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    Une 16 avril, 2018

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La solidarité syndicale dépasse les frontières

Générosité exemplaire d’entreprises et de leurs travailleurs

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Générosité exemplaire d’entreprises et de leurs travailleurs

Renouvellement d’une entente de subvention

Ville de Labrador City

Renouvellement d’une entente de subvention

Deux blessés dans un accident ferroviaire

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Deux blessés dans un accident ferroviaire

Lifting complet et nouvelles infrastructures

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Inauguration de la mine Wabush 3

Rio Tinto IOC

Inauguration de la mine Wabush 3

La grève est terminée

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La grève à Sept-Îles  est repoussée

Rio Tinto IOC

Une 16 avril, 2018

La grève à Sept-Îles est repoussée

La grève est déclenchée

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La grève est déclenchée

Un mandat de grève fort

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Un mandat de grève fort

Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

Rio Tinto IOC

Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

Comptoir alimentaire

Don de 30 000 $ de Rio Tinto IOC

par Éric Cyr

Source photo : IOC

La minière Rio Tinto IOC a fait un don de 30 000 $ au regroupement interconfessionnel Labrador West Ministerial Association, qui administre la banque alimentaire de l’Ouest du Labrador située au 610, Hudson Drive à Labrador City, le 21 décembre dernier. Ce comptoir alimentaire vient en aide aux plus démunis de la région lorsqu’ils ont besoin d’un dépannage alimentaire et de denrées de première nécessité.

Générosité et solidarité

Chaque année pendant la période des Fêtes, de nombreux employés d’IOC participent à une collecte destinée à garnir les paniers de l’organisme de bienfaisance. Malheureusement cette année, tout comme l’année précédente, ces derniers n’ont pu y contribuer au même niveau que par le passé en raison du contexte pandémique lié à la Covid-19. L’entreprise IOC a donc décidé de compenser en offrant fièrement cette contribution importante pour la cause au nom de ses employés.

La chef des opérations de la Compagnie minière IOC, Chantal Lavoie, a déclaré :

« Alors que le temps des Fêtes s’achève, il est important de se rappeler que tout le monde dans la communauté n’a pas autant de chance que nous. Chez IOC, nous croyons que personne ne devrait se coucher l’estomac vide, et c’est pourquoi nous avons fait un don de 30 000 $ à la Labrador West Ministerial Association au nom de nos 2 000 employés de la région. »

Engagement et valeurs

La Compagnie minière IOC, qui considère qu’il est essentiel de bâtir des relations durables qui soutiennent les communautés et les parties prenantes locales, de générer des retombées économiques régionales et de travailler en partenariat avec divers intervenants, participe régulièrement à des forums, à des planifications et à des groupes de travail communautaires afin d’échanger sur des dossiers d’intérêt commun et de s’adapter aux priorités changeantes dans les régions de Labrador City et de Sept-Îles. L’entreprise juge que ces activités jouent un rôle important dans le maintien de son privilège d’exploitation et dans sa contribution au développement économique régional durable.

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Publié le 17 janvier, 2022, dans la publication : Numéro_1 Volume 40

  • Banque alimentaire
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  • Labrador Ouest
  • Minière IOC
  • Oeuvre caritative
  • Partage
  • Rio Tinto IOC

Publié sur le site le 17 janvier 2022

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Grève chez ArcelorMittal

La solidarité syndicale dépasse les frontières

par Éric Cyr

Le directeur québécois du Syndicat des Métallos (district 5) qui est aussi le vice-président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Dominic Lemieux, son adjoint, Denis Noël, et le coordonnateur des Métallos de l’Est-du-Québec et de la région Côte-Nord, Nicolas Lapierre, se sont déplacés à Fermont afin d’appuyer les grévistes d’ArcelorMittal des sections locales 5778, 7401 et 7401-FP Nord.

Les dirigeants syndicaux ont confié l’importance d’être sur le terrain en compagnie des membres qu’ils représentent à l’occasion de la première journée du conflit de travail afin « d’appuyer des gens fiers qui se tiennent debout, car ils ne se sentent plus respectés et qui ont décidé de se battre contre cette multinationale ». Les trois syndicalistes ont participé à la marche de solidarité organisée en appui aux grévistes, le 11 mai 2021, et se sont rendus le lendemain sur les lignes de piquetage des mines de fer du Mont-Wright et de Fire Lake afin de rencontrer les syndiqués et leur témoigner du soutien en les assurant de l’appui inconditionnel du Syndicat international des Métallos et de plusieurs autres centrales syndicales qui adhèrent à leur cause avant de se diriger vers Port-Cartier pour les mêmes raisons.

Appui international

Les Métallos de la Côte-Nord sont épaulés par des travailleurs brésiliens et européens notamment de France. Affiliée à la Confédération européenne des syndicats et fondée en 1895, la Confédération générale du travail (CGT), l’un des plus importants syndicats français de salariés, qui regroupe plus d’un million et demi d’adhérents, a offert son appui à la cause des grévistes d’ArcelorMittal.

Selon le secrétaire général de l’Union locale CGT Romilly Nogent, Christophe Latrasse : « La compagnie fait des bénéfices, mais veut négocier à la baisse. Ceci est inacceptable. Au nom de l’UL CGT Romilly Nogent, nous apportons notre soutien aux camarades du Syndicat des Métallos dans leur lutte qui, nous l’espérons, sera victorieuse. »

Appui transfrontalier

Le 12 mai, c’était au tour de deux délégations du Syndicat des United Steelworkers/Métallos du Labrador Ouest (district 6) soit les sections locales 5795 et 6731 de la minière Rio Tinto IOC et 5795-A de l’entreprise Orica à Labrador City de se rendre à la rencontre des syndiqués en grève à la barrière de sécurité de la mine du Mont-Wright, où ils ont été accueillis par le vice-président de la section locale 5778, Pascal Michaud, afin de souligner leur appui à leurs confrères (sur la photo). Le président de la section 5795 à Labrador City, Mike Furlong, a témoigné de l’importance des liens solides qui existent entre les syndiqués du domaine minier en signifiant l’appui de son unité syndicale aux revendications des travailleurs d’ArcelorMittal qui sont, selon lui, pleinement justifiées. Le président de la section 6731, Tony Record était aussi sur place. Comme le veut la tradition lors d’une grève, les représentants syndicaux du Labrador ont apporté du café et des beignets à leurs confrères fermontois. Le président de la section 6285 de la minière Tacora Resources à Wabush, Collin Cook, a également prévu de se rendre appuyer les Métallos de Fermont.

Aide financière

La même journée, lors de leur réunion mensuelle, les syndiqués de l’unité 5795 ont voté pour faire un don d’un dollar par membre pour chaque semaine de grève au groupement syndical 5778 dont des représentants se sont par la suite rendus à leurs bureaux de Labrador City pour recevoir un chèque qui a été remis par le président, Mike Furlong, à la présidente de la section 5778, Karine Sénéchal. Ce dernier a aussi invité, dans une lettre publiée sur la page Facebook USW 5795, le 14 mai, les membres qu’il représente à aller encourager les grévistes d’ArcelorMittal sur le piquet de grève à l’entrée de la mine du Mont-Wright en leur apportant du café des beignets et des bûches tout en portant un couvre-visage afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur liées à la pandémie. D’autres sections locales des Métallos d’ArcelorMittal en Montérégie et à Montréal, 6586, 8060, 6586-2, 6951, 8897 et 9399 ont aussi annoncé un appui financier récurrent.

 

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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Centraide Duplessis

Générosité exemplaire d’entreprises et de leurs travailleurs

par Éric Cyr

Au début février de cette année particulièrement difficile pour l’ensemble du réseau communautaire de la région, ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada (AMEM) et le Syndicat des Métallos par le biais de ses cinq sections locales ont permis de remettre un généreux montant de 100 000 $ à Centraide Duplessis. Rio Tinto IOC et ses employés ont pour leur part alloué une somme de 101 179 $ à l’organisation caritative.

« En ces temps de crise, les besoins des organismes ne cessent d’augmenter. Nous sommes heureux que ce travail de collaboration et d’entraide avec nos employés nous permette de faire une réelle différence au sein de notre communauté. C’est aussi cela, concrètement, la transformation que nous avons entrepris pour notre organisation », a déclaré le président et chef de la direction d’AMEM, Mapi Mobwano.

« La solidarité est au cœur de nos actions et les bienfaits de Centraide Duplessis pour nos communautés sont inestimables. Grâce à cet organisme, on contribue à réduire les inégalités sociales », a commenté le coordonnateur régional des Métallos pour la Côte-Nord, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine et coprésident de la campagne de Centraide Duplessis, Nicolas Lapierre.

Du côté de Rio Tinto IOC, la campagne Centraide dans le milieu de travail aura permis d’amasser plus de 50 000 $ de la part des employés grâce aux déductions à la source auxquels l’entreprise ajoute 50 000 $ additionnels. La contribution majeure des employés et de la compagnie s’élève pour une troisième année consécutive à un montant supérieur à 100 000 $. « La mission de Centraide Duplessis est essentielle pour notre communauté. En cette période particulière, nous constatons l’essence même d’un engagement continu lorsque l’imprévisible se produit. Nous sommes heureux de réaffirmer l’engagement des employés et de la Compagnie minière IOC envers l’amélioration de la qualité de vie des gens en contexte de vulnérabilité par l’entremise des actions de Centraide Duplessis. Je tiens à remercier tous les employés pour leur générosité, ils démontrent encore une fois, par leur soutien, que le travail des organismes communautaires est essentiel et reconnu », mentionne le directeur général, Chemin de fer, Port et Énergie chez IOC, José Riopel.

« Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur des partenaires aussi engagés pour nous appuyer dans notre mission. Avec la crise que nous traversons actuellement, nous avons dû revisiter nos actions de sensibilisation en entreprises. La mobilisation des minières et de leurs employés s’est tout de suite ressentie et nous leur en sommes reconnaissants », affirme la directrice générale de Centraide Duplessis, Joannie Francoeur-Côté.

L’aluminerie Alouette de Sept-Îles et ses employés avaient versé 150 000 $ à Centraide Duplessis à la fin novembre 2020 à la suite de la campagne annuelle auprès des travailleurs qui a permis de recueillir des engagements totalisant plus de 50 000 $ en déduction à la source. L’entreprise a ajouté 100 000 $ soit 50 000 $ de plus que prévu en raison du contexte lié à la pandémie.

Centraide Duplessis est une organisation philanthropique autonome, gérée par un conseil d’administration bénévole. L’organisation recueille des dons auprès de la population et des entreprises de son territoire pour soutenir un vaste réseau d’organismes communautaires. Ces derniers œuvrent au quotidien à assurer l’essentiel, à bâtir des milieux de vie rassembleurs, à briser l’isolement social ainsi qu’à soutenir la réussite des jeunes. Sa mission est de contribuer au renforcement de la collectivité et à l’amélioration de la qualité de vie des gens en contexte de vulnérabilité en misant sur l’entraide, l’engagement et l’action concertée.

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Publié le 15 février, 2021, dans la publication : Numéro_03 Volume 39

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Publié sur le site le 15 février 2021

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Ville de Labrador City

Renouvellement d’une entente de subvention

par Éric Cyr

La minière Rio Tinto IOC et la Ville de Labrador City ont renouvelé, le 30 novembre dernier, une entente de subvention qui s’échelonnera sur une période de dix ans à compter de janvier 2021. Le maire de la localité nordique, Fabian Benoit, se réjouit de cette continuité qui assurera une stabilité financière à l’administration municipale.

Dans le cadre de cet accord, la minière IOC versera une contribution annuelle d’environ 9 millions de dollars au budget de fonctionnement de la Ville. La société a également accepté de rembourser à la Ville la moitié de toutes réductions de la subvention municipale de fonctionnement du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et de partager en parts égales avec les contribuables les futures augmentations de coûts nécessitant un accroissement d’impôt. De plus, l’entreprise IOC versera une subvention d’infrastructures de 1 million de dollars en mars 2021, qui sera allouée aux améliorations majeures des immobilisations des bâtiments et des propriétés municipales ainsi qu’à la réfection des rues.

Réactions de la mairie

Le maire de la Ville de Labrador City, Fabian Benoit, remercie Rio Tinto IOC pour son soutien continu à la municipalité en soulignant que cette contribution permettra de maintenir l’un des taux d’imposition les plus bas de cette province tout en contribuant à assurer la pérennité des activités quotidiennes qui font de cette ville une communauté si formidable.

Il a déclaré : « Cette grande entente avec IOC assurera une stabilité financière continue à la Ville de Labrador City et à ses résidents pour la prochaine décennie, ce qui nous permettra de continuer à fournir des services de qualité à nos citoyens, d’investir dans des infrastructures clés et de répondre à nos obligations financières. »

Assurer la qualité de vie

Le président et chef de la direction d’IOC, Clayton Walker, confie : « En tant que principal employeur de Labrador City, la minière IOC est fière de maintenir sa contribution à l’économie locale grâce aux dépenses liées à ses fournisseurs, à la création d’emplois, aux investissements communautaires et au versement de subventions. Cette entente conclue avec la Ville aidera à faire en sorte que nos employés et leurs familles continuent à profiter de la grande qualité de vie qu’offre Labrador City. »

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Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • Budget municipal
  • Labrador City
  • Maire Fabian Benoit
  • Minière IOC
  • PDG Clayton Walker
  • Rio Tinto IOC
  • Subvention municipale
  • Ville de Labrador City

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Rio Tinto IOC

Deux blessés dans un accident ferroviaire

par Éric Cyr

Un accident de travail qui s’est produit en matinée du 13 mars dernier vers 10 h 15, sur la portion du chemin de fer Quebec North Shore and Labrador (QNS&L) appartenant à Rio Tinto IOC, au mille 22 de la voie ferrée à quelques kilomètres à l’est de Labrador City, a fait deux blessés, des employés de la minière, dont un dans un état grave.

D’abord décrit comme une collision de train par les policiers, l’aléa ne serait pas lié à un impact ou à un déraillement et un seul véhicule d’entretien serait en cause. Selon la directrice des relations médias et des communications pour l’entreprise, Claudine Gagnon, les employés originaires de Sept-Îles sur la Côte-Nord s’affairaient à des travaux d’entretien de la voie ferrée qui assure le transport du minerai de fer provenant de la mine du Labrador Ouest vers Sept-Îles avec une draisine ferroviaire (rail changer) lorsque l’accident est survenu. Ce véhicule automoteur léger qui fait partie du matériel roulant est utilisé pour le service des voies ferrées notamment pour l’inspection des lignes.

Travailleur sérieusement blessé

Selon la porte-parole de la compagnie, les services d’urgence et de sécurité d’IOC se sont immédiatement rendus sur les lieux de la tragédie et ont obtenu sur place l’assistance des services d’urgence municipaux des pompiers et ambulanciers de Labrador City ainsi que du corps de police provincial de Terre-Neuve-et-Labrador. Les quatre travailleurs ont été transportés à l’hôpital régional Labrador West Health Centre de Labrador City.

Évacuation médicale

Un des travailleurs qui a été estropié durant le grave accident a d’abord été stabilisé avant d’être rapidement évacué d’urgence en avion vers un centre hospitalier de Québec afin de recevoir des soins spécialisés. Le personnel médical a malheureusement finalement dû procéder à l’amputation d’un bras. L’autre victime qui a été blessée à une jambe a été soignée localement avant d’obtenir son congé de l’hôpital. Deux de leurs collègues, qui s’en sont tirés indemnes, ont été traités pour un choc nerveux.

Circulation terrestre interrompue

Selon la Force constabulaire royale de Terre-Neuve (Royal Newfoundland Constabulary), les circulations routière et ferroviaire ont été temporairement interrompues puisque les services de passagers et de marchandises de Transport ferroviaire Tshiuetin entre Sept-Îles et Schefferville ont été suspendus et l’autoroute Trans-Québec-Labrador, à la hauteur de la 500 entre Labrador City et Churchill Falls, a été temporairement fermée.

Les circonstances et les causes exactes de l’accident demeurent pour l’instant inconnues et des enquêtes sont en cours afin d’éclaircir la séquence des événements ayant conduit au tragique scénario.

Selon le représentant du syndicat des Métallos, Dany Maltais : « L’employeur et les instances officielles peuvent compter sur notre entière collaboration afin d’assurer le bon déroulement des enquêtes. » Puisque les employés de cette entreprise ferroviaire exercent leurs activités sur une voie ferrée au-delà des frontières provinciales, la législation fédérale s’applique en matière de santé et de sécurité et relève donc du Code canadien du travail.

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Publié le 1 avril, 2019, dans la publication : Numéro 6 Volume 37

  • Accident de travail
  • Accident ferroviaire
  • Chemin de fer Quebec North Shore and Labrador
  • Code canadien du travail
  • Collision de train
  • Draisine ferroviaire
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  • Rio Tinto IOC
  • Santé et sécurité au travail
  • Véhicule automoteur léger
  • Voie ferrée

Publié sur le site le 1 avril 2019

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Centre Smokey Mountain

Lifting complet et nouvelles infrastructures

par Éric Cyr

Un hélicoptère a été nécessaire pour le transport aéroporté d’objets lourds par câble.

Après plus d’un demi-siècle d’activités, le centre de ski alpin et de planche à neige Smokey Mountain de Labrador City, fondé en 1961, a récemment fait peau neuve alors que toutes les installations extérieures intégrées à une partie des montagnes Wapusakatto ont été remplacées par des équipements mieux adaptés et plus modernes durant les deux derniers mois.

Cure de rajeunissement

Afin de cohabiter avec la proximité de travaux de dynamitage minier qui ont débuté dernièrement, de nouvelles pistes et des éléments beaucoup plus solides et durables ont été ajoutés aux pentes de ski qui cumulent à 845 m d’altitude (2769 pi), dont des poteaux d’éclairage aux diodes électroluminescentes (DEL) pour les randonnées nocturnes. Deux remontées mécaniques de type téléski de la marque française Poma ont fait leur apparition, dont l’une à l’endroit où était situé le télésiège original et l’autre sur le tracé de l’ancien téléski rouge. Un télésiège quadruple de marque Skytrac, qui mène au sommet par voie aérienne donnant ainsi accès à l’entièreté des pistes, a aussi été installé un peu à droite de l’endroit où se trouvait l’ancien, aujourd’hui disparu, qui ne disposait que de deux places assises. De nouvelles descentes ont aussi surgi là où étaient disposés les anciens remonte-pentes essoufflés qui ont été retirés en plus de l’ajout d’autres tracés qui viennent complémenter ceux déjà aménagés.

Plusieurs partenaires

Le centre de sports d’hiver avait déjà obtenu un montant de 207 838 $ du Fonds des collectivités innovatrices de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) et 210 000 $ du ministère des Affaires, du Tourisme, de la Culture et du Développement rural (MATCDR) pour améliorer ses infrastructures dans l’ouest du Labrador comprenant la modernisation du chalet de ski, l’achat et l’installation d’un tapis magique et l’acquisition d’appareils de chronométrage et de matériel particulier à l’appui des activités du club incluant un nouveau remonte-pente et une dameuse à neige. Comme la station de ski se trouve dans le périmètre du rayon relié aux travaux de dynamitage de la nouvelle mine de fer Wabush 3 (fosse Moss) récemment inaugurée par Rio Tinto IOC, de nouveaux aménagements ont été nécessaires et font partie des mesures d’atténuation des effets des explosions proposées par la minière qui a financé d’autres structures additionnelles plus contemporaines à la suite d’une entente avec les administrateurs. La saison doit débuter le 22 décembre 2018.

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Publié le 17 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 21 Volume 36

  • Centre de ski alpin
  • Centre de sports d'hiver
  • Labrador
  • Labrador City
  • Planche à neige
  • Rio Tinto IOC
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  • Station de ski

Publié sur le site le 17 décembre 2018

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Rio Tinto IOC

Inauguration de la mine Wabush 3

par Éric Cyr

Source photo : Mike Power

La minière Rio Tinto IOC a procédé à l’ouverture d’un nouveau puit à ciel ouvert sur le site de ses opérations minières à Labrador City dans le cadre du projet minier Wabush 3. La fosse Moss, qui s’ajoute aux infrastructures existantes de la compagnie, a été officiellement inaugurée, le 25 septembre dernier, en présence de dignitaires dont le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, et le président et PDG de la minière, Clayton Walker, qui ont coupé le ruban rouge pour l’occasion.

La nouvelle ressource minérale en préparation depuis un peu plus de cinq ans a été développée sur une période de 15 mois par une équipe de 70 personnes et aura nécessité des investissements de 79 M $. L’exploitation du nouveau gisement, qui sera intégré à la mine déjà existante de Carol Lake, devrait prolonger d’au moins une douzaine d’années l’extraction minière à Labrador City, étirant ainsi la durée de vie des opérations locales à plus d’un demi-siècle. Cet ajout permettra également de diminuer les coûts de production et d’accroître la production d’IOC qui passera de 18 à 23 millions de tonnes annuellement, tout en stimulant la vitalité économique de la région, ainsi que celle de Sept-Îles sur la Côte-Nord, puisque le minerai de fer y est expédié par chemin de fer avant d’être exporté à l’aide de minéraliers, ce qui nécessitera plus de conducteurs de locomotives et de transbordements.

Optimisme et environnement

Selon le président de la section locale des Métallos/Steelworkers 5795 de Labrador City, Ron Thomas, la concrétisation de ce projet minier est une bonne chose pour la communauté et les travailleurs tout en contribuant à augmenter l’adhésion au syndicat. Ce dernier émet cependant une réserve en ce qui a trait à la proximité de cette nouvelle mine avec la ville, ce qui pourrait occasionner des problèmes de poussière, et la minière devra assumer ses responsabilités concernant cet aspect environnemental particulier et remédier à la situation si elle se présente. Selon le président d’IOC, Clayton Walker, c’était le moment opportun d’investir compte tenu de l’appui des actionnaires, du gouvernement, des employés et des syndicats locaux combiné à la confiance grandissante dans le marché du fer.

La mine Moss a été nommée en l’honneur du géologue A.E. Moss qui, dans les années 1950, a joué un rôle déterminant dans l’exploration et la mise en valeur initiales des mines aujourd’hui exploitées par la minière IOC dans cette localité.

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Publié le 8 octobre, 2018, dans la publication : Numéro 16 Volume 36

  • Fosse Moss
  • Industrie minière
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  • Premier ministre Dwight Ball
  • Rio Tinto IOC
  • Wabush 3

Publié sur le site le 9 octobre 2018

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Rio Tinto IOC

La grève est terminée

par Éric Cyr

Les 1 304 travailleurs des sections locales 5795 et 6731 du Syndicat des Métallos/Steelworkers de la minière Rio Tinto IOC à Labrador City, qui étaient en grève depuis le 26 mars 2018 après avoir refusé une première entente de principe, se sont prononcés, le 28 mai dernier, dans une proportion de 79 % pour légitimer un nouveau contrat de travail de cinq ans mettant ainsi fin au conflit qui les opposait à leur employeur. Leurs quelque 300 confrères de la section 9344 à Sept-Îles sur la Côte-Nord ont emboîté le pas le lendemain en entérinant le second accord proposé par la partie patronale à 80 %.

Les employés de la compagnie minière IOC au Labrador Ouest ont donc délaissé les piquets de grève qu’ils occupaient depuis plus de deux mois afin de retourner vaquer à leurs occupations professionnelles. Un total de 117 travailleurs, composant une partie de leurs collègues nord-côtiers affectés à la voie ferrée et aux activités portuaires à Sept-Îles, qui avaient été mis à pied le 14 mai à cause de la grève qui sévissait au Labrador, ont été invités par l’entreprise à se présenter au travail le 30 mai après l’acceptation de cette nouvelle convention collective. Les syndiqués québécois qui détenaient le droit de grève depuis le 10 avril n’ont pas pu exercer ce moyen de pression, car ils étaient toujours en attente d’une décision du Conseil canadien des relations industrielles qui devait se prononcer sur les services essentiels à maintenir. Le récent dénouement leur permettra d’éviter cette option qui n’a plus sa raison d’être à la suite du règlement.

Solidarité sans faille

« Cette négociation a demandé une grande patience et une grande solidarité de tous les membres. Nous avons attendu, nous sommes restés solidaires de nos confrères au nord. Et le résultat en fin de compte est à la satisfaction de tous. La ténacité de nos membres aura porté ses fruits », explique le président de l’unité sept-îlienne 9344, Eddy Wright. Le représentant syndical des Métallos, Dany Maltais, confie pour sa part : « Le contrat est en deux parties. Il y a une entente locale et une entente commune. Les membres sont satisfaits du contrat dans son ensemble. Voilà où a mené la combativité de l’ensemble des travailleurs d’IOC. »

Le tronc commun du nouvel arrangement prévoit une majoration des cotisations de l’employeur dédiées aux retraites et des hausses salariales annuelles de 2,4 % sont aussi au menu pour la durée de cet accord.

Pour les travailleurs québécois, le maximum de dépenses de santé pouvant être assurées à vie est augmenté substantiellement alors que pour ceux du Labrador il y aura une meilleure couverture des soins médicaux qui comprend un accroissement du plafond des prestations qui est dorénavant fixé à 45 000 $ annuellement, avec une garantie de l’employeur de couvrir les frais directement s’il y a un dépassement de coûts au niveau des assurances durant la durée de la nouvelle convention, selon le président de la section labradorienne 5795, Ron Thomas. Ce dernier confie que les travailleurs temporaires ne constitueront plus un problème puisque les nouvelles embauches seront exclusivement réservées pour des postes à temps plein.

M. Thomas considère que les membres qu’il représente ont obtenu dans l’ensemble ce qu’ils souhaitaient moyennant quelques compromis raisonnables. « Ce qui est malheureux c’est qu’il aura fallu en arriver à déclencher une grève qui aura duré neuf semaines avant de parvenir à finalement s’entendre de façon juste et équitable. » Pour Rio Tinto IOC, cet arrangement offre des conditions de rémunération concurrentielles tout en assurant la flexibilité nécessaire pour assurer la pérennité et la compétitivité de l’entreprise minière.

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Publié le 11 juin, 2018, dans la publication : Numéro 11 Volume 36

  • Contrat de travail
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Publié sur le site le 11 juin 2018

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Rio Tinto IOC

La grève à Sept-Îles est repoussée

par Éric Cyr

Les syndiqués affectés à la voie ferrée et aux activités portuaires à la minière Rio Tinto IOC à Sept-Îles, qui ont rejeté massivement dans une proportion de 98 % les dernières offres patronales le 29 mars dernier, ne pourront pour l’instant rejoindre leurs quelque 1300 collègues grévistes à Labrador City en déclenchant eux aussi une grève parallèle. C’est que ces derniers sont assujettis aux normes du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal quasi judiciaire indépendant, en vertu de la législation canadienne qui régit l’accréditation syndicale de la section locale 9344 des Métallos à Sept-Îles.

Selon le coordonnateur régional du Syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre, les syndiqués et l’employeur ne se sont pas entendus sur les services essentiels à maintenir durant le conflit de travail et les deux partis devront donc se conformer à la décision de ce tribunal administratif fédéral responsable de l’interprétation et de l’application des relations de travail selon le Code canadien du travail dans le cadre d’un différend, ce qui pourrait prendre quelques semaines selon le Syndicat. C’est que les Métallos sept-îliens de la section locale 9344 relèvent de la juridiction fédérale.

Primordial pour le lac Bloom

Le chemin de fer QNS&L constitue en partie un lien terrestre essentiel pour les citoyens de Schefferville, car il assure le transport de passager et de marchandises via Transport ferroviaire Tshiuetin, mais aussi le transport du minerai de fer de la minière Tata Steel à Schefferville et de Minerai de fer Québec (MFQ). Le représentant syndical Dany Maltais parle de l’importance pour MFQ, qui vient de redémarrer les installations minières de la mine du lac Bloom à proximité de Fermont, de pouvoir poursuivre ses activités en utilisant ce chemin de fer pour le transport du minerai puisqu’un contrat est en vigueur avec la minière IOC à cet effet.

Des membres de l’exécutif de la section locale 9344 chez IOC à Sept-Îles, qui représente 305 adhérents, se sont récemment rendus à Labrador City pour appuyer leurs collègues grévistes du Nord et leur remettre un chèque de 25 000 $. « C’est un message d’appui à nos confrères et d’unité que nous souhaitons envoyer à l’employeur », fait valoir le président de cette unité syndicale, Eddy Wright. Les 1300 confrères du Labrador, qui travaillent à la mine, ont quant à eux déclenché une grève dans la nuit du 26 mars dernier.

« Nous ne pouvons en faire autant pour l’instant. Nous souhaitons toutefois que les négociations soient fructueuses tant pour les Métallos de Sept-Îles que pour ceux de Labrador City », fait valoir le syndicaliste Dany Maltais.

Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas, a confié que des pourparlers ont repris pour la quatrième fois, après deux semaines de grève, le vendredi 13 avril à Sept-Îles.

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

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Publié sur le site le 16 avril 2018

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Rio Tinto IOC

La grève est déclenchée

par Éric Cyr

Légende photo : La gréviste Nadine Goulet de Labrador City, la fille de celui qui détient le record de longévité à la minière IOC soit plus d’un demi-siècle, feu Jean-Marie Goulet, affiche une pancarte où il est inscrit : des négociations équitables ne se font pas à sens unique.

Les travailleurs de la minière Rio Tinto IOC au Labrador ont déclenché la grève le 27 mars dernier à minuit. Un vote de grève à 91,1 % pour les syndiqués de la plus importante section locale des Métallos/Steelworkers de Rio Tinto IOC, la section 5795 à Labrador City dont les membres semblent déterminés à en constater les commentaires sur la page Facebook du syndicat USW 5795 : « En route vers la barrière, frères et sœurs. » Les employés d’entrepôt de la section locale 6731 de Labrador City ont aussi voté pour la grève à 93 %.

 

Immédiatement après le vote, les grévistes étaient déjà très nombreux sur le piquet de grève à l’entrée de la mine au Labrador Ouest avec leurs pancartes. Au moment de mettre sous presse, les syndiqués de Sept-Îles au Québec devaient aussi voter sur les offres, mais ils n’ont pas le droit de grève (ou de lockout) avant la mi-avril, car le chemin de fer et le port relèvent de la juridiction fédérale et ils doivent d’abord s’entendre sur les services essentiels. Ils devraient logiquement emboîter le pas et rejoindre le mouvement fortement majoritaire si rien ne change.

Contexte

Le contrat de travail des employés de la minière Rio Tinto IOC est échu depuis le 28 février dernier. Les négociations pour le renouvellement de la convention collective ont à nouveau achoppé alors que les pourparlers ont été rompus pour la troisième fois entre le Syndicat des Métallos et l’entreprise, le 24 mars dernier après seulement 24 heures de discussions. La grève qui avait été évitée jusqu’à présent revient donc à l’ordre du jour pour les plus de 1700 travailleurs syndiqués de la compagnie minière à Sept-Îles sur la Côte-Nord et à Labrador City au Labrador qui avaient voté dans une majorité écrasante à plus de 99 % pour un mandat de grève à utiliser au moment opportun.

Conflit de travail annoncé

La grève qui avait été repoussée de justesse après que la compagnie ait soumis une nouvelle proposition le 21 mars dernier, annulant le plébiscite qui devait avoir lieu à ce sujet, va donc finalement se produire puisque l’offre « finale » déposée par IOC ne satisfait pas le Syndicat qui a rejeté les offres patronales. Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas a écrit à ses membres sur la page Facebook USW 5795 : « Votre comité de négociations a reçu une offre finale de la compagnie que nous ne pouvons accepter. »

Facebook avant les travailleurs

La minière a dévoilé sur les réseaux sociaux une partie du contenu de sa dernière proposition qui devait être transmise aux travailleurs lors d’assemblées à Sept-Îles et à Labrador City, notamment en ce qui a trait à une éventuelle bonification de sa contribution déterminée au régime de retraite, avant qu’elle ne leur soit acheminée par le Syndicat suscitant la grogne de plusieurs syndiqués. Cette information partielle et tendancieuse se retrouve (en anglais seulement, double manque de respect) sur la page Facebook Iron Ore Company of Canada/Compagnie minière IOC, ce qui a choqué le porte-parole sept-îlien des Métallos, Dany Maltais qui a fermement dénoncé cette façon de faire peu cavalière qui ne respecte ni le processus normal ni les travailleurs. Ce dernier affirme que le Syndicat considère que cette publication ne reflète pas l’offre déposée par l’employeur, mais est plutôt destinée à mettre en valeur quelques éléments isolés qui font l’affaire de l’entreprise qui tente de redorer son blason.

Rio Tinto qui est copropriétaire de l’aluminerie ABI de Bécancour doit déjà gérer un lockout qui y sévit depuis le 11 janvier dernier et qui affecte 1030 syndiqués métallos.

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Publié le 2 avril, 2018, dans la publication : Numéro 06 Volume 36

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Publié sur le site le 3 avril 2018

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Rio Tinto IOC

Un mandat de grève fort

par Éric Cyr

Après la rupture des pourparlers au sujet du renouvellement de la convention collective à deux reprises et malgré l’intervention de deux conciliateurs nommés par deux paliers de gouvernement, un pour le Québec et un pour Terre-Neuve-et-Labrador, le Syndicat des Métallos a rejeté de façon indéniable les demandes de concessions de la minière Rio Tinto IOC sur la Côte-Nord du Québec et au Labrador. Ses adhérents ont voté sans équivoque dans une très forte proportion pour un mandat de grève générale illimitée à exercer au moment jugé opportun.

Action collective concertéeAprès avoir délibéré, les travailleurs employés par la minière IOC ont voté massivement pour une grève éventuelle lors d’assemblées générales qui se sont tenues à Sept-Îles et à Labrador City. Après les 1300 syndiqués de la section locale 5795 à Labrador City, qui ont adopté un mandat de grève à 99,6 %, soit presque à l’unanimité, et la section locale 6731 des employés de bureau qui ont refusé les offres à 100 % après un plébiscite, les 305 membres de la section locale 9344 à Sept-Îles, qui assurent les opérations de transport du minerai en provenance de la mine du Labrador vers le port de Sept-Îles, ont imité leurs confrères et consoeurs du Labrador en se prononçant sur les mêmes offres patronales qu’ils ont écartées dans une proportion de 99,2 %.

Solidarité et détermination

« Nos membres ont envoyé un message clair : ils sont prêts à se battre pour préserver un seul et même régime de retraite et pour protéger leur droit à des vacances. L’employeur doit en prendre acte et corriger le tir à la table de négociations », souligne le président de la section locale 9344, Eddy Wright. Le représentant syndical des Métallos, Dany Maltais a pour sa part confié que les salaires ne constituent pas un enjeu majeur à l’heure actuelle et que pour l’instant, le syndicat ne souhaite pas avoir recours à la grève. L’objectif est plutôt que la partie patronale se rassoit afin de discuter de bonne foi tout en retirant ses demandes de concessions déraisonnables et que l’entreprise minière abdique ses tentatives de changer le régime actuel.

« À court terme, nous espérons une reprise des négociations. L’employeur connaît maintenant notre position. La solidarité au sein de l’unité syndicale est essentielle. Les syndiqués rejettent l’idée de créer deux sortes d’employés et sont opposés à la disparité de traitement pour les nouvelles générations de travailleurs (clauses orphelin), c’est un principe que les Métallos ont défendu avec succès dans le cadre de plusieurs négociations récentes et auquel ils ne démordront pas. Il est totalement inadmissible de tolérer un régime de retraite moins généreux à deux vitesses qui pénaliserait les nouveaux venus et hypothèquerait la postérité. Dans le même esprit à l’heure de la conciliation travail-famille, il est impensable de priver les travailleurs de vacances bien méritées. Ces demandes de concessions semblent sorties tout droit d’une autre époque et l’employeur doit y renoncer »

Au Labrador

Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas, a pour sa part déclaré que les premières demandes de la compagnie étaient inacceptables puisqu’elles s’attaquaient à la classification d’ancienneté et proposaient la suppression d’une catégorie d’emploi en plus de vouloir amputer du deux tiers la pension de la relève. « Personne ne veut une grève. Nous ne souhaitons pas de conflit, nous voulons simplement obtenir notre juste part du gâteau. Si nous y sommes obligés, si nous n’avons pas le choix, nous n’hésiterons cependant pas à employer cette méthode. »

La dernière grève chez IOC a eu lieu du 9 mars au 23 avril 2007. Un retour à la table des négociations est prévu pour le 14 mars. L’actionnaire principal de cette minière, Rio Tinto, est aussi copropriétaire de l’aluminerie ABI de Bécancour où un lockout sévit depuis le 11 janvier dernier affectant 1030 syndiqués affiliés aux Métallos.

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

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Publié sur le site le 20 mars 2018

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Rio Tinto IOC

Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

par Éric Cyr

Source photo : CBC

La minière Rio Tinto IOC a officiellement entamé cet été les travaux de préparation de son projet d’exploitation de la fosse Wabush 3 à Labrador City en mobilisant les employés et les équipements nécessaires lors de son lancement le 22 juin dernier. Cette expansion, qui nécessite des investissements de 79 millions de dollars, prolongera la durée de vie de la mine, permettra de produire davantage de concentrés et de boulettes de fer de haute qualité tout en maximisant l’utilisation des infrastructures existantes. Le nouvel aménagement qui favorisera une réduction des coûts d’exploitation nécessitera cependant d’adopter des mesures pour minimiser son impact sur le territoire impliquant le déménagement de poissons et la réalisation de nouveaux sentiers de ski.

Le chef des opérations de la compagnie, Thierry Martel, explique que ces mesures additionnelles visent à exercer les opérations tout en assurant la sécurité des citoyens et en préservant leur utilisation récréative du territoire. Le président et chef de la direction d’IOC, Clayton Walker, confie pour sa part : « Chez IOC, le développement durable à long terme nous tient à cœur et Wabush 3 est un projet important pour la communauté de Labrador Ouest qui nous aidera à renforcer la durabilité de nos opérations qui profiteront aux générations futures dans la région. Nous sommes très heureux de la forte mobilisation de nos employés, entrepreneurs et parties prenantes à l’égard de ce projet et nous sommes tous ravis de voir les travaux débuter. »

Assurer l’avenir

Le nouveau puits de Wabush 3, dont le minerai de fer est à la surface donc plus facilement accessible et qui contient peu de contaminants ce qui favorise une qualité plus constante, jouxtera la mine actuelle et permettra à IOC de grandement renforcer la durabilité de ses activités en lui fournissant une source additionnelle de minerai de fer. Le contrat visant les travaux de terrassement préliminaires pour la construction du puits a été accordé en sous-traitance à Dexter Mining, une entreprise du Labrador Ouest qui emploiera environ 70 employés tout au long des travaux de développement. Un représentant du syndicat des Métallos/Steelworkers au Labrador, Euclide Haché, précise que c’est un sous-traitant qui s’occupe de l’aspect du développement, mais que ce sont les travailleurs de la section locale 5795 à Labrador City qui prendront le relais et qui vont se charger par la suite de la production qui devrait passer de 18 à 23 millions de tonnes de fer annuellement au second trimestre de 2018 grâce à cet ajout situé à côté de la mine actuelle qui existe depuis 1962. « Ce nouvel apport constitue une garantie pour l’avenir. »

L’IOC aménagera une partie des sentiers de ski de fond du club Menihek Nordic à Labrador City pour remplacer ceux qui devront être fermés et dotera le centre de ski alpin Smokey Mountain d’un nouveau remonte-pente situé plus loin des activités minières anticipées en plus de procéder à une compensation des habitats de poissons qui vivent dans deux lacs près de la fosse.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

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Publié sur le site le 28 août 2017

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