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Le bordel chez Bonnardel

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En Barque… sur le traversier

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En Barque… sur le traversier

En croisade pour un pont

Le bordel chez Bonnardel

par Éric Cyr

Source photo : Coalition Union 138

Dans le cadre de la campagne, « Mamu, un pont entre nous », une délégation nord-côtière et autochtone de la Coalition Union 138, qui prône le désenclavement de la Côte-Nord en commençant par la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadousssac, s’est rendue devant le bureau de circonscription du ministre québécois des Transports, François Bonnardel, à Granby en Estrie, le 12 mai 2022. Le coup d’éclat, qui incluait le déploiement d’une immense banderole avec le leitmotiv de l’organisation devant l’édifice, n’est pas passé inaperçu.

L’étendard de tissu symbolisant la principale revendication des membres de l’alliance qui préconisent la construction d’un pont à Tadoussac circule un peu partout au Québec et s’est déjà rendu en Minganie, à Sept-Îles et à Baie-Comeau avant son récent déroulement à Granby. La Coalition Union 138, qui croit fermement à la nécessité d’ériger un tel ouvrage d’art à cet endroit stratégique, reçoit notamment l’appui du milieu économique de la Côte-Nord et des communautés innues du Nitassinan sur la Côte-Nord et de Mashteuiatsh au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le regroupement prend les moyens pour que ses requêtes soient considérées et souhaite obtenir un engagement ferme de la part du ministre Bonnardel pour la construction d’un pont à l’embouchure du Saguenay. « Nous nous sommes déplacés pour lui montrer notre bannière », affirme le porte-parole de la coalition, Guillaume Tremblay.

« La taille imposante de cette dernière, qui montre un pont sur le fjord du Saguenay, fait en sorte que M. Bonnardel ne peut plus ignorer notre présence et notre message. La nécessité de cette infrastructure ne fait plus aucun doute sur la Côte-Nord. Nous souhaitons que le ministre reconnaisse l’importance de cet apport majeur pour la région. »

Fini la cacophonie…

M. Tremblay confie que l’accueil était loin d’être chaleureux et qu’un attaché politique du ministre des Transports a pris de nombreuses photos avant qu’un membre de la sécurité décide d’appeler les forces policières. « Avec cette imposante bannière de 40 pieds sur 20 pieds (12 mètres sur 6 mètres) qui recouvrait l’ensemble de la façade de l’édifice, François Bonnardel ne peut plus se mettre la tête dans le sable et devrait comprendre le message. De plus, il va voir les belles photos prises devant son bureau, ce qui devrait l’éclairer sur le sujet qui nous préoccupe », confie M. Tremblay qui précise qu’à la suite du déploiement de l’immense emblème sur lequel trône un pont, des représentants de la Coalition Union 138 ont finalement pu s’entretenir avec le personnel de l’équipe de circonscription du ministre des Transports qui a assuré que les demandes et les doléances seront transmises au principal intéressé.

La Côte-Nord est la seule région du Québec qui doit assurer l’accès principal au territoire par un service de traversiers. Elle attend la construction d’un pont depuis plus de 60 ans. Mamu signifie ensemble en innu-aimun et la Coalition Union 138 rassemble ainsi tous les principaux groupes de la Côte-Nord : les Premières Nations innues du Nitassinan, la classe politique régionale, l’ensemble des Chambres de commerce et la Société du pont sur le Saguenay à Tadoussac. Toutes et tous croient qu’il est plus que temps d’agir et exigent du gouvernement le même enthousiasme qu’il démontre envers le troisième lien ou d’autres grands projets routiers au Québec. Selon l’organisation, en tant que ministre des Transports, M. Bonnardel peut s’engager à construire ce pont. Il pourrait ainsi remédier aux problématiques de sécurité routière et favoriser les initiatives économiques cruciales pour la région. Le chef de la Première Nation des Innus Essipit, Martin Dufour confie : « Le ministre pourrait par le fait même contribuer au développement durable et trouver une solution aux menaces environnementales qui touchent la population de bélugas du fleuve Saint-Laurent. » Selon le président de la Société du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert : « La situation a assez duré. Le service des traversiers est inadéquat et non fiable. En plus d’avoir une capacité moindre que les trois anciens traversiers en période estivale, les arrêts multiples, les bris mécaniques à répétition et le manque chronique de personnel empirent encore la situation. »

Autre visite surprise

Quelques jours plus tard, le 16 mai, c’était au tour du bureau de circonscription de la ministre québécoise des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, à Saguenay, de recevoir la visite de membres de la Coalition Union 138.

La Coalition Union 138 invite la population à être à l’affut et à appuyer les actions du mouvement populaire en utilisant toutes les tribunes dont elle peut disposer pour les publiciser. Selon l’alliance pour le désenclavement de la Côte-Nord, la prochaine campagne électorale sera un moment crucial pour démontrer l’intérêt collectif et influencer le futur gouvernement à passer aux actes en agissant dans ce dossier qui s’éternise depuis plus de six décennies.

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Publié le 23 mai, 2022, dans la publication : Numéro_10 Volume 40

  • Coalition Union 138
  • DĂ©senclavement CĂ´te-Nord
  • François Bonnardel
  • Gouvernement Legault
  • Innus
  • Pont Ă  Tadoussac
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  • Transports QuĂ©bec
  • Traversiers

Publié sur le site le 23 mai 2022

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Musique

En Barque… sur le traversier

par Éric Cyr

Source photo : En Barque

Directement affectés par les déboires de la traverse maritime Côte-Nord-Matane, les jeunes musiciens de la formation port-cartoise En Barque s’en sont inspirés de bonne guerre. Comme cette incroyable saga touche plusieurs personnes en région, leur pièce musicale La Saga fait fureur depuis la publication d’une vidéo filmée à l’aéroport de Mont-Joli et diffusée gratuitement en direct sur les réseaux sociaux, le 31 mars dernier. Son succès est déjà confirmé puisqu’un monoplage (single) joue déjà sur les ondes de plusieurs stations de radio.

Écrite et composée à la Saint-Valentin par deux des fondateurs du groupe formé en 2014, Louis-Joseph et Roméo Vacher, alors qu’ils étaient à bord du navire Apollo lors de sa première traversée entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent, cette nouvelle chanson est tout à fait d’actualité et décrit bien les déboires récurrents de la Société des traversiers du Québec (STQ) et de la desserte aérienne. Selon l’aîné des deux frères, Louis-Joseph Vacher, cette situation a occasionné beaucoup de problèmes pour les artistes qui doivent constamment se déplacer en tournée afin d’offrir des spectacles un peu partout et qui ont dû modifier leur parcours au moins une douzaine de fois en faisant le grand détour terrestre par Québec pour aller jouer sur la rive-sud, entre autres à Rimouski.

En plein dans le mille

L’auteur-compositeur et parolier explique que le lancement improvisé de La Saga a connu un certain engouement, ce qui a attiré l’attention médiatique découlant en une vingtaine d’entrevues dont certaines dans de grands médias conventionnels urbains moussant leur popularité déjà en ascension : « On savait que c’était un sujet chaud, mais on ne s’attendait pas à une telle réaction. On décrit une réalité populaire et on transforme nos frustrations en humour tout en dénonçant cette situation inacceptable où on dirait que les personnes des régions sont considérées comme des citoyens de second ordre. » Les frères Vacher sont quelque peu dissidents, cependant toutefois intègres. Ils ont refusé un contrat de spectacles plutôt que de renoncer à cette chanson, ce qui s’est finalement avéré un choix judicieux considérant sa popularité. Louis-Joseph Vacher est très heureux qu’il y ait toujours du monde qui se déplace pour assister aux spectacles : « On est assez intenses, on se consacre corps et âme à notre passion. L’argent, c’est le dernier de nos soucis pourvu que les projets marchent et qu’il y a du monde qui assiste à nos performances. On est des aventuriers et on aime ça jouer dans des endroits isolés avec une mentalité rurale ou minière. J’aime terriblement le Nord et j’ai adoré mon expérience à Fermont durant la fête nationale de la Saint-Jean-Baptiste l’été dernier. On espère avoir l’occasion d’y retourner bientôt. »

Les musiciens autodidactes au tempérament bohème sont très populaires sur la Côte-Nord où ils ont défilé dans la plupart des localités de Natashquan jusqu’à l’île d’Anticosti. Ils ont aussi arpenté les quatre coins du Québec jusqu’à Chapais, Matagami et Radisson à la Baie-James, en plus de se produire également dans les provinces atlantiques et à l’international : ils étaient aux Journées mondiales de la jeunesse au Panama en janvier dernier et un concert est prévu dans la collectivité d’outre-mer territoriale française de Saint-Pierre-et-Miquelon en juin.

En Barque a produit un premier album, Deux pieds sur mer, et s’est fait connaître avec la chanson Les Charrues, qui risque fort d’être détrônée par La Saga le premier extrait de leur deuxième opus à paraître au printemps 2020 et qui a de fortes chances d’atteindre le palmarès.

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Publié le 13 mai, 2019, dans la publication : Numéro_09 Volume 37

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Publié sur le site le 13 mai 2019

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