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  • Numéro_04

  • La lutte des Nord-Côtiers s’intensifie

    Désenclavement de la Côte-Nord

    La lutte des Nord-Côtiers s’intensifie

  • Cain’s Quest  poursuit son  ascension

    Course d’endurance à motoneige

    Cain’s Quest poursuit son ascension

  • Vers une deuxième usine de bouletage ?

    ArcelorMittal

    Vers une deuxième usine de bouletage ?

  • Importante victoire du Bloc québécois

    Assurance-emploi

    Une 2 mars, 2020

    Importante victoire du Bloc québécois

Numéro_04

La lutte des Nord-Côtiers s’intensifie

Désenclavement de la Côte-Nord

La lutte des Nord-Côtiers s’intensifie

Cain’s Quest  poursuit son  ascension

Course d’endurance à motoneige

Cain’s Quest poursuit son ascension

Vers une deuxième usine de bouletage ?

ArcelorMittal

Vers une deuxième usine de bouletage ?

Importante victoire du Bloc québécois

Assurance-emploi

Une 2 mars, 2020

Importante victoire du Bloc québécois

Désenclavement de la Côte-Nord

La lutte des Nord-Côtiers s’intensifie

par Éric Cyr

Source : CSN

À la veille du dépôt du budget, les membres de la Coalition Union 138 ont récidivé en employant des moyens de pression. Ils ont tenu une nouvelle manifestation surprise destinée à accentuer leur influence sur le gouvernement Legault afin que celui-ci laisse les sommes prévues au programme québécois des infrastructures pour assurer la reprise des travaux du bureau de projet du pont à l’embouchure de la rivière Saguenay.

Toujours sans nouvelle du ministre québécois des Transports, François Bonnardel, et du ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Jonathan Julien, dans le dossier du désenclavement de la Côte-Nord, qui fait pourtant consensus auprès des élus nord-côtiers des trois paliers de gouvernement et des chefs autochtones innus de ce territoire et qui est attendu par une vaste majorité de la population, les représentants de la Coalition Union 138 se sont déplacés, ironiquement en traversier, au bureau de circonscription de la députée caquiste de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Émilie Foster, le 17 février dernier afin de l’interpeller pour que celle-ci intervienne rapidement auprès de ses collègues afin d’obtenir de sa part des réponses positives et claires par rapport aux demandes des élus de la Côte-Nord : le parachèvement de la route 138 en Basse-Côte-Nord jusqu’à Blanc-Sablon et le maintien du bureau de projet pour un pont sur le Saguenay.

De Coalition à Coalition

Selon un porte-parole de la Coalition Union 138, le syndicaliste Guillaume Tremblay, « La députée Foster, qui a déjà résidé sur la Côte-Nord, est bien placée pour comprendre à quel point les traversiers sont un frein majeur au développement économique de cette région et pour connaître les enjeux liés à l’absence d’un lien fixe avec le reste du Québec. Nous avons fait des demandes appuyées par les préfets et les maires nord-côtiers afin de rencontrer une personne mandatée par la Coalition avenir Québec (CAQ) dans ce dossier et, à ce jour, elles ont toujours été refusées.»

« Nous en sommes donc malheureusement rendus à devoir faire des manifestations pour être entendus par le gouvernement actuellement au pouvoir. »

Conviction et ténacité

Le regroupement pour le désentravement de la région veut être certain que le message est bien compris et qu’il sera livré au gouvernement de la CAQ et demande à la députée Foster de s’assurer que les montants prévus au programme québécois des infrastructures pour la reprise des travaux du bureau de projet du pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine soient inclus au budget du ministre des Finances pour 2020. « Il y a urgence d’agir et le gouvernement Legault doit s’engager à livrer la marchandise. Une somme de 12 millions de dollars était réservée pour les études de faisabilité de la construction d’un pont sur le Saguenay et nous ne reculerons pas sur ce dossier. Tant que nous n’aurons pas de réponse satisfaisante concernant cet enjeu prioritaire qu’est le désenclavement de la Côte-Nord, la mobilisation et la pression vont se poursuivre et s’accentuer soyez-en assurés. Nous vous en faisons la promesse! »

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Publié le 2 mars, 2020, dans la publication : Numéro_04 Volume 38

  • CAQ
  • Coalition Union 138
  • Côte-Nord
  • Désenclavement Côte-Nord
  • Gouvernement Legault
  • Parachèvement route 138
  • Pont sur le Saguenay
  • Programme québécois des infrastructures
  • Québec

Publié sur le site le 2 mars 2020

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Course d’endurance à motoneige

Cain’s Quest poursuit son ascension

par Éric Cyr

Légende photo : L’équipe 17 du Labrador Ouest qui n’avait pas pu terminer l’épreuve en 2018, à cause d’une blessure grave d’un des deux coéquipiers, relèvera à nouveau le défi cette année.

La plus longue course d’endurance à motoneige au monde, la Cain’s Quest, un titre que revendique aussi la Iron Dog Race en Alaska aux États-Unis, a gagné en popularité depuis sa création en 2006 et a attiré un nombre record de compétiteurs cette année avec un total de 50 équipes composées de 100 coureurs. Ces motoneigistes expérimentés relèveront ce défi biennal d’envergure nécessitant une préparation de longue haleine en s’alignant au départ de cette épreuve sportive de calibre international qui s’échelonne sur 3100 kilomètres à travers le vaste territoire sauvage du Labrador.

Des participants de partout à travers le monde franchiront le fil de départ de l’édition 2020 qui s’effectuera à Labrador City, le 7 mars prochain. Ils enfourcheront leurs bolides rugissants, mais tous ne termineront pas la course dont le degré de difficulté est très rehaussé et qui exige une détermination, une discipline et une ténacité exemplaires.

Amérique du Nord et Europe

Des athlètes en provenance du Québec et du Canada notamment de l’Ontario et des provinces atlantiques incluant l’île de Terre-Neuve, le Labrador, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, dont un Acadien de Chéticamp, mais aussi de l’Alberta ont relevé le défi. Des représentants des États-Unis, notamment du Maine et de l’Alaska seront aussi de la partie de même que des motoneigistes de Châtel-Saint-Denis dans le canton de Fribourg en Suisse et de la Finlande en Europe, principalement de la Laponie dont le territoire est situé en grande partie au-delà du cercle polaire arctique.

Délégation autochtone

Plusieurs délégués autochtones incluant des Cris (Chisasibi et Wemindji, Nord-du-Québec), des Innus (Natuashish et Sheshatshiu, Labrador), des Naskapis (Kawawachikamach à Schefferville, Côte-Nord du Québec) et des Inuits (Kuujjuaq au Nunavik, Nord-du-Québec et Nain au Nunatsiavut, Labrador), s’élanceront aussi vers la grande aventure sur des sentiers non damés à travers les régions sauvages du Labrador où ils pourront mettre à l’épreuve leur courage.

De nombreuses difficultés attendent les athlètes endurcis qui devront affronter les caprices de Dame nature durant leur parcours.

Deux équipes féminines

Cet événement sportif est dominé par les hommes et pourtant deux équipes de femmes oseront défier leurs adversaires masculins, des femmes aguerries qui ne s’en laissent pas imposer. Il y a la formation Virago, qui est composée de la seule femme à avoir pris part à la course et à avoir terminé l’épreuve en 2012, un exploit inégalé, Coreen Paul, originaire de North West River au Labrador qui habite désormais à Richibouctou au Nouveau-Brunswick et de sa coéquipière de Wasilla en Alaska, Rebecca Charles. Il y a aussi l’équipe Wild Nordic Expeditions de Laponie finlandaise composée de Venla Jyrkinen de Saariselkä et de Henna Riekkoniemi de Utsjoki au nord du 69e parallèle.

La population de la région peut assister gratuitement aux départs en se rendant sur la rue ELM à côté de l’école Menihek et aux arrivées au club de motoneige White Wolf sur Baden-Powell Avenue situé à distance de marche en arrière du centre commercial Labrador Mall à Labrador City. Pour plus d’infos, consultez le site internet cainsquest.com et la page Facebook Cain’s Quest.

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Publié le 2 mars, 2020, dans la publication : Numéro_04 Volume 38

  • Cain's Quest
  • Compétition internationale
  • Course d'endurance à motoneige
  • Épreuve à motoneige
  • Événement sportif mondial
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  • Motoneigistes

Publié sur le site le 2 mars 2020

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ArcelorMittal

Vers une deuxième usine de bouletage ?

par Éric Cyr

Le géant minier ArcelorMittal songerait toujours à implanter une seconde usine de bouletage sur la Côte-Nord. Des discussions à ce sujet se sont déroulées entre la haute direction de la multinationale et le premier ministre du Québec, François Legault, lors du Forum économique mondial qui se tenait, du 21 au 24 janvier 2020, à Davos en Suisse.

ArcelorMittal procéderait depuis plusieurs mois à une mise à jour des études visant l’expansion de sa capacité de transformation de boulettes à Port-Cartier. Dans un entretien accordé au Journal de Québec, le premier ministre québécois a confié que l’entreprise souhaite relancer le projet de construction d’une nouvelle usine de boulettes de fer à Port-Cartier et que des négociations sont en cours entre Québec et la minière, qui mise sur une aide gouvernementale importante pour financer les travaux évalués à un milliard de dollars qui à terme pourraient créer jusqu’à 200 emplois permanents dans cette municipalité.

Les deux mains sur le volant

D’abord présenté en 2011 comme un projet phare du Plan Nord, consistant notamment en la construction d’une seconde usine de bouletage, la démarche s’inscrivait dans la volonté d’ArcelorMittal de doubler sa production et avait initialement été annoncée en grande pompe par le premier ministre de l’époque, Jean Charest, avant d’être reléguée aux oubliettes durant près d’une décennie à la suite de la chute des prix du fer.

Revirement de situation

L’idée, qui germait toujours en coulisses, a réapparu au registre des lobbyistes du Québec à la fin octobre 2019, la compagnie ayant retenu les services d’un lobbyiste afin d’amorcer des pourparlers avec le gouvernement du Québec qui y a inscrit le nouvel emballage du projet :

« Démarches d’informations auprès de titulaires de charge publiques en ce qui concerne un projet d’agrandissement de l’usine de bouletage de Port-Cartier sur la Côte-Nord. Ce projet n’est pas assez élaboré à ce jour pour déterminer quel sera le montage financier. Une partie publique sera toutefois envisagée (subvention, prêt, tarif préférentiel d’électricité, etc.). Le nom du programme et le montant du financement sont inconnus. Les sommes recueillies serviront principalement à la construction de la nouvelle usine. Ce projet devrait contribuer à créer des centaines d’emplois dans la région pendant les phases de construction et d’opération. »

Milieu port-cartois

La relance du projet d’une seconde usine de bouletage reçoit l’appui de Développement économique Port-Cartier, du commissaire industriel et de la Chambre de commerce de l’endroit, mais le maire de la municipalité, Alain Thibault, précise que la Ville de Port-Cartier n’a pas été informée des démarches entre ArcelorMittal et Québec pour un éventuel projet d’un milliard de dollars et que cela reste donc une rumeur. Il se montre moins conciliant par rapport au projet puisque la Ville a toujours des litiges fiscaux en suspens avec la multinationale dans le dossier de contestation de taxes foncières.

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Publié le 2 mars, 2020, dans la publication : Numéro_04 Volume 38

  • ArcelorMittal
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  • Gouvernement du Québec
  • Industrie minière
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  • Transformation de boulettes
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Publié sur le site le 2 mars 2020

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Assurance-emploi

Importante victoire du Bloc québécois

par Éric Cyr

Source photo : BQ

Une motion du Bloc québécois concernant le rallongement des prestations spéciales d’assurance-emploi a été adoptée, le 20 février dernier, par la Chambre des communes à Ottawa qui a voté en faveur de l’augmentation des semaines admissibles en cas de maladies graves, qui étaient au préalable de 15 courtes semaines et qui passeront à 50 dans le prochain budget fédéral.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, dont c’était l’un des chevaux de bataille, est satisfaite que la motion du Bloc québécois à l’effet d’augmenter les prestations des travailleurs dans des situations de maladies graves comme le cancer ait été adoptée. « C’est une victoire pour le Bloc québécois et pour les prestataires de l’assurance-emploi », déclare la politicienne nord-côtière.

Corriger une iniquité

Les députés bloquistes n’entendaient pas se contenter de la maigre proposition du gouvernement libéral de Justin Trudeau qui souhaitait faire passer le seuil de semaines admissibles à seulement 26 semaines. Le Bloc québécois en a donc appelé au principe même de l’équité afin que les travailleurs plus vulnérables qui cotisent au programme de l’assurance-emploi dans leur combat pour le retour à la santé n’aient pas à s’inquiéter pour leur avenir.

L’exemple fermontois

La présentation de la motion faite par le Bloc québécois a certainement été moussée par l’émouvante intervention à la Chambre des communes de l’ancienne Fermontoise et députée du Bloc québécois de Beauport-Limoilou, Julie Vignola, qui a inévitablement contribué à faire pencher la balance en citant l’exemple du vigoureux combat mené contre le cancer par une de ses amies, une courageuse Fermontoise, Joan Rhéaume, qui nous a malheureusement quittés récemment.

« Se battre contre la maladie est le combat d’une vie et les soucis financiers ne doivent pas miner les forces des combattants. »

Le combat se poursuit

Selon Mme Gill : « Ça fait maintenant 30 ans qu’on exige que le programme de l’assurance-emploi soit pensé pour notre monde, non pas pour les besoins du gouvernement, mais pour ceux des nôtres, ceux qui nous ont donné le privilège de les représenter. » La députée de Manicouagan qui s’était engagée lors de la dernière campagne électorale à travailler à la réforme de l’assurance-emploi se réjouit évidemment de cette victoire dans le dossier, mais rappelle que, dans un même ordre d’idées, l’objectif de mettre fin à la période du trou noir, qui touche aussi particulièrement les travailleurs de l’industrie saisonnière de l’est du Québec, demeure plus que jamais au cœur de ses priorités.

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Publié le 2 mars, 2020, dans la publication : Numéro_04 Volume 38

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  • Prestations spéciales de maladie

Publié sur le site le 2 mars 2020

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