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  • Numéro 12

  • L’écrivaine  Monique  Durand sort du rang

    Rencontre littéraire

    L’écrivaine Monique Durand sort du rang

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    Politique commerciale

    Tarification douanière abusive et injustifiée

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    Alimentation

    Statu quo à la Coop Métro

  • Une distinction peu enviable

    Route nationale 389

    Une 25 juin, 2018

    Une distinction peu enviable

Numéro 12

L’écrivaine  Monique  Durand sort du rang

Rencontre littéraire

L’écrivaine Monique Durand sort du rang

Tarification douanière abusive et injustifiée

Politique commerciale

Tarification douanière abusive et injustifiée

Statu quo à la Coop Métro

Alimentation

Statu quo à la Coop Métro

Une distinction peu enviable

Route nationale 389

Une 25 juin, 2018

Une distinction peu enviable

Rencontre littéraire

L’écrivaine Monique Durand sort du rang

par Éric Cyr

La bibliothèque publique de Fermont a accueilli l’écrivaine et journaliste indépendante Monique Durand, le 6 juin dernier, pour présenter le livre qu’elle est actuellement en train d’écrire et qui s’intitulera « Le Nord est une route. » La globe-trotter qui a arpenté la planète a amorcé une discussion où elle a dialogué avec le public du sujet de sa démarche littéraire et a parlé entre autres de son imbrication dans les paysages et la vie du Nord et du Labrador.

Après avoir publié un recueil de nouvelles, Eaux, en 1999, suivi d’un premier roman, en 2003, La femme du peintre, l’histoire d’Evelyn qui rencontre un malotru plutôt désagréable qui deviendra son mari, tous deux encensés par la critique en France et au Canada, l’auteure n’a rien perdu de son inspiration et obtient le prix du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) – Oeuvre de l’année sur la Côte-Nord pour son roman, Le petit caillou de la mémoire, sorti en 2016, une fiction directement inspirée de son voisin gaspésien. « J’avais envie d’archiver des vies qui n’existeront plus. » Vient par la suite, Saint-Laurent mon amour, en 2017, qui réunit ses textes publiés dans le journal Le Devoir sur le majestueux fleuve et où elle s’est permis pour la première fois de parler au « je » afin d’introduire son lien intime avec ce cours d’eau. Malgré son succès, cette dernière considère que c’est toujours un privilège quand un éditeur accepte de publier une de ses œuvres.

Vécu et inspiration

« La mode actuelle est à l’autofiction où grosso modo l’auteur se raconte. Dans mon cas, il n’y a pas un seul paragraphe qui n’est pas relié à du vécu. Je suis restée hantée par une histoire de mon père qui racontait qu’un fort vent a fait se détacher un continent de glace alors qu’il était sur le fleuve. Ce souvenir m’a beaucoup inspirée. Par contre, l’écriture ne doit pas être une thérapie sinon ce n’est pas de la littérature », confie la femme énergique qui a aussi fait paraître un livre de récits, Carnets du Nord, en 2012, qui propose une traversée intime au cœur des communautés nordiques. « J’ai longtemps pensé que l’inspiration c’était des langues de feu qui nous tombent dessus, une espèce d’opération du Saint-Esprit. »

Monique Durand, qui a fait une carrière de journaliste et de réalisatrice à Radio-Canada, a obtenu le prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française en 2014 pour l’ensemble de son œuvre dans la presse écrite québécoise.

Durant la rencontre, elle a raconté avec passion et enthousiasme aux Fermontois le périple qu’elle a amorcé de Baie-Comeau vers Baie-Comeau en passant par l’incontournable route 389 et le Labrador, qu’elle a déjà visité, en bifurquant quelque peu afin de s’adapter aux questions qui lui étaient posées. Ses livres sont offerts pour emprunt à la bibliothèque locale.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

  • Auteure
  • CALQ
  • Côte-Nord
  • Écrivaine
  • Fermont
  • Journaliste indépendante
  • Littérature
  • Livres
  • Monique Durand
  • Romancière

Publié sur le site le 21 juin 2018

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Politique commerciale

Tarification douanière abusive et injustifiée

par Éric Cyr

Le 45e président des États-Unis, le républicain Donald Trump, s’est mis en porte à faux avec les chefs d’État des pays les plus riches du monde lors du Sommet du G7 dans Charlevoix au Québec. Préalablement à cette rencontre, le Syndicat des Métallos/Steelworkers dénonçait déjà les tarifs douaniers injustes sur l’acier et l’aluminium récemment imposés par le gouvernement américain, qui nuiront au commerce et aux travailleurs des deux côtés de la frontière canado-américaine, tout en freinant l’économie.

Quece soit au plan économique ou sur celui de la sécurité nationale, rien ne justifie l’imposition par les États-Unis d’une protection tarifaire sur ces deux alliages métalliques provenant du Canada, fait valoir le syndicat qui représente des dizaines de milliers de travailleurs des secteurs de l’acier et de l’aluminium, tant au Canada qu’aux États-Unis. Cette montée du protectionnisme pourrait mener à un ralentissement du marché nord-américain.

Souricière économique

Les Métallos ont réagi à la suite de la sortie du secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, qui a annoncé que l’administration Trump imposera des tarifs douaniers de 25 % sur les exportations d’acier canadien et de 10 % sur celles d’aluminium. « Le Canada a toujours été exempté de tels tarifs par le passé parce que rien ne justifie le recours à une telle mesure, tant au chapitre de l’économie que de la sécurité nationale. L’acier et l’aluminium canadiens n’ont rien à voir avec le problème qui préoccupe l’administration américaine, ils ne font pas partie du problème. Imposer ainsi des tarifs à l’acier et l’aluminium canadien risque de nuire aux économies et aux travailleurs des États-Unis et du Canada », fait valoir le directeur canadien des Métallos, Ken Neumann.

Solidarité continentale

Les dirigeants du Syndicat des Métallos des deux pays avaient fait des représentations pour éviter de telles barrières commerciales, menant à une exemption temporaire pour les producteurs canadiens. « Le Canada n’est pas le problème. La décision de retirer le Canada de la liste des exemptions est inacceptable, elle remet sérieusement en question la conception et l’orientation de la politique commerciale de l’administration Trump », fait valoir le président international du Syndicat des Métallos, Leo W. Gerard.

« Cette décision fait fi de la nature équitable des échanges commerciaux d’acier et d’aluminium entre le Canada et les États-Unis. Elle passe outre à la volonté du gouvernement canadien de renforcer ses lois et la coopération avec les États-Unis pour combattre les pratiques commerciales déloyales menées par d’autres pays », poursuit le syndicaliste.

Mercantilisme erroné

« Ces nouveaux tarifs douaniers destinés aux producteurs canadiens d’acier et d’aluminium sont intenables pour l’économie américaine, laquelle a besoin de notre aluminium et de notre acier. Nos industries manufacturières sont fortement interreliées et ça profite aux travailleurs des deux pays. Ces tarifs injustifiés entraîneront des répercussions économiques de chaque côté de la frontière », souligne le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau. Selon le directeur des Métallos pour l’Ontario et l’Atlantique, Marty Warren, le Canada n’est pas un mauvais joueur et rien ne justifie d’imposer de telles sanctions sur les importations canadiennes : « Le Canada et les États-Unis doivent se concentrer sur les pays ayant des pratiques commerciales prédatrices et destructrices qui nuisent aux industries et aux emplois dans nos deux pays comme la Chine, l’Égypte, l’Inde, la Malaisie, la Corée, la Russie, la Turquie et le Vietnam. » Le directeur des Métallos pour l’Ouest canadien, Stephen Hunt, ajoute : « Même la preuve réunie par l’administration américaine montre que le Canada est un partenaire commercial fiable et équitable et ne constitue pas une menace pour la sécurité nationale aux États-Unis. »

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

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Publié sur le site le 21 juin 2018

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Alimentation

Statu quo à la Coop Métro

par Éric Cyr

La Coopérative des consommateurs de Fermont située dans le mur-écran a tenu son assemblée générale annuelle (AGA), le 6 juin dernier, au chalet de service. Le directeur général du marché d’alimentation, Karim Khimjee, dresse un bilan positif de sa première année à la direction de l’établissement et est satisfait des résultats. Il a expliqué aux membres que le pire est derrière, mais qu’il reste de nombreux défis à relever.

« Je suis optimiste par rapport à l’avenir qui s’annonce bien. Ça va beaucoup mieux et les choses s’améliorent, cependant il y a toujours des dettes à éponger, quelques centaines de milliers de dollars, et nous devons constamment nous adapter aux réalités du marché tout en demeurant concurrentiels afin d’attirer les consommateurs. Nous misons sur la diversité et la fraîcheur des produits offerts, en particulier les fruits et légumes, les fromages et les viandes, afin de bien répondre aux besoins des membres. Les nouvelles heures d’ouverture vont dans ce sens et devraient nous aider à fidéliser la clientèle », confie M. Khimjee. Le nouveau slogan « Vous nous encouragez, on vous accommode ! » définit bien l’entreprise qui comptait 1 419 membres en 2018 (une augmentation par rapport à l’année précédente où on en dénombrait 1 391) et dont les achats qui totalisent 5 450 927 $ équivalent à un peu plus de la moitié du chiffre d’affaires (51,32 %), en excluant le nettoyeur (blanchisserie) où les membres ont contribué pour 5 438 694 $ en 2017 (57,40 %).

Défis de taille

M. Khimjee s’est très bien adapté au milieu fermontois depuis son arrivée et aime beaucoup l’ambiance familiale qui y règne. Il explique que l’épicerie a des prix très compétitifs par rapport à la concurrence concentrée au Labrador et a toujours su s’adapter aux fluctuations de l’industrie minière, mais que le phénomène de navettes aériennes qui transporte des travailleurs migrateurs (fly-in/fly-out) nuit actuellement au recrutement de personnel local, puisqu’il limite le bassin de citoyens résidents.

« L’obstacle le plus important demeure la pénurie de main-d’œuvre qui vient freiner toute future expansion et qui est intimement liée à la qualité du service. » Ce dernier mise d’ailleurs sur une très grande flexibilité des horaires de travail afin d’attirer de nouveaux employés qui peuvent opter pour un emploi à temps partiel adapté à leurs disponibilités. « Ça prend du monde et il faut réussir à stabiliser le personnel tout en stimulant la fierté d’appartenance à la Coop. On a récemment redoré notre image par l’achat d’uniformes qui permettent de mieux identifier les employés, ce qui rehausse d’un cran la perception du public et facilite le contact avec les acheteurs potentiels qui peuvent ainsi interagir plus facilement avec les professionnels sur le plancher. »

Selon le gestionnaire, cette année en fut une de consolidation et des projets d’envergure, qui nécessiteront des investissements majeurs nécessaires d’au moins 200 000 $ incluant le renouvellement du système de climatisation et de réfrigération, demeurent en suspens. Des tirages au sort de quatre bourses scolaires de 500 $ ont été effectués durant l’AGA et les gagnants sont : Samuel Rioux, Mégane Carrier, Gabrielle Bélanger et Olivier Tremblay.

Vous pouvez vous procurer une carte de membre de la Coop Metro, ce qui vous donne droit à des réductions et des privilèges. Renseignez-vous sur place.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

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Publié sur le site le 21 juin 2018

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Route nationale 389

Une distinction peu enviable

par Éric Cyr

La route 389, qui s’étire de Baie-Comeau jusqu’à la frontière du Labrador Ouest en passant par Fermont, a été reconnue à sa juste valeur en s’illustrant parmi les infrastructures routières les plus déficientes au pays pour la seconde fois. Le lien interprovincial, qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, s’est attiré les foudres des usagers en se hissant à nouveau au top 5 des routes les plus médiocres du Québec selon un classement établi pour la quatrième année consécutive par l’association des automobilistes CAA-Québec.

Deux fois plus glorieuse

En récoltant la cinquième place à deux reprises au palmarès des dix plus mauvaises routes québécoises, la route 389, qui avait déjà raflé ce titre indésirable en 2015, demeure fidèle à elle-même. Le seul lien routier du Nord-Est québécois s’est également illustré au passage cette année comme pire route de la Côte-Nord en devançant la route 138 qui est toujours inachevée. La 389 a aussi été reconnue comme la route la plus pitoyable sous la responsabilité du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) puisque les quatre autres routes qui seraient dans un état plus lamentable que la 389 sont situées dans des agglomérations urbaines et ne relèvent pas du gouvernement du Québec.

À la défaveur populaire

La route 389, qui ne semble pas faire le bonheur des usagers, loin de là, fait partie des priorités du Plan Nord depuis de nombreuses années et réussit malgré tout à se maintenir parmi les liens routiers à éviter en particulier le goulot d’étranglement de la circulation qui atteint son paroxysme dans le tracé Fire Lake/Mont-Wright.

Discrédit du discours

Selon Transports Québec qui sert la même rengaine depuis près d’une décennie : « Le programme d’amélioration de la route 389, entre Baie-Comeau et Fermont, consiste à réaliser plusieurs travaux afin d’améliorer les conditions de circulation sur cette route nordique. Ce projet s’inscrit dans le cadre des priorités du Plan Nord. Le gouvernement du Québec a alloué un budget total de 468 M $ au programme, qui s’échelonnera sur une période de 10 ans. Il favorisera la mise en valeur du potentiel économique considérable du Nord québécois en donnant accès à de nombreuses ressources naturelles et récréotouristiques. »

La conseillère en communications à la direction générale de la Côte-Nord au MTMDET, Sarah Gaudreault, précise que des travaux ont été réalisés au cours des trois dernières années (2015 à 2017), et que d’autres sont à venir en 2018 (mais pas le nouveau tronçon anticipé Fire Lake/Mont-Wright).

Cet argument semble pourtant manquer de consistance puisqu’un fait demeure : la 389 reste au même point dans la perception populaire qu’en 2015, soit en cinquième position des routes les plus anémiques et étiolées au Québec.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

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Publié sur le site le 21 juin 2018

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