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    Énergie Ă©olienne

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    L’ACDQ souligne avec ironie un triste sixiùme anniversaire

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    Hydro-Québec

    Une 24 octobre, 2016

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Une 24 octobre, 2016

Bonder les réservoirs au maximum

Énergie Ă©olienne

Un politicien dans le vent

par Éric Cyr

LĂ©gende photo : Le prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, en compagnie de la dĂ©lĂ©gation de l’UMQ Ă  la Baie-James.

Le prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, a pris part Ă  une rencontre organisĂ©e par le ComitĂ© sur la production d’énergie renouvelable de l’Union des municipalitĂ©s du QuĂ©bec (UMQ) avec des responsables de la sociĂ©tĂ© d’État Hydro-QuĂ©bec Ă  l’amĂ©nagement Robert-Bourassa (anciennement La Grande-2) dont la centrale hydroĂ©lectrique est situĂ©e Ă  137 mĂštres sous terre, Ă  la Baie-James, le 16 novembre dernier. L’élu a aussi participĂ© au congrĂšs « QuĂ©bec Mines + Énergie 2023 », chapeautĂ© par le ministĂšre des Ressources naturelles et des ForĂȘts (MRNF), du 20 au 23 novembre, au Centre des CongrĂšs de QuĂ©bec.

Le premier dĂ©placement de M. St-Laurent, qui se fait un devoir de profiter de toutes les occasions pour faire la promotion de l’énorme potentiel Ă©olien de la rĂ©gion qu’il reprĂ©sente, s’est effectuĂ© au sein d’une dĂ©lĂ©gation de l’UMQ incluant son prĂ©sident, le maire de Varennes, Martin Damphousse. Le second Ă©vĂ©nement auquel ce dernier a assistĂ© est une confĂ©rence annuelle ayant pour but de promouvoir et de mettre en valeur le riche potentiel minier et Ă©nergĂ©tique du QuĂ©bec dans une perspective de dĂ©veloppement durable qui regroupait des professionnels de tous les horizons. M. St-Laurent, qui est persuadĂ© que Caniapiscau dispose de nombreuses possibilitĂ©s favorables Ă  l’accueil de la filiĂšre Ă©olienne, a eu l’occasion dans le cadre de cette rencontre de discuter avec des personnalitĂ©s politiques. Il a notamment conversĂ© avec le ministre quĂ©bĂ©cois de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre du DĂ©veloppement Ă©conomique rĂ©gional, Pierre Fitzgibbon, avec qui il s’est entretenu de la possibilitĂ© d’implanter des aĂ©rogĂ©nĂ©rateurs Ă  pales tournantes dans la MRC.

Le vent tourne

M. St-Laurent n’a pas l’impression de se battre contre des moulins Ă  vent et est convaincu que Caniapiscau dispose d’atouts de taille par rapport Ă  d’autres territoires. Il juge que les forces du milieu peuvent rĂ©ussir Ă  concrĂ©tiser des aspirations qui sont loin de n’ĂȘtre que du vent. « Je ne rate aucune occasion de prĂ©senter et d’expliquer le fort potentiel de la ressource Ă©olienne dont dispose en abondance la rĂ©gion de Caniapiscau qui est l’une des mieux positionnĂ©es pour relever les dĂ©fis d’exĂ©cution du plan stratĂ©gique d’Hydro-QuĂ©bec qui totalise des investissements de 100 milliards de dollars. Ce schĂ©ma d’opĂ©ration de la sociĂ©tĂ© d’État a notamment pour objectif d’atteindre d’ici 2035 une production additionnelle d’énergie de 60 tĂ©rawattheures, incluant un apport Ă©olien de 10 000 mĂ©gawatts, en plus de l’ajout de 5000 kilomĂštres de ligne de transmission », confie l’élu fermontois, qui prĂŽne sur toutes les tribunes les nombreux avantages qu’offre Fermont en faisant valoir l’intĂ©rĂȘt de la candidature de sa collectivitĂ© qui peut compter sur des infrastructures municipales et industrielles adaptĂ©es, fiables et modernes aptes Ă  faciliter l’expansion locale de l’éolien.

« La topographie variable favorise de forts vents qui sont omniprĂ©sents sur le territoire nordique et Fermont est la ville Ă  l’altitude la plus Ă©levĂ©e au QuĂ©bec en plus d’ĂȘtre situĂ©e dans la zone de dĂ©marcation des eaux », conclut l’ambassadeur fermontois.

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Publié le 11 décembre, 2023, dans la publication : Numéro_21 Volume_41

  • AmĂ©nagement Robert-Bourassa
  • Baie James
  • Centrale hydroĂ©lectrique
  • ComitĂ© sur la production d’énergie renouvelable
  • ConfĂ©rence
  • Hydro-QuĂ©bec
  • Investissements
  • Maire Martin St-Laurent
  • MinistĂšre des Ressources naturelles et des ForĂȘts
  • MRC de Caniapiscau
  • Union des municipalitĂ©s du QuĂ©bec

Publié sur le site le 7 décembre 2023

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Négociations

L’ACDQ souligne avec ironie un triste sixiùme anniversaire

par Éric Cyr

Sur la photo, le prĂ©sident de l’ACDQ, Carl Tremblay, accompagnĂ© de la fĂ©e des dents devant l’AssemblĂ©e nationale Ă  QuĂ©bec

Cela a fait six ans, le 31 mars dernier, qu’est Ă©chue l’entente entre le ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux (MSSS) et l’Association des chirurgiens-dentistes du QuĂ©bec (ACDQ). Afin de marquer cet Ă©vĂ©nement, l’Association a fait appel Ă  la fĂ©e des dents, dĂ©clarĂ©e « service essentiel » durant la pandĂ©mie par le premier ministre Legault, pour l’aider Ă  passer leur message au gouvernement et aux mĂ©dias prĂ©sents sur la colline parlementaire Ă  QuĂ©bec.

Le prĂ©sident de l’ACDQ, le docteur en mĂ©decine dentaire Carl Tremblay, considĂšre que l’évolution des nĂ©gociations tourne en rond depuis 2017 et juge la situation dĂ©plorable. « Il est temps que ça cesse ! C’est pour cette raison que nous profiterons du mois de la santĂ© buccodentaire pour faire parler de nous et proposer des moyens de pression. » Cette visite vise Ă  souligner le sixiĂšme anniversaire de l’échĂ©ance de l’entente liant le gouvernement du QuĂ©bec aux dentistes qui exercent partout sur le territoire quĂ©bĂ©cois.

Selon le dentiste Bernard Jolicoeur, qui a consacré toute sa vie professionnelle au service des communautés nordiques depuis 1985 et qui a longtemps exercé sa profession à temps plein à Fermont, soit de 1989 à 2013, et qui y revient réguliÚrement depuis ce temps à titre de dentiste-remplaçant quand les dentistes permanents prennent congé :

« Pour les dentistes en exercice privĂ© au « sud » cela signifie que les tarifs qu’ils reçoivent pour des soins couverts par le service public couvrent Ă  peine leurs frais d’exploitation. » Ce dernier explique, Ă  titre d’exemple, qu’il leur reste Ă  peu prĂšs 3 $ de profit pour une extraction dentaire une fois les frais d’exploitation de leurs cabinets pris en compte.

Régions éloignées et isolées

Pour les dentistes des communautĂ©s nordiques comme Fermont, mais aussi tout le Nunavik, la Baie-James et la Basse-CĂŽte-Nord, la pratique privĂ©e n’existe pas et les dentistes sont rĂ©munĂ©rĂ©s sous forme d’honoraires fixes ou au taux horaire et dans tous les cas, ces montants sont nĂ©gociĂ©s dans l’entente gouvernementale. Le problĂšme est qu’avec des tarifs nĂ©gociĂ©s pour quatre ans, il y a maintenant dix ans, ces rĂ©gions Ă©loignĂ©es et isolĂ©es ne sont plus compĂ©titives et le recrutement dans le Nord devient de plus en plus difficile. Actuellement, il y a plusieurs postes de dentistes permanents Ă  plein temps qui ne trouvent pas preneurs, aussi bien au Nunavik qu’en Basse-CĂŽte-Nord Ă  Schefferville ou ici mĂȘme Ă  Fermont.

« Ce n’est guĂšre mieux pour les dentistes-remplaçants, comme moi-mĂȘme, qui prennent le relais quand les rĂ©guliers sont en vacances. Tous les remplaçants sont payĂ©s Ă  l’échelon 1 (celui des dĂ©butants) et pour vous donner une idĂ©e de la couverture des frais de voyage, une nuitĂ©e d’hĂŽtel/motel sur la route entre QuĂ©bec et Fermont est remboursĂ©e Ă  seulement 79 $. C’est le tarif prĂ©vu Ă  l’entente des dentistes; or nous sommes en 2021. Imaginez-vous. Ça fait six ans depuis que l’entente est Ă©chue ! » s’indigne M. Jolicoeur qui poursuit : « J’ai Ă©crit deux fois Ă  la dĂ©putĂ©e de Duplessis, Lorraine Richard, afin de l’inciter Ă  dĂ©noncer cette situation Ă  son collĂšgue dĂ©putĂ© et ministre de la SantĂ©, Christian DubĂ©. Je vous confie ma dĂ©ception de ne pas avoir reçu d’appui concret ou significatif de sa part. Il est navrant d’élire Ă  rĂ©pĂ©tition une dĂ©putĂ©e qui ne se prĂ©occupe pas davantage des enjeux locaux des communautĂ©s nordiques. »

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Publié le 12 avril, 2021, dans la publication : Numéro_07 Volume 39

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Publié sur le site le 12 avril 2021

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Hydro-Québec

Bonder les réservoirs au maximum

par Éric Cyr

Hydro-QuĂ©bec souhaite approvisionner ses rĂ©servoirs au maximum de leur capacitĂ© et a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  faire gonfler celui de Manicouagan pour lui permettre d’atteindre son plus haut niveau d’eau depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980. Les raisons invoquĂ©es sont que la demande en hydroĂ©lectricitĂ© est plus faible et que les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont favorables. Le mĂȘme scĂ©nario se produit partout au QuĂ©bec et notamment Ă  la baie James.

Le rĂ©servoir de Manicouagan, qui peut contenir prĂšs de 138 kilomĂštres cubes d’eau et constitue le plus gros bassin hydrographique de la sociĂ©tĂ© d’État, devrait se remplir pour atteindre sa capacitĂ© maximale d’ici quelques annĂ©es. Le barrage Daniel-Johnson a Ă©tĂ© conçu pour retenir un volume d’eau aussi important et le niveau aquatique devrait atteindre une hauteur de 360 mĂštres par rapport au niveau de la mer.

Saturation du bassin

Selon la conseillĂšre – Communication et collectivitĂ©s Relations avec le milieu pour la CĂŽte-Nord Ă  la Direction des affaires rĂ©gionales et collectivitĂ©s, Julie Dubé : « Au cours des prochains mois et des prochaines annĂ©es, Hydro-QuĂ©bec envisage de rehausser le niveau du rĂ©servoir Manicouagan dans les limites de sa cote maximale d’exploitation, Ă©tablie depuis les annĂ©es 1960. » Cette derniĂšre  poursuit : « Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, le rĂ©servoir n’a pas atteint le niveau prĂ©vu pour cet automne. Au premier mai 2016, les stocks Ă©nergĂ©tiques d’Hydro-QuĂ©bec Ă©taient supĂ©rieurs Ă  ceux observĂ©s au cours des 10 derniĂšres annĂ©es Ă  pareille date partout au QuĂ©bec. » La porte-parole de la sociĂ©tĂ© d’État explique que : « La forte hydraulicitĂ© (rapport du dĂ©bit moyen annuel, le module d’un cours d’eau destinĂ© Ă  caractĂ©riser l’abondance de l’écoulement) et la diminution de la demande industrielle au QuĂ©bec permettent Ă  Hydro-QuĂ©bec d’emmagasiner de l’eau dans ses rĂ©servoirs. Comme il est impossible d’accumuler l’énergie produite (comme dans le cas d’un panneau solaire par exemple), on retient l’eau qui est l’énergie potentielle qui nous servira Ă  produire l’électricitĂ© lorsqu’on en aura besoin. L’entreprise sera prĂȘte au moment de la reprise de la demande industrielle ou (celle du) marchĂ© extĂ©rieur. » Mme DubĂ© explique : « On le fait maintenant parce qu’il y a de l’eau en abondance. Cette eau-lĂ  c’est comme une pile pour nous. » Si l’eau n’est pas conservĂ©e ou utilisĂ©e pour produire de l’électricitĂ© grĂące Ă  des turbines, elle sera dĂ©versĂ©e par l’évacuateur de crue, ce qui entraĂźnerait des pertes.

Hydro-Québec roi et maßtre

Gorger le rĂ©servoir Manicouagan veut dire entreposer des centaines de millions de dollars en Ă©nergie (en valeur d’aujourd’hui) derriĂšre le barrage Daniel-Johnson, mais cela signifie aussi inonder des terres publiques occupĂ©es par une centaine de villĂ©giateurs autour du plan d’eau, engloutir certaines petites Ăźles et nuire aux Ă©lans d’AmĂ©rique (orignaux) qui s’alimentent sur les berges. Mme DubĂ© prĂ©cise qu’Hydro-QuĂ©bec n’a pas besoin d’autorisation gouvernementale pour remplir le bassin : « On a un arrĂȘtĂ© du Conseil des ministres du dĂ©but des annĂ©es 1960 qui permet d’exploiter le rĂ©servoir Ă  (certains niveaux), c’est-Ă -dire inonder certaines zones jusqu’à une altitude dĂ©terminĂ©e. On respecte les cotes d’exploitation Ă©tablies lors de la construction de l’ouvrage.» Plusieurs baux de villĂ©giature ont Ă©tĂ© attribuĂ©s au fil des annĂ©es par le ministĂšre des Ressources naturelles et de la Faune devenu le ministĂšre de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) dans des zones de rivage qui seront forcĂ©ment inondĂ©es avant que cette responsabilitĂ© ne soit relayĂ©e aux municipalitĂ©s rĂ©gionales de comtĂ©s (MRC). Plusieurs propriĂ©taires de chalet assurent que le MinistĂšre ne les a jamais informĂ©s qu’ils Ă©taient situĂ©s en zone inondable lorsqu’ils ont obtenu leur bail. Mme DubĂ© prĂ©cise : « Les zones inondables n’ont pas changĂ© depuis la construction du barrage. Elles sont connues et Ă©tablies depuis les annĂ©es 1960 et font partie des schĂ©mas d’amĂ©nagement. Les ministĂšres et les MRC les connaissent Ă©galement quand ils donnent des permissions. »

Diluer les responsabilités

L’eau a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  monter et se rapproche des chalets et camps de chasse construits par les riverains. La gestion des baux de villĂ©giature a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e aux municipalitĂ©s rĂ©gionales de comtĂ©s (MRC) durant les cinq Ă  dix derniĂšres annĂ©es. Le coordonnateur de la gestion fonciĂšre de la MRC de Manicouagan, Philippe Poitras souligne qu’aucune carte ne dĂ©limite la zone inondable du rĂ©servoir et il est donc difficile de deviner les intentions de la sociĂ©tĂ© d’État. Mme DubĂ© prĂ©cise que le niveau prĂ©cis actuel des rĂ©servoirs est de nature commerciale et confidentielle, mais que le niveau du rĂ©servoir qui alimente Manic-5 a montĂ© et devrait atteindre un mĂštre supplĂ©mentaire d’ici un mois. « Le niveau se rapproche de celui de 2009 et devrait se maintenir durant deux Ă  trois mois » selon les prĂ©visions de la sociĂ©tĂ© d’État, mais plusieurs facteurs peuvent influencer les prĂ©visions Ă  long terme notamment l’hydraulicitĂ© et la demande en Ă©nergie.

« Notre objectif n’est pas de tout faire pour augmenter le niveau d’eau, mais nous devons tenir compte du niveau naturel d’hydraulicitĂ©. » Le niveau devrait augmenter cet hiver si on se fie aux prĂ©visions des mĂ©tĂ©orologues d’Environnement Canada et de MĂ©tĂ©o MĂ©dia qui prĂ©voient des prĂ©cipitations record, mais selon Mme DubĂ© la demande plus importante en Ă©nergie durant la saison hivernale pourrait contribuer Ă  faire descendre quelque peu le niveau du rĂ©servoir.

Noyer le garde-manger du gros gibier

Selon le biologiste Bernard Jolicoeur, la situation est prĂ©occupante puisque cette dĂ©cision va modifier l’habitat du gros gibier. Ces terres inondables sont abondamment frĂ©quentĂ©es par l’élan d’AmĂ©rique (orignal) qui s’alimente dans ce secteur. « Ce qui fait la force de ce territoire pour l’orignal, c’est la bande de petits arbres feuillus qui ceinturent le rĂ©servoir et servent de vĂ©ritable garde-manger aux orignaux. Cette bande de feuillus principalement composĂ©e de bouleaux et de trembles rĂ©sulte de la mise en eau originale du rĂ©servoir dans les annĂ©es 1960. » M. Jolicoeur poursuit : « À cette Ă©poque, toute une bande riparienne de forĂȘts d’épinette a Ă©tĂ© recouverte par les eaux puis les arbres sont morts (d’oĂč la grande quantitĂ© de gros troncs d’arbres qui jonchent encore aujourd’hui les rives du Manic) puis les eaux se sont retirĂ©es. Si on hausse le niveau d’eau de sept mĂštres, on va nĂ©cessairement noyer en grande partie le garde-manger des orignaux.»

La porte-parole de la sociĂ©tĂ© d’État spĂ©cifie que : « Des Ă©tudes environnementales ne sont pas requises puisqu’il ne s’agit pas d’un projet, mais bien de l’exploitation normale du parc de production. » Pourtant il existe des lois au QuĂ©bec qui interdisent justement de dĂ©truire l’habitat des espĂšces fauniques. Est-ce que les responsables du ministĂšre des ForĂȘts, de la Faune et des Parcs ont Ă©tĂ© avisĂ©s des intentions d’Hydro-QuĂ©bec qui reproduit le mĂȘme scĂ©nario dans plusieurs rĂ©gions du QuĂ©bec et ont-ils Ă©valuĂ© les consĂ©quences pour le gros gibier (orignaux, chevreuils, caribous) ?

 

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Publié le 24 octobre, 2016, dans la publication : Numéro 18 Volume 34

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Publié sur le site le 24 octobre 2016

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