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  • Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

    Historique et évolution

    Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

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    Négociation du secteur public

    Des offres insultantes selon le Front commun

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    Fermont et Labrador Ouest

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Manifestations

Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

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Historique et évolution

Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des participants lors du départ de la marche contre les féminicides incluant une délégation de la Maison des jeunes Alpha solidaire de cette cause.

« Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes » se veut une campagne planĂ©taire visant Ă  mobiliser et Ă  sensibiliser le public contre toutes les formes de violence sexiste. Cet Ă©vĂ©nement annuel, qui a lieu entre le 25 novembre (JournĂ©e internationale pour l’élimination de la violence Ă  l’égard des femmes) et le 6 dĂ©cembre (JournĂ©e nationale de commĂ©moration et d’action contre la violence faite aux femmes au QuĂ©bec et au Canada), est l’un des piliers du mouvement mondial pour les droits des femmes.

Origines

Cette initiative a Ă©tĂ© lancĂ©e en 1991 par le Centre pour le leadership mondial des femmes (Center for Women’s Global Leadership), une organisation basĂ©e aux États-Unis. Elle s’inscrit dans un contexte oĂč la reconnaissance universelle des violences faites aux femmes comme violation des droits de la personne restait limitĂ©e. Les organisateurs souhaitaient Ă©tablir un lien explicite entre les luttes pour les droits des femmes et les droits de la personne. Le choix des dates est symbolique. Le 25 novembre, proclamĂ© en 1981 par des militantes latino-amĂ©ricaines pour honorer les sƓurs Mirabal assassinĂ©es en RĂ©publique dominicaine, marque le dĂ©but de la campagne. Le 6 dĂ©cembre fait rĂ©fĂ©rence au massacre de l’École polytechnique de MontrĂ©al en 1989, oĂč 14 femmes ont Ă©tĂ© tuĂ©es par un homme revendiquant une haine explicite envers les fĂ©ministes.

Objectifs

La campagne a pour objectif de sensibiliser les citoyens, les gouvernements et les organisations Ă  l’ampleur des violences basĂ©es sur le genre. Elle vise Ă  promouvoir des mesures concrĂštes pour Ă©radiquer ces brutalitĂ©s, qu’il s’agisse de lois plus strictes ou de services de soutien accessible. Au fil des ans, des thĂšmes particuliers ont Ă©tĂ© abordĂ©s, comme la violence conjugale, le harcĂšlement sexuel, les violences en ligne et celles en pĂ©riode de conflit. Ces sujets permettent d’approfondir la comprĂ©hension des diffĂ©rentes formes de violence et de mettre en lumiĂšre les inĂ©galitĂ©s sous-jacentes qui en dĂ©coulent.

Évolution

Depuis ses dĂ©buts, cette croisade a connu une expansion et une rĂ©sonance importantes. Elle est aujourd’hui observĂ©e dans plus de 187 pays et rassemble des millions de participants, allant des militants de terrain aux responsables politiques. Chaque annĂ©e, des Ă©vĂ©nements commĂ©moratifs, des vigiles et des initiatives Ă©ducatives sont organisĂ©s pour rappeler les dĂ©fis persistants et afin de rendre hommage aux victimes de violence. Le rĂŽle des mĂ©dias sociaux a Ă©galement transformĂ© la portĂ©e de cette dĂ©marche, permettant aux organisations et aux individus de partager des histoires, des ressources et des statistiques, tout en dĂ©nonçant les comportements abusifs.

Impact

Bien que cette manifestation ait contribuĂ© Ă  une meilleure sensibilisation Ă  l’échelle internationale, des dĂ©fis demeurent. Les violences faites aux femmes restent omniprĂ©sentes, touchant une femme sur trois dans le monde au cours de sa vie, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU). Des rĂ©sistances socioculturelles, des politiques inefficaces et un manque de ressources freinent souvent les progrĂšs. On note cependant des avancĂ©es notables. Par exemple, de nombreux pays ont renforcĂ© leur lĂ©gislation contre les violences domestiques et instaurĂ© des mesures de sensibilisation permanentes. Des mouvements comme #MeToo et Ni una menos se sont Ă©galement inscrits dans cet Ă©lan mondial de lutte contre la violence sexiste. Cette action est cruciale dans la lutte pour l’égalitĂ© et la justice et incarne un appel Ă  l’action collective, Ă  la solidaritĂ© et Ă  la transformation des mentalitĂ©s. En poursuivant cet engagement, les sociĂ©tĂ©s peuvent espĂ©rer construire un monde oĂč les femmes vivent sans peur ni oppression.

MAHF
Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

La Maison d’aide et d’hĂ©bergement de Fermont (MAHF) a offert, comme elle en a l’habitude, une programmation gratuite variĂ©e dans le cadre de la campagne annuelle 12 jours contre la violence faite aux femmes qui comprenait plusieurs Ă©vĂ©nements de sensibilisation pour les citoyens, du 26 novembre au 6 dĂ©cembre 2024.

Les activitĂ©s proposĂ©es incluaient le vernissage d’une exposition d’artistes locales qui se sont inspirĂ©es de ce sujet qui Ă©tait agrĂ©mentĂ© de bouchĂ©es et d’un coquetel Ă  la salle Aurora, le 26 novembre, le traditionnel « dĂźner en blanc » dans les locaux de la MAHF au 4, rue Holway, le 27 novembre, la projection du film Jamais plus (It Ends With Us), une adaptation cinĂ©matographique du roman Ă©ponyme de Colleen Hoover qui traite du courage d’une femme qui rĂ©ussit Ă  surmonter ses traumatismes d’enfance et Ă  sortir du cercle vicieux de la violence conjugale, Ă  l’auditorium Alain-Frappier, le 29 novembre. Une marche commĂ©morative Ă  la mĂ©moire des victimes de fĂ©minicides dont le point de dĂ©part Ă©tait le stationnement de l’arĂ©na Daniel-Demers a Ă©galement Ă©tĂ© organisĂ©e, le 1er dĂ©cembre, suivie d’un dĂ©jeuner Ă  la loge des Moose pour les participants. Un dĂźner accompagnĂ© d’un jeu-questionnaire (quizz) sur la thĂ©matique de la violence faite aux femmes et une distribution de prix, a Ă©tĂ© offert aux Ă©lĂšves de la polyvalente Horizon-Blanc, le 4 dĂ©cembre. De plus, un kiosque d’information a Ă©tĂ© installĂ© dans le centre commercial du mur-Ă©cran, le 6 dĂ©cembre. Les organisatrices de la MAHF sont trĂšs satisfaites de l’intĂ©rĂȘt suscitĂ© au sein de la population par cette dĂ©marche de sensibilisation et du taux de participation aux diverses activitĂ©s.

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Publié le 17 décembre, 2024, dans la publication : Numéro_21 Volume_42

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Publié sur le site le 17 décembre 2024

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Négociation du secteur public

Des offres insultantes selon le Front commun

par Éric Cyr

Sur la photo, des grĂ©vistes fermontoises lors d’un dĂ©brayage, le 6 novembre dernier.

C’est avec une vive dĂ©ception, mais peu d’étonnement que les porte-paroles du Front commun ont pris connaissance du dĂ©pĂŽt effectué par le Conseil du trĂ©sor, le 29 octobre 2023, lequel est reçu comme un affront. Selon eux, le gouvernement de la Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ) dĂ©montre son incapacitĂ© à comprendre les difficultĂ©s vĂ©cues au sein des services publics et à rĂ©aliser l’urgence de sauver le navire qui est en train de sombrer. Ils constatent une dĂ©connexion totale face à la colĂšre des travailleuses et des travailleurs qui, Ă©puisĂ©s, portent sur leurs Ă©paules des services publics plus que jamais fragilisĂ©s.

« Beaucoup de bruit pour rien : une bonification pitoyable de seulement 1,3 % sur une durĂ©e de cinq ans. Ce dĂ©pĂŽt est une nouvelle claque au visage des 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun. C’est une insulte. C’est trop peu trop tard. Pour nos gens, tendre l’autre joue, c’est terminĂ© », ont tonné d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, le premier vice-prĂ©sident de la CSN, François Enault, le prĂ©sident de la CSQ, Éric Gingras, la prĂ©sidente de la FTQ, Magali Picard, et le prĂ©sident de l’APTS Robert Comeau.

Selon les reprĂ©sentants syndicaux, malgrĂ© le fait que 100 000 personnes sont venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, un mandat de grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e adopté à 95 % et l’annonce d’une premiĂšre journĂ©e de grĂšve, l’élĂ©phant a accouché d’une souris. Ils considĂšrent que le gouvernement Legault continue de vouloir tout dĂ©cider seul, de tout imposer, habitué à manƓuvrer ainsi depuis sa premiĂšre Ă©lection en 2018.

« Nous ne voyons rien dans ce dĂ©pĂŽt qui permettrait de lever la grĂšve. Nous devons nous rendre à l’évidence. La grĂšve est la seule solution pour que le gouvernement comprenne. Puisqu’il le souhaite, on va l’exercer haut et fort », ont renchĂ©ri les porte-paroles. Ces derniers ont prĂ©cisĂ© qu’ils prendront le temps d’analyser le dĂ©pĂŽt en dĂ©tail avant d’en faire la prĂ©sentation à leurs instances respectives, mais il ne fait dĂ©jĂ  aucun doute qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de leurs membres.

Offre salariale

L’offre salariale, qui est passĂ©e de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la mĂȘme pĂ©riode, ne rĂšglera en rien l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupĂ©s en Front commun par rapport aux autres QuĂ©bĂ©coises et QuĂ©bĂ©cois. « La nouvelle offre salariale ne rĂ©ussira pas à nous sortir de l’appauvrissement proposé par le gouvernement. Nous jouons toujours dans le mĂȘme mauvais film, un film catastrophe. » À titre comparatif, le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles.

PremiÚre journée de grÚve à Fermont

À l’instar de leurs confrĂšres et consƓurs des autres rĂ©gions du QuĂ©bec, plus de 7000 travailleurs et travailleuses de la Côte-Nord regroupĂ©s au sein du Front commun rassemblant 420 000 employĂ©s de l’État quĂ©bĂ©cois qui sont membres de l’une des quatre plus grandes organisations syndicales quĂ©bĂ©coises, la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du QuĂ©bec (CSQ), la FĂ©dĂ©ration des travailleurs et travailleuses du QuĂ©bec (FTQ) et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santĂ© et des services sociaux (APTS), ont bravĂ© le froid en amorçant un dĂ©brayage de quelques heures en dĂ©but de matinĂ©e, le 6 novembre 2023.

Ces manifestations qui affectent principalement les milieux scolaire et hospitalier tĂ©moignent de l’exaspĂ©ration des fonctionnaires quant aux derniĂšres offres de QuĂ©bec et Ă  la lenteur des nĂ©gociations relatives au renouvellement de leurs conventions collectives qui s’éternisent depuis plus d’un an et qui semblent actuellement dans l’impasse. Les travailleurs et travailleuses de cette alliance syndicale exercent leur droit de grĂšve, avec un mandat adoptĂ© Ă  95 %, afin de dĂ©noncer d’une voix commune et Ă  l’unanimitĂ© le mĂ©pris du gouvernement Legault Ă  leur Ă©gard et de revendiquer un rattrapage salarial ainsi qu’une protection contre l’inflation. Des piquets de grĂšve ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s localement Ă  quelques endroits notamment en face des logements et des bureaux administratifs de la Commission scolaire du Fer, Ă  l’entrĂ©e principale et dans la cour des Ă©coles et en bordure du centre de santĂ©.

Selon le regroupement syndical, la moyenne salariale annuelle des employĂ©s et employĂ©es du secteur public membres du Front commun dont la proportion de femmes atteint 78 % est de prĂšs de 44 000 $, le retard salarial est de – 11,9 % et le retard de rĂ©munĂ©ration globale se chiffre Ă  – 3,9 %.

Les dirigeants du Front commun ont dĂ©jĂ  annoncĂ© que si les nĂ©gociations achoppent et qu’aucune entente de principe n’est conclue dans un dĂ©lai rapprochĂ©, trois jours consĂ©cutifs additionnels de grĂšve sont prĂ©vus partout au QuĂ©bec du 21 au 23 novembre prochains.

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Publié le 13 novembre, 2023, dans la publication : Numéro_20 Volume_41

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Publié sur le site le 14 novembre 2023

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Fermont et Labrador Ouest

Mini convoi « de la liberté » dans la région

par Éric Cyr

Le convoi « de la liberté » composĂ© principalement de camionneurs insatisfaits des mesures sanitaires imposĂ©es par le gouvernement de Justin Trudeau afin de lutter contre la pandĂ©mie de Covid-19, mais qui regroupe aussi des citoyens de tous les horizons originaires de plusieurs endroits au Canada qui affichent des revendications multiples et Ă©clectiques et dont certains Ă  tendance anarchiste ou religieuse, fait des adeptes partout au pays et paralyse Ottawa depuis la fin janvier oĂč la tension monte entre les manifestants pour la plupart pacifiques, mais trĂšs bruyants, et les rĂ©sidents et commerçants exaspĂ©rĂ©s du centre-ville. En lien avec ce dĂ©ploiement populaire, le maire de la capitale fĂ©dĂ©rale, Jim Watson, a dĂ©clarĂ© l’état d’urgence, le 6 fĂ©vrier.

La rĂ©gion de Fermont et de l’Ouest du Labrador suit la tendance. Un cortĂšge de vĂ©hicules tapissĂ©s de drapeaux du Canada et de slogans pour la libertĂ© est parti de Wabush au Labrador, le 29 janvier dernier, et s’est dirigĂ© vers Labrador City oĂč des manifestants se sont rassemblĂ©s dans le stationnement du centre commercial Mall avant de se rendre Ă  Fermont oĂč la procession a aussi dĂ©filĂ© dans les rues de la ville jusqu’au stationnement de l’arĂ©na Daniel-Demers oĂč la cinquantaine de participants se sont arrĂȘtĂ©s pour scander des cris de ralliement. La cohorte motorisĂ©e a par la suite pris le chemin de la mine de fer du Mont-Wright d’ArcelorMittal avant de se disperser.

Organisateur de la CĂŽte-Nord

Dans cette mouvance, le syndicaliste nord-cĂŽtier Bernard « Rambo » Gauthier a pris la tĂȘte d’une colonne de camionneurs quĂ©bĂ©cois issue des rĂ©gions qui s’est rendue, au dĂ©but fĂ©vrier, dans la capitale nationale du QuĂ©bec afin de faire part de ses revendications, dans ce cas-ci aussi trĂšs variĂ©es, au gouvernement de la Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ). Le moment choisi pour ce dĂ©placement coĂŻncide avec un Ă©vĂ©nement culturel d’envergure internationale dans la Vieille Capitale, soit le Carnaval de QuĂ©bec, ce qui dĂ©plaĂźt aux organisateurs de cet attrait touristique majeur ainsi qu’aux commerçants locaux.

Le droit de manifestation est acceptĂ© en dĂ©mocratie. Il existe cependant des considĂ©rations de maintien de l’ordre et, contrairement au premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui a Ă©tĂ© trĂšs Ă©vasif, le premier ministre du QuĂ©bec, François Legault, a Ă©tĂ© ferme et a mis en garde les manifestants en leur signifiant clairement qu’aucun Ă©cart de conduite ne serait tolĂ©rĂ©. La chaĂźne de routiers quĂ©bĂ©cois a Ă©tĂ© dissoute, le 6 fĂ©vrier, mais un nouveau rassemblement est prĂ©vu aprĂšs le carnaval.

Liberté à tout prix

Ces manifestations de ras-le-bol d’une certaine frange de la population surviennent aprĂšs deux ans de restrictions destinĂ©es Ă  freiner la propagation du coronavirus en constante mutation imposĂ©es par les gouvernements et qui ont nĂ©cessitĂ© de nombreuses adaptations et des sacrifices importants des citoyens, des commerçants et des entreprises, mais aussi des professionnels de la santĂ© sur la corde raide et dont l’expertise a Ă©tĂ© constamment sollicitĂ©e. Personne ne peut prĂ©dire quand ce mouvement de contestation populaire et la Covid-19 vont s’essouffler. Un certain parallĂšle peut cependant ĂȘtre fait avec ce convoi « de la liberté » et les gilets jaunes qui ont surgi avant l’apparition de la pandĂ©mie en France en ce qui a trait au message ressemblant Ă  un pot-pourri de revendications constituant un mĂ©lange hĂ©tĂ©roclite.

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Publié le 14 février, 2022, dans la publication : Numéro_3 Volume_40

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Publié sur le site le 14 février 2022

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CPE de la CĂŽte-Nord

Première journée de grève Ă  Fermont

par Éric Cyr

Sans convention collective depuis plus de 18 mois, les travailleuses et les travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) syndiquĂ©s Ă  la CSN ont profitĂ© de la journĂ©e soulignant le 100e anniversaire de la centrale syndicale, le 24 septembre 2021, pour accentuer la pression sur le gouvernement en exerçant une premiĂšre journĂ©e de grĂšve en manifestant Ă  Baie-Comeau et Ă  Sept-Îles, mais aussi Ă  Fermont Ă  l’intersection du boulevard Jean-Claude MĂ©nard Ă  l’entrĂ©e de la ville. D’autres manifestations semblables ont eu lieu simultanĂ©ment dans toutes les rĂ©gions du QuĂ©bec.

« Le manque de main-d’Ɠuvre est criant dans les CPE de la région et, malheureusement, les offres déposées par le gouvernement à ce jour sont nettement insuffisantes pour renverser cette tendance et assurer la pérennité du réseau », déplore la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs (STT) CPE de Sept-Îles-CSN, StĂ©phanie Tanguay.

Les 11 000 travailleuses et travailleurs des CPE affiliés à la CSN piaffent d’impatience alors que les négociations stagnent depuis plusieurs mois et que la situation continue de se détériorer sur le terrain. Pendant ce temps, non seulement le gouvernement n’offre aucune solution concrète pour résoudre les problèmes de surcharge de travail et les difficultés de recrutement et de rétention du personnel, mais il fait des demandes de reculs qui ne feront qu’aggraver la situation. « Nos membres dans la région ont voté en faveur de la grève à 100 %. Ça démontre bien à quel point ils sont au bout du rouleau », explique la présidente du STT CPE de la Manicouagan-CSN, Julie Pellerin. « Le gouvernement Legault doit arriver avec des offres raisonnables plutôt que d’essayer de presser encore plus le citron et de risquer de pousser vers la sortie les travailleuses et les travailleurs qui tiennent le réseau à bout de bras. »

« Les CPE ne sont pas qu’un endroit où l’on « parque » les enfants le jour pendant qu’on va travailler. Les personnes qui y travaillent ont les compétences pour éduquer nos enfants pendant une période importante de leur vie. Elles méritent une reconnaissance et un respect à la hauteur avec cette immense responsabilité », souligne le président du Conseil central Côte-Nord-CSN, Guillaume Tremblay.

Des demandes raisonnables

Les travailleuses et travailleurs revendiquent notamment une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi. Une technicienne en service de garde scolaire, par exemple, gagnait 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle salariale, avant la négociation du secteur public, contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE alors qu’elles ont la même formation collégiale.

Les représentants syndicaux demandent également des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect des ratios pour la sécurité des tout-petits. Ils veulent aussi du temps pour la préparation du dossier de l’enfant et pour la gestion de la cuisine.

Et les Métallos

Les Ă©ducateurs et Ă©ducatrices en garderie du CPE Touchatouille de Port-Cartier, affiliĂ©s Ă  la section locale 7065 du Syndicat des MĂ©tallos, sont invitĂ©s Ă  rejeter massivement les offres salariales de la partie patronale, considĂ©rĂ©es insuffisantes, et de donner au comitĂ© de nĂ©gociation un mandat de grĂšve fort lorsqu’ils seront appelĂ©s Ă  se prononcer sur la question au cours d’assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales. Selon un membre du comitĂ© de nĂ©gociation syndical, Manon Leclerc : « L’augmentation salariale de 2 % qui nous est proposĂ©e se conjugue Ă  une augmentation presque Ă©quivalente des coĂ»ts de l’assurance collective. Dans un contexte oĂč l’indice des prix Ă  la consommation (IPC) a crĂ» de 4,1 % depuis un an, cela revient Ă  appauvrir de façon durable les travailleurs essentiels que nous sommes. » La prĂ©sidente de l’unitĂ© 7065, Patsy Ouellet, explique : « Si le ministre de la Famille souhaite ouvrir de nouvelles places et valoriser le mĂ©tier d’éducatrice et d’éducateur, ce n’est pas avec de telles offres qu’il parviendra Ă  surmonter le contexte de pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre, Ă  augmenter les inscriptions en technique d’éducation Ă  l’enfance et Ă  assurer un meilleur taux de rĂ©tention du personnel. »

Les conventions collectives de tous les syndiquĂ©s en CPE Ă  l’échelle du QuĂ©bec sont Ă©chues depuis le 1er avril 2020. Les moyens de pression visent Ă  convaincre le gouvernement de nĂ©gocier des ententes Ă©quitables.

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Publié le 4 octobre, 2021, dans la publication : Numéro_16 Volume 39

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Publié sur le site le 4 octobre 2021

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CPE en grĂšve

À Fermont et partout au QuĂ©bec

par Éric Cyr et Louise Vachon

LĂ©gende : Les Ă©ducatrices du CPE Le Mur-MĂ»r de Fermont manifestent Ă  l’entrĂ©e de la ville.

Une journĂ©e de grĂšve a eu lieu dans 578 installations des centres de la petite enfance (CPE) dont 400 affiliĂ©es Ă  la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats nationaux (CSN), le 30 octobre dernier, Ă  la suite de l’échec des pourparlers entre le comitĂ© national de nĂ©gociations reprĂ©sentant 11 000 travailleuses, sans contrat de travail depuis plus de deux ans et demi, et le gouvernement du QuĂ©bec.

Les membres du conseil d’administration et de la direction du CPE local dont la directrice gĂ©nĂ©rale intĂ©rimaire, Marie-JosĂ©e Marin et la prĂ©sidente du conseil d’administration, Sophie-AndrĂ©e Fiset Soucy, ont fait connaĂźtre leur position aux parents dans une lettre datĂ©e du 24 octobre dernier : « Depuis la rĂ©ouverture du CPE le Mur-MĂ»r Ă  Fermont en septembre 2015, beaucoup d’efforts ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s de part et d’autre afin de crĂ©er un milieu de vie agrĂ©able et chaleureux pour les enfants. Les relations de travail dĂ©veloppĂ©es entre les Ă©ducatrices, la direction et le syndicat nous ont permis de rĂ©aliser de belles choses et d’ĂȘtre fiers de notre milieu. Chaque enfant qui le frĂ©quente a la chance d’avoir des Ă©ducatrices qui ont Ă  cƓur son dĂ©veloppement et en Ă©quipe, nous travaillons Ă  leur offrir des services Ă©ducatifs de qualitĂ© ».

Les clauses au niveau local entre le syndicat et le CPE Mur-MĂ»r sont rĂ©glĂ©es toutefois, il reste encore plusieurs enjeux majeurs Ă  la table de nĂ©gociation nationale. AprĂšs 30 sĂ©ances de nĂ©gociation entre le ComitĂ© de nĂ©gociation national et le ministĂšre de la Famille, les enjeux suivants ne sont toujours pas rĂ©glĂ©s : le rĂ©gime de retraite, les salaires, les ratios Ă©ducatrices-enfants, les assurances collectives, les heures pĂ©dagogiques ainsi que la prĂ©sence des Ă©ducatrices aux rencontres du Conseil d’administration et aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales.

La qualité des services menacée

Un mandat de grĂšve a donc Ă©tĂ© confiĂ© au syndicat par l’ensemble des Ă©ducatrices membres de la FĂ©dĂ©ration de la santĂ© et des services sociaux (FSSN-CSN). Six journĂ©es de grĂšve sont donc Ă  prĂ©voir, dont la premiĂšre a eu lieu le 30 octobre, afin d’augmenter la pression sur le gouvernement si les nĂ©gociations n’avancent pas. La direction du CPE est consciente que ces journĂ©es de grĂšve peuvent ĂȘtre problĂ©matiques pour les parents, mais croit fermement que les Ă©ducatrices mĂ©ritent leur appui et leur reconnaissance pour le travail effectuĂ© et qu’il en va de la qualitĂ© des services offerts aux enfants d’aujourd’hui et de demain. Selon la porte-parole du comitĂ© national de nĂ©gociations des CPE Ă  la FSSS-CSN, Louise Labrie : « Les travailleuses en CPE n’accepteront jamais de participer au nivellement de la qualitĂ© des services vers le bas, voire vers la mĂ©diocritĂ©, que tente d’imposer la partie patronale. » À Fermont, Caroline Pariseau, prĂ©sidente du STT du CPE le Mur-MĂ»r, affirme que « La table nationale est brisĂ©e, car le gouvernement refuse de nĂ©gocier les clauses restantes tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas acceptĂ© leurs reculs proposĂ©s dans notre rĂ©gime de retraite. »

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Publié le 6 novembre, 2017, dans la publication : Numéro 18 Volume 35

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Publié sur le site le 8 novembre 2017

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