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Pont à Tadoussac

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

par Éric Cyr

La vision de Québec semble diamétralement opposée aux revendications des Nord-Côtiers en matière de transports et le gouvernement Legault l’a démontré encore une fois en annonçant son intention de faire construire trois nouveaux traversiers électriques avant même de connaître les conclusions de deux études concernant la construction d’un éventuel pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh menées au coût de plusieurs millions de dollars.

Au diapason des aspirations légitimes des citoyens et des intervenants des différents milieux de la Côte-Nord, la Société du pont sur le Saguenay et la Coalition Union 138, qui prônent le désenclavement du territoire et militent pour l’érection d’un tel ouvrage d’art à Tadoussac, questionnent l’annonce du ministère des Transports du Québec, les 30 et 31 janvier 2023, et s’insurgent contre ce qu’ils considèrent absurde en y voyant une façon détournée de court-circuiter le projet revendiqué depuis plus d’un demi-siècle qui relierait la région par voie terrestre.

Jeter un pont ?

Selon la Coalition Union 138 depuis l’entrée en fonction des traversiers actuels assurant le lien entre la Côte-Nord et le Québec, le gouvernement québécois a toujours garanti que ces deux navires pourraient être relocalisés ailleurs dans l’optique où l’édification d’un pont irait de l’avant. Le porte-parole de l’organisation, Guillaume Tremblay, confie : « Cette action gouvernementale, avant même de connaître les résultats des études en cours pour la construction du pont sur le Saguenay, sème l’incompréhension et l’inquiétude. Comment justifier le choix de la nouvelle ministre québécoise des Transports, Geneviève Guilbault, de commander de nouveaux traversiers à même les fonds publics alors que les deux bateaux neufs actuels pourraient être libérés et utilisés à une autre desserte maritime à la suite de la réalisation d’un pont sur le Saguenay ? Cette annonce ébranle les ambitions et les attentes des Nord-Côtiers qui avaient fait confiance au gouvernement caquiste lors des dernières élections ».

Selon l’analyse de la Coalition, l’objectif de réduire les gaz à effet de serre (GES) par l’introduction de navires à propulsion électrique est farfelu puisque l’attente actuelle des nombreux véhicules et poids lourds aux traversiers de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine et l’étirement de ce service par l’emprunt de la route 172 menant au Saguenay, qui génèrent eux aussi une quantité importante de GES, viennent contrecarrer et saboter tout effort en ce sens. La Coalition insiste sur le fait que d’autres projets novateurs, dont évidemment et logiquement la construction d’un pont, pourraient contribuer de façon beaucoup plus efficace à diminuer ceux-ci.

La Société du Pont sur le Saguenay réagit aussi de façon défavorable à l’annonce et s’élève contre cette volonté exprimée par la ministre Guilbault d’acquérir trois nouveaux traversiers électriques sans attendre les conclusions des études amorcées par le consortium Systra-WSP-Cima+ qui permettront de savoir si les deux nouveaux traversiers affectés actuellement à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine pourront bientôt être mutés ailleurs. La crainte de l’organisation, constituée de membres de la société civile, est simple. En faisant disparaître toute possibilité de réaffectation des deux traversiers actuellement en service qui ont coûté 324 millions de dollars aux contribuables, est-ce que cela ne viendrait pas biaiser fondamentalement l’analyse avantages/coûts du processus en cours ? Poser la question c’est y répondre. Le président de la Société d’un pont sur le Saguenay, Marc Guilbert, trouve cette approche, visant la mise en service de trois nouveaux navires, précipitée et illogique : « Un tel scénario serait évitable. Ce serait dommage, inacceptable et cela constituerait une très mauvaise utilisation des fonds publics. »

Chronologie d’événements passés

-Lorsque le gouvernement du Québec a annoncé en 2009 la construction de deux nouveaux traversiers pour Tadoussac, les responsables de l’époque ont confirmé que ceux-ci seraient polyvalents et pourraient donc être réaffectés ailleurs.

-Le bureau de projet créé en 2018 pour évaluer les avantages/coûts de construire un pont sur la rivière Saguenay en remplacement du service de traversiers actuel devrait transmettre ses conclusions au gouvernement en décembre 2023.

-Durant la dernière campagne électorale, le premier ministre québécois François Legault a affirmé qu’il avait de grandes ambitions pour le développement de la Côte-Nord et qu’il espérait que les conclusions des études en cours seraient positives afin de pouvoir construire ce fameux pont attendu par les Nord-Côtiers depuis plus de six décennies.

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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  • Désenclavement de la Côte-Nord
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Publié sur le site le 13 février 2023

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Désenclavement de la Côte-Nord

Un pont à Tadoussac ça presse…

par Éric Cyr

Source photo : Bonjourquebec.com

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a pris un engagement ferme pour le désenclavement de la Côte-Nord lors de son passage dans cette région durant la campagne électorale. Il a de plus apostrophé le premier ministre sortant, François Legault, au sujet de la construction d’un pont à Tadoussac lors du second débat des chefs orchestré par le diffuseur public Radio-Canada, le 22 septembre dernier, en confrontant le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) avec de solides arguments forçant le caquiste vers un repli défensif.

La candidate du Parti québécois dans Duplessis, Marilou Vanier, a abordé le thème du désenclavement, le 8 septembre, en mettant l’accent sur deux enjeux relatifs aux transports propres à la Côte-Nord en apportant notamment les propositions suivantes : la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac et l’appui à la création d’une coopérative de transport aérien pour desservir adéquatement le territoire. « Personne n’a besoin d’attendre la fin d’une étude pour prendre position pour le pont à Tadoussac, sauf la CAQ. La CAQ n’est pas capable de se positionner immédiatement en faveur du projet. Je pose la question au gouvernement : quelles sont les conditions gagnantes pour que vous donniez le feu vert pour le projet du pont ? La CAQ dit on va aller de l’avant si… De mon côté, c’est un oui sans condition. Dès la fin de l’étude en cours, il faut lancer un appel d’offres pour la construction d’un pont. »

Le Parti québécois a officiellement appuyé la construction d’un pont reliant Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine lors de la tournée nord-côtière de son chef, Paul St-Pierre Plamondon, qui a été accueilli par le député sortant de René-Lévesque, Martin Ouellet, et l’aspirant député de cette circonscription, Jeff Dufour Tremblay, le 18 septembre. Selon le PQ, qui réitère sa position sans équivoque concernant l’édification d’un pont enjambant la rivière Saguenay à Tadoussac, les avantages d’un tel projet sont manifestes, tant sur le plan économique qu’environnemental, et de nombreuses études ont été menées à ce sujet donc il est plus que temps de passer à l’action pour désenclaver la Côte-Nord. Après une rencontre avec des représentants de la Coalition Union 138, les trois politiciens ne pourraient être plus convaincus de la nécessité d’une telle infrastructure.

Le candidat péquiste dans René-Lévesque, Jeff Dufour Tremblay, confie : « Jamais le projet ne m’a paru aussi nécessaire que maintenant : le manque de personnel et les ennuis mécaniques contraignent la Société des traversiers à modifier sans cesse et inopinément son offre de service, les files d’attente sont de plus en plus longues et l’économie de ma région en souffre. De plus, il ne faut pas négliger l’aspect environnemental, un traversier c’est polluant et celui entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine, qui effectue des milliers de traversées chaque année, passe à un endroit stratégique pour les bélugas. »

Du côté de la CAQ…

Selon l’agente officielle de la CAQ, Roxanne Rinfret, François Legault aurait un préjugé favorable concernant le pont et a fourni, en réponse au doute soulevé par le PQ sur ses intentions par rapport au pont, un commentaire de celui-ci à ce sujet : « J’ai toujours un préjugé favorable. J’ai de grandes ambitions pour la Côte-Nord. Ça va devenir de plus en plus important d’avoir ce pont-là ». La candidate de ce parti dans Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, assure que la CAQ est favorable au projet du pont sur le Saguenay et que la région est une priorité pour elle tout comme pour son homologue dans René-Lévesque, Yves Montigny.

Le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay, a affirmé pour sa part que le premier ministre sortant lui a confié qu’il attendait d’obtenir une étude positive avant d’aller de l’avant ou non avec ce projet. Ce positionnement est selon lui ambigu et les raisons justifiant la construction d’un pont à Tadoussac sont très nombreuses. « La nécessaire construction d’un pont à Tadoussac ne devrait pas dépendre de l’interprétation que le chef de la CAQ fera d’une étude et les critères qu’il définit comme positifs ou pas. »

 

Pont à Tadoussac

Le PQ dénonce, la CAQ dément…

Au diapason de leur chef, Paul St-Pierre Plamondon, les candidats du Parti québécois (PQ) sur la Côte-Nord ont dénoncé, le 23 septembre dernier, la position de la Coalition avenir Québec (CAQ) au sujet de la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac qui a été selon eux révélée au grand public lors du débat des chefs organisé par la société d’État Radio-Canada.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, explique qu’il existe deux différences majeures entre le projet de 3e lien Québec-Lévis de la CAQ et celui d’un pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine qui est revendiqué par les Nord-Côtiers puisque dans le cas de l’ouvrage d’art qui surplomberait la rivière Saguenay pas moins de 14 études ont été effectuées depuis 1973 et on remet sans cesse sa construction à plus tard sans raison valable.

« L’enjeu n’est certes pas nouveau, mais le dossier n’avance toujours pas. Bien sûr, plusieurs considérations sont obligatoirement à prendre en compte, dont l’opportunité, qui a été démontrée, l’impact sur le milieu marin, la faune et la flore, l’analyse de risques, l’échéancier et l’estimation des coûts, la plus récente évaluation parle d’environ 500 M$. Pour nous, il n’y a plus de si. C’est oui ! » a affirmé le chef péquiste.

Selon les candidats du Parti québécois dans les circonscriptions de René-Lévesque, Jeff Dufour Tremblay, et de Duplessis, Marilou Vanier, la vérité concernant les réelles intentions du chef de la CAQ à ce sujet a été dévoilée. « Pendant le débat des chefs, François Legault a finalement répondu aux nombreuses questions que nous avons posées sur la position de son parti quant au pont à Tadoussac. En avouant à notre chef Paul St-Pierre Plamondon que l’étude sur le pont était effectivement négative, François Legault a admis que pour la CAQ c’est non ! », a déclaré Jeff Dufour Tremblay.

« Au Parti québécois, nous avons inclus dans notre cadre financier les sommes nécessaires à la réalisation d’un pont sur la rivière Saguenay. On ne niaise pas autour du pont. Nous venons de constater un refus de la part de Legault et de la CAQ », a ajouté Marilou Vanier. M. Dufour Tremblay poursuit : « Quand la CAQ nous dit être à l’écoute des régions, je me demande ce que signifie pour eux une région ? Le dossier le plus important pour les Nord-Côtiers, c’est le désenclavement. François Legault est-il au moins au courant ? Le désenclavement, ça passe par un pont à Tadoussac. Nous, au Parti québécois, on dit oui parce que nous sommes le vrai parti des régions ! » a fait valoir le candidat péquiste dans René-Lévesque.

La CAQ a démenti ce qui serait, selon ce parti, une interprétation erronée des paroles prononcées par M. Legault durant le second débat des chefs. Dans des propos qui ont été tenus par la suite par ce dernier afin de préciser sa pensée et qui sont rapportés par une porte-parole de la CAQ, Bénédicte Trottier Lavoie, celui-ci déclare : « J’ai de grandes ambitions pour la Côte-Nord. Il semble y avoir, de plus en plus, un consensus d’avoir ce pont sur la rivière Saguenay pour désenclaver la Côte-Nord. Je n’ai pas changé d’idée concernant le pont. J’ai toujours un préjugé favorable. »

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Publié le 3 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_16 Volume 40

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Publié sur le site le 3 octobre 2022

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Côte-Nord

Prisonniers de la route

par Éric Cyr

Légende : sur la photo, le coprésident de Tourisme Côte-Nord, Yanick Morin (à gauche) et le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay (à droite) lors de la conférence de presse qui s’est tenue le 9 juillet dernier et qui dénonçait entre autres les problématiques vécues par les usagers de la route et le secteur touristique à la veille d’une saison qui s’annonçait exceptionnelle pour la région. Source photo : Coalition Union 138

Selon la Coalition Union 138, qui regroupe plusieurs organisations de différents milieux, les citoyens et citoyennes de la Côte-Nord ainsi que les touristes en visite dans la région sont prisonniers de la route 138. L’organisation dénonce la situation problématique qui a eu lieu durant la période estivale aux traversiers de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine chargés de relier la Côte-Nord au Québec.

Selon le porte-parole du regroupement, Guillaume Tremblay, la situation était particulièrement difficile durant l’achalandage de la période estivale et a atteint un sommet inégalé durant les vacances de la construction : « Encore une fois la population nord-côtière ainsi que les nombreux touristes en visite chez nous sont prisonniers dans les longues files d’attente pour entrer et sortir de la région. » Ce dernier explique qu’avant même les vacances de la construction, le foisonnement de véhicules faisant la queue en causant d’interminables bouchons de circulation démontre que les choix politiques du passé ne sont plus appropriés et qu’il faut remédier aux graves lacunes qui en découlent.

L’heure du désenclavement

« À l’échelle provinciale, la Côte-Nord est la seule région enclavée. Ailleurs au Québec, personne ne doit attendre avant d’accéder à une région. Le problème est récurrent avec l’afflux touristique qui s’accentue de plus en plus grâce aux efforts de Tourisme Côte-Nord. La situation actuelle doit absolument changer ! », dénonce M. Tremblay.

Pour la Coalition Union 138, « la patience a des limites » et il n’est pas tolérable pour la population de subir ces inconvénients majeurs que ce soit quand ils doivent recevoir leur famille ou pour planifier des déplacements à l’extérieur.

En plus de l’exaspération des citoyens nord-côtiers, les enjeux liés à la sécurité routière soulèvent également des inquiétudes pour la Coalition Union 138, qui constate que l’affluence de convois et de pelotons routiers prend de l’ampleur et que ces caravanes motorisées peuvent souvent atteindre plusieurs kilomètres d’envergure et s’étendre bien au-delà de la zone des traversiers. À cela, il faut ajouter la présence de nombreux chantiers routiers qui multiplie aussi les risques d’accident.

La problématique rejoint également les chambres de commerce Haute-Côte-Nord et Manicouagan qui constatent que la situation actuelle est un frein important à l’économie régionale. Pour sa présidente et son président, Julie Tremblay, et Antonio Hortas, cette situation se traduit par des pertes économiques pour plusieurs membres et elle impose aux entrepreneurs un défi additionnel au développement économique de la Côte-Nord.

Un pont, la solution

La Société du pont sur le Saguenay à Tadoussac, qui milite pour la promotion de la construction d’un pont entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac, sa raison d’être, abonde dans le même sens. Selon l’organisation, la solution la plus adaptée afin de rendre la route 138 plus fluide et sécuritaire consisterait en la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac. Son ancien président, Pierre Breton, en a d’ailleurs fait la promotion sur toutes les tribunes depuis de nombreuses années en expliquant et en documentant tous les avantages qui en découleraient inévitablement. Son successeur, Marc Gilbert, a repris le flambeau et poursuit les démarches de valorisation de cette vision d’avenir qui contribuerait grandement à l’essor de toutes les sphères d’activités de la Côte-Nord et dont l’épanouissement rejaillirait sur l’ensemble du Québec.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Transports

La Côte-Nord prise en otage

par Coalition Union 138, Assemblée des MRC de la Côte-Nord et Société du Pont sur le Saguenay

Source photo : Le Manic

Au cours des derniers mois, la Coalition Union 138, qui regroupe la société civile de divers horizons et les élus régionaux (Côte-Nord et Charlevoix) accompagnée de la Société du Pont sur le Saguenay ont fait la démonstration claire auprès du gouvernement Legault que la situation actuelle dans le dossier du désenclavement de la Côte-Nord est totalement inacceptable.

De nombreuses demandes de rencontre ont été faites pour informer le ministre québécois des Transports, monsieur Bonnardel, sur la pertinence de lancer l’étude déjà prévue du bureau de projet du pont sur le Saguenay et de l’achèvement de la route 138. Malgré nos demandes et d’autres actions, c’est finalement l’incident où un traversier a percuté le quai de Baie-Sainte-Catherine qui l’a forcé à sortir de son mutisme et commenter la situation. Sa position est claire. Désenclaver la Côte-Nord ne figure pas dans la liste de ses priorités.

Les acteurs politiques impliqués dans le dossier du désenclavement accueillent ce refus avec déception. Selon le député de René-Lévesque, Martin Ouellet : « Malgré le fait que le gouvernement actuel se targue d’être celui des régions et qu’en mai dernier l’Assemblée nationale adoptait une motion unanime pour annoncer un échéancier au terme duquel la route 138 serait achevée, il n’y a toujours que les deux tronçons planifiés qui apparaissent dans un quelconque horizon et le bureau de projet pour le pont est au point mort. »

« Le choix politique du ministre des Transports est extrêmement frustrant et inacceptable. C’est de revenir à la case départ et d’assister une fois de plus au jour de la marmotte » explique le président de l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, Marcel Furlong.

« Même si monsieur Bonnardel annonce qu’il priorise le prolongement de la route 138, il n’y a rien de concret à ce qui est déjà prévu. Pour nous, les deux dossiers sont liés. Le ministre des Transports doit agir concrètement et non de tenter d’acheter du temps » estime pour sa part le maire de Sept-Îles et préfet de la MRC des Sept-Rivières, Réjean Porlier.

Le président de la Société du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert, considère que « nous sommes face à un abus de confiance de la part du gouvernement. On continue de faire rire de nous et ça dure depuis trop longtemps. » C’est également en ce sens que les porte-paroles de la Coalition Union 138, messieurs Guillaume Tremblay et Steeve St-Gelais abondent. « Les citoyens et entreprises de la Côte-Nord en ont assez d’être pris en otage. La Coalition avenir Québec (CAQ) doit respecter ses engagements politiques et agir de façon responsable envers nous. »

Après avoir franchi rigoureusement toutes les étapes nécessaires pour obtenir la collaboration de notre gouvernement, on peut s’attendre à ce que la mobilisation citoyenne pose de nouvelles actions prochainement. Le désenclavement c’est maintenant!

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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