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PAAR

Une nouvelle version

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

De nouvelles modalités pour le Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) sont entrées en vigueur, le 3 février 2025. Ce remodelage a été instauré par le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui estime que ses changements inciteront les compagnies d’aviation à bonifier leur offre. Selon la nouvelle mouture, les clients d’un vol commercial pourront dorénavant voyager au Québec en profitant d’un rabais gouvernemental disparate à l’achat de 50 % à 85 % sur le prix des billets d’avion au lieu de l’ancienne version lancée en 2022 qui proposait un tarif fixe de 500 $ aller-retour exclusif pour les vols en partance ou à destination des aéroports de Québec, Montréal et Saint-Hubert. Le rabais s’applique dorénavant selon l’itinéraire pour les destinations admissibles au programme.

La nouvelle formule ne fait cependant pas l’unanimité et des spécialistes du domaine croient que des modifications plus substantielles sont indispensables afin d’assurer un meilleur service dans certaines régions comme la Côte-Nord. Il existe d’ailleurs des disparités et variantes selon les localités où les passagers souhaitent monter à bord. En résumé, les deux programmes sont fusionnés en un seul avec pour objectif de simplifier la procédure. Les billets offerts précédemment dont le prix était fixé à « 500 $ » ont été éliminés pour être remplacés par un rabais modulé selon les distances. Alors que le volet 1 de l’ancienne version du PAAR permettait aux résidents de certaines régions admissibles d’acheter un billet d’avion et de se faire rembourser une partie de son coût, il ne sera plus nécessaire dorénavant pour les consommateurs de faire une demande de remboursement auprès du ministère des Transports et de la Mobilité durable pour profiter d’un rabais. La nouvelle structure prévoit que pour se prévaloir d’une réduction, les voyageurs devront acheter un billet subventionné directement auprès d’un transporteur aérien participant au programme. La procédure exacte pour y avoir accès est indiquée sur le site Internet de chacun des transporteurs. Bien que la méthode puisse varier légèrement d’une entreprise aérienne à l’autre, le rabais gouvernemental s’appliquera pendant le processus d’achat dans tous les cas.

Une limite de six billets aller simple (trois allers-retours) par année par personne a été fixée. Toutefois, cette barrière annuelle ne s’applique pas si votre résidence principale est située dans la région de la Côte-Nord et donc les résidents nord-côtiers n’ont pas de limites quant au nombre de voyages. Les billets pour des déplacements par l’intermédiaire de liaisons aériennes régionales (vols entre régions) dont l’origine et la destination sont situées au Québec sont admissibles au programme. Les déplacements au sein d’une même région (vols intrarégionaux) sont aussi admissibles. Tout déplacement vers une destination située hors du Québec est exclu (à l’exception de Wabush au Labrador). Les organismes sans but lucratif et les voyages étudiants sont maintenant admissibles. Les déplacements pour affaires et pour le travail ne sont cependant pas inclus.

À titre d’exemple, un rabais de 60 % pourra être appliqué pour l’aéroport de Wabush (Fermont) et de 85 % pour celui de Schefferville. Un voyageur pourra obtenir 60 % de rabais pour l’aéroport de Baie-Comeau et 50 % pour l’aéroport de Sept-Îles. Cette mesure est aussi valide pour les aéroports de la Basse-Côte-Nord (85 %), de Havre-Saint-Pierre en Minganie et Port-Menier sur l’île d’Anticosti (75 %), de Val-d’Or et Rouyn-Noranda en Abitibi, Mont-Joli au Bas-Saint-Laurent, Bonaventure et Gaspé en Gaspésie (50 %) ainsi que les Îles-de-la-Madeleine (60 %) pour ne nommer que quelques dessertes aériennes couvertes.

Si vous avez acheté un billet au prix courant avant le 3 février 2025, il sera possible de vous faire rembourser selon les modalités du programme qui étaient en vigueur avant cette date. Tout billet acheté au prix régulier après le 31 mars 2025 ne pourra pas faire l’objet d’une demande de remboursement dans le cadre de l’ancien volet 1 puisque les billets subventionnés seront disponibles directement au moment de l’achat. Pour plus d’informations ou des précisions, communiquer par courriel à l’adresse suivante : transport.aerien@transport.gouv.qc.ca ou par téléphone au 1 800 717-8082, option 1 (sans frais au Québec). Les agences de voyages peuvent aussi vous aider à y voir plus clair.

Transport aérien régional

Des tarifs plus élevés un peu partout au Québec

Selon le Parti québécois (PQ), la nouvelle mouture du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) instaurée par le gouvernement Legault ne répond pas aux aspirations et aux exigences des régions du Québec dans le domaine du transport aérien.

Le porte-parole du Parti québécois en matière de transport, le député des Îles-de-la-Madeleine Joël Arseneau, déplore le contenu de la nouvelle version du PAAR récemment implantée par la Coalition avenir Québec (CAQ). « Que l’on vive aux Îles-de-la-Madeleine, à Gaspé, à Baie-Comeau, en Abitibi-Témiscamingue ou même au Saguenay–Lac-Saint-Jean, les Québécoises et Québécois paieront dorénavant en moyenne plus cher pour se déplacer en avion depuis la récente mise en œuvre du nouveau Programme d’accès aérien aux régions de la CAQ », a affirmé, le 6 février 2025, Joël Arseneau. « On réclamait depuis deux ans des améliorations du PAAR, mais les régions ressortent dans l’ensemble perdantes », calcule-t-il.

« Si l’objectif de la CAQ est d’augmenter le fardeau financier des citoyens qui dépendant d’un transport aérien régional efficace et abordable, c’est réussi », ironise le député madelinot qui dénonce la perte des acquis pour le soutien ciblé aux habitants des régions depuis 1989 et fait ressortir l’effet inflationniste de la révision du PAAR.

M. Arseneau explique qu’un seul regard sur les grilles de tarification des transporteurs aériens suffit à comprendre que le déplafonnement des tarifs à 500 $ entraîne une hausse généralisée des prix des billets d’avion pour les destinations régionales.

Dès l’annonce des nouvelles modalités du programme, en décembre, le député Arseneau a critiqué les nouvelles règles qui menaçaient de faire augmenter les coûts des billets d’avion pour les gens des régions du Québec. « Alors que le principe derrière le programme visait à réduire le coût des déplacements pour stimuler l’achalandage, c’est tout le contraire qui risque d’arriver avec le déplafonnement des tarifs », déplore l’élu. De plus, le député du Parti québécois se questionne à savoir combien de places seront offertes pour chaque catégorie de tarifs et pourquoi la CAQ insiste pour subventionner les billets d’avion des touristes des milieux urbains et des visiteurs d’Europe, d’Asie ou des États-Unis aux dépens des citoyens des régions ? Il rappelle que le soutien aux habitants des régions en matière de transport aérien remonte à l’adoption d’un décret en 1989. « La mesure s’appliquait d’abord aux résidents insulaires des Îles-de-la-Madeleine puis s’est étendue aux autres régions du Québec.

L’élu péquiste explique que la CAQ bafoue non seulement le décret sur l’insularité en haussant spécifiquement les tarifs aériens pour les Madelinots, mais assimile les besoins en transport aérien des citoyens des régions à ceux des villes et aux visiteurs étrangers. « Ce qu’il faut retenir, c’est que la CAQ trouve qu’on ne paie pas assez cher nos billets d’avion ». Joël Arseneau réitère qu’il faut travailler non seulement sur la demande, mais aussi sur l’amélioration de l’offre de transport aérien. « Je demande à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, de refaire ses devoirs, en cessant de se concentrer uniquement sur la demande, pour consolider l’offre en matière de transport aérien régional et la diversifier. Nous, gens des régions, avons besoin d’un service abordable et fiable qui répond réellement aux attentes et aux besoins des citoyens », conclut-il.

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Publié le 18 février, 2025, dans la publication : Numéro_3 Volume_43

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Publié sur le site le 18 février 2025

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Services de santé

Fermont et Schefferville épargnés pour l’instant

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, le Centre de santé de Fermont résiste à la vague d’interruptions de services qui sévit actuellement.

Malgré la crise actuelle liée à la pénurie de main-d’œuvre et aux mesures transitoires menant à la fin du recours aux agences privées, d’ici octobre 2026, et au bras de fer entre celles-ci et le gouvernement du Québec qui en découle et qui entraîne une offre de services réduite pour les Nord-Côtiers, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a confirmé, le 17 mai 2024, que les services sont maintenus à Fermont et à Schefferville.

Selon le conseiller en communications au CISSS de la Côte-Nord, Jean-Christophe Beaulieu, la fermeture d’une salle d’opération à Sept-Îles et d’une autre à Baie-Comeau pourrait cependant engendrer des ralentissements, mais aucun transfert de patients n’est envisagé actuellement.

« Certains transferts nécessitant une hospitalisation pourraient être dirigés vers des établissements de santé en dehors de la région advenant l’incapacité des hôpitaux de Baie-Comeau et de Sept-Îles d’accueillir ces usagers. »

Le CISSS mentionne que certaines réductions de services prévues ont pu être annulées grâce aux efforts consentis par ses équipes ainsi que par ses partenaires, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux et d’autres établissements du réseau.

Le CISSS précise qu’il n’y aura pas de fermeture de 40 lits d’hospitalisation (20 à Baie-Comeau et 20 à Sept-Îles). Toutefois, les unités de débordement des deux hôpitaux demeurent fermées (8 lits à Sept-Îles et 13 lits à Baie-Comeau). Les urgences de Baie-Comeau et de Sept-Îles ont suffisamment de personnel pour fonctionner, mais la capacité d’occupation des civières demeure très limitée en cas de débordement. Dans le contexte actuel, des démarches ont été faites afin de bonifier les services ambulanciers sur le territoire. Des travaux sont aussi en cours afin de bonifier le service d’évacuation médicale de la Basse-Côte-Nord.

Le CISSS de la Côte-Nord explique que la situation demeure précaire partout sur le territoire et que des équipes sont mobilisées afin de rétablir les divers services dans les plus brefs délais. Les transferts médicaux vers les hôpitaux receveurs habituels (Baie-Comeau et Sept-Îles) pourraient être perturbés si leur capacité d’accueil est limitée. Dans les centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD) et en soutien à domicile, il y a toujours des besoins de personnel, mais les services requis sont offerts et des suivis sont faits pour assurer des soins sécuritaires.

La création d’une équipe volante composée d’infirmières et de préposés aux bénéficiaires qui pourra être déployée dans les régions où la situation est critique, notamment sur la Côte-Nord, a été annoncée par Québec en collaboration avec la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

Pour plus de détails au sujet des réductions de services, vous pouvez visiter la page à ce sujet sur le site Web du CISSS de la Côte-Nord qui est mise à jour régulièrement.

Lettre ouverte

par 22 signataires

Soins de santé

Le 13 mai 2024

Objet : Plan de contingence du CISSS de la Côte-Nord

Madame, monsieur,

Nous sommes les médecins-omnipraticiens, spécialistes, pharmaciens et présidents de conseils professionnels qui pratiquent sur le territoire de la Côte-Nord. Nous sommes aujourd’hui témoins d’une crise sans précédent dans notre système de santé régional. Cette fois-ci, il s’agit bel et bien d’une crise précipitée par notre gouvernement.

Depuis des années, nous vivons un effritement de nos effectifs au CISSS de la Côte-Nord. Il s’agit ici d’infirmières, d’infirmières auxiliaires, de technologues, de préposés et autres professionnels qui quittent le réseau pour rejoindre les agences privées. La main-d’œuvre indépendante a progressivement remplacé les retraites et les départs dans un réseau épuisé et sous pression jusqu’à occuper plus de 60 % des postes dans nos hôpitaux. La santé de notre population et la capacité de nos salles d’urgence à accueillir des malades et à les soigner en dépendent maintenant entièrement. On ne peut s’en passer.

Tout comme le Ministère et le gouvernement actuel, nous déplorons le recours chronique à la main-d’œuvre indépendante et nous souhaitons ultimement que ces professionnels réintègrent le réseau et s’établissent chez nous durablement au sein de la fonction publique. Mais cette main-d’œuvre, qui représente maintenant l’essentiel de nos forces, n’habite pas notre région et s’y déplace pour y travailler.

À partir du 19 mai, de nouvelles règles mises en place au ministère de la Santé et des Services sociaux effacent l’essentiel des avantages de notre main-d’œuvre indépendante, qui cessera alors en bloc de venir travailler dans notre région. Ces mesures visent la réintégration des professionnels dans le réseau, mais elles sont inapplicables et dangereuses sur la Côte-Nord. Les infirmières et autres travailleurs réintégreront le réseau proche de leur domicile, laissant ainsi un trou béant dans les services essentiels des Nord-Côtiers.

Le 19 mai, nous devrons fermer plus du tiers des lits de santé physique dans les hôpitaux de Sept-Îles et de Baie-Comeau pour une période indéfinie. Nos salles d’urgence ne fonctionneront qu’à une fraction de leur capacité actuelle et n’auront plus de soupape de débordement, même pour des patients gravement malades. Des dizaines de patients seront transférés inutilement vers les grands centres et hospitalisés à des centaines de kilomètres de chez eux, engendrant des coûts faramineux et des délais de transferts évitables. Tous les services hospitaliers seront atteints, notamment le bloc opératoire où des réductions de plus de 50 % des activités sont planifiées. L’enjeu de sécurité et les risques de conséquences délétères sont réels pour les patients. Des équipes de soignants déjà fragilisées s’épuiseront et il y aura un effritement du recrutement, de la rétention de médecins et de pharmaciens à long terme.

Le 19 mai, la Côte-Nord devient essentiellement un immense territoire québécois sans réseau de santé fonctionnel capable de prendre en charge les besoins de sa population. Et cette population devra s’exiler à des centaines de kilomètres pour recevoir des soins appropriés, ajoutant un stress supplémentaire sur d’autres établissements. Si le gouvernement veut éliminer le recours à la main-d’œuvre indépendante dans le système de santé en région, il doit mettre en place des incitatifs pour qu’elle s’y installe et qu’elle y demeure. En attendant, nous avons besoin de la main-d’œuvre indépendante pour faire fonctionner nos hôpitaux. C’est une réalité incontournable.

Cette crise est accélérée inutilement par des décisions politiques et un manque d’écoute face à notre réalité régionale. Les solutions ne peuvent être les mêmes dans l’ensemble du réseau, sur tout le territoire du Québec. Il faut trouver rapidement une voie de sortie de crise. Nous le devons à nos proches et à nos patients.

 

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Publié le 28 mai, 2024, dans la publication : Numéro_10 Volume_42

  • Baie-Comeau
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  • centres hospitaliers
  • CISSS de la Côte-Nord
  • Côte-Nord
  • Fermeture
  • Fermont
  • Limite
  • Région
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  • Sept-Îles
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  • Soins de santé

Publié sur le site le 29 mai 2024

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Parti québécois

Deux irréductibles Québécois à Fermont

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, les deux députés du Parti québécois s’adressent aux journalistes locaux.

Deux figures de proue du Parti québécois (PQ) proches du chef de cette formation politique, Paul St-Pierre Plamondon, les députés Pascal Bérubé, de la circonscription de Matane-Matapédia (à droite), et Joël Arseneau, de celle des Îles-de-la-Madeleine (à gauche), étaient de passage à Fermont pour la première fois afin d’appuyer une campagne de financement de l’organisme caritatif Cancer Fermont, du 26 au 28 avril 2024. Les deux élus à l’Assemblée nationale du Québec en ont profité pour prendre part à diverses activités en lien avec l’œuvre philanthropique et rencontrer des citoyens qui les ont aidés à mieux connaître les dossiers prioritaires de la région.

Dans le cadre d’un point de presse au bureau d’accueil touristique, le 27 avril, les collègues souverainistes ont confié être heureux d’avoir l’occasion de découvrir la localité lors de cette visite qu’ils ont planifiée de concert.

« On veut revenir en force. Le Parti québécois a un lien historique particulier avec la Côte-Nord depuis la première fois qu’il a accédé au pouvoir avec René Lévesque devenu premier ministre en 1976 seulement deux ans après la fondation de la municipalité. Le député Denis Perron avait alors été élu pour représenter la circonscription de Duplessis dont Fermont fait partie. Les électeurs sont demeurés fidèles au PQ durant des décennies jusqu’à la dernière élection », confie Pascal Bérubé qui, convaincu de la nécessité du désenclavement de la Côte-Nord et après avoir remarqué la déception relative à la programmation routière, a promis de remettre en cadeau un gobelet à café à l’effigie de la route nationale 389 créé par une entreprise locale et affichant les différentes bornes kilométriques où se retrouvent les téléphones d’urgence, à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. « Évidemment, nous avons répondu à l’invitation de Cancer Fermont, mais aussi afin de venir rencontrer les gens, rétablir le contact avec les Québécois et les régions en constatant leurs besoins et leurs réalités sur le terrain comme la problématique des transports aérien et routier qui sévit dans la région. Je suis ravi de l’accueil chaleureux des Fermontois. C’est plus qu’une immersion dans le milieu, je m’y sens comme chez moi !

J’ai croisé plusieurs personnes de mon coin de pays qui sont venues travailler ici. On va porter un certain nombre de demandes formulées par des organisations et des citoyens à l’Assemblée nationale », poursuit M. Bérubé.

Impressionné par le gigantisme des installations minières à la suite d’une visite de la mine de fer du Mont-Wright, Joël Arseneau explique pour sa part l’importance de l’immense région : « C’est beaucoup plus qu’une région-ressource, c’est un territoire habité. On doit beaucoup à Fermont et à la Côte-Nord. La moindre des choses pour exprimer notre gratitude serait de donner aux instances plus éloignées les moyens de développer leur potentiel par un juste retour en termes de redevances et une décentralisation des décisions les concernant. Nous avons la ferme intention de rétablir un ministère des régions et un Plan québécois des infrastructures (PQI) adapté en conséquence », exprime le député madelinot qui insiste sur l’importance de se doter d’un véritable projet de société et de le mener à terme. « On remet sur les rails notre volonté de créer une nation souveraine, un pays du Québec », conclut avec conviction le politicien péquiste.

Durant leur séjour, les deux députés indépendantistes ont notamment eu l’occasion de visiter la ville, de rencontrer des intervenantes du CPE Le Mur-Mûr, de participer au défi Joan se paie ta tête et au souper-bénéfice de crabe au profit de Cancer Fermont.

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Publié le 14 mai, 2024, dans la publication : Numéro_09 Volume_42

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Publié sur le site le 15 mai 2024

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Vie associative

Les organismes communautaires crient famine

par Éric Cyr

Les organisations communautaires de la Côte-Nord réclament davantage d’aide de Québec et préparent un front commun pour exiger une aide financière accrue du gouvernement de Philippe Couillard. Ces associations font valoir qu’elles souffrent de sous-financement chronique depuis plusieurs années et ne parviennent plus à remplir leur mission de façon adéquate. Plusieurs ont dû se résigner à sabrer leurs services alors que d’autres ont carrément dû fermer boutique.

Excédés de réclamer depuis longtemps et sans succès un meilleur financement de leurs activités, les groupes communautaires et populaires québécois en général et nord-côtier en particulier passent à l’attaque et vont exprimer leur ras-le-bol de façon tonitruante afin de tenter de parvenir à se faire entendre du gouvernement libéral qui fait la sourde oreille à leurs revendications. Le collectif qui regroupe une centaine d’organismes affirme que le gouvernement Couillard ignore leurs aspirations légitimes. Le front commun communautaire exige de Québec une hausse de leur financement de base. Le sous-financement endémique de leurs activités accompagné d’une augmentation de la charge de travail, des coupures en services sociaux et de l’étendue du territoire à desservir en ce qui concerne la Côte-Nord, fait des ravages au sein des organismes de la région. Le regroupement tiendra des actions perturbantes et dérangeantes dans le cadre d’une campagne qui se déroulera du 7 au 9 novembre prochains à l’échelle du Québec afin de mettre en lumière les réalités que vivent ces formations populaires.

Triste constat

Selon un sondage, 59 % des organisations ont dû faute d’argent abandonner des services et spécifiquement sur le territoire nord-côtier,
39 % doivent fermer leurs portes durant 12 semaines ou plus faute de moyens pour offrir leurs services à l’année. Le regroupement exige le rehaussement significatif du financement global du réseau communautaire québécois (le manque à gagner annuel sur la Côte-Nord est évalué à 6,5 millions de dollars) et réclame également une reconnaissance de l’action communautaire autonome comme moteur de progrès social ainsi qu’un réinvestissement majeur dans les services publics et les programmes sociaux. Une plus grosse enveloppe budgétaire annuelle permettrait aux organismes d’éviter le financement par projet spécifique, qui crée un effet pervers. La porte-parole du Regroupement des femmes de la Côte-Nord, Anne Gagné explique : « Avec le financement par projet, ce ne sont plus les membres qui décident des actions, ce sont les programmes. »

Entreprise de démolition orchestrée par les libéraux

Selon une porte-parole de la Table régionale des organismes communautaires (TROC) de la Côte-Nord, Nancy Lamontagne : « C’est une entreprise de démolition qui est en cours et c’est la population qui en paie le prix. » Un porte-parole de la Table des groupes populaires de Baie-Comeau, Michel Savard s’excusant à l’avance des désagréments et des inconvénients qui découleront de ces manifestations confie : « Même si ce n’est pas dans notre culture de mener des actions dérangeantes, on en est rendus à poser ce genre de geste et ça va déranger à la grandeur de la Côte-Nord. Ça ne fait pas notre affaire, mais on n’a pas le choix. » La coordonnatrice de TROC Côte-Nord, Cyndi Berger dénonce pour sa part des conditions de travail précaires, des mises à pied et des fermetures temporaires engendrées directement par ce sous-financement : « Il y a des employés qui doivent aller au chômage et on a des membres qui n’ont pas accès à leur groupe communautaire pendant un certain temps. »

Une importante proportion de la population nord-côtière utilise les services d’organismes communautaires qui constituent une ressource de première importance dans la région.

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Publié le 24 octobre, 2016, dans la publication : Numéro 18 Volume 34

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Publié sur le site le 24 octobre 2016

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