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  • Numéro 13

  • Champion, la valse des millions

    Mine de fer du lac Bloom

    Champion, la valse des millions

  • Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

    Rio Tinto IOC

    Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

  • Encore un dégât d’eau

    CPE Le Mur-mûr

    Encore un dégât d’eau

  • Un symbole du génie québécois sort de l’obscurité

    À la Manic…

    Un symbole du génie québécois sort de l’obscurité

  • Une farandole équestre grandiose ravit les spectateurs

    Wabush : d’une pierre deux coups

    Une 28 août, 2017

    Une farandole équestre grandiose ravit les spectateurs

Numéro 13

Champion, la valse des millions

Mine de fer du lac Bloom

Champion, la valse des millions

Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

Rio Tinto IOC

Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

Encore un dégât d’eau

CPE Le Mur-mûr

Encore un dégât d’eau

Un symbole du génie québécois sort de l’obscurité

À la Manic…

Un symbole du génie québécois sort de l’obscurité

Une farandole équestre grandiose ravit les spectateurs

Wabush : d’une pierre deux coups

Une 28 août, 2017

Une farandole équestre grandiose ravit les spectateurs

Mine de fer du lac Bloom

Champion, la valse des millions

par Éric Cyr

Champion ne cesse de multiplier les bonnes nouvelles, un tremplin pour la mine du lac Bloom près de Fermont qui appartient à sa filiale Minerai de fer Québec (MFQ). En mai dernier, MFQ avait annoncé que la société nippone (japonaise) Sojitz achèterait 40 % de la production de la mine en plus de prêter 20 M $. Après une entente de transport ferroviaire avec la société de chemin de fer QNS&L, en juin dernier, voilà maintenant que Champion a confirmé en juillet s’être entendue avec le port de Sept-Îles pour régler le différend entourant le paiement de sa part pour la construction du quai multiusager qui sera utilisé pour l’expédition de sa marchandise après avoir réuni via sa succursale des prêts de 180 millions de dollars américains dont 100 M $ US provenant de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le bas de laine des Québécois.

Le contenu de l’entente avec le port de Sept-Îles est confidentiel, mais celui-ci pourra toucher 20 M $ canadiens dont 6 M $ ont déjà été versés. En vertu de cet accord, Champion s’engage a régler le solde à la suite d’un financement par actions. Il faut dire que l’État québécois pourrait injecter jusqu’à 52,7 M $ soit plus du double de son engagement actuel dans le projet de relance de la mine du lac Bloom qui vient de franchir un pas de géant vers son redémarrage. La CDPQ et la financière Sprott ont garanti un financement de 180 M $ US (230 M $ canadiens) à Minerai de fer Québec propriétaire du site minier. Pour compléter le montage financier estimé à 327 M $, la société minière compte lever 45 M $ des 72 M $ qui doivent encore être amassés. Afin de conserver sa participation de 36,8 % dans la mine, le fonds Capital Mines Hydrocarbures géré par Investissement Québec (IQ) a signifié son intention de verser les 27 M $ manquants. Selon une porte-parole d’IQ, Chantal Corbeil, c’est un projet qui va bien, qui n’a pas de problème à réunir de l’argent.

Le bas de laine des Québécois, qui reçoit 21 millions de bons de souscription, a consenti un prêt subordonné de 100 M $ US sur sept ans à un taux établi, sauf pour la première année, en fonction des prix du fer en expliquant que cette transaction s’inscrivait dans sa stratégie visant à épauler les compagnies minières québécoises. Du côté de Sprott, il s’agit d’un prêt prioritaire de 80 M $ US sur cinq ans. Selon le chef des opérations et vice-président à l’ingénierie de Champion, David Cataford, la quantité de capitaux nécessaires pour le redémarrage a été réduite de beaucoup et les sommes recueillies à l’heure actuelle permettent d’envisager une relance des activités au début de l’année 2018. Il reste selon ce dernier à sécuriser une portion en capitaux propres et ensuite l’entreprise devrait être en mesure d’annoncer un démarrage officiel.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

  • Champion
  • Chemin de fer QNS&L
  • Fer
  • Fermont
  • Industrie minière
  • Mine du lac Bloom
  • Minerai de fer Québec
  • Port de Sept-Îles
  • Quai multiusager

Publié sur le site le 28 août 2017

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Rio Tinto IOC

Démarrage du projet Wabush 3 au Labrador

par Éric Cyr

Source photo : CBC

La minière Rio Tinto IOC a officiellement entamé cet été les travaux de préparation de son projet d’exploitation de la fosse Wabush 3 à Labrador City en mobilisant les employés et les équipements nécessaires lors de son lancement le 22 juin dernier. Cette expansion, qui nécessite des investissements de 79 millions de dollars, prolongera la durée de vie de la mine, permettra de produire davantage de concentrés et de boulettes de fer de haute qualité tout en maximisant l’utilisation des infrastructures existantes. Le nouvel aménagement qui favorisera une réduction des coûts d’exploitation nécessitera cependant d’adopter des mesures pour minimiser son impact sur le territoire impliquant le déménagement de poissons et la réalisation de nouveaux sentiers de ski.

Le chef des opérations de la compagnie, Thierry Martel, explique que ces mesures additionnelles visent à exercer les opérations tout en assurant la sécurité des citoyens et en préservant leur utilisation récréative du territoire. Le président et chef de la direction d’IOC, Clayton Walker, confie pour sa part : « Chez IOC, le développement durable à long terme nous tient à cœur et Wabush 3 est un projet important pour la communauté de Labrador Ouest qui nous aidera à renforcer la durabilité de nos opérations qui profiteront aux générations futures dans la région. Nous sommes très heureux de la forte mobilisation de nos employés, entrepreneurs et parties prenantes à l’égard de ce projet et nous sommes tous ravis de voir les travaux débuter. »

Assurer l’avenir

Le nouveau puits de Wabush 3, dont le minerai de fer est à la surface donc plus facilement accessible et qui contient peu de contaminants ce qui favorise une qualité plus constante, jouxtera la mine actuelle et permettra à IOC de grandement renforcer la durabilité de ses activités en lui fournissant une source additionnelle de minerai de fer. Le contrat visant les travaux de terrassement préliminaires pour la construction du puits a été accordé en sous-traitance à Dexter Mining, une entreprise du Labrador Ouest qui emploiera environ 70 employés tout au long des travaux de développement. Un représentant du syndicat des Métallos/Steelworkers au Labrador, Euclide Haché, précise que c’est un sous-traitant qui s’occupe de l’aspect du développement, mais que ce sont les travailleurs de la section locale 5795 à Labrador City qui prendront le relais et qui vont se charger par la suite de la production qui devrait passer de 18 à 23 millions de tonnes de fer annuellement au second trimestre de 2018 grâce à cet ajout situé à côté de la mine actuelle qui existe depuis 1962. « Ce nouvel apport constitue une garantie pour l’avenir. »

L’IOC aménagera une partie des sentiers de ski de fond du club Menihek Nordic à Labrador City pour remplacer ceux qui devront être fermés et dotera le centre de ski alpin Smokey Mountain d’un nouveau remonte-pente situé plus loin des activités minières anticipées en plus de procéder à une compensation des habitats de poissons qui vivent dans deux lacs près de la fosse.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

  • Expansion minière
  • Fer
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  • Industrie minière
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  • Projet minier
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  • Rio Tinto IOC
  • Wabush 3

Publié sur le site le 28 août 2017

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CPE Le Mur-mûr

Encore un dégât d’eau

par Éric Cyr

Le centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr a dû essuyer une seconde infiltration d’eau en deux ans, ce qui nécessitera des rénovations majeures, mais cela n’aura aucune incidence sur la fréquentation de la garderie selon la directrice générale par intérim du CPE fermontois, Marie-Josée Marin, qui tient à rassurer les parents des bambins qui fréquentent cette institution située dans le mur-écran.

Selon la responsable, l’espace des locaux permet d’accueillir plus d’enfants malgré les inconvénients causés par les rénovations. « Le ministère québécois de la Famille a des critères stricts concernant l’espace attribué à chaque enfant et pour notre part on dispose de capacités supérieures à ce qui est exigé ce qui devrait faciliter la transition. On va profiter de ces rénovations pour effectuer des réaménagements et aucun enfant ne perdra sa place. La superficie des locaux disponibles est supérieure à la norme exigée par le ministère ce qui nous permet d’accueillir 63 enfants de 18 mois et plus. Il reste maintenant à déterminer comment on va réorganiser nos groupes et d’évaluer la possibilité de reloger les enfants dans un local loué afin de leur permettre de demeurer ensemble avec leurs éducatrices. »

Mme Marin explique qu’il fallait d’abord obtenir le feu vert d’un architecte avant d’entreprendre les travaux afin de s’assurer de respecter la conformité du code du bâtiment en matière de sécurité et comme l’évènement est survenu durant la période des vacances de la construction, cela a quelque peu retardé le processus. Le permis de rénovation a finalement été accordé.

« Certaines portes vont être condamnées durant les travaux afin d’éviter l’amoncellement de poussière et minimiser le bruit, mais on dispose d’un nombre d’accès sécuritaires suffisant en cas d’évacuation. »

Les rénovations vont s’échelonner sur une période de six à huit semaines et les corrections devraient être apportées de façon définitive selon Mme Marin qui précise que le séchage a débuté et que le plafond et les cloisons touchées par l’eau seront enlevés tout comme la structure du plancher afin d’éviter l’apparition de moisissures auxquelles les enfants sont particulièrement vulnérables. « Tout est fait pour protéger la santé et la sécurité des enfants et des employés et restaurer les locaux tout en respectant les normes en vigueur. » Ce sont les assurances qui vont couvrir les frais occasionnés par le dégât d’eau alors que la partie structurale est sous la responsabilité du propriétaire des installations, ArcelorMittal, qui va se pencher sur cet aspect.

Phénomène récurrent

Un refoulement des eaux pluviales est aussi survenu au CPE, l’an passé, alors que le raccord du lavabo avait débordé et cette problématique a par la suite été résorbée.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

  • Centre de la petite enfance
  • CPE Le Mur-mûr
  • Dégât d'eau
  • Fermont
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  • MRC de Caniapiscau
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Publié sur le site le 28 août 2017

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À la Manic…

Un symbole du génie québécois sort de l’obscurité

par Éric Cyr

Légende photo : Barrage Daniel-Johnson. Source photo : Hydro-Québec

L’un des grands attraits touristiques de la Manicouagan est sans conteste la visite guidée des barrages d’Hydro-Québec et en particulier, à l’approche du cinquantenaire du plus grand barrage à voûte et contreforts au monde, le barrage Daniel-Johnson (aussi connu sous le nom de Manic-5), un puissant symbole du savoir-faire québécois qui a vu le jour au sortir de la Grande Noirceur lors du second mandat de Maurice Duplessis comme premier ministre et de l’accession au pouvoir de Jean Lesage au début de la Révolution tranquille.

La société d’État a mis le paquet en misant sur des efforts de promotion menés auprès des médias internationaux l’an dernier, ce qui a porté des fruits puisque l’affluence est plus grande cette année et près de 8 000 visiteurs s’étaient déplacés à la mi- saison, soit du 24 juin au 1er août, aux deux barrages que les touristes peuvent visiter dans la région soit ceux de Manic-2 (rebaptisé Jean Lesage en 2010) et de Manic-5. Le centre d’interprétation de Manic-5, qui accueille depuis 2016 la nouvelle exposition permanente, Manic-5 : une histoire envoûtante, qui fait revivre l’époque du chantier dans les années 1960, fait aussi certainement partie des facteurs qui ont augmenté l’achalandage.

Certains touristes déçus

Malgré tous ces efforts incluant des bornes de recharge publiques pour les véhicules électriques, un réseau wi-fi, une terrasse donnant sur le barrage Daniel-Johnson et des jeux pour enfants, Hydro-Québec semble avoir éprouvé quelques difficultés avec un élément d’importance primordiale pour mettre en valeur ce joyau architectural soit l’éclairage de l’ouvrage d’ingénierie moderne au grand dam de plusieurs touristes qui ont fait remarquer le phénomène à des employés du restaurant du Motel de l’Énergie en se plaignant de cette lacune qu’ils déploraient. L’ouvrage en soit demeure grandiose sans l’illumination, mais il faut souligner que les voyageurs internationaux sont habitués à un tel déploiement de lumières afin de faire ressortir toute la grandeur d’une œuvre qu’ils sont venus admirer. Selon une porte-parole de la société d’État, Cathy Hamel, cette siruation est en voie d’être corrigée ce qui permettra enfin de faire ressortir toute la splendeur du géant de béton.

« Des équipes travaillent à réparer l’éclairage qui a dû être interrompu en raison d’un bris d’un câble dans le barrage et sept des treize voûtes de Manic-5 sont actuellement éclairées. Les réparations pour l’éclairage des six autres voûtes devraient être terminées d’ici les prochaines semaines. »

En moyenne, près de 8 000 touristes se déplacent annuellement pour visiter le barrage Daniel-Johnson et la centrale hydroélectrique de Manic-5 et l’illumination nocturne de l’ouvrage architectural lui confère un cachet artistique unique et émerveille les visiteurs dont plusieurs auraient souhaité prendre des photos de l’attraction sous un jour plus lumineux alors que certaines voûtes n’étaient que partiellement éclairées cet été.

La marque des premiers ministres du Québec

Le barrage de Manic-5 a été rebaptisé Daniel-Johnson en l’honneur du premier ministre québécois qui est mort subitement alors qu’il devait inaugurer celui-ci en 1968. Le barrage de Manic-2 est désormais Jean-Lesage depuis 2010 tout comme celui de Manic-3 qui porte maintenant le nom de René-Lévesque.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

  • Barrage Daniel-Johnson
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Publié sur le site le 28 août 2017

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Wabush : d’une pierre deux coups

Une farandole équestre grandiose ravit les spectateurs

par Éric Cyr

Légende : La cavalerie en face de l'hôtel de ville de Wabush. Source photo : Melanie LaFosse

Un vent d’optimiste s’est levé sur la ville de Wabush au Labrador qui a célébré son cinquantième anniversaire en grand en accueillant le Carrousel de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), du 21 au 23 juillet dernier, le tout coïncidant avec sa tournée pancanadienne pour souligner le 150e anniversaire du Canada. Un public nombreux a assisté à cet événement unique, une première dans la région.

Spectacle de notoriété mondiale

Le traditionnel Carrousel a obtenu une renommée internationale et certains chevaux ont même paradé devant la reine Élisabeth II au château de Windsor, l’une des résidences de la famille royale, au Royaume-Uni, une destination où ils se sont rendus par avion-cargo. Composé de 32 cavaliers et de leurs montures en provenance de la ferme d’élevage de la GRC de Pakenham (située à environ 45 minutes d’Ottawa en Ontario), les chevaux âgés de 7 à 21 ans ont au préalable été retenus grâce à une sélection rigoureuse et un entraînement intensif dès la fin de leur première année jusqu’à l’âge de 6 ans. Cette prestation comprend des figures complexes et des exercices chorégraphiés exécutés au son de la musique et qui exigent une grande maîtrise, un synchronisme parfait et une excellente coordination. Le public a pu assister entre autres à la haie d’honneur, le losange, l’étoile, la roue de charrette, le labyrinthe, le dôme et la charge. Le Carrousel qui se produit de  mai à octobre dans plusieurs localités au pays, aide grâce à la vente de billets, à recueillir des milliers de dollars pour des organismes locaux de bienfaisance et sans but lucratif. Les nombreux spectateurs qui s’étaient déplacés à l’occasion de cet événement unique dans la région étaient enchantés et émerveillés de pouvoir admirer les prouesses des cavaliers et surtout de leurs palefrois.

Un parcours difficile

Les chevaux en partance de Halifax en Nouvelle-Écosse où ils s’étaient produits la semaine précédente sont habitués à parcourir de vastes distances dans des camions-remorques adaptés à leurs déplacements, mais leur trajet sur la route nationale 389, le seul lien routier vers le Labrador, qui bien que carrossable comporte son lot de courbes sinueuses et de montées vertigineuses, a constitué une épreuve particulièrement pénible pour les équidés selon un responsable de la logistique. Et ce malgré le fait que cinq niveleuses avaient été appelées en renfort au préalable afin d’aplanir les portions non asphaltées et ainsi contribuer à faciliter le déplacement du convoi composé de quatre unités, dont trois réservées aux solipèdes et l’autre pour les équipements et vestiaires. Selon un gendarme , 36 chevaux se sont déplacés pour l’occasion incluant les 32 qui ont brillé sur place, celui du superviseur du Carroussel et trois substituts. « Les chevaux sont de véritables athlètes qui se déplacent fréquemment en effectuant de longs trajets et sont en très grande forme, mais parfois un étirement musculaire peut malheureusement survenir. Un vétérinaire d’Ottawa était du parcours afin d’assurer le bien-être et le confort des bêtes durant le voyage comme c’est le cas lors des longs déplacements similaires comme celui de Whitehorse au Yukon vers Vancouver en Colombie-Britannique. » Le cavalier responsable précise que l’arrivée à destination a pris plus de temps que prévu compte tenu des conditions particulières de cet axe terrestre.

« Un des conducteurs de camions m’a confié que la route n’était vraiment pas belle et a exigé plus de temps que ce qu’il avait envisagé au départ et il a fallu réduire la vitesse afin de ne pas perturber inutilement les animaux logés à l’arrière, mais que ça s’était tout de même bien passé. » Ce dernier poursuit : « Les chevaux, qui s’entraînent deux fois par jour quand ils ne sont pas en tournée, ont fait des exercices pour se dégourdir une fois rendus à Wabush et ont pu se reposer le lendemain avant de préparer leur performance. »

Malgré la température maussade la première journée, beaucoup de monde a pris part à cette activité équestre qui s’est terminée par de la pluie, de la neige et de la grêle après le spectacle. « L’organisation était impeccable. Il y avait une bonne participation et nous avons été très bien accueillis.» L’étable aménagée dans l’aréna local répondait très bien aux besoins des chevaux qui sont habitués à demeurer aux écuries de la GRC dans la région de la capitale nationale quand ils ne sont pas sur la route. Les cavaliers ont rencontré les spectateurs avec qui ils ont pu échanger et répondre à leurs questions après leurs prestations entre quelques photos souvenirs. Les policiers de la GRC qui souhaitent devenir cavaliers doivent suivre un cours d’équitation de base de cinq semaines et parfaire leurs connaissances et leur art durant six mois avant d’espérer se joindre au Carroussel et ne peuvent demeurer sur l’équipe que durant deux ans et demi avant d’être affectés ailleurs. Il y a une rotation annuelle de 15 à 18 cavaliers.

Escouade canine

Charlie, le premier berger allemand de l’escouade canine de la GRC à Happy Valley-Goose Bay est arrivé au Labrador il y a près de deux ans et était aussi de la fête, mais il n’a pas réussi à voler la vedette aux chevaux bien que lui aussi ait dû prendre part à un entraînement rigoureux avant d’être sélectionné pour exercer son métier de chien renifleur de drogues et de pisteur pour retrouver des personnes disparues.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

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Publié sur le site le 28 août 2017

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