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  • Une nouvelle DG fort polyvalente

    AFL

    Une nouvelle DG fort polyvalente

  • Le respect du droit de grève bafoué

    Piquetage de nuit chez ArcelorMittal

    Le respect du droit de grève bafoué

  • La solidarité syndicale dépasse les frontières

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    La solidarité syndicale dépasse les frontières

  • La grève est déclenchée…

    ArcelorMittal

    Une 24 mai, 2021

    La grève est déclenchée…

Numéro_10

Une nouvelle DG fort polyvalente

AFL

Une nouvelle DG fort polyvalente

Le respect du droit de grève bafoué

Piquetage de nuit chez ArcelorMittal

Le respect du droit de grève bafoué

La solidarité syndicale dépasse les frontières

Grève chez ArcelorMittal

La solidarité syndicale dépasse les frontières

La grève est déclenchée…

ArcelorMittal

Une 24 mai, 2021

La grève est déclenchée…

AFL

Une nouvelle DG fort polyvalente

par Éric Cyr

L’Association francophone du Labrador (AFL) a récemment embauché une nouvelle directrice générale amplement qualifiée pour cette fonction importante qui contribue à assurer la pérennité de l’organisme qui se voue à assurer un rayonnement de la francophonie au Labrador Ouest depuis 1973.

Originaire de Tours en France, Sara Teinturier, qui se passionne pour l’écriture, les livres et la photographie, s’est d’abord formée en sciences politiques à Sciences Po Bordeaux avec une spécialité en faits religieux et laïcité. Elle a étudié durant une année en sciences politiques et en économie à l’Université Complutense à Madrid en Espagne et par la suite en sciences politiques à l’Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 avant d’obtenir un doctorat de l’Université de Rennes 1. Chercheuse au cycle postdoctoral en sciences religieuses à l’École pratique des hautes études (EPHE), elle s’est spécialisée ensuite sur les questions d’éducation et de religion ainsi que sur la place qu’occupe la religion dans la culture pop et la spiritualité en science-fiction, particulièrement dans l’œuvre Dune.

De la France au Labrador

Sara Teinturier décide de quitter l’Hexagone, en 2015, afin de poursuivre des recherches en sciences sociales et en sciences humaines au Québec où elle est recrutée à l’Université de Montréal. Lors de son séjour dans la métropole québécoise, celle-ci habite dans le quartier historique La Petite-Patrie qu’elle affectionne particulièrement. Afin d’approfondir son sujet, Mme Teinturier se dirige plus tard vers l’Université de Sherbrooke. En 2019, après deux décennies de carrière dans le domaine de la recherche, celle qui a traversé le Canada de Whitehorse à Montréal entame une réorientation professionnelle et se dirige vers le milieu communautaire et environnemental où elle souhaite relever de nouveaux défis.

Arrivée à Labrador City, le 28 mars dernier, Mme Teinturier fait d’abord une quatorzaine, un passage obligé compte tenu du contexte pandémique actuel. Durant sa période d’isolement forcé, cette dernière participe à des réunions virtuelles et se familiarise avec les dossiers relatifs à ses nouvelles fonctions avant de prendre les rênes de l’association qu’elle va diriger.

« C’est un ami qui m’a parlé de ce poste multisectoriel qui touche à diverses dimensions. J’ai saisi l’occasion, j’étais enthousiaste à l’idée de prendre la direction générale de cette organisation qui est en lien avec des partenaires variés. Je voulais redonner à la collectivité et L’AFL est là pour la communauté francophone », confie-t-elle.

« C’est la première fois que je mets les pieds dans les provinces de l’Atlantique. Évidemment, le Labrador est très blanc et enneigé, je m’y attendais. Je suis très contente de découvrir la région et d’en apprendre plus sur le Nord et sur les villes minières. J’ai l’intention de demeurer sur place au minimum deux ou trois ans », explique celle qui a déjà commencé à réfléchir aux activités qui entoureront le demi-siècle de fondation de l’AFL en 2023. « Le cinquantenaire, ça mérite d’être souligné ! », conclut-elle.

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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Piquetage de nuit chez ArcelorMittal

Le respect du droit de grève bafoué

par Éric Cyr

Source photo : GaétanTardif

Le Syndicat des Métallos demande à la Santé publique et à la Sécurité publique du Québec de faire preuve de souplesse afin qu’un minimum de piqueteurs puisse surveiller les entrées des installations d’ArcelorMittal à Fermont et à Port-Cartier pendant la nuit. Selon les Métallos il en va du respect de droits fondamentaux prévus aux chartes canadiennes et québécoises tels le droit d’association, le droit de négocier et, par conséquent, le droit de grève et le respect de la loi anti-briseurs de grève prévue au Code du travail.

Au cours de la nuit du 12 au 13 mai 2021, neuf contraventions totalisant près de 14 000 $ ont été distribuées à des grévistes à Fermont et cinq autres à Port-Cartier sous prétexte qu’ils enfreignent le couvre-feu, mais pas aux nombreux agents de sécurité engagés par l’entreprise minière pour les surveiller. Ces derniers étaient pourtant munis d’une lettre d’autorisation des présidents de leur section syndicale locale respective.

Deux poids, deux mesures

« Il est ironique de constater que nos membres pouvaient entrer travailler de nuit sans problème lorsque l’enjeu était d’engranger des profits pour la multinationale, mais qu’ils se font imposer des amendes lorsqu’ils exercent leur droit de grève pourtant tout à fait légal. Les piqueteurs sont là pour faire respecter la loi anti-briseurs de grève. Empêcher le piquetage des grévistes c’est entraver le droit des travailleurs », fait valoir le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux. Le Syndicat redoute que cette interprétation intransigeante du couvre-feu empêche les employés d’ArcelorMittal d’exercer leur droit de grève et d’interdire l’accès nocturne aux installations de la compagnie aux briseurs de grève. Il a aussi relevé l’incohérence de la situation problématique qui relève selon lui des activités de grève plutôt que la simple présence de travailleurs sur les lieux après le couvre-feu. En effet, selon le Syndicat, avant le déclenchement de la grève, personne ne semblait préoccupé par les quarts de nuit chez ArcelorMittal.

Le Syndicat des Métallos est ouvert à diminuer le nombre de piqueteurs à l’extérieur devant les installations d’ArcelorMittal pendant la période de couvre-feu afin de se conformer aux règles sanitaires. Les Métallos précisent que le piquetage permet de constater les entrées et sorties des installations d’ArcelorMittal afin de s’assurer que seul le personnel autorisé notamment les cadres, y ont accès.

« S’il y a des piqueteurs, c’est pour veiller à faire respecter la loi anti-briseurs de grève. Normalement dans un conflit, on note toutes les entrées et les sorties. Si une plainte est formulée pour recours à des briseurs de grève, conformément au Code du travail, ces informations servent à documenter les recours légaux. Empêcher tout piquetage des grévistes, c’est entraver le droit de grève et leur capacité à faire respecter la loi anti-briseurs de grève », ajoute Dominic Lemieux.

Le Syndicat des Métallos qui représente 2500 travailleurs et travailleuses de la compagnie ArcelorMittal Mine Canada à Port-Cartier, Fermont et Fire Lake a l’intention de contester les contraventions devant les tribunaux.

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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Grève chez ArcelorMittal

La solidarité syndicale dépasse les frontières

par Éric Cyr

Le directeur québécois du Syndicat des Métallos (district 5) qui est aussi le vice-président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Dominic Lemieux, son adjoint, Denis Noël, et le coordonnateur des Métallos de l’Est-du-Québec et de la région Côte-Nord, Nicolas Lapierre, se sont déplacés à Fermont afin d’appuyer les grévistes d’ArcelorMittal des sections locales 5778, 7401 et 7401-FP Nord.

Les dirigeants syndicaux ont confié l’importance d’être sur le terrain en compagnie des membres qu’ils représentent à l’occasion de la première journée du conflit de travail afin « d’appuyer des gens fiers qui se tiennent debout, car ils ne se sentent plus respectés et qui ont décidé de se battre contre cette multinationale ». Les trois syndicalistes ont participé à la marche de solidarité organisée en appui aux grévistes, le 11 mai 2021, et se sont rendus le lendemain sur les lignes de piquetage des mines de fer du Mont-Wright et de Fire Lake afin de rencontrer les syndiqués et leur témoigner du soutien en les assurant de l’appui inconditionnel du Syndicat international des Métallos et de plusieurs autres centrales syndicales qui adhèrent à leur cause avant de se diriger vers Port-Cartier pour les mêmes raisons.

Appui international

Les Métallos de la Côte-Nord sont épaulés par des travailleurs brésiliens et européens notamment de France. Affiliée à la Confédération européenne des syndicats et fondée en 1895, la Confédération générale du travail (CGT), l’un des plus importants syndicats français de salariés, qui regroupe plus d’un million et demi d’adhérents, a offert son appui à la cause des grévistes d’ArcelorMittal.

Selon le secrétaire général de l’Union locale CGT Romilly Nogent, Christophe Latrasse : « La compagnie fait des bénéfices, mais veut négocier à la baisse. Ceci est inacceptable. Au nom de l’UL CGT Romilly Nogent, nous apportons notre soutien aux camarades du Syndicat des Métallos dans leur lutte qui, nous l’espérons, sera victorieuse. »

Appui transfrontalier

Le 12 mai, c’était au tour de deux délégations du Syndicat des United Steelworkers/Métallos du Labrador Ouest (district 6) soit les sections locales 5795 et 6731 de la minière Rio Tinto IOC et 5795-A de l’entreprise Orica à Labrador City de se rendre à la rencontre des syndiqués en grève à la barrière de sécurité de la mine du Mont-Wright, où ils ont été accueillis par le vice-président de la section locale 5778, Pascal Michaud, afin de souligner leur appui à leurs confrères (sur la photo). Le président de la section 5795 à Labrador City, Mike Furlong, a témoigné de l’importance des liens solides qui existent entre les syndiqués du domaine minier en signifiant l’appui de son unité syndicale aux revendications des travailleurs d’ArcelorMittal qui sont, selon lui, pleinement justifiées. Le président de la section 6731, Tony Record était aussi sur place. Comme le veut la tradition lors d’une grève, les représentants syndicaux du Labrador ont apporté du café et des beignets à leurs confrères fermontois. Le président de la section 6285 de la minière Tacora Resources à Wabush, Collin Cook, a également prévu de se rendre appuyer les Métallos de Fermont.

Aide financière

La même journée, lors de leur réunion mensuelle, les syndiqués de l’unité 5795 ont voté pour faire un don d’un dollar par membre pour chaque semaine de grève au groupement syndical 5778 dont des représentants se sont par la suite rendus à leurs bureaux de Labrador City pour recevoir un chèque qui a été remis par le président, Mike Furlong, à la présidente de la section 5778, Karine Sénéchal. Ce dernier a aussi invité, dans une lettre publiée sur la page Facebook USW 5795, le 14 mai, les membres qu’il représente à aller encourager les grévistes d’ArcelorMittal sur le piquet de grève à l’entrée de la mine du Mont-Wright en leur apportant du café des beignets et des bûches tout en portant un couvre-visage afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur liées à la pandémie. D’autres sections locales des Métallos d’ArcelorMittal en Montérégie et à Montréal, 6586, 8060, 6586-2, 6951, 8897 et 9399 ont aussi annoncé un appui financier récurrent.

 

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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ArcelorMittal

La grève est déclenchée…

par Éric Cyr

Événement annonciateur de la grève à venir chez ArcelorMittal sur la Côte-Nord du Québec, un rassemblement regroupant plusieurs centaines d’employés de la minière s’est tenu en avant de l’attraction touristique « le camion en ville » à l’entrée de Fermont, le 10 mai dernier, avant même la publication des résultats du vote des membres du Syndicat des Métallos au sujet de l’offre finale de l’entreprise. Des travailleurs gonflés à bloc, parfois accompagnés de membres de leurs familles, scandaient des cris de ralliement sur des airs de solidarité.

Le verdict est tombé peu après, un rejet très fortement majoritaire de l’offre patronale oscillant de 97 % à 99,6 % dans les cinq accréditations syndicales des Métallos représentant 2500 employés d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord. C’est avec pour slogan « Les ressources d’ici pour l’économie d’ici » que le déclenchement de la grève générale illimitée s’en est suivi pour les syndiqués de l’entreprise dans l’ensemble de ses installations nord-côtières incluant les bureaux, la mine, le chemin de fer, l’usine de bouletage et le port.

Refus sans équivoque

Lors d’assemblées qui se sont déroulées durant cette même journée, les travailleurs syndiqués de la multinationale sur la Côte-Nord ont écarté presque à l’unanimité la proposition définitive de leur employeur, sonnant ainsi le glas des négociations et l’appel du clairon avant le piquetage qui a commencé durant la soirée. Des piquets de grève ont rapidement été érigés en permanence devant les installations de la compagnie sur le site des mines de fer du Mont-Wright et de Fire Lake ainsi qu’à Port-Cartier.

« L’employeur n’a pas su saisir l’occasion qui aurait pu éviter un conflit. La conjoncture est excellente, le prix du fer atteint actuellement des sommets historiques inégalés. Cette ressource naturelle est ici. Une portion de la richesse doit donc rester dans la région, demeurer au Québec, contribuer à faire tourner l’économie régionale plutôt que de se retrouver dans les poches des actionnaires à Londres », fait valoir le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.

Le directeur québécois du Syndicat des Métallos, Dominic Lemieux, rappelle que des communautés entières sont organisées autour des activités de cette minière, autant à Fermont qu’à Port-Cartier. « Il y a des salaires, des conditions de travail et des primes en jeu. Mais il est aussi question du respect que cette multinationale devrait avoir pour les travailleurs et les travailleuses qui lui permettent d’engranger de généreux profits. La multinationale a beaucoup pressé le citron. Elle doit faire preuve de davantage de respect pour ceux qui concrétisent ses profits », souligne le syndicaliste.

Des promesses non tenues

Les sections locales 5778, 6869, 8664, 7401 et 7401-FP représentant 2500 travailleurs, soit la vaste majorité de la main-d’œuvre de la compagnie ArcelorMittal à Port-Cartier, Fermont et Fire Lake sur la Côte-Nord réclament notamment de leur employeur, qui profite d’un prix du fer très lucratif, une amélioration des conditions de travail, un meilleur respect et davantage sur le plan des salaires et des retraites, ainsi qu’au chapitre des primes pour la vie en territoire nordique. Des promesses faites lors des négociations de 2017 et restées sans suite ont aussi creusé l’amertume des syndiqués, entre autres quant à la salubrité de certains campements et de certains aliments servis aux travailleurs.

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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