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  • Numéro_07

  • Depuis 1978, ma Coop  j’y tiens!

    40e anniversaire

    Depuis 1978, ma Coop j’y tiens!

  • Des courses originales qui font jaser

    Premières mondiales

    Des courses originales qui font jaser

  • Fermeté, unanimité  et unité dans la diversité

    Désenclavement de la Côte-Nord

    Fermeté, unanimité et unité dans la diversité

  • Tournage d’une série télévisée à Fermont

    Monde télévisuel

    Une 15 avril, 2019

    Tournage d’une série télévisée à Fermont

Numéro_07

Depuis 1978, ma Coop  j’y tiens!

40e anniversaire

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Désenclavement de la Côte-Nord

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Une 15 avril, 2019

Tournage d’une série télévisée à Fermont

40e anniversaire

Depuis 1978, ma Coop j’y tiens!

par Éric Cyr

La Coopérative des consommateurs de Fermont, une entreprise d’économie sociale qui œuvre dans le secteur alimentaire, a ouvert ses portes le 21 décembre 1978 sous l’impulsion du Syndicat des Métallos. Aujourd’hui affiliée à la bannière Metro, l’épicerie, qui célèbre sa quatrième décennie d’activités cette année, continue à offrir des produits diversifiés et de qualité à sa clientèle. Une journée spéciale destinée à souligner son quarantenaire s’est tenue le 5 avril dernier afin de remercier ses membres de leur apport inestimable.

L’activité familiale orchestrée par la direction de concert avec les employés du marché d’alimentation local était animée par les employés de la radio communautaire CFMF 103,1. Des dégustations de produits variés incluant différents types de hors-d’œuvre étaient offertes aux clients durant la journée, ainsi que du maïs soufflé, de la barbe à papa et de petits cadeaux pour les enfants. Une ambiance agréable et conviviale régnait dans les allées garnies où certains se livraient parfois une chaude lutte pour ramener en premier un produit annoncé par les animateurs, ce qui leur donnait une chance de tourner la roue chanceuse et de remporter ainsi un prix parmi plusieurs qui ont été distribués.

Le directeur général de la Coop Metro, Karim Khimjee, s’est bien intégré au mode de vie local depuis son arrivée il y a près de deux ans. Il est fier de la variété et de la fraîcheur des produits offerts, dont certains sont exclusifs, et considère que la qualité est au rendez-vous : « Nous sommes avant tout au service de la population et nous nous adaptons aux besoins de la clientèle. Cette célébration est principalement destinée à nos membres en signe d’appréciation de leur appui. Nous tenons à remercier ces derniers de leur encouragement au cours des années, car ce sont eux l’âme et la raison d’être de la coopérative qui leur appartient et dont ils assurent la pérennité. Sans eux, il n’y aurait pas raison d’être. Je tiens aussi à remercier l’équipe de gestion et les employés de leur dévouement qui a permis la tenue de cette activité, sans oublier nos commanditaires. »

Au bénéfice de la collectivité

En 1978, la fondation de la Coop répondait à un besoin et a sonné le glas de la petite épicerie, qui ressemblait plutôt à un dépanneur, appartenant au propriétaire du centre commercial de l’époque qui exerçait un monopole, Paul Racine. L’attribution des numéros de membres s’est d’abord faite par ordre alphabétique. Selon le président du conseil d’administration, Patrick Savard : « La Coop c’est nous tous ! On trouvait ça important de mettre en valeur cette perspective dans le cadre du 40e anniversaire. Aujourd’hui, on compte près de 1600 adhérents, dont certains du Labrador. » L’administrateur Pierre-Antoine Plourde confie : « C’est un service essentiel ! On souhaitait redonner à la communauté en offrant des rabais intéressants pour l’occasion. On désire poursuivre notre mission en continuant à offrir un excellent service tout en entretenant un sentiment d’appartenance grâce entre autres à une diversité de denrées qui est très alléchante si l’on considère le bassin de population. »

Les festivités entourant le 40e anniversaire ne sont pas terminées et d’autres événements seront proposés durant l’année.

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Publié le 15 avril, 2019, dans la publication : Numéro_07 Volume 37

  • 40e anniversaire
  • Coop
  • Coopérative alimentaire
  • Coopérative des consommateurs de Fermont
  • Entreprise d'économie sociale
  • Épicerie
  • Marché d'alimentation

Publié sur le site le 15 avril 2019

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Premières mondiales

Des courses originales qui font jaser

par Éric Cyr

Source photo : Éric Cyr

La municipalité de Fermont dans le nord du Québec est reconnue pour son côté créateur à nul autre pareil et n’en est pas à ses premières armes dans l’art d’inventer des événements uniques en leur genre et au cachet particulier. En fait, elle semble collectionner les premières mondiales puisque c’est la seconde fois que des courses qui n’avaient jamais été observées ailleurs dans le monde voient le jour localement.

Course de souffleuses

On n’a qu’à songer à la fameuse course de souffleuses du Taïga Carnaval, un concept innovateur qui n’avait jamais été tenté auparavant et dont les images ont été abondamment relayées sur les réseaux sociaux. Des médias radiophoniques et télévisés ont aussi traité de cette compétition pour le moins inusitée au cours des années et qui a été reprise ailleurs, notamment à Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent.

Course de surfaceuses

Cette fois-ci, les Fermontois récidivent avec une course de surfaceuses qui pourrait aussi devenir célèbre puisqu’une vidéo de l’événement circule abondamment sur Internet et a été notamment partagée par plusieurs clubs de motoneige et même sur la page Facebook de l’entreprise Pisten Bully. Du jamais vu sur la planète, la course de machines à surfacer organisée par le club de motoneige Les Lagopèdes de Fermont s’est déroulée après des courses d’accélération de motoneiges sur le lac Daviault, le 6 avril dernier, devant un public conquis. Les deux pilotes se sont alignés sur le fil de départ à bord de leurs bolides avant de s’élancer sur le lac gelé au grand bonheur des spectateurs rassemblés pour l’occasion qui encourageaient les deux conducteurs. C’est la dameuse Pisten Bully rouge manœuvrée par Richard Bernatchez qui a remporté l’épreuve amicale, devançant François Champoux sur une Prinoth Bison grise, nouvelle acquisition flambant neuve rendue possible grâce à une contribution financière de la MRC de Caniapiscau. Les deux modèles sont munis d’un moteur générant une force de 400 chevaux-vapeur.

Le vainqueur portait même une tuque à l’effigie du logo de la marque qu’il conduisait. Ce dernier confie :

« On voulait savoir quelle surfaceuse était plus rapide tout en créant un spectacle et en profitant de l’occasion pour faire de la publicité pour notre club. J’ai choisi la Pisten Bully que j’affectionne particulièrement. Je savais que la Prinoth est munie de composantes électroniques sophistiquées qui ralentissent son départ contrairement à l’autre qui est plus mécanique et assurément plus rapide. C’était simplement du divertissement pour amuser les gens qui se sont déplacés et à qui l’on avait promis une surprise. »

Richard Bernatchez a accordé une entrevue à la radio ICI Radio-Canada Côte-Nord au sujet de cette expérience singulière.

Plusieurs personnes ont déjà manifesté un intérêt pour une seconde édition qui pourrait accueillir plus de dameuses, notamment celle du club de motoneige White Wolf de Labrador City au Labrador et celle du club de motoneigistes de la Minganie à Longue-Pointe-de-Mingan. On aura tout vu ! À moins que…

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Publié le 15 avril, 2019, dans la publication : Numéro_07 Volume 37

  • Activité hivernale
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  • Québec
  • Surfaceuse

Publié sur le site le 15 avril 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

Fermeté, unanimité et unité dans la diversité

par Éric Cyr

Légende : Route blanche à Baie-des-Moutons en Basse-Côte-Nord. Source : Juanita Jones

Le front historique de la Côte-Nord poursuit ses représentations et une importante délégation s’est rendue à Québec, le 28 mars dernier, afin de faire valoir les revendications légitimes de la région à l’Assemblée nationale. Le groupe a accordé un point de presse dans le hall de l’hôtel du Parlement en compagnie des députés du Parti québécois de Duplessis, Lorraine Richard, et de René-Lévesque, Martin Ouellet. La délégation comprenait, tout comme la précédente qui s’est déplacée à Ottawa, des représentants des localités nord-côtières et des communautés innues de partout sur le territoire et qui se sont exprimés au diapason.

Le combat de la Côte-Nord

La députée péquiste confie : « Vous savez, quand la Côte-Nord se déplace à Québec, c’est que c’est important. On a des élus, des maires, des chefs autochtones et nous sommes tous unis derrière un objectif qui est prioritaire. Ce n’est pas le seul qui est important, il y en a d’autres notamment un pont sur la rivière Saguenay et la réfection de la route 389, mais il y a un projet pour lequel on continue à se battre : le prolongement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon pour désenclaver la Basse-Côte-Nord qui n’est pas reliée au reste du Québec par un réseau routier. » Mme Richard a interpellé le premier ministre François Legault afin qu’il soutienne les Nord-Côtiers dans ces démarches en accordant les sommes nécessaires et en précisant un échéancier précis de réalisation des travaux. Elle a aussi parlé du coût astronomique des billets d’avion et de l’effet prohibitif de ceux-ci.

Un demi-siècle de promesses

Le préfet de la MRC de Sept-Rivières et maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, a indiqué que le budget de 200 millions de dollars alloué pour la route 138 par le précédent gouvernement Couillard avait mystérieusement disparu : « On va voir si l’on a un gouvernement qui va travailler avec nous pour le parachèvement de la 138 qui nous est promis depuis au moins 50 ans. » Ce dernier a mis en perspective le fait que la Côte-Nord rapporte énormément au Québec, ne serait-ce que par le biais de l’énergie produite par Hydro-Québec sur ce territoire et dont 40 % de celle-ci est fournie ou transite par la Côte-Nord. Un bénéfice net qui devrait atteindre 5,3 milliards de dollars annuellement, ce qui, toutes proportions gardées équivaut à quelques 2 milliards 120 millions par année qui sont directement générés par la région. « On pourrait réserver 10 % de ce montant annuel, ce qui représente 200 M $, jusqu’à ce que la route 138 soit complétée. »

L’effet ping-pong

Le maire de Sept-Îles voudrait que les citoyens réalisent que toute la population du Québec profite de la Côte-Nord qui ne reçoit pas sa juste part dans cette équation qu’il juge inéquitable. « On a reçu l’appui de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) dans ce dossier. Il est grand temps de nous donner une route, pas juste pour les communautés isolées dont plusieurs sont en mode survie, mais aussi pour ouvrir le corridor avec Terre-Neuve-et-Labrador, contribuant ainsi à stimuler des échanges commerciaux avec cette province, ce qui générerait des retombées économiques importantes pour la Côte-Nord dont la démographie est en constante diminution depuis les cinq dernières années. Le premier outil de développement économique pour une région, c’est l’accès à son territoire. J’espère que le gouvernement actuel va passer à l’action et déterminer un échéancier comme le ministre québécois des Transports, François Bonnardel, a dit vouloir le faire lors de son passage sur la Côte-Nord. Le gouvernement précédent nous a envoyés à Ottawa, on y est allés et l’on a reçu l’appui du ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, qui a dit qu’Ottawa sera au rendez-vous quand Québec aura priorisé cette route et là Québec nous dit attendre un engagement du fédéral. On a fini de jouer au ping-pong avec les Nord-Côtiers ! Il est grand temps que ça change et qu’on investisse les montants nécessaires pour finaliser la route 138 afin que la Côte-Nord puisse se développer comme toutes les autres régions du Québec. Qu’on arrête de jouer ça à la pièce, on veut tous le même scénario. On fait des études depuis des décennies. On a assez entendu la chanson et tous les gouvernements l’ont promis à tour de rôle. Comment développer une région si l’on n’a pas accès au territoire ? »

Le
combat
de la
Côte-Nord
s’intensifie…

Trans-Québec-Labrador

Le préfet de la Minganie, Luc Noël, réitère les besoins de la Côte-Nord après cette rencontre avec les ministres des Transports, François Bonnardel, et de la Côte-Nord, Jonatan Julien. « On demande un plan de match précis. On veut savoir combien ça coûterait de terminer la route 138 et quand cela va se faire.La Côte-Nord représente 1 % de la population du Québec, mais contribue pour 2,2 % du produit intérieur brut (PIB). Est-ce qu’on pourrait finalement obtenir le 200 M $ par année qu’on réclame pour finir la 138 jusqu’à Blanc-Sablon pour ouvrir la voie d’échanges commerciaux avec notre principal voisin Terre-Neuve-et-Labrador ? On veut occuper le territoire de façon dynamique, on veut que notre gouvernement qui se dit économique nous donne un engagement sans équivoque et une réponse favorable à notre demande. Ce qu’on veut c’est un plan d’affaires et un investissement pour la Côte-Nord. »

Alliés autochtones

Des représentants autochtones ont aussi pris la parole, dont Guy Bellefleur de la communauté innue de Pakua Shipu qui a dénoncé l’absence d’un lien routier. « Ce n’est pas le temps d’être malade le soir, parce qu’il n’y a pas de route ni d’aéroport pour une évacuation médicale, c’est l’armée qui bien souvent vient chercher les malades à l’aide d’un hélicoptère. On fait des annonces depuis des années, où est passé l’argent ? On apprend qu’il va y avoir du déboisement. Quand je conduis une motoneige, je peux la conduire les yeux fermés parce qu’il n’y a pas de forêt. On demande au gouvernement du Québec de mettre les sommes nécessaires pour une cause, désenclaver les communautés de la Basse-Côte-Nord et travailler ensemble afin de développer les ressources qui sont là et les mettre en valeur. C’est ce qu’on veut faire, tout le monde va en bénéficier. Les gens d’ici méritent l’obtention d’une route. »

Appui total

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, parle d’un appui total et sans réserve à cette démarche et évoque la solidarité entre les Premières Nations et les Québécois dans ce dossier particulier. « Les gens sont tannés d’atterrir ou d’amerrir, c’est le temps d’avoir le choix et de ne pas dépendre d’horaires précis déterminés par d’autres. Il y a trop longtemps qu’on parle de la 138, il faut passer à l’action. Les Premières Nations sont étroitement associées à cette démarche pour plusieurs raisons : faire la promotion d’un esprit de collaboration entre les municipalités et nos communautés à l’échelle du Québec et le prolongement de la 138 est un bel exemple. L’absence de route contribue à créer des situations extrêmement précaires dans le domaine de la santé et à une problématique de logement. Une route permettrait de diminuer les coûts astronomiques au niveau de l’habitation. Comment se fait-il que la route pour se rendre à la Baie-James soit totalement asphaltée sur toute sa longueur pour une population de 450-500 personnes, soit beaucoup moins de monde qu’en Basse-Côte-Nord, la seule région du Québec, à l’exception du Nunavik et de Schefferville, qui n’est pas reliée par un réseau routier. Nos communautés demandent simplement d’avoir accès à une route qui leur permet de s’épanouir. »

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Publié le 15 avril, 2019, dans la publication : Numéro_07 Volume 37

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Publié sur le site le 15 avril 2019

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Monde télévisuel

Tournage d’une série télévisée à Fermont

par Éric Cyr

Une équipe de tournage composée d’une trentaine de personnes, incluant les comédiens, s’est déplacée à Fermont pour capter des prises de vues extérieures afin de les utiliser dans le cadre de la réalisation d’une télésérie policière produite par Pixcom, La faille, du réalisateur Patrice Sauvé, avec une scénarisation de Frédéric Ouellet qui signe les textes sur une idée originale de Sybille Pluvinage.

L’intrigue policière de huit épisodes d’une heure exploite une facette distinctive et rarement portée au petit écran, la nordicité. L’action se déroule dans la ville minière québécoise de Fermont sise à quelques kilomètres au sud du 53e parallèle. La série qui sera diffusée sur la chaîne de télévision AddikTV l’automne prochain met en vedette les actrices Isabel Richer et Maripier Morin.

Synopsis officiel

Au cœur de l’hiver québécois, la sergente-détective Céline Trudeau (interprétée par Isabel Richer) se fait confier l’enquête d’un meurtre étrange, commis dans la petite ville minière de Fermont. En arrivant sur place, elle découvre une immense structure résidentielle et commerciale qui protège les habitants du vent glacial venant de l’Arctique. Ce lieu de rencontre pour la population est devenu le théâtre du meurtre crapuleux de Justine Fournier, une danseuse nue. Toute la ville est en émoi. Tout le monde est suspect. La tension s’élève d’autant plus qu’il semble évident que ce meurtre soit relié à la mort qu’on avait crue accidentelle d’un enfant, il y a trois ans. La douleur et les soupçons rongent les proches des deux victimes. Le plus grand choc de Céline ne sera cependant pas lié à l’enquête, mais à la rencontre inattendue avec sa fille (incarnée par Maripier Morin), qu’elle avait complètement perdue de vue depuis quatre ans en raison d’un conflit. La colère de Sophie envers Céline renaîtra plus forte que jamais…

Une volonté de fer

Le réalisateur Patrice Sauvé, qui a réalisé notamment Grande Ourse, L’héritière de Grande Ourse et Victor Lessard, a déjà été couronné de 10 Prix Gémeaux :

« Ça fait vingt ans que je fais de la fiction et ça fait près de cinq ans qu’on développe cet ambitieux projet Frédéric Ouellet et moi. Il fallait d’abord obtenir du financement ce qui a été complexe, mais nécessaire afin de bien montrer plusieurs facettes de la communauté, la réalité de Fermont sur place, son mode de vie, en captant des images réelles et qu’on aurait difficilement pu reproduire en studio. C’est assez exceptionnel pour une production québécoise d’avoir la chance de pouvoir réaliser ça car les coûts de transport, de billets d’avion, de logement et de traiteur sont très élevés. »

La magie opère

Le réalisateur poursuit : « Il a aussi fallu auparavant effectuer des recherches, lire sur le mur-écran et sa fonction, pour raconter une histoire pertinente, pour qu’on soit le plus juste possible avant de se déplacer incognito pour faire du repérage. C’est la troisième fois qu’on se rend à Fermont. Le scénario, c’est une idée folle, ça frappe l’imaginaire. C’est une bonne histoire policière, mais elle est à la fois humaine, un peu à l’image du mur qui a été conçu pour protéger les gens, mais qui peut devenir menaçant comme quand des parents surprotègent leurs enfants. C’est mythique et très puissant. » Il y a aussi parfois des décisions spontanées prises sur le terrain comme l’ajout d’un figurant local, Karl Gagné Côté, qui interprète son propre rôle d’animateur de radio à la station pour laquelle il travaille. Selon Patrice Sauvé, il aura fallu composer avec une difficulté particulière, le froid mordant qui faisait parfois geler les instruments, mais qui ajoute une touche de réel incomparable. « Notre démarche, ce n’est pas juste une nouvelle mode des polars du Nord, c’est aussi une vitrine pour Fermont où l’on a tourné des scènes extérieures du mur-écran, mais aussi des séquences dans une mine. » L’équipe remercie les Fermontois de leur aide et de l’accueil chaleureux malgré la froidure du climat.

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Publié le 15 avril, 2019, dans la publication : Numéro_07 Volume 37

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