu reçois dans la vie vient du bonheur que tu donnes. Il est essentiel d’être positif et de tasser les chiâleux…Constater le malheur des autres fait prendre conscience de comment on est privilégiés dans la vie » confie-t-elle. « On a un pouvoir entre les mains, la puissance des mots. Tout se dit à partir du moment où tu n’accuses pas l’autre et que tu parles de toi. »

L’animatrice aborde l’importance de se choisir en premier, mais pas de façon égoïste. « Choisis-toi ! » Selon cette dernière, il est primordial de retenir certains aspects importants de cette conférence, tout réside dans la perception et l’attitude : « Dans la vie on a toujours le choix de l’attitude qu’on va adopter. Si on veut avancer, continuer, il faut savoir laisser ses mauvais souvenirs derrière soi et remplacer le pourquoi par le comment. » Sur l’écran on pouvait lire de belles citations comme : Si tu n’aimes pas quelque chose, change-le. Si tu ne peux pas le changer, change ton attitude, Maya Angelou, poétesse américaine ou : Tu ne peux t’entourer de personnes négatives et espérer vivre une vie positive, auteur inconnu.

« Apprenez à faire la sourde oreille face à des commentaires négatifs. Aider autrui contribue à notre bien être et rend heureux. La seule chose qu’on est sûr de ne pas réussir est celle qu’on ne tente pas. La vie mérite d’être vécue pleinement jusqu’à la dernière seconde » précise la conférencière. « Le bonheur des autres nous dérange ? On l’envie peut-être? Le jour où on va vivre dans une société plus collective et moins égoïste, on va apprécier le bonheur des autres. D’ici là, donnez au suivant! »

 

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Publié le 6 mars, 2017, dans la publication : Numéro 4 Volume 35

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  • Conférencière
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Publié sur le site le 6 mars 2017

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