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  • Ministère des Transports du Québec

  • Travaux et améliorations  en cours

    La route 389

    Travaux et améliorations en cours

  • Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

    Pont à Tadoussac

    Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

  • Supercherie libérale prise 3

    Transquébeclabrador

    Une 27 août, 2018

    Supercherie libérale prise 3

Ministère des Transports du Québec

Travaux et améliorations  en cours

La route 389

Travaux et améliorations en cours

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

Pont à Tadoussac

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

Supercherie libérale prise 3

Transquébeclabrador

Une 27 août, 2018

Supercherie libérale prise 3

La route 389

Travaux et améliorations en cours

par Journal TDN, Louise Vachon

Source photo : Martine Cotte

La route 389 est toujours un sujet de discussion des Fermontois. Elle fait parler d’elle depuis sa construction en 1978 pour ce qui est du trajet de Fermont à Gagnon et plus tard vers 1985 à Manic 5. Tantôt facile, passable, acceptable, tantôt sinueuse, cahoteuse, toujours est-il que cette route ne laisse personne indifférent et demeure prioritaire pour notre économie et pour les déplacements des citoyens et de ses visiteurs.

Améliorations entre les kilomètres 0 et 22

Pour ceux qui ont voyagé entre le 14 et 29 août à partir de Baie-Comeau, ils ont dû obligatoirement faire le détour par l’avenue du Labrador entre les deux secteurs de Baie-Comeau au lieu d’y accéder directement à partir du boulevard Comeau. Ce détour aura permis de raccorder l’ancien et le nouveau segment de la route au kilomètre 4. Une fois les travaux terminés, les deux accès à la route 389 demeureront disponibles à la circulation.

Plusieurs entraves à la circulation

Si vous avez l’habitude de consulter le Québec 511 avant de vous aventurer sur la route 389, on y note plusieurs entraves mineures et majeures. C’est donc qu’il y a en cours plusieurs zones de réparation et construction et dont trois plus importantes sont situées au sud de Fire Lake. Il en va de la sécurité des travailleurs et des usagers de respecter les limites de vitesse indiquées. Vous remarquerez d’ailleurs qu’une quinzaine de kilomètres d’asphalte neuf a été apposé entre les kilomètres 450 et 475. Près de 8 kilomètres dans le secteur de Gagnon seront refaits de même cet été. Enfin, en 2024, ce sont les kilomètres 314 et 304 qui seront asphaltés puisque cette année, les travaux ont lieu sur les ponceaux aux mêmes endroits.

Début des travaux du nouveau tracé passant par le lac Carheil

Le nouveau tracé de 45 kilomètres qui reliera Fire Lake à Fermont est un projet gigantesque et il sera divisé en trois tronçons, il permettra d’éviter la circulation sur la mine d’ArcelorMittal ainsi que 10 des 11 croisements avec les voies ferrées. Pour le tronçon 3 du projet A, dans le secteur du lac Carheil, les travaux devaient commencer à l’été 2022, l’entreprise Dexter s’étant vu octroyer le contrat, mais comme aucun soumissionnaire ne s’est manifesté lors des trois premiers appels d’offres concernant la surveillance des chantiers, ce n’est qu’en août dernier que toutes les autorisations ont été accordées et que les travaux ont pu débuter.

« La construction de ce projet, en région éloignée, constitue un mandat d’envergure qui présente d’importants défis logistiques, techniques et administratifs. Ce projet comporte plusieurs particularités qu’on ne retrouvera pas sur les autres chantiers, telles le transport des personnes et de la machinerie, l’installation d’un chantier sur une longue période (mise en place des campements, garage, cafétéria, installations sanitaires, etc.) ainsi que la rareté du marché (rareté de la main-d’œuvre, travaux en milieu éloigné) » a précisé Madame Sarah Gaudreault, conseillère en communications au ministère des Transports et Mobilité durable (MTMD) à Baie-Comeau.

Une fois le projet terminé, le MTMD prévoit réduire le parcours de 19 kilomètres. Rappelons que la route 389 est longue de 570 kilomètres et qu’un budget de 525 M$ a été affecté à sa réfection et le but est de la rendre plus sécuritaire pour ses usagers qui doivent continuellement cohabiter avec un trafic lourd.

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Publié le 5 septembre, 2023, dans la publication : Numéro_14 Volume_41

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  • Déplacements terrestres
  • Entraves à la circulation
  • Lac Carheil
  • Ministère des Transports du Québec
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  • Route 389
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Publié sur le site le 6 septembre 2023

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Pont à Tadoussac

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

par Éric Cyr

La vision de Québec semble diamétralement opposée aux revendications des Nord-Côtiers en matière de transports et le gouvernement Legault l’a démontré encore une fois en annonçant son intention de faire construire trois nouveaux traversiers électriques avant même de connaître les conclusions de deux études concernant la construction d’un éventuel pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh menées au coût de plusieurs millions de dollars.

Au diapason des aspirations légitimes des citoyens et des intervenants des différents milieux de la Côte-Nord, la Société du pont sur le Saguenay et la Coalition Union 138, qui prônent le désenclavement du territoire et militent pour l’érection d’un tel ouvrage d’art à Tadoussac, questionnent l’annonce du ministère des Transports du Québec, les 30 et 31 janvier 2023, et s’insurgent contre ce qu’ils considèrent absurde en y voyant une façon détournée de court-circuiter le projet revendiqué depuis plus d’un demi-siècle qui relierait la région par voie terrestre.

Jeter un pont ?

Selon la Coalition Union 138 depuis l’entrée en fonction des traversiers actuels assurant le lien entre la Côte-Nord et le Québec, le gouvernement québécois a toujours garanti que ces deux navires pourraient être relocalisés ailleurs dans l’optique où l’édification d’un pont irait de l’avant. Le porte-parole de l’organisation, Guillaume Tremblay, confie : « Cette action gouvernementale, avant même de connaître les résultats des études en cours pour la construction du pont sur le Saguenay, sème l’incompréhension et l’inquiétude. Comment justifier le choix de la nouvelle ministre québécoise des Transports, Geneviève Guilbault, de commander de nouveaux traversiers à même les fonds publics alors que les deux bateaux neufs actuels pourraient être libérés et utilisés à une autre desserte maritime à la suite de la réalisation d’un pont sur le Saguenay ? Cette annonce ébranle les ambitions et les attentes des Nord-Côtiers qui avaient fait confiance au gouvernement caquiste lors des dernières élections ».

Selon l’analyse de la Coalition, l’objectif de réduire les gaz à effet de serre (GES) par l’introduction de navires à propulsion électrique est farfelu puisque l’attente actuelle des nombreux véhicules et poids lourds aux traversiers de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine et l’étirement de ce service par l’emprunt de la route 172 menant au Saguenay, qui génèrent eux aussi une quantité importante de GES, viennent contrecarrer et saboter tout effort en ce sens. La Coalition insiste sur le fait que d’autres projets novateurs, dont évidemment et logiquement la construction d’un pont, pourraient contribuer de façon beaucoup plus efficace à diminuer ceux-ci.

La Société du Pont sur le Saguenay réagit aussi de façon défavorable à l’annonce et s’élève contre cette volonté exprimée par la ministre Guilbault d’acquérir trois nouveaux traversiers électriques sans attendre les conclusions des études amorcées par le consortium Systra-WSP-Cima+ qui permettront de savoir si les deux nouveaux traversiers affectés actuellement à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine pourront bientôt être mutés ailleurs. La crainte de l’organisation, constituée de membres de la société civile, est simple. En faisant disparaître toute possibilité de réaffectation des deux traversiers actuellement en service qui ont coûté 324 millions de dollars aux contribuables, est-ce que cela ne viendrait pas biaiser fondamentalement l’analyse avantages/coûts du processus en cours ? Poser la question c’est y répondre. Le président de la Société d’un pont sur le Saguenay, Marc Guilbert, trouve cette approche, visant la mise en service de trois nouveaux navires, précipitée et illogique : « Un tel scénario serait évitable. Ce serait dommage, inacceptable et cela constituerait une très mauvaise utilisation des fonds publics. »

Chronologie d’événements passés

-Lorsque le gouvernement du Québec a annoncé en 2009 la construction de deux nouveaux traversiers pour Tadoussac, les responsables de l’époque ont confirmé que ceux-ci seraient polyvalents et pourraient donc être réaffectés ailleurs.

-Le bureau de projet créé en 2018 pour évaluer les avantages/coûts de construire un pont sur la rivière Saguenay en remplacement du service de traversiers actuel devrait transmettre ses conclusions au gouvernement en décembre 2023.

-Durant la dernière campagne électorale, le premier ministre québécois François Legault a affirmé qu’il avait de grandes ambitions pour le développement de la Côte-Nord et qu’il espérait que les conclusions des études en cours seraient positives afin de pouvoir construire ce fameux pont attendu par les Nord-Côtiers depuis plus de six décennies.

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Transquébeclabrador

Supercherie libérale prise 3

par Éric Cyr

Le gouvernement libéral québécois semble vendre vessie pour lanterne au sujet des investissements anticipés de 468 millions de dollars pour la route nationale 389 puisque c’est le troisième engagement à ce sujet en moins d’une décennie. D’abord annoncé pour la première fois en 2009 par l’ancien premier ministre Jean Charest dans le cadre du Plan Nord, le discours fut relayé en 2017 par son successeur le premier ministre sortant Philippe Couillard avant la plus récente prédiction.

L’art d’étirer la sauce

Le ministère des Transports du Québec a assuré qu’un budget de 468 M $ était alloué pour la réfection de cette route interprovinciale dès 2015 afin de rétablir le tracé de 570 kilomètres sur une période de dix ans. Pourtant dans une sorte de subterfuge incongru et à la suite de la plus récente annonce d’investissements pour des travaux d’amélioration entre Baie-Comeau et Fermont, le montant demeure inchangé malgré la contribution du gouvernement fédéral qui allongera 183 M $ sortant ainsi de sa léthargie en couvrant 40 % de la facture. De plus les travaux devraient encore se poursuivre durant une autre décennie.

Dossier épineux et tergiversations

C’est la ministre fédérale du Revenu national, Diane Lebouthillier, qui a confirmé lors de son passage à Baie-Comeau, le 27 juillet dernier, la première contribution d’Ottawa pour la route 389 qu’elle a qualifié d’axe stratégique important pour le transport des personnes et des marchandises. Selon la ministre québécoise déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, la route 389 est une infrastructure importante pour le gouvernement du Québec et le dossier est jugé prioritaire (SIC) par l’État qui a soumis sa candidature pour le Nouveau Fonds Chantiers Canada d’où provient la contribution d’Ottawa. Le seul lien routier du nord-est québécois était pourtant déjà admissible au préalable au programme précédent appelé Fonds Chantiers Canada dont Québec n’a pas daigné tirer parti à l’époque au contraire du Labrador qui en a grassement profité pour achever le prolongement de la 389 au Labrador, la route 500 (autoroute Translabrador), pour l’amélioration et l’asphaltage de ce lien routier du Labrador Ouest jusqu’à Happy Valley-Goose Bay.

« Si la 389 constituait une priorité
du Plan Nord elle serait achevée »

La route, les sapins et les valises

Selon le député du Parti québécois de René-Lévesque sur la Côte-Nord, Martin Ouellet, qui a réagi sur son profil Facebook, cette « nouvelle » déclaration coïncide étrangement avec la campagne électorale : « Rien de nouveau, que du réchauffé déjà annoncé en 2017 et même en 2009 par Jean Charest. Ne nous prenez pas pour des valises, la part du fédéral dans ce dossier est juste normale dans le cadre de cette route interprovinciale. » La députée péquiste de Duplessis, Lorraine Richard, abonde dans le même sens : « C’est une manœuvre purement électoraliste. Il est difficile de suivre ce dossier plutôt nébuleux quand les intervenants ne savent pas où ils en sont rendus. Le montant accordé par le fédéral aurait dû servir à accélérer l’échéancier des travaux sur cette route ou à tout le moins améliorer la sécurité en effectuant des corrections temporaires dans des secteurs identifiés en attendant l’aboutissement de ceux-ci qui s’éternisent. » La députée de Manicouagan du Bloc québécois, Marilène Gill, y voit aussi un dédoublement de promesses électorales puisque la somme de 183 M $ consentie par le gouvernement Trudeau ne sera disponible qu’après l’élection fédérale de 2019. « Ça ressemble à un cadeau de la ruche libérale fédérale à son essaim provincial et qui s’apparente à deux promesses électorales dans une. C’est de la poudre aux yeux, de belles paroles mais toujours rien de concret. Si la 389 constituait réellement une priorité du Plan Nord, ça fait belle lurette que sa réfection serait complétée. »

Écran de fumée, mensonges et trahison

Ça ne prend pas un comptable ou un mathématicien pour effectuer ce simple calcul 468 M $ réservé pour la 389 par le gouvernement du Québec il y a quelques années + 183 M $ accordé par Ottawa = 651 M $. Donc dans les faits Québec ne respecte pas son engagement initial puisqu’il ne fournira que 190 M $ consentis par la Société du Plan Nord et 95 M $ provenant de Transports Québec pour un total de 285 M $. C’est donc le 183 M $ d’Ottawa qui comblera la différence pour atteindre 468 M $. Selon la ministre québécoise déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, cela permettra de dégager une marge de manœuvre pour d’autres projets. Oui mais où et quand?

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Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

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Publié sur le site le 27 août 2018

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