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Désenclavement de la Côte-Nord

La députée de Manicouagan revient à la charge

par Éric Cyr

Source photo : Le Nord-côtier. Légende photo : Un panneau de signalisation routière indique la fin de la route 138 en Basse-Côte-Nord.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, se réjouit de la connaissance du dossier du désenclavement de la Côte-Nord dont a fait montre le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, lors de sa visite éclair dans la circonscription. Elle réclame toutefois un engagement ferme du gouvernement fédéral dans le dossier prioritaire, lequel doit se traduire par les sommes nécessaires pour mener le projet à terme.

Primauté de la 138

« Mon collègue du fédéral a rappelé aux Nord-Côtiers l’échéancier dévoilé par le gouvernement du Québec, à l’été 2017, en ce qui concerne les tronçons de Kegaska à La Romaine et de Tête-à-la-Baleine à La Tabatière. Jusque-là, rien de neuf sous le soleil ! Mais du même souffle, le ministre a dit faire du dossier de la route 138 une priorité de son gouvernement. Vous comprendrez que j’attends avec impatience l’annonce par monsieur Champagne de l’octroi des 94 millions de dollars demandés par le gouvernement du Québec pour que les chantiers ouvrent cet été comme prévu. Je me demande d’ailleurs pourquoi le ministre n’a pas profité de ce moment privilégié chez nous pour en faire l’annonce », s’interroge la députée.

Demeurer aux aguets

« Restons à l’affût. Le gouvernement déposera son budget en février prochain. Ce sera l’occasion de voir si le désenclavement de la Côte-Nord est vraiment un dossier qu’il priorise. Les investissements doivent être là, noir sur blanc ! », insiste Marilène Gill. « Mais ne soyons pas dupes. Ce que les Nord-Côtiers veulent, c’est une route complète et pas seulement la réalisation de tronçons ! Le gouvernement fédéral doit s’engager à participer financièrement pour compléter les 400 kilomètres restants qui relieront le Québec à Blanc-Sablon », exige la bloquiste.

Un siècle d’exclusion

« Ça fait plus de cent ans qu’on parle du dossier du désenclavement de la Côte-Nord, mais aujourd’hui plus que jamais nous sommes unis pour faire valoir nos intérêts. En novembre dernier, nous étions nombreux à Ottawa à réclamer un engagement formel du gouvernement libéral (de Justin Trudeau) dans le cadre d’une délégation historique. En quelques mois, jamais le sujet de la route 138 n’a fait autant parler de lui. Je sens qu’un mouvement est en train de se soulever, de prendre de l’expansion. Le temps des paroles est révolu, nous voulons des gestes, pour l’économie et la sécurité des Nord-Côtiers et des Coasters. Nous devons rester unis, chercher d’autres alliés et maintenir la pression sur le gouvernement, car nous n’en serons que plus forts ! », conclut la députée.

L’aboutissement de la route 138 coïnciderait avec la création d’une boucle interprovinciale reliant finalement le Québec au Labrador via les routes 510, 500 et 389, permettant de réellement connecter l’extrémité est du Québec, le Labrador et le nord-est québécois par voie terrestre au reste du continent.

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Publié le 4 février, 2019, dans la publication : Numéro 2 Volume 37

  • Basse-Côte-Nord
  • Bloc québécois
  • Côte-Nord
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  • François-Philippe Champagne
  • Gouvernement Trudeau
  • Marilène Gill
  • Ottawa
  • Route 138

Publié sur le site le 4 février 2019

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Presse écrite à l’agonie

Crise des médias au pays

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

À l’heure où la plupart des journaux souffrent énormément de la baisse des ventes publicitaires au profit des géants du Web comme Google et Facebook, la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ) considère qu’Ottawa compte parmi les fossoyeurs de la presse écrite et a fait une sortie à ce sujet, le 14 novembre dernier.

« La presse écrite est en crise partout au Québec et que font les partis fédéraux ? Les conservateurs partent en guerre contre les médias et les libéraux les laissent mourir. On a besoin d’une presse libre et forte au Québec pour une démocratie saine. Il faut que le gouvernement fédéral se sorte immédiatement la tête du sable », a déclaré la députée bloquiste de Manicouagan qui a accusé Ottawa de contribuer au déclin de la presse écrite.

Alors que le quotidien La Presse avait déjà aboli 158 postes en septembre 2015 incluant 43 à la rédaction, il annonçait récemment la suppression de 37 postes additionnels, dont 19 dans sa salle de rédaction. Le Bloc québécois réclame un crédit d’impôt remboursable sur les dépenses salariales des médias écrits. Marilène Gill s’attend également à ce que le gouvernement fédéral fournisse une aide financière immédiate aux journaux régionaux de la Côte-Nord.

David contre Goliath

Le Bloc demande aussi au gouvernement Trudeau une vaste refonte des lois encadrant le commerce électronique afin de soumettre les géants du Web, comme Facebook et Amazon, aux lois québécoises et canadiennes. Actuellement, ces multinationales profitent, entre autres, d’un avantage injuste face aux médias traditionnels dans la vente d’espaces publicitaires parce qu’elles ne sont pas soumises à la Loi sur l’impôt.

« Non seulement le gouvernement Trudeau est à la traîne, il fait même partie du problème. Il a triplé ses achats de publicité sur Facebook en sachant très bien que Facebook ne paie pas d’impôt chez nous. Ça prend un vrai changement de culture à Ottawa parce qu’actuellement, le gouvernement fédéral fait partie des fossoyeurs de la presse écrite », a conclu la députée.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a aussi fait connaître ses inquiétudes pour l’avenir de l’information en soulignant le contexte de précarité occasionnant des fermetures récurrentes d’entreprises de presse un peu partout au pays. La FPJQ juge que c’est un autre signe de la maladie qui ronge la presse écrite. Selon le président de l’organisme, Stéphane Giroux : « Seule une intervention des gouvernements permettra de sauver nos médias d’information. »

Soupir de soulagement

Le gouvernement Trudeau a finalement annoncé, le 21 novembre dernier, des mesures d’aide aux médias d’information totalisant 595 M $ sur cinq ans pour l’ensemble du pays et qui prendra la forme de deux crédits d’impôt. Le premier ministre Justin Trudeau confie qu’il est préoccupé par la situation. Il a admis la nécessité d’une information fiable et de qualité et que le gouvernement a la responsabilité d’aider et de faciliter la transition vers la numérisation : « On ne peut pas avoir une démocratie en santé si les citoyens ne sont pas bien informés. » La FPJQ croit que ces nouvelles mesures devraient aider les salles de rédaction à passer au travers de cette crise qui menaçait à moyen terme la survie du journalisme, un des piliers de la démocratie, et souligne qu’il était temps que les responsables fédéraux s’attaquent au problème afin de résorber la situation. Tous les partis d’opposition se réjouissent de cette décision sauf les conservateurs qui accusent les libéraux de tenter d’acheter les journalistes avant les prochaines élections.

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Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

  • Bloc québécois
  • Crise médiatique
  • FPJQ
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  • Marilène Gill
  • Médias
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Publié sur le site le 3 décembre 2018

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MRC de Caniapiscau

Une députée en visite

par Éric Cyr

Source : BQ

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ), a visité Schefferville, Matimekush-Lac John et Kawawachikamach sur la frange du 55e parallèle pour y rencontrer des élus, divers intervenants économiques et des citoyens, dans le cadre de sa tournée automnale de la Côte-Nord, du 7 au 10 octobre dernier. Sa visite prévue à Fermont, à la mi-septembre, a dû être reportée à cause d’un problème de transport aérien.

Défis colossaux

« Ces gens qui occupent le nord de la circonscription souhaitent contribuer activement à notre développement, mais d’immenses défis s’imposent à eux : les infrastructures, et, comme à Fermont, les transports. Par exemple, on peut se rendre à Schefferville de deux façons. D’abord, il y a le train, qui part de Sept-Îles pour sillonner 600 kilomètres de territoire. Selon les citoyens, parce qu’il ne peut parfois pas dépasser 30 km/h en raison du piètre état de la voie ferrée, se rendre à destination peut prendre jusqu’à 24 heures. L’autre possibilité, l’avion. Seulement, le prix du billet aurait doublé tout récemment, portant le coût d’un aller-retour Montréal-Schefferville à 2000 $, ce qui est plus cher qu’un aller-retour à Singapour! (en Malaisie, Asie du Sud-Est). Schefferville est enclavé et cela lui nuit sur les plans social et économique. Le gouvernement fédéral doit reconnaître l’apport économique des régions éloignées qui ont de grands besoins en matière de transports et d’infrastructures et cette reconnaissance passe par l’attribution de fonds conséquents! » affirme la députée bloquiste.

Communautés abandonnées

« De plus, puisque ce territoire est si difficilement accessible, le coût de la vie est excessivement élevé. Deux litres de lait coûtent plus de 7 $, une boîte de céréales Corn Pops, 13 $ et une boîte de café Maxwell House, 21 $! C’est dire que les conditions d’alimentation dans la région de Schefferville sont similaires à celles du Grand Nord, sans toutefois que les gens puissent bénéficier du programme Nutrition Nord Canada.»

« La population résidente, blanche, innue et naskapie, dont la moyenne d’âge environne les 24 ans, a le droit aux mêmes chances de développement que celle qui se trouve ailleurs au pays, mais le gouvernement canadien a d’abord le rôle de répondre au besoin essentiel qu’est celui de se nourrir de façon décente. »

« Comment expliquer qu’en 2018, des communautés vivent de l’insécurité alimentaire ? Comment peuvent-elles ne pas se sentir trahies par le gouvernement fédéral quand l’équité à laquelle elles ont droit leur est refusée? », questionne Marilène Gill.

Ottawa déconnecté des régions

« Les libéraux auraient avantage à agir au lieu d’ignorer une région qui a pourtant un potentiel économique considérable. Les citoyens, les élus et les entrepreneurs interpellent sans cesse le gouvernement fédéral, mais il fait la sourde oreille. Si je vais à la rencontre de la population, c’est avant tout parce que je suis leur porte-parole à Ottawa et que je veux les écouter pour mieux y défendre leurs intérêts. Parce que le parti des régions, c’est le Bloc québécois! », conclut la députée responsable de l’Est-du-Québec.

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Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

  • 55e parallèle québécois
  • Accessibilité au territoir
  • Bloc québécois
  • Bloquiste
  • Communautés autochtones
  • Coût de la vie
  • Députée de Manicouagan
  • Insécurité alimentaire
  • Marilène Gill
  • MRC de Caniapiscau
  • Nutrition Nord Canada
  • Schefferville

Publié sur le site le 5 novembre 2018

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