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  • Des chantiers sur la route 389

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    Des chantiers sur la route 389

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    Monts Severson

    Une 7 septembre, 2021

    L’amélioration des sentiers se poursuit

Numéro_14

Des chantiers sur la route 389

TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

Prisonniers de la route

Côte-Nord

Prisonniers de la route

Tensions et sourde oreille…

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Tensions et sourde oreille…

L’amélioration des sentiers se poursuit

Monts Severson

Une 7 septembre, 2021

L’amélioration des sentiers se poursuit

TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

par Éric Cyr

Source photo : Louise Vachon

La route 389, qui fait partie de la TransQuébec-Labrador, constitue un lien interprovincial greffé au réseau routier national depuis 2009 et certains travaux très attendus ont été réalisés sur la portion sud de cet axe terrestre en 2021, cependant le nouveau tronçon entre Fire Lake et Fermont n’est toujours pas complété bien que l’étape de débroussaillage ait été amorcée.

Plus que du rapetassage ou du ravaudage…

Selon la conseillère en communication à la direction générale de la Côte-Nord du ministère des Transports du Québec, Caroline Rondeau, de l’asphaltage et le remplacement de ponceaux ont été effectués des kilomètres 36 à 49. De nouveaux ponceaux ont aussi été installés aux kilomètres 98 et 177. Divers travaux ont été faits des kilomètres 170 à 185 notamment le changement de neuf ponceaux. Du forage a eu lieu au kilomètre 359 et un ponceau de grande dimension a été construit au kilomètre 427 alors que la reconstruction de la route et d’une structure a été complétée des kilomètres 444 à 450. Une réfection de la chaussée et la restauration du pont au-dessus de la rivière Peppler sont survenues au kilomètre 466. Au kilomètre 477, il y a eu la rénovation du chemin, la substitution de deux ponceaux et la réparation du pont surplombant la rivière Hobdad. D’autres travaux de reconstruction de la chaussée, de changement de ponceaux et de rechargement granulaire sont également prévus en 2021.

Par ailleurs, des travaux se sont déroulés dans le cadre du projet majeur du Programme d’amélioration de la route 389.

Travaux et étapes réalisés en 2021 :

Projet A – de Fire Lake à Fermont : les travaux de déboisement ont commencé à la mi-mars et reprendront cet automne après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs. Une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) balise la collaboration de la communauté autochtone et du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la route nationale 389 dans cette section. Une entente avec cette même communauté a été conclue pour la réalisation des travaux de déboisement et d’autres ententes spécifiques viendront encadrer la réalisation de certains travaux de construction de la route. En parallèle, la préparation des plans et devis en vue de la réalisation du projet A se poursuit ce qui permettra d’amorcer prochainement la prochaine étape, soit la construction du nouveau tronçon.

Projet B – de Baie-Comeau à Manic-2 (km 0 à 22) : travaux sont actuellement en cours depuis le printemps 2020. On prévoit que les travaux seront terminés à la fin 2022.

Projet C – secteur sinueux au nord de Manic-5 (km 240 à 254) : La route a été mise en service au printemps 2021.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

  • Amélioration de la route 389
  • Chantiers routiers
  • Côte-Nord
  • Lien interprovincial
  • Réseau routier national
  • Route 389
  • Transports Québec
  • Transquébec-Labrador

Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Côte-Nord

Prisonniers de la route

par Éric Cyr

Légende : sur la photo, le coprésident de Tourisme Côte-Nord, Yanick Morin (à gauche) et le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay (à droite) lors de la conférence de presse qui s’est tenue le 9 juillet dernier et qui dénonçait entre autres les problématiques vécues par les usagers de la route et le secteur touristique à la veille d’une saison qui s’annonçait exceptionnelle pour la région. Source photo : Coalition Union 138

Selon la Coalition Union 138, qui regroupe plusieurs organisations de différents milieux, les citoyens et citoyennes de la Côte-Nord ainsi que les touristes en visite dans la région sont prisonniers de la route 138. L’organisation dénonce la situation problématique qui a eu lieu durant la période estivale aux traversiers de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine chargés de relier la Côte-Nord au Québec.

Selon le porte-parole du regroupement, Guillaume Tremblay, la situation était particulièrement difficile durant l’achalandage de la période estivale et a atteint un sommet inégalé durant les vacances de la construction : « Encore une fois la population nord-côtière ainsi que les nombreux touristes en visite chez nous sont prisonniers dans les longues files d’attente pour entrer et sortir de la région. » Ce dernier explique qu’avant même les vacances de la construction, le foisonnement de véhicules faisant la queue en causant d’interminables bouchons de circulation démontre que les choix politiques du passé ne sont plus appropriés et qu’il faut remédier aux graves lacunes qui en découlent.

L’heure du désenclavement

« À l’échelle provinciale, la Côte-Nord est la seule région enclavée. Ailleurs au Québec, personne ne doit attendre avant d’accéder à une région. Le problème est récurrent avec l’afflux touristique qui s’accentue de plus en plus grâce aux efforts de Tourisme Côte-Nord. La situation actuelle doit absolument changer ! », dénonce M. Tremblay.

Pour la Coalition Union 138, « la patience a des limites » et il n’est pas tolérable pour la population de subir ces inconvénients majeurs que ce soit quand ils doivent recevoir leur famille ou pour planifier des déplacements à l’extérieur.

En plus de l’exaspération des citoyens nord-côtiers, les enjeux liés à la sécurité routière soulèvent également des inquiétudes pour la Coalition Union 138, qui constate que l’affluence de convois et de pelotons routiers prend de l’ampleur et que ces caravanes motorisées peuvent souvent atteindre plusieurs kilomètres d’envergure et s’étendre bien au-delà de la zone des traversiers. À cela, il faut ajouter la présence de nombreux chantiers routiers qui multiplie aussi les risques d’accident.

La problématique rejoint également les chambres de commerce Haute-Côte-Nord et Manicouagan qui constatent que la situation actuelle est un frein important à l’économie régionale. Pour sa présidente et son président, Julie Tremblay, et Antonio Hortas, cette situation se traduit par des pertes économiques pour plusieurs membres et elle impose aux entrepreneurs un défi additionnel au développement économique de la Côte-Nord.

Un pont, la solution

La Société du pont sur le Saguenay à Tadoussac, qui milite pour la promotion de la construction d’un pont entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac, sa raison d’être, abonde dans le même sens. Selon l’organisation, la solution la plus adaptée afin de rendre la route 138 plus fluide et sécuritaire consisterait en la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac. Son ancien président, Pierre Breton, en a d’ailleurs fait la promotion sur toutes les tribunes depuis de nombreuses années en expliquant et en documentant tous les avantages qui en découleraient inévitablement. Son successeur, Marc Gilbert, a repris le flambeau et poursuit les démarches de valorisation de cette vision d’avenir qui contribuerait grandement à l’essor de toutes les sphères d’activités de la Côte-Nord et dont l’épanouissement rejaillirait sur l’ensemble du Québec.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

  • Bouchons de circulation
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  • Désenclavement de la Côte-Nord
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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Réservoir Manicouagan

Tensions et sourde oreille…

par Éric Cyr

Source photo : Rudy Landry

Le Conseil des Innus de Pessamit considère que le gouvernement du Québec et la société d’État Hydro-Québec bafouent les droits de cette Première Nation en procédant au rehaussement du niveau d’eau du réservoir Manicouagan, qui alimente le barrage Daniel-Johnson et la centrale hydroélectrique de Manic-5, en négligeant de se conformer à leurs obligations de consultation et d’accommodement.

Selon le vice-chef des Innus de Pessamit, Gérald Hervieux : « Pour ajouter l’insulte à l’injure, le gouvernement a procédé dans ce dossier en informant les villégiateurs et les propriétaires de chalets situés dans le secteur visé de son intention de révoquer leurs baux de villégiature afin de procéder à l’augmentation du niveau de l’eau souhaité, sans daigner en informer les Innus, sans que leurs préoccupations, notamment environnementales, soient considérées et sans leur proposer d’accommodements. » Les Innus de Pessamit, qui ont vu leur territoire ancestral littéralement dévasté par les barrages, les réservoirs et centrales hydroélectriques sans consultation et sans leur consentement, ne semblent pas compter aux yeux de Québec. Pessamit connaissait les intentions du gouvernement de rehausser le réservoir puisqu’une ordonnance de la Cour supérieure du Québec rendue en décembre 2020, permettait à Hydro-Québec de le faire, à la condition expresse d’avoir obtenu les autorisations au terme d’un processus de consultation et d’accommodement auprès des Innus et à la suite d’examens menés par le ministère de l’Environnement du Québec (MELCC) et de Pêches et Océans Canada. La Première Nation s’est donc impliquée de bonne foi dans le processus de consultation et s’est attelée à la tâche de conduire ses propres évaluations sur les plans communautaire, technique et environnemental, étude dont les résultats préliminaires ont fait l’objet d’un mémoire déposé le 6 juillet 2021. Mais Hydro-Québec n’a pas jugé bon d’attendre les résultats préliminaires de cette consultation et a décidé de procéder sans avertir le Conseil des Innus de Pessamit.

Loin des belles paroles

À l’heure actuelle, le niveau d’eau approche et menace les installations de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan Uapishka, copropriété des Innus de Pessamit et de l’UNESCO. L’objectif étant de remplir le réservoir à une hauteur de 355,95 m à l’automne 2021 et à une hauteur de 359 mètres en 2022. « On comprend qu’Hydro-Québec est pressée et ne souhaite pas s’embarrasser de « procédures » avec les Innus. D’autant plus que pour la société d’État, le processus de consultation et d’accommodement mis en place par le gouvernement du Québec ne constitue généralement qu’une façade, une perte de temps instituée pour donner l’impression qu’Hydro-Québec se conforme aux exigences établies par la Cour suprême du Canada en regard des préoccupations des Premières Nations. On est loin de l’appel au dialogue lancé par la présidente d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, dans le cadre de son programme « Énergie en commun ». On est loin des belles paroles du gouvernement en matière de relations avec les peuples autochtones », poursuit le chef, Jean-Marie Vollant.

Indifférence totale

«Encore une fois, nous sommes considérés et traités comme un peuple de second ordre et cela nous replace devant la réalité d’une nation qui subit une expropriation illégale de ses terres ancestrales sur lesquelles ses droits, pourtant reconnus par la constitution du Canada et par l’ONU, sont continuellement bafoués », affirme le chef Vollant. Se disant offusqué des méthodes cavalières et de l’approche colonialiste que privilégient le gouvernement du Québec et sa société d’État, celui-ci rappelle que le Nitassinan (terres ancestrales) de Pessamit est le territoire le plus exploité au Québec pour ses ressources hydroélectriques.

« Ce plus récent événement constitue la preuve que le gouvernement et Hydro-Québec agissent dans l’indifférence la plus totale envers nos droits. »

Pour exprimer son indignation et exiger une rencontre, le chef Vollant a transmis, le 14 juillet 2021, une lettre à Mme Brochu, ainsi qu’aux ministres québécois Benoit Charrette (Environnement) et Jonathan Julien (Énergie, Ressources naturelles), où il est spécifié, que les procédures de rehaussement doivent cesser. Celle-ci est demeurée à ce jour lettre morte.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Monts Severson

L’amélioration des sentiers se poursuit

par Éric Cyr

Source photo : Michel Michaud

L’entreprise de Baie-Comeau spécialisée dans l’aménagement et la valorisation de sentiers divers en milieu périurbain ainsi qu’en régions éloignées, Les Aménagements nordiques, a récemment poursuivi l’optimisation de la sécurité et favorisé une meilleure accessibilité aux sentiers pédestres des monts Severson situés à proximité de Fermont en continuité d’une démarche amorcée en 2020.

Souhaitant bonifier l’offre de services aux citoyens, la Ville de Fermont a lancé cette année un nouvel appel d’offres pour finaliser la réfection des sentiers. Répartie sur deux ans, l’initiative aura donc totalisé un montant de 542 682 $. Selon la directrice du Service des loisirs et de la culture, Marie-Pier Allard, des subventions obtenues en 2021 ont aidé à la concrétisation du projet. Le Programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sentiers et des sites de pratique de plein air a fourni 150 000 $, la MRC de Caniapiscau a contribué 42 800 $ par le Fonds de soutien au développement des communautés en santé et 31 961 $ par le Fonds régions et ruralité – soutien aux projets structurants. La Société du Plan Nord a pour sa part remis 37 032 $ par le biais du Fonds d’initiative nordique.

Le superviseur de chantier embauché à titre contractuel par la municipalité, Michel Michaud, qui a veillé à l’exécution des tâches, confie : « Les travaux qui ont été exécutés dans les chemins piétonniers ont pour objectif de faciliter l’accès au plus grand nombre de randonneurs souhaitant découvrir un environnement nordique typique de notre région et de le faire de façon la plus sûre possible. Les aménagements sont respectueux de l’environnement et répondent aux standards nationaux. Ils permettront aux randonneurs de circuler dans les pistes en toute sécurité, à la découverte d’un environnement nordique typique à notre région. » Ce dernier explique que cette approche fait suite à celle entamée l’année passée.

« Les sentiers Severson ont la particularité d’offrir aux randonneurs des vues panoramiques exceptionnelles sur un environnement de toundra alpine après seulement quelques minutes de marche. Les travaux les plus marquants qui ont été effectués sont liés aux infrastructures (escaliers, ponts…). Cette entreprise d’aménagement a déjà fait des travaux similaires dans les sentiers du Piton, des Cairns et du Lacreux et cette fois-ci elle s’est attaquée au contournement dans le sentier des Cairns, à une déviation dans le sentier du Piton, à l’amélioration du sentier La Roff, à la création d’un nouveau sentier de la montagne de Quartz. Elle s’est aussi attardée au sentier linéaire qui relie le stationnement du début des sentiers à Fermont. »

L’approche préconisée minimise l’impact social et environnemental et le PDG de la société, Jonathan Dupont, qui a le souci de réduire l’empreinte écologique lors des aménagements, insiste sur le fait que ceux-ci doivent respecter des critères et des normes strictes en la matière : « Les gens souhaitent se ressourcer en nature dans le cadre d’une ballade de quelques heures et pas nécessairement planifier une grande excursion et c’est dans cette optique que nous orientons nos interventions. Les tendances évoluent dans le domaine de la marche qui se démocratise de plus en plus au Québec en devenant une activité familiale nécessitant l’accès à des sentiers faciles et intermédiaires destinés à monsieur et madame Tout-le-Monde. »

Passionné de plein air, le conseiller municipal, Bernard Dupont, est heureux de ces améliorations : « Les sentiers des monts Severson sont grandement utilisés par des citoyens et par des touristes qui viennent nous visiter et nécessitaient certains travaux afin d’assurer la sécurité des randonneurs ainsi que pour permettre aux familles de profiter pleinement de la randonnée en nature. »

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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