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Dualité nordique

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Fermont  inspire le  sujet d’un  roman

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L’écrivaine  Monique  Durand sort du rang

Rencontre littéraire

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Littérature

Un autre livre pour Albert Roy

par Éric Cyr

L’écrivain Albert Roy était de passage dans la région en novembre 2022 afin de présenter son troisième roman, La bande des 3. Enseignant de français à la retraite, celui-ci a déjà exercé sa profession durant près d’une décennie à la polyvalente de Fermont dans les années 1980. Malgré de malencontreuses péripéties liées à la météo qui a influé sur le transport, il était très heureux de rencontrer le public.

L’inspiration du conteur, nouvelliste, poète et romancier originaire de Kedgwick au nord du Nouveau-Brunswick est imprégnée de son parcours nord-côtier qui l’a fortement inspiré. Celui-ci, qui touche également à la dramaturgie, a aussi habité à La Romaine et à Sept-Îles, maîtrise plusieurs styles d’écriture, mais se considère principalement comme un poète qui bifurque à l’occasion vers d’autres sphères littéraires.

« Ce n’est pas facile de rédiger un roman lorsque l’on a une âme de poète. Je suis plutôt un amateur de poésie qui triche un peu lorsque l’inspiration m’amène à raconter une histoire. »

Incité par une ancienne élève à revenir à Fermont, il a finalement été invité à prendre part au premier Festival littéraire de Terre-Neuve-et-Labrador organisé par la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador de concert avec le Centre de la francophonie des Amériques, du 16 au 20 novembre dernier. Il avait prévu de faire coïncider son déplacement au Labrador dans le cadre de cet événement, où il a rencontré des élèves des écoles L’ENVOL à Labrador City et Boréale à Happy-Valley-Goose-Bay, avec une incursion au salon du livre de la librairie Côte-Nord à Fermont, mais le sort en a décidé autrement à cause des aléas de Dame nature ayant entravé son vol aérien, ce qui a quelque peu bousculé le récent périple nordique du dompteur de mots. Ce n’est que partie remise et l’occasion de visiter à nouveau Fermont se présentera certainement pour celui qui habite aujourd’hui à Quartier Saint-Basile dans la région d’Edmundston.

Nouveau roman

La trame narrative de La bande des 3 se déroule sur l’autoroute TransLabrador (500) en direction de Churchill Falls. L’auteur confie qu’il a été interpellé par trois jeunes qui ressortaient du lot lors de sa tournée des écoles francophones au Labrador en 2018 et que ceux-ci sont devenus les personnages principaux de son récent roman. « J’ai ressenti une sorte d’affection paternelle pour ces trois larrons qui se démarquaient des autres. Ils contribuent à alimenter la synergie qui transparaît dans l’histoire. »

Poète en résidence au Congrès mondial acadien en 2014, Albert Roy a entre autres reçu le prix du Salon du livre d’Edmundston en 1999. Voici quelques titres qu’il a publiés au fil du temps :

Recueils de poésie : Fouillis d’un Brayon, Poèmes venteux, La couleur des mots, Au mitan du Nord, La mare d’Oursi, La mer en écrits, Écooole! Maudite école, Écueils madawaskayens, Témiscouata blues et Des aquarelles de mots.

Nouvelle : Des Brayonneries.

Romans : Comme à la vraie cachette et dans la catégorie jeunesse Accident au lac Virot et La bande des 3.

Biographie : Confidences sur un air country-biographie du chanteur Oneil Devost.

Vous pouvez emprunter plusieurs de ses écrits à la bibliothèque publique de Fermont.

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Publié le 30 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_02 Volume_41

  • Albert Roy
  • Conteur
  • Écrivain
  • Fermont
  • Festival littéraire
  • Francophonie des Amériques
  • La bande des 3
  • Labrador
  • Littérature
  • Nouvelliste
  • Poète
  • Roman
  • Romancier

Publié sur le site le 30 janvier 2023

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Littérature

Dualité nordique

par Éric Cyr

« J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre. »

Après la sortie remarquée en 2019 de son premier livre, Terminal Grand Nord, récipiendaire du Prix Jacques-Mayer du premier roman, et dont le récit se déroule à Schefferville, Isabelle Lafortune récidive en novembre 2022 avec une nouvelle œuvre de fiction, Chaîne de glace, qui ne laissera pas le lectorat de glace. Bien au contraire, la trame narrative suscitera l’intérêt jusqu’à la dernière page.

Selon la romancière, cet accouchement littéraire s’inscrit dans la continuité de Terminal Grand Nord, mais il n’est nul besoin d’avoir lu ce dernier pour se plonger dans le nouvel ouvrage qui déploie un univers en soi et présente un scénario indépendant du précédent. L’autrice redonne vie à certains personnages connus des lecteurs de Terminal Grand Nord que l’on retrouve sept ans après leurs premières péripéties. Elle renoue notamment avec l’enquêteur Émile Morin, quelque peu ébranlé mentalement par la précédente affaire, et son collègue Giovanni Celani, qui pose un regard parfois cynique et décapant sur la société dans laquelle on vit, mettant en relief certaines contradictions humaines.

C’est à l’occasion d’une visite à sa fille Angelune pour les fêtes de Noël qu’Émile Morin se trouve malgré lui mandaté pour enquêter sur le meurtre d’un ressortissant chinois, dont le cadavre a été découvert à la centrale hydroélectrique de La Romaine-1. Un « hasard » surprenant puisqu’il ne se passe jamais rien du genre dans le coin. Parallèlement, lui et Giovanni, qui l’accompagne, sont sans nouvelles depuis un moment de leur ami Sam, disparu sans que personne ne sache où il se trouve. Une série de pistes les mèneront à se demander si les deux histoires pourraient être reliées. Quel peut être le rapport entre la mort d’un Chinois à Havre-Saint-Pierre et la disparition de Sam à Schefferville ?

Humanité et profondeur

C’est dans cette optique qu’entre en scène la dimension philosophique du roman. L’autrice fait intervenir le philosophe Baruch Spinoza pour créer un effet d’écho à ce qui se trame dans l’histoire. « J’aimais l’idée d’éprouver la théorie du déterminisme de Spinoza. Comment ça s’articule dans la vraie vie, ça ? C’est pourquoi j’ai organisé cette succession d’actions pour la mettre à l’épreuve. Et… ça fonctionne ! Mais soyez rassurés, c’est écrit de façon que tout le monde puisse comprendre. »

L’écrivaine explique que le lecteur peut aborder ce roman de diverses façons et que les événements, tout comme c’est le cas dans la réalité, sont interreliés dans un tourbillon de causes à effets et que ce vortex donne une idée de la complexité du monde.  « Chacun d’entre nous possède une part d’ombre et personne n’est à l’abri de la corruption. J’avais envie d’illustrer la dualité qui habite chacun des protagonistes et j’explore plusieurs aspects de leurs personnalités. Qui sont réellement les méchants ? Personne n’est complètement innocent… », confie Isabelle Lafortune qui avoue être très fière de ce dernier opus.

« J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre destiné à un public diversifié et qui constitue plus qu’une simple intrigue policière en raison de sa dimension sociologique, psychologique et philosophique. »

Effectivement, dans cette seconde parution dont la structure est composée de courts chapitres qui produisent un effet haletant et dynamique, Isabelle Lafortune pointe certains enjeux sociaux. Elle considère que nous devrions nous préoccuper davantage de ce qui se passe dans le territoire nordique en gérant mieux les ressources qui s’y trouvent.

Qui sait si celle-ci, qui déclare avoir le goût d’aller visiter Fermont, pourra un jour s’inspirer de cette autre localité nordique pour la rédaction d’un nouveau bouquin ?

Bonne lecture.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

  • Autrice
  • Chaîne de glace
  • Déterminisme
  • Écrivaine
  • Enjeux sociaux
  • Fiction
  • Intrigue policière
  • Isabelle Lafortune
  • Littérature
  • Livre
  • Polar
  • Roman
  • Romancière
  • Spinoza
  • Terminal Grand Nord

Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Célébration culturelle

Les journées de la culture à Fermont

par Éric Cyr

Plusieurs activités ont été orchestrées par la Ville de Fermont dans le cadre des journées de la culture, qui se déroulaient du 30 septembre au 2 octobre 2022. Cette renaissance culturelle locale postpandémique a attiré un public éclectique heureux de prendre part aux différentes facettes du bouillonnement culturel chapeauté par le Service des loisirs et de la culture de la municipalité et la MRC de Caniapiscau.

Parmi les choix proposés aux citoyens durant l’événement, il y a eu le vernissage d’une exposition de photographie intitulée « Exotisme nordique » regroupant quatre photographes chevronnés locaux, Jocelyn Blanchette, Myriam Desjardins-Malenfant, Kathleen Dubé et Frédérique Marinier, qui a attiré de nombreux visiteurs à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel).

Des ateliers étaient offerts dans les venelles communautaires à l’étage supérieur du 12, venelle 11, incluant « Viens mettre ta couleur » où une immense œuvre d’art a été conçue à partir d’archives du journal Le Trait d’union du Nord par l’artiste Isabelle Grenier. Plusieurs petits tableaux originaux de formes différentes, destinés à accompagner cette grande toile qui met en valeur des moments marquants de l’histoire de Fermont, ont été réalisés sous la direction des peintres Isabelle Grenier et Nathalie Desjardins. Au rez-de-chaussée, les potières Louise Vachon et Nadia Brouillard ont pour leur part dirigé de la peinture sur céramique en enseignant les rudiments de cet art. De la création de bandes dessinées s’est aussi déroulée au 6, venelle 11 en compagnie de Lisa Melanson.

De l’improvisation était au programme à la Maison des jeunes Alpha, mais a malheureusement dû être annulée puisqu’il n’y avait pas suffisamment d’inscriptions.

Une manifestation festive et gastronomique dans un format de fête multiculturelle incluant une dégustation de menus de différents continents, de la musique et de la danse, a été organisée au chalet de service par Guy-Romain Kouam et la MRC. Cette initiative concrétisée par la paroisse de la Résurrection de Fermont soutenue par la MRC a connu un grand succès. Des mets typiques de pays africains notamment du Maroc, au Maghreb, concoctés par Hamza Mousti (rôti d’agneau), du Cameroun préparés par Josée Alvine Tchouta (ragoût de poulet DG et beignets) et du Sénégal cuisinés par Samba Diop (yassa au poulet), ont été prisés tout comme des saveurs d’Amérique du Sud en provenance de la Colombie apprêtées par Ana Maria Rengifo et des familles amies (galettes de maïs arepas farcies au poulet et à la viande, friandises cocada o panela de coco, biscuits aux amandes mazapan, pain au lait pan dulce) et des recettes du Pérou mijotées par Esmar Jacobo (poulet au piment aji de gallina) ont également attisé les papilles gustatives des participants qui ont aussi pu déguster des plats québécois/canadiens offerts par Nancy Hardy et Micheline Lepage (soupe aux légumes et riz, pain de viande avec légumes, macaroni à la viande, pâtés au saumon et au poulet, dessert grands-pères au sirop d’érable).

L’écrivaine fermontoise Noémie Hovington dont le nom de plume est Noémie H, a participé à une séance de dédicaces de son premier livre, Taste of love, à la bibliothèque municipale au grand bonheur des adeptes de ce type de lecture. Le roman, destiné aux jeunes adultes de 16 ans et plus, est en vente depuis le 26 août dernier.

Journées de la culture

Une exposition photo exotique…

Une exposition de photographies intitulée « Exotisme nordique » orchestrée par la MRC de Caniapiscau, mettant en valeur des œuvres de quatre talentueux photographes locaux s’est tenue, le 30 septembre dernier, à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel) à Fermont dans le cadre des Journées de la culture. Une soixantaine de visiteurs se sont rendus sur place pour admirer les images proposées par les artistes visuels.

Résident depuis 34 ans à Fermont, Jocelyn Blanchette, se définit comme un photographe de phénomènes astronomiques, météorologiques et de nature. C’est un passionné qui aime étudier et comprendre l’environnement qui l’entoure et qui lui permet de s’épanouir dans son art en immortalisant les moments précieux de son coin de pays nordique.

Myriam Desjardins-Malenfant aime pour sa part croquer des rencontres animalières, ce qui lui permet de demeurer en harmonie avec le milieu naturel ambiant tout en restant branchée sur la vie dans sa plus grande simplicité. Elle adore partir en randonnée en forêt avec son matériel photographique en restant à l’affut du monde animal qui la fascine. Elle se fait discrète afin de ne pas perturber la faune tout en cherchant à percer ses secrets.

Kathleen Dubé considère que la photographie est un médium de communication et d’expression qui n’a pas de limites puisqu’il y a toujours quelque chose à photographier. Elle explore des sujets et des thèmes variés qui lui permettent d’apprendre et d’expérimenter. La nature et le territoire constituent pour elle une source infinie de découvertes et de beautés à saisir dans toute leur splendeur.

Frédérique Marinier est spécialisée en portrait et en boudoir. Son univers photographique vise à faire ressortir la beauté intérieure et extérieure de ses sujets en leur faisant découvrir leur authenticité grâce à l’image. Elle juge que cette démarche a un pouvoir réparateur qui propulse l’être vers l’acceptation et la confiance en soi. Elle réussit à capter de façon unique la brillance du regard, le reflet de l’âme.

Pour ceux qui ont raté le vernissage et qui aimeraient découvrir cette splendide présentation artistique et culturelle, les photographies seront à l’affiche encore un certain temps à la salle Aurora.

Pages Facebook des artistes :

Fred Tüluak, Photographe.

Kathleen Dubé photographie.

Myriam Desjardins-Malenfant photographie 52e parallèle nord.

Jocelyn Blanchette Photographie.

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Publié le 17 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_17 Volume 40

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Publié sur le site le 17 octobre 2022

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Littérature

Retour au mitan du Nord

par Éric Cyr

L’écrivain Albert Roy était de passage à Fermont dans le cadre d’un café-causerie à la bibliothèque municipale, le 18 mai dernier. Enseignant de français à la retraite, celui-ci a déjà exercé son métier localement durant plusieurs années et était très heureux de rencontrer le public composé à majorité de plusieurs amis d’antan : des retrouvailles en quelque sorte.

L’inspiration du romancier, poète et conteur originaire de Kedgwick au Nouveau-Brunswick qui écrit depuis l’âge de 15 ans est grandement imprégnée de son parcours nord-côtier puisqu’il a aussi habité à La Romaine et à Sept-Îles. Le recueil de poésie Au mitan du Nord en témoigne. Durant son récent périple nordique, le dompteur de mots a aussi rencontré des élèves à l’école Boréale à Happy-Valley-Goose-Bay et dans une classe d’immersion française à l’école A.P. Low et au centre éducatif l’ENVOL à Labrador City, ainsi qu’à la polyvalente Horizon-Blanc à Fermont. Il a aussi participé à un événement de discussion littéraire à l’Association francophone du Labrador, le 16 mai.

Époque fermontoise

Le dompteur de mots qui habite aujourd’hui à Témiscouata-sur-le-Lac est déjà revenu en catimini à Fermont à plusieurs reprises pour aller pêcher avec des copains.

« Je suis heureux d’être ici. J’adore ce milieu. Que Fermont vous soit aussi bon qu’il le fut envers moi!»

Le poète a offert une lecture de plusieurs de ses poèmes tirés de quelques-uns de ses recueils et a particulièrement ciblé ceux ayant une affiliation avec Fermont au grand bonheur de l’auditoire réceptif qui s’est reconnu dans les personnages qu’il a dépeints dans le cadre d’une interprétation poétique nostalgique, passionnée et empreinte d’émotions. Poèmes sur feu Mario Lepage, l’enseignant d’éducation physique Alain Proteau, l’adolescent Mario Bisson passionné de sports décédé subitement, l’adolescente Lucie Maloney décédée dans un accident de la route, feu l’enseignante Margot Bouchard, Ghislain Dubé et Jacques Oakes qui ont perdu la vie dans un tragique accident d’avion, le syndicaliste haut en couleur Herby Bérubé.

Riche parcours

Poète en résidence au Congrès mondial acadien en 2014, Albert Roy a reçu le prix du Salon du livre d’Edmundston en 1999 et travaille actuellement sur un nouveau spectacle qu’il souhaite présenter dans son coin de pays au début octobre « Souvenir…quand tu nous tiens. » Voici quelques titres qu’il a publiés au fil du temps :
Recueils de poésie : Fouillis d’un Brayon, Poèmes venteux, La couleur des mots, Au mitan du Nord, La mare d’Oursi, La mer en écrits, Écoole maudite école, Écueils madawaskayens et Témiscouata Blues.
Nouvelle : Des Brayonneries
Romans : Comme à la vraie cachette et dans la catégorie jeunesse Accident au lac Virot
Biographie : Confidences sur un air country-biographie du chanteur Oneil Devost

Vous pouvez emprunter plusieurs de ses écrits à la bibliothèque municipale de Fermont.

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Publié le 27 mai, 2019, dans la publication : Numéro_10 Volume 37

  • Albert Roy
  • Café-causerie
  • Fermont
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  • Littérature
  • Poème
  • Rencontre littéraire
  • Romancier

Publié sur le site le 27 mai 2019

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Littérature

Intrigue policière à Schefferville

par Éric Cyr

L’écrivaine Isabelle Lafortune a publié récemment son tout premier livre, Terminal Grand Nord, un roman policier dont l’action se déroule à Schefferville où elle s’est déplacée périodiquement sur une période d’une décennie. Elle ignorait à l’époque que son expérience sur place lui inspirerait un bouquin.

La romancière qui s’est laissée imprégner de ce milieu nordique unique réussit à bien communiquer la beauté et la rudesse de cet endroit. « Je me suis sentie ailleurs, complètement dépaysée. C’est tout un monde à découvrir. Une poésie se dégageait de la ville. J’avais envie de faire découvrir cette région aux gens d’en bas, de brosser un portrait inspiré de la réalité ». L’auteure confie avoir d’abord éprouvé un sentiment de grande liberté doublé d’une grande solitude face à l’immensité des éléments, malgré la proximité des gens qui y habitent et dont elle s’est progressivement rapprochée en travaillant à l’hôtel et aussi à l’école secondaire pour quelques suppléances. Cette présence lui a permis de côtoyer certains fondateurs de la ville, des pionniers aux histoires savoureuses, un cadeau du ciel selon elle.

Huis clos/Les souches

Isabelle Lafortune a, sans s’en douter, fait provision de matériaux bruts non polis pour une future rédaction qui s’est imposée naturellement. Elle les a ensuite transformés en les façonnant en personnages fictifs à partir des sensations ressenties.

« Je m’intéresse aux gens, à leur histoire et j’aime leur parler. Je ne me doutais pas à ce moment-là que j’allais rédiger un polar. C’est devenu une évidence plus tard. Bien qu’entourée de grands espaces générant des sensations fortes et une grande liberté, à un moment il m’est apparu que la ville se prêtait bien à une histoire en huis clos. Les chapitres sont découpés en courtes scènes, ce qui crée une dynamique cinématographique et qui permet aux lecteurs, si je peux m’exprimer ainsi, de voir des images. J’écris, entre autres, pour partager une vision du monde à travers une histoire qui me semble intéressante. Les mots murissent. Il faut trouver l’angle propice afin de transmettre ces émotions. »

Synopsis

En 2012, on retrouve les corps violentés de deux jeunes femmes autochtones récemment portées disparues, dans un banc de neige en bordure d’une piste de motoneige non loin de Schefferville. Dépêché sur place, le réputé inspecteur Émile Morin tentera de résoudre le mystère de ce qui est arrivé aux deux sœurs innues de Mani-Utenam.

Une suite dont l’action se déroulera également dans le Nord est envisagée. D’ici là, une adaptation cinématographique est déjà en branle. Les droits ont été achetés par le Groupe PVP et la réalisation sera confiée à François Bouvier qui a produit les films La Bolduc et Paul à Québec. Le projet a déjà été financé par Téléfilm et la Sodec.

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Publié le 13 mai, 2019, dans la publication : Numéro_09 Volume 37

  • Auteure
  • Bouquin
  • Écrivaine
  • Isabelle Lafortune
  • Littérature
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  • Schefferville
  • Terminal Grand Nord

Publié sur le site le 13 mai 2019

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Littérature

Fermont inspire le sujet d’un roman

par Éric Cyr

Source photo : Frédérick Durand. Légende photo : Ariane Gélinas prend la pause avec ses œuvres littéraires. Deux autres ouvrages prennent pour cadre la Côte-Nord : le tome deux de la série Les villages assoupis, L’île aux naufrages (Anticosti) et Les cendres de Sedna (Tête-à-la-Baleine).

L’intrigue du septième livre et cinquième roman de la prolifique auteure Ariane Gélinas, Quelques battements d’ailes avant la nuit, publié chez Alire, se déroule à Fermont, dans le Nord québécois. Le bouquin est paru pour le 31e Salon du livre de Trois-Rivières, le 28 mars dernier. Fascinée par la nordicité et passionnée par les cartes et les chemins nordiques, l’écrivaine originaire du village de Grandes-Piles en Mauricie a déjà emprunté la route 389, qui fait partie de la Trans-Québec-Labrador, à l’été 2015 afin de venir tâter le pouls de la réalité sur le terrain et de prendre des photos en sol fermontois.

L’aventurière des mots a aussi roulé sur la route de la Baie-James et la Trans-Taïga, ce qui lui a inspiré son tout premier roman de la trilogie Les villages assoupis, Transtaïga, un roman fantastique criminel aux frontières de la folie dans lequel évolue Anissa, qui travaille dans un chenil de chiens huskies à la lisière de ce mythique lien routier subarctique. La romancière et nouvelliste s’inspire beaucoup de ses périples pour modeler ses personnages et leurs péripéties. Son idée originale de départ est revisitée à la suite des rencontres et des expériences vécues durant ses voyages. « J’avais prévu d’écrire dès 2013 un roman se déroulant à Fermont et comme je me déplace toujours sur les lieux avant de rédiger, j’avais l’œil depuis longtemps sur la route 389. Manic-2 et Manic-5, l’œil du Québec, les monts Groulx, le village fantôme de Gagnon, les nids de poule à profusion, la voie ferrée qu’il faut traverser à de nombreuses reprises avant d’arriver dans la ville nordique. Le chemin demande du temps de préparation et de la chance. »

La trame

Dans ce dernier thriller fantastique, Ariane Gélinas raconte les aléas d’une femme bientôt trentenaire, Sévérine, qui, voulant vivre le charme du Nord, s’installe dans la ville de Fermont. Elle emménage dans un appartement situé dans le légendaire mur-écran après s’être fait embaucher comme technicienne en documentation à la bibliothèque publique.

« Une partie de l’action se déroule dans le fameux édifice qui protège la ville des vents dominants du Nord, mais aussi dans les monts Severson où le cadavre d’une victime assassinée est retrouvé. Il est fait mention dans le récit notamment du parc des Épinettes, d’où l’on peut apercevoir la croix du mont Daviault et également du journal Le Trait d’union du Nord. »

Sur la route

Directrice littéraire, chargée de cours à l’université et coéditrice, Ariane Gélinas a une vie bien remplie, mais elle n’hésite pas à se métamorphoser en nomade durant ses road trips à la Jack Kerouac en quête de matériel tangible pour peupler ses narrations. Elle aime saisir toutes les facettes des milieux qu’elle explore et qu’elle apprivoise au fur et à mesure, découvrant les caractéristiques particulières de chaque endroit visité afin de voir au-delà de l’enrobage. L’auteure écrit aussi avec un grand souci stylistique et le moment où se déroulent les événements coïncide avec l’intervalle de son passage sur place. « Je suis une grande randonneuse et j’ai beaucoup marché. L’immensité des environs de Fermont m’a impressionnée, il y a tellement d’espace. J’adore les décors, les lieux. J’essaie de les rendre vraisemblables dans mes écrits, de faire ressentir l’affection que j’éprouve pour le Nord, notamment pour la Côte-Nord, où mon père demeurait lorsque j’étais adolescente. En attendant la prochaine exploration septentrionale! »

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Publié le 29 avril, 2019, dans la publication : Numéro_08 Volume 37

  • Ariane Gélinas
  • Côte-Nord
  • Écrivaine
  • Fermont
  • Littérature
  • Quelques battements d'ailes avant la nuit
  • Roman
  • Romancière
  • Thriller fantastique

Publié sur le site le 29 avril 2019

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Rencontre littéraire

L’écrivaine Monique Durand sort du rang

par Éric Cyr

La bibliothèque publique de Fermont a accueilli l’écrivaine et journaliste indépendante Monique Durand, le 6 juin dernier, pour présenter le livre qu’elle est actuellement en train d’écrire et qui s’intitulera « Le Nord est une route. » La globe-trotter qui a arpenté la planète a amorcé une discussion où elle a dialogué avec le public du sujet de sa démarche littéraire et a parlé entre autres de son imbrication dans les paysages et la vie du Nord et du Labrador.

Après avoir publié un recueil de nouvelles, Eaux, en 1999, suivi d’un premier roman, en 2003, La femme du peintre, l’histoire d’Evelyn qui rencontre un malotru plutôt désagréable qui deviendra son mari, tous deux encensés par la critique en France et au Canada, l’auteure n’a rien perdu de son inspiration et obtient le prix du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) – Oeuvre de l’année sur la Côte-Nord pour son roman, Le petit caillou de la mémoire, sorti en 2016, une fiction directement inspirée de son voisin gaspésien. « J’avais envie d’archiver des vies qui n’existeront plus. » Vient par la suite, Saint-Laurent mon amour, en 2017, qui réunit ses textes publiés dans le journal Le Devoir sur le majestueux fleuve et où elle s’est permis pour la première fois de parler au « je » afin d’introduire son lien intime avec ce cours d’eau. Malgré son succès, cette dernière considère que c’est toujours un privilège quand un éditeur accepte de publier une de ses œuvres.

Vécu et inspiration

« La mode actuelle est à l’autofiction où grosso modo l’auteur se raconte. Dans mon cas, il n’y a pas un seul paragraphe qui n’est pas relié à du vécu. Je suis restée hantée par une histoire de mon père qui racontait qu’un fort vent a fait se détacher un continent de glace alors qu’il était sur le fleuve. Ce souvenir m’a beaucoup inspirée. Par contre, l’écriture ne doit pas être une thérapie sinon ce n’est pas de la littérature », confie la femme énergique qui a aussi fait paraître un livre de récits, Carnets du Nord, en 2012, qui propose une traversée intime au cœur des communautés nordiques. « J’ai longtemps pensé que l’inspiration c’était des langues de feu qui nous tombent dessus, une espèce d’opération du Saint-Esprit. »

Monique Durand, qui a fait une carrière de journaliste et de réalisatrice à Radio-Canada, a obtenu le prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française en 2014 pour l’ensemble de son œuvre dans la presse écrite québécoise.

Durant la rencontre, elle a raconté avec passion et enthousiasme aux Fermontois le périple qu’elle a amorcé de Baie-Comeau vers Baie-Comeau en passant par l’incontournable route 389 et le Labrador, qu’elle a déjà visité, en bifurquant quelque peu afin de s’adapter aux questions qui lui étaient posées. Ses livres sont offerts pour emprunt à la bibliothèque locale.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

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  • Côte-Nord
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  • Fermont
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  • Littérature
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  • Monique Durand
  • Romancière

Publié sur le site le 21 juin 2018

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