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  • Les ambitions d’ArcelorMittal

    Causerie virtuelle

    Les ambitions d’ArcelorMittal

  • Expansion anticipée pour le quartier industriel

    Économie fermontoise

    Une 10 octobre, 2016

    Expansion anticipée pour le quartier industriel

  • Un attrait indéniable  pour Fermont

    Camion en ville

    Un attrait indéniable pour Fermont

Revitalisation

Les ambitions d’ArcelorMittal

Causerie virtuelle

Les ambitions d’ArcelorMittal

Expansion anticipée pour le quartier industriel

Économie fermontoise

Une 10 octobre, 2016

Expansion anticipée pour le quartier industriel

Un attrait indéniable  pour Fermont

Camion en ville

Un attrait indéniable pour Fermont

Causerie virtuelle

Les ambitions d’ArcelorMittal

par Éric Cyr

Source photo : ArcelorMittal

Une causerie virtuelle intitulée Devenir les meilleurs !, s’est déroulée, le 1er décembre dernier, en compagnie du nouveau président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano. L’événement organisé par la Chambre de commerce de Port-Cartier de concert avec la Chambre de commerce de Fermont a attiré plus de 80 participants, dont des personnalités influentes du milieu nord-côtier.

L’activité a accueilli des décideurs politiques dont la députée de Duplessis, Lorraine Richard, les maires de Port-Cartier et de Fermont, messieurs Alain Thibault et Martin St-Laurent, et une représentante du ministre québécois responsable de la Côte-Nord et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien ainsi que des journalistes.

Ingénieur en gestion des ressources minérales, M. Mobwano a commencé sa carrière sur le terrain comme conducteur de camion et opérateur de pelles en Afrique du Sud. Durant son allocution, il a décrit la force du groupe ArcelorMittal, une multinationale présente dans 60 pays qui produit 10 % de tout l’acier de la planète. Au sujet d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord, M. Mobwano a dit : « Nous exploitons la plus grande mine de fer à ciel ouvert au pays. Nous contribuons directement et indirectement au maintien et à la création de plus de 430 millions de dollars par année, nous dépensons annuellement 1,2 milliard de dollars au Québec en biens et services. Notre contribution au produit intérieur brut québécois dépasse aussi le milliard de dollars chaque année. » Celui-ci explique la vision d’avenir du plus important employeur de la Côte-Nord en parlant d’un grand projet de transformation qui s’échelonnera d’ici 2024 pour faire d’ArcelorMittal une référence mondiale en matière de production sécuritaire et efficace de minerai de fer. Il souligne l’importance des infrastructures, dont le chemin de fer, qui a célébré son 60e anniversaire le 10 décembre 2020, le plus grand port privé au Canada ainsi que l’usine de bouletage, l’une des plus performantes au monde.

Nouvelle ère

Grand visionnaire, M. Mobwano souhaite améliorer la compétitivité de l’entreprise par une approche méthodique, rigoureuse et planifiée incluant une saine gestion. Il considère qu’il a de bons atouts en main dont la carte maitresse est l’innovation. Celui-ci a notamment vanté les mérites de la société québécoise et de ses nombreux avantages : des ressources humaines compétentes, de l’électricité en abondance, son avancement dans les technologies de pointe et un centre névralgique de l’intelligence artificielle dans le monde. « Nous amorçons une nouvelle ère pour notre organisation. Il faut faire le nécessaire pour les générations qui nous suivent. » Il parle ici d’assurer la pérennité des opérations, mais aussi de la responsabilité de laisser une planète viable à nos enfants puisque la minière aspire à devenir carboneutre d’ici 2050.

« ArcelorMittal est prête à monter dans le train et même à jouer le rôle de locomotive. Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Nous avons quatre ans devant nous pour transformer notre organisation. »

Grande transformation

L’objectif et la plus grande priorité pour les prochaines années, selon le haut dirigeant, sont d’amener AMEM dans le giron des mines qui durent grâce à une grande transformation en profondeur. « Nous voulons devenir les meilleurs en faisant appel aux forces et aux compétences de nos employés. » M. Mobwano parle de quatre piliers essentiels pour assurer cette transformation : offrir un environnement de travail sain et sécuritaire, être reconnu comme un employeur de choix, avoir une chaîne de valeur performante et être une organisation responsable et activement engagée dans son milieu. Conscient du déclin démographique sur la Côte-Nord, M. Mobwano souhaite favoriser l’essor économique et contribuer encore davantage au dynamisme des communautés fermontoise et port-cartoise en travaillant activement en collaboration avec les milieux et en soutenant les organismes locaux. « Quand on parle de revitaliser Port-Cartier et Fermont, moi j’embarque ! »

Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • ArcelorMittal
  • Compétivité
  • Côte-Nord
  • Fermont
  • PDG Mapi Mobwano
  • Port-Cartier
  • Revitalisation
  • Transformation minière

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Économie fermontoise

Expansion anticipée pour le quartier industriel

par Éric Cyr

À première vue, les observateurs pourraient penser que le parc industriel de Fermont stagne depuis plusieurs années et que rien ne semble bouger depuis sa construction au milieu des années 1970 malgré un regain d’activité lors de la période du dernier boom minier. Une poignée d’entreprises s’y sont établies lors de son ouverture et quelques autres durant la relance, coïncidant avec la flambée du prix des métaux, mais plusieurs des nouveaux ajouts ont plié bagage par la suite et ne se sont pas implantés à long terme.

Au-delà des apparences, la municipalité régionale de comté (MRC) de Caniapiscau a cependant une stratégie, n’a pas baissé les bras et travaille de concert avec la Ville de Fermont à faire avancer ce dossier depuis plusieurs années en misant sur l’acquisition de nouveaux terrains dans le cadre d’une revitalisation et d’une expansion de ce secteur d’activité économique.

Le boom minier a profité au Labrador

C’est un tout autre scénario au Labrador voisin qui a une longueur d’avance et où les parcs industriels fourmillaient d’activités durant le boom minier. Ils affichent complet malgré le récent ralentissement économique et aucun espace vacant n’est disponible. Plusieurs commerces se sont établis dans des zones résidentielles à cause du manque d’espace et ce phénomène d’étalement urbain a motivé un projet de création d’un troisième quartier industriel qui serait situé non loin du nouvel hôpital de Labrador City et dont le démarrage attend pour l’instant une remontée significative des prix du fer. Certains dirigeants d’entreprises ayant pignon sur rue dans le parc industriel fermontois sont moins enthousiastes par rapport au boom minier alors qu’ils ont vu leur compte de taxes commerciales tripler durant cette période.

Approche différent

Pourtant les villes de Labrador City et de Wabush presqu’exclusivement mono-industrielles doivent composer avec les mêmes réalités que Fermont à la différence qu’elles sont situées dans une autre province où le principal employeur, la minière IOC, une filiale de Rio Tinto oblige les entreprises et fournisseurs qui souhaitent faire affaire avec la compagnie à avoir une succursale ou un siège social au Labrador, ce qui a grandement contribué à l’expansion des commerces et à la vitalité économique de l’ouest du Labrador.

Aucune obligation à Fermont

La minière ArcelorMittal située à Fermont au Québec bénéficie également depuis plusieurs années de l’implantation de nombreuses entreprises spécialisées au Labrador, car elle fait affaire avec plusieurs de celles-ci, mais n’a jamais considéré obliger ses fournisseurs à avoir une succursale en sol québécois, ce qui pourrait avoir une incidence grandement bénéfique sur la création d’emplois et le développement de l’économie locale. Les retombées profiteraient également à la Ville de Fermont. La défunte Cliffs qui était propriétaire de la mine du lac Bloom jouait également des deux côtés de la frontière et on verra si le récent achat de ses actifs par la société Minerai de fer Québec dont le gouvernement du Québec est l’un des principaux actionnaires aura un impact sur l’activité du parc industriel fermontois lors du redémarrage anticipé de la minière actuellement en veilleuse.

Évolution du dossier

Le défunt Centre local de développement (CLD) de Caniapiscau auquel le gouvernement libéral de Philippe Couillard a donné le coup de grâce avait réalisé un sondage auprès des entreprises intéressées à s’implanter dans le quartier économique fermontois il y a quelques années et ce sondage a été repris par la MRC afin d’étoffer sa vision de développement de la zone industrielle. À l’époque, la Ville de Fermont souhaite développer un parc industriel plus élargi afin de combler les besoins criants et répondre aux nombreuses demandes d’entreprises, mais aucun terrain industriel n’est disponible à la suite du boom économique majeur de 2010 et du déploiement du Plan Nord. Une étude est alors réalisée par la firme Roche en 2011 et un plan de développement est présenté par le directeur général, secrétaire trésorier de la MRC et directeur de l’urbanisme de la Ville de Fermont, Jimmy Morneau, dans le cadre du programme relatif à une cession à titre gratuit des terres du domaine de l’État en faveur des municipalités nordiques. Plus tard en 2013, un mémoire sur le projet de loi numéro 43 sur les mines expose la position de la Ville dans le dossier du parc industriel :

« La réalisation des projets des deux minières (du côté québécois) fait en sorte que leur service d’entretien doit être effectué par des fournisseurs qui désirent s’établir près de Fermont et des installations des minières, et ce, normalement, dans un parc industriel. L’aménagement de 36 terrains représente un coût estimé de construction et d’aménagement d’au moins 15 millions $. Une liste de 20 entreprises est désireuse d’acquérir un terrain dans ce futur parc industriel. »

La Ville poursuit : « Malheureusement, faute d’argent, autant des titulaires de droit minier que du gouvernement, et considérant sa capacité financière, la Ville de Fermont n’a pas pu réaliser jusqu’à présent ce projet, de telle sorte que plusieurs de ces entreprises sont allées s’installer à Labrador City ou Wabush, ce qui signifie une perte importante de revenus pour la Ville. »

Vision d’avenir

M. Morneau est enthousiaste et se dit prêt à relever le défi. Selon ce dernier, la MRC et la Ville de Fermont ont entrepris des démarches afin d’acquérir plusieurs terres du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec (MERN) afin de réaliser ce projet et le dossier progresse rapidement. « Des requêtes ont été déposées et  on attend une confirmation incessamment pour l’obtention de terrains stratégiques avant le dépôt de demandes de financement par le biais de divers programmes et du Plan Nord. » Ce dernier confie que l’expansion est prévue dans le secteur du nouveau tracé de la route nationale 389 de Fire-Lake vers Fermont. Les nouvelles infrastructures seraient raccordées au service d’aqueduc et d’égout sur la rue Bertrand. « On s’attend à ce que les terrains soient cédés à la municipalité d’ici peu. »

Publié le 10 octobre, 2016, dans la publication : Numéro 17 Volume 34

  • Boom minier
  • Développement
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  • Expansion
  • Labrador
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Publié sur le site le 11 octobre 2016

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Camion en ville

Un attrait indéniable pour Fermont

par Éric Cyr

Le parc Jean Fortin a été inauguré en septembre 2006 et le Camion en ville qui y siège est vite devenu un symbole touristique associé à la ville de Fermont et à la MRC de Caniapiscau. Le mastodonte minier se dresse fièrement depuis ce jour à l’entrée de la municipalité nordique du 52e parallèle devant l’œuvre architecturale du mur-écran, autre figure emblématique de la région ayant acquis ses lettres de noblesse. L’œuvre du temps ayant quelque peu terni cette figuration minière, une revitalisation était nécessaire.

Un champion minier

En 2005, la compagnie minière Québec Cartier (aujourd’hui ArcelorMittal) établissait un nouveau record mondial de performance des camions Caterpillar modèle 789 et le camion de production numéro 172, d’une capacité de 190 tonnes courtes, opérant à la mine de fer du Mont-Wright depuis le 7 février 1988 a atteint une performance exceptionnelle de 105 630 heures, un exploit de longévité, avant d’être volontairement mis hors service afin de prêter main-forte à la cause touristique le 11 octobre 2005. La monture d’acier aurait pu poursuivre son règne minier encore longtemps aux côtés de ses frères d’arme mais il fut désigné ambassadeur par excellence de la région. Ce camion qui a transporté un total de 34 000 tonnes de minerai de fer et de stérile a gagné ses épaulettes et accueille dorénavant les visiteurs de son monticule attrayant.

Une cuirasse solide

À la suite de son inauguration au parc Jean Fortin en septembre 2006, ce chevalier d’acier a monté la garde sur la forteresse du mur-écran et a dû essuyer quelques attaques de vandales malfaisants écorchant à peine son armure mais se tient toujours vaillamment debout toujours prêt à « faire front, faire face » entouré de diverses sentinelles minérales. Après le repli des barbares dévastateurs ayant tout de même laissé quelques traces, une noble dame a décidé de panser ses blessures superficielles, d’embellir son image et de redorer son blason.

Revitalisation

Un projet de revitalisation du parc Jean Fortin était prévu à l’été 2015, une décennie après son inauguration et après avoir complété l’embellissement du mont Daviault durant la période estivale 2014, mais plusieurs imprévus ont empêché sa mise en chantier selon l’horaire prévu. La réfection du Camion en ville se voulait au départ une résolution du Centre local de développement (CLD) de Caniapiscau qui a depuis été aboli par le gouvernement libéral Couillard en décembre 2015 entrainant dans son sillage la disparition de plusieurs initiatives locales. Les employés et les actifs du défunt CLD ont été réaffectés à la MRC chargé de prendre la relève. L’agente de développement touristique de l’époque Pascale Castilloux a été mutée au poste d’agente de développement local avant de se métamorphoser en agente de développement touristique et de développement social. Trouvant dommage de sacrifier tous les efforts déployés, cette dernière qui tenait mordicus à la mise en valeur du Camion en ville a redéposé le projet déjà entamé à la MRC, son nouvel employeur et celui-ci a finalement été retenu.

« Il restait du financement accordé par la minière ArcelorMittal et la MRC a déboursé le reste. »

De l’ordre et du lustre

Le camion a été totalement revampé grâce au travail minutieux et à l’apport de plusieurs partenaires. La Ville de Fermont a contribué en nettoyant d’abord le périmètre immédiat du camion. « Il y avait des fuites d’huile au sol et la municipalité a dégraissé le camion et enlevé les composantes mécaniques et hydrauliques, ce qui n’avait pas été fait lors du déplacement du camion. La Ville a aussi nettoyé le site et le camion. » Une quinzaine de bénévoles de l’Association du hockey mineur de Fermont ont gratté et utilisé un polissoir avant de repeindre la carrosserie et l’habitacle et les abris pour les tables de pique- nique afin d’amasser des fonds pour leur organisation. La peinture et les autocollants Caterpillar Hewitt avec le numéro du camion étaient une gracieuseté de Hewitt Équipement qui a aussi fourni un dispositif de levage à ciseaux qui a été transporté gratuitement par Remorquage Fermont pour peinturer le haut du camion. L’entreprise Pousse partout! a été embauchée afin de désherber, de nettoyer les plates bandes et étaler le quartz. L’ingénieure géologue Aline Morin a contribué à identifier la trentaine de minéraux dont une partie avait été déplacée et mélangée. Trois chargements de quartz dont le chargement et le transport ont été assurés à titre gracieux par Lesage Transport ont été fournis gratuitement par la carrière boréale de quartz Polycor. À la suite d’actes de vandalisme il a aussi été  prévu de remplacer le plexiglass de la cabine ainsi que des phares (lumières) du camion qui ont été cassés. La Ville a aussi replacé de gros minéraux, qui avaient été déplacés et laissés pêle-mêle, à l’aide d’une chargeuse.

À venir

Un budget a été alloué pour un gros panneau d’identification à l’entrée du parc, l’installation de trois pancartes avec une description des minéraux qui côtoieront une autre affiche avec l’historique du Camion en ville et son instigateur. Il a aussi été prévu d’ajouter des bancs, des poubelles et de nouvelles tables de piquenique. Le tout devrait se concrétiser bientôt.

Publié le 12 septembre, 2016, dans la publication : Numéro 15 Volume 34

  • 52e parallèle
  • ArcelorMittal
  • Camion 190 tonnes
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  • Fermont
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  • Parc Jean Fortin
  • Revitalisation
  • Tourisme

Publié sur le site le 6 octobre 2016

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