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  • Ambitieux projet routier envisagé  au Labrador

    Trans-Québec-Labrador

    Ambitieux projet routier envisagé au Labrador

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    Média de presse écrite

    Une 5 mars, 2018

    Le Trait d’union du Nord célèbre ses 35 ans

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    Aspect visuel

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  • Un redémarrage hâtif et très attendu

    Mine du lac Bloom

    Un redémarrage hâtif et très attendu

Numéro 04

Ambitieux projet routier envisagé  au Labrador

Trans-Québec-Labrador

Ambitieux projet routier envisagé au Labrador

Le Trait d’union du Nord célèbre ses 35 ans

Média de presse écrite

Une 5 mars, 2018

Le Trait d’union du Nord célèbre ses 35 ans

Le journal rafraîchit son image plus d’une fois

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Une 5 mars, 2018

Le journal rafraîchit son image plus d’une fois

Trente-cinq ans d’adaptation et d’évolution

Le journal des villes nordiques

Une 5 mars, 2018

Trente-cinq ans d’adaptation et d’évolution

Un redémarrage hâtif et très attendu

Mine du lac Bloom

Un redémarrage hâtif et très attendu

Trans-Québec-Labrador

Ambitieux projet routier envisagé au Labrador

par Éric Cyr

Alors que les travaux de réfection du seul lien routier québécois de la région, la route nationale 389, véritable goulot d’étranglement pour la fluidité de la circulation et qui relie la TransLabrador (autoroute 500) s’étirent en longueur, un nouveau réseau routier pour le nord du Labrador semble vouloir se concrétiser et pourrait éventuellement voir le jour.

Selon Radio-Canada, les élus et représentants innus de six communautés autochtones isolées situées sur la côte est du Labrador le long du littoral atlantique convoitent l’idée d’une expansion vers le nord du réseau routier existant, la TransLabrador, totalement asphaltée plus au sud entre le Labrador Ouest et Happy Valley-Goose Bay. Cet ambitieux projet d’une nouvelle route de 860 kilomètres, qui rejoindrait l’autoroute 500, constitue une priorité à l’ordre du jour et a fait l’objet de discussions lors de la rencontre annuelle du conseil des municipalités du Labrador qui s’est tenue à Happy Valley-Goose Bay à la mi-février.

Selon le député libéral provincial de cette partie du Labrador, Randy Edmunds, il faut caresser un rêve pour que celui-ci puisse devenir réalité.

Ce nouveau lien terrestre évalué à 900 M $ pourrait être réalisé par étapes en reliant d’abord Postville, qui pourrait devenir un centre portuaire pour le transport maritime, avec un embranchement vers Rigolet. Le prolongement des travaux constituerait par la suite un exploit tant sur le plan du financement que sur celui de l’ingénierie compte tenu de la nécessité de construire sur le pergélisol, mais contribuerait à offrir un potentiel extraordinaire pour l’industrie touristique et l’exploration minière tout en désenclavant cette région. Entre-temps, la mise à niveau de la route 389 et en particulier la construction du nouveau tracé Fire Lake-Fermont promis depuis de nombreuses années par le ministère québécois des Transports de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports devrait se poursuivre.

 

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

  • Autoroute 500
  • Conseil des municipalités du Labrador
  • Labrador
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  • Route 389
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  • Translabrador

Publié sur le site le 5 mars 2018

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Média de presse écrite

Le Trait d’union du Nord célèbre ses 35 ans

par Éric Cyr

L’équipe du bimensuel souriante et fière d’avoir remporté le prix du média écrit communautaire de l’année pour la première fois en 2007 se classant devant 85 journaux et revues.

Le Trait d’union du Nord dessert les collectivités de la région et fait partie du paysage de l’information nordique depuis déjà 35 ans. Après avoir été d’abord publié sur de modestes feuilles brochées lors des deux premières éditions dont la toute première, celle du 10 février 1983, le périodique passa le mois suivant, au format tabloïd annonçant la véritable naissance du bimensuel qui a par la suite été imprimé en noir et blanc, puis en partie en couleur avant de connaître l’avènement de l’Internet et de faire la transition vers l’intégralité de la couleur. Le média écrit poursuit aujourd’hui sa mission malgré les turbulences et les difficiles transformations du paysage médiatique moderne.

Né sous l’impulsion de bénévoles, le mandat de la publication communautaire de presse écrite était au départ de relier les citoyens de langue française de Fermont, de Gagnon, de Schefferville et de Labrador City en collaboration avec l’Association francophone du Labrador née 10 ans plus tôt. C’est d’ailleurs de ce partenariat entre des piliers de ces localités que provient le nom du journal qui se veut un trait d’union entre les francophones de ces municipalités minières isolées. La ville de Gagnon a depuis été rasée de la carte et Schefferville a survécu de justesse. Certaines compagnies minières ont disparu ou ont changé de nom alors que de nouvelles entreprises ont vu le jour modifiant le visage de la région qui a bien changé avec de nouvelles constructions à la suite du dernier boom minier.

Multiples reconnaissances

Le journal aussi a subi plusieurs changements esthétiques et logistiques depuis sa création et a remporté de nombreuses et prestigieuses distinctions, dont la plus importante, le prix du média écrit communautaire de l’année décerné par l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), qui regroupe 85 publications, en 2007 et pour deux années consécutives en 2012 et 2013 en plus de récolter la deuxième place en 2010 et 2017. Le prix Joseph Laizé décerné par le Conseil de la Culture et des Communications de la Côte-Nord lui a aussi été décerné en 2005 et 2007 pour sa contribution à l’essor de la culture et la qualité de sa couverture culturelle. Les journalistes et graphistes qui se sont succédé, mais aussi les chroniqueurs et photographes bénévoles, se sont également démarqués en récoltant plusieurs reconnaissances au fil des ans et qui seraient trop nombreuses à énumérer.

Leur travail acharné a grandement contribué au rayonnement et au retentissement du Trait d’union du Nord qui a également fait appel à de nouveaux outils dont bénéficie un lectorat toujours grandissant et afin de s’adapter aux changements imposés par la modernité tout en contribuant à mieux diffuser son contenu médiatique notamment grâce à un site Internet : www.journaltdn.ca et une page Facebook : Journal TDN.

Une vitrine de choix

Ce journal existe en partie grâce au ministère de la Culture et des Communications du Québec qui lui accorde une subvention, mais aussi, et surtout à cause de l’apport essentiel des instances de la région qui lui témoignent leur confiance notamment la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau qui y font appel afin de s’afficher et d’annoncer leurs activités. Plusieurs compagnies minières et entreprises locales et régionales qui souhaitent profiter de cette vitrine de choix pour leur assurer une meilleure visibilité contribuent également à la mission du média écrit par l’achat de publicités qui constituent le plus important financement du bimensuel. Des cartes de membre, disponibles aux bureaux du journal, contribuent aussi au financement et témoignent de l’attachement de la communauté au seul média de presse écrite en français de la région. Le Trait d’union du Nord est distribué gratuitement et lu par une vaste majorité de la population francophone de la région.

Merci de votre appui durant toutes ces années!

Archives publiques
Éditions reliées du journal à la bibliothèque

Saviez-vous que la population et les chercheurs peuvent consulter les éditions reliées du bimensuel Le Trait d’union du Nord depuis sa fondation aux Archives nationales du Québec et du Canada, mais aussi à la bibliothèque publique de Fermont ? Il est intéressant de retracer l’évolution, la disparition et le repositionnement de sociétés nordiques de la région depuis 1983 sous de multiples facettes tant d’un point de vue anthropologique, culturel, démographique, environnemental, géopolitique, historique, industriel et social. Il est donc possible d’étudier les événements ayant marqué l’actualité d’ici en les reliant dans une perspective d’évolution sociétale. Une belle vitrine du mode de vie des pionniers et de la relève qui a suivi. Plusieurs aspects de la nordicité y sont traités à travers les différentes parutions échelonnées sur une période de plus de 35 ans. Il n’appartient qu’à vous de découvrir les racines profondes ayant façonné le milieu afin de mieux comprendre les enjeux actuels qui s’y rattachent dans une perspective d’avenir.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Publié sur le site le 5 mars 2018

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Aspect visuel

Le journal rafraîchit son image plus d’une fois

par Journal TDN

D’abord publié sur des feuilles de papier 8,5 x 14 en mars 1983, Le Trait d’union du Nord est imprimé deux semaines plus tard sur vrai papier journal en format tabloïd. Le nom de la publication est écrit tantôt, grâce à un procédé de reprographie, en lettres de transfert de caractère Letraset, tantôt dessiné à la main avec des lettres carrées selon un concept de l’artiste François Trahan ou encore écrit avec des lettres stylisées. Un dessin du mur-écran, le logo de la corporation économique de Fermont, y sera ajouté en avril 1996. L’année suivante, le bimensuel change de format à la demande de l’imprimeur et adopte celui du Journal de Québec. Depuis, il est toujours le même.

Des lignes et des encadrés colorés apparaissaient par la suite sur la couverture qui utilise la couleur depuis avril 1994, mais ce n’est que le 4 novembre 1998 que l’on commencera à publier des photos en couleur. Le logo actuel, conçu par le président de Publication G.L, Jean Giroux, est apparu à cette époque. Le lagopède (perdrix blanche) a été ajouté plus tard à partir d’une photo du photographe fermontois Donald Poirier.

L’apport des graphistes

La première graphiste ayant étudié dans le domaine, Isabelle Simoneau, fût embauchée en octobre 2002. Elle fut suivie de Vincent Boivin en octobre 2004, de René St-Amant en mars 2006, de Caroline Pelletier en novembre 2007 et finalement de Lynda Raiche en février 2016. Chaque graphiste a apporté sa touche créative personnelle comme l’ajout d’une tuque à la perdrix, un changement sur la une. Dernièrement, le style de la une et de la pagination a été changé.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Le journal des villes nordiques

Trente-cinq ans d’adaptation et d’évolution

par Le TDN

La fondation

Lors du sommet socio-économique de 1981, les Fermontois décident de se doter d’un médium qui rejoindrait les villes de Fermont, de Gagnon, de Schefferville au Québec et de Labrador City au Labrador. Une année plus tard naissait le comité de citoyens de Fermont. Celui-ci était composé de Joël Proulx, Patsy Bérubé, Céline Beaulieu, Louise Thériault et Micheline O’Brien. Ce comité a recruté des membres de chacune des localités concernées afin de siéger au conseil d’administration du futur journal. Le nouveau média de presse écrite fut alors baptisé Journal des villes nordiques Le Trait d’union du Nord. Les premières éditions du 11 février et du 25 février 1983 ont été publiées sur des feuilles brochées 8 1/2 x 14 et le média communautaire devint rapidement un tabloïd bimensuel, le 3 mars de la même année. Dans les premières parutions, on reconnaît le logo qui a été tracé par l’artiste François Trahan à l’aide de grosses lettres carrées qu’il reproduira sur bien des affiches. À ses débuts, le journal est distribué à plus de 3000 exemplaires, il faut dire que Gagnon et Schefferville existent encore à l’époque et que la population de Fermont compte 4000 habitants. La rédaction est alors entièrement assurée par une équipe de bénévoles dynamiques dont la mission première est de donner accès à l’information aux résidents de ces municipalités nordiques isolées.

À la recherche d’un espace

Au début, le journal n’avait pas de lieu de travail défini, les bénévoles utilisaient la salle de conférence ainsi que les machines à écrire du Centre local de santé communautaire de Fermont la nuit et la fin de semaine afin de ne pas nuire aux activités professionnelles le jour. La production nécessitait plusieurs heures d’affilée. Que de nuits blanches ont pu y passer Micheline O’Brien, Céline Beaulieu, Thérèse Léveillée, Marie-Thérèse Lessard, François Trahan, Serge Martin, Marie-Ève Cormier pour ne nommer que ceux-là! Par la suite, un local leur fut prêté par la MRC de Caniapiscau, il était situé dans un des locaux occupés maintenant par le Centre de la petite enfance Le Mur-mûr. Lors de la construction du club de curling en 1987, le semi-mensuel déménage dans ses propres bureaux dans le Centre L. J. Patterson qu’il occupe depuis son ouverture.

Bienvenue à la technologie

Bien installées dans la nouvelle aire de travail, deux employées s’occupent de vendre la publicité, de cueillir les textes, de les retranscrire à la dactylo, de faire le montage et de contacter des bénévoles. Le montage se fait sur de grandes feuilles quadrillées. On dactylographie les textes en colonnes et on les coupe aux ciseaux pour les coller sur les pages. Les publicités sont dessinées à la main et on colle des bordures de toutes sortes pour faire de beaux encadrés. Après la machine à écrire est apparu le photocomposeur, ce nouvel outil permettait d’imprimer les textes un peu comme on le fait pour une photo. C’était en quelque sorte l’ancêtre des développeurs de pellicule photo, on y insérait des produits chimiques et cet appareil imprimait les textes tapés sur un ordinateur. Ce système mettait plus de 30 minutes à imprimer un texte. Enfin arrivèrent l’ordinateur et l’imprimante à bretelles. Quel soulagement, on n’était plus obligé de retaper un texte à cause d’une faute d’orthographe. Mais que de problèmes avec l’ordinateur, les programmes et la fameuse imprimante qui passe son temps à bloquer! Parlez-en à Huguette Bernier qui a passé 14 ans au journal comme secrétaire ou plutôt comme employée à tout faire. Combien de fois a-t-elle dû se rendre au Service des loisirs pour agrandir ou rapetisser des images et faire une grande provision de bouchons, de petites images qui permettaient de ne laisser aucun trou dans les pages.

Enfin Internet à Fermont

Le changement le plus significatif au journal est survenu lorsque Fermont a finalement eu accès à Internet. Auparavant, il fallait graver un disque et l’expédier par avion avec l’épreuve papier à l’imprimeur. Imaginez qu’à cause d’une tempête de neige, la région avait été privée de vols durant trois jours, il avait alors fallu se rendre à l’aéroport de Wabush et trouver une personne qui pour 20 $ déposerait le colis à l’aéroport de Sept-Îles. Il faut aussi dire que des liens étroits existaient avec l’imprimeur de Rive-Nord Média, Mario Thibault. Ce dernier a été complice de l’évolution de notre média au cours de son premier quart de siècle d’existence. Pensons aux photos, nous ne pouvions les insérer dans le journal à l’époque, il fallait les faire parvenir sur papier à l’imprimeur qui s’occupait de les coller aux bons endroits. Imaginez-vous qu’il a mélangé par inadvertance deux photos lors des élections municipales. Ce n’est donc qu’au début des années 2000, que le journal a pu être acheminé par Internet à l’imprimerie. Il est important de souligner que c’est à cette même époque que le Centre local de développement (CLD) de Caniapiscau accorda une importante subvention au bimensuel afin que celui-ci puisse effectuer un virage technologique. Ainsi, le média de presse écrite s’est converti au système d’exploitation de l’ordinateur McIntosh, le Mac étant plus adapté au domaine de l’imprimerie. Il s’agissait d’avoir la même version de logiciel que l’imprimeur pour pouvoir lui acheminer l’édition à faire paraître. Enfin arrivèrent les PDF, une innovation pour la préposée au montage de l’époque, Édith Bouchard, qui fut la première à acheminer le contenu grâce à ce processus quasi révolutionnaire en région éloignée.

Des journalistes appréciés.

En 1992, Claudia Villemaire devient journaliste bénévole assidue et recrute la jeune Mélanie Loisel, âgée de 12 ans qui commence à rédiger des textes dans le périodique et y collaborera jusqu’à son départ pour le cégep. Malgré son jeune âge, celle-ci avait déjà une grande facilité à interviewer des artistes et y aura sûrement trouvé sa vocation, car aujourd’hui elle est journaliste et auteure prolifique. En 1996, la direction considère que l’actualité doit être mieux couverte et embauche le premier journaliste à temps partiel, Donald Chiasson, également professeur de français à la polyvalente Horizon-Blanc. Nadine Tremblay deviendra la première directrice et journaliste à plein temps. Suivront comme journalistes, Nadine Boudreau, Anne Guillemette, Jean-François Bonneau, Martine Coupal, Denis Bélanger, Marylène Bergeron, Éric Cyr, Michaël Bergeron, Luc Archambeault, Véronique Dumais, Guillaume Rosier et un retour pour Éric Cyr en 2016. Plusieurs d’entre eux y sont venus pour y vivre une première expérience de travail en journalisme et goûter à la nordicité, mais les apprentissages et les expériences furent sûrement conservés dans leurs mémoires.

Des bénévoles font la différence

Au début, les articles étaient entièrement écrits par des bénévoles, on comptait entre 25 et 100 signataires selon les années et ceux-ci s’affairaient en plus à bien d’autres tâches qu’exige une publication produite entièrement à la main. Que dire des bénévoles? François Trahan était déjà impliqué lors des premiers soubresauts en 1983. À travers les années, il a prêté son talent au lettrage et à la mise en page, il a signé plusieurs articles sur la culture, des chroniques sur la photographie. Il s’est aussi improvisé bédéiste avec son fameux « Nez en moins ». Photographe émérite, il a fait don de plusieurs photos et a couvert certains événements pour notre média. Ce dernier est toujours actif en 2018 par le biais de sa chronique « Le déclencheur ». Encore présente et toujours bénévole pour Le Trait d’union du Nord, Francine Marcoux a signé sa première chronique en 1998 et nous en a offert plusieurs à travers les années. En 2015, au gala de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), celle-ci a remporté un premier prix dans la catégorie chronique pour son article « Un potager à Fermont, oui c’est possible ». Un autre collaborateur de longue date, le dentiste et biologiste Bernard Jolicoeur s’est joint à l’équipe en 2000 et a aussi remporté plusieurs prix à l’AMECQ grâce à ses qualités de vulgarisateur scientifique.

Continuité et avenir

Une équipe de collaborateurs s’implique toujours au sein de notre média écrit, que ce soit au niveau du conseil d’administration, de l’écriture de chroniques, d’articles d’actualités ou de faits divers, de la vente de cartes de membre et aussi à la correction. Au cours des années, les bénévoles ont constitué un atout considérable qui a fait toute la différence entre être ou ne pas être, et qui a permis de s’acquitter avec brio de la mission d’information que s’est donnée le journal.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Mine du lac Bloom

Un redémarrage hâtif et très attendu

par Éric Cyr

L’entreprise Champion Iron a relevé plus tôt que prévu le défi qu’elle s’était fixée par le biais de sa filiale Minerai de fer Québec (MFQ) avec la relance des activités de la mine de fer du lac Bloom, le 16 février dernier. Le premier convoi ferroviaire contenant 16 500 tonnes métriques de concentré de fer est parti du site minier situé à proximité de Fermont, le 22 février, en direction de Sept-Îles via le chemin de fer Quebec North Shore and Labrador (QNS&L).

Sur les rails

Cette procession de wagons illustre que la reprise des activités de cette deuxième mine en territoire fermontois est bel et bien amorcée. La direction de l’entreprise a réussi à réaliser cet exploit tout en respectant les délais et le budget anticipé. Cette première caravane d’acier représente une étape tangible vers la réalisation du plein potentiel de la mine en vue de devenir un fournisseur majeur de minerai de fer de haute qualité sur les marchés mondiaux. La relance a été favorisée par l’optimisation du circuit de séparation destiné à améliorer concrètement le taux de récupération du minerai. La quantité transportée démontre sans équivoque que MFQ a réussi à atteindre cet objectif important.

Nouvelle ère de prospérité

Selon le président et chef de la direction de MFQ et de Champion, Michael O’Keeffe : « Le premier train représente une réalisation majeure et a été rendu possible grâce à l’engagement de tous les intervenants, y compris la communauté locale et le soutien du gouvernement [du Québec]. J’aimerais saluer l’excellent travail de tous les employés et entrepreneurs qui ont contribué à cette belle réussite. Cela confirme que nous avons été capables de produire un concentré de fer de haute teneur de qualité exceptionnelle, comme le souligne l’étude de faisabilité de la mine. De plus, non seulement nous respectons l’échéancier et le budget prévus, mais étant donné que les prix actuels du minerai de fer de 78 $ américain par tonne métrique pour une teneur de 62 % de fer sont substantiellement plus élevés que les estimations de 56 $ US que nous avons utilisées dans notre planification, nous dépassons déjà les prévisions. C’est un résultat remarquable. »

Selon le chef de l’exploitation, David Cataford, l’objectif est d’atteindre un train quotidien en partance de Fermont à compter des prochaines semaines, ce qui est réaliste puisque MFQ envisage de produire 6 millions de tonnes de minerai de fer dès cette année, plus que ce que son prédécesseur Cliffs n’a jamais produit localement. Les premiers chargements maritimes sur des minéraliers devraient être expédiés en avril prochain à partir du nouveau quai multi-usager du port de Sept-Îles. La totalité de la production annuelle de la mine a déjà trouvé preneur par le biais du géant suisse Glencore et de la nippone Sojitz qui s’en sont portés acquéreurs.

Une formule gagnante

La mine du lac Bloom est dotée d’une boucle ferroviaire comportant un tronçon de 31,9 km et d’un accès aux marchés internationaux par l’entremise d’installations ferroviaires et portuaires existantes. Elle dispose de plus de 735 wagons spécialisés pour le transport du minerai de fer et la stratégie logistique de MFQ lui assure un accès à long terme à certains des plus grands consommateurs au monde de son produit grâce à des ententes de transport avec Chemin de fer QNS&L et la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire (SFPPN) près de Sept-Îles qui entreposera sa production avant son expédition par bateaux. Les réserves de minerai de cette mine, qui pourrait devenir l’une des principales mines de fer de longue durée de la région, sont évaluées à 411,7 millions de tonnes et son exploitation devrait s’échelonner sur une période d’une vingtaine d’années. MFQ a déjà engagé 400 professionnels du secteur minier, employés de soutien et entrepreneurs, et vise ultimement à embaucher 450 personnes au lac Bloom.

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Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

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