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  • Numéro_05

  • Le Trait d’union du Nord à vos côtés depuis 1983

    Mot de la présidente

    Une 13 mars, 2023

    Le Trait d’union du Nord à vos côtés depuis 1983

  • Un accueil chaleureux et fraternel

    Expédition des Premières Nations

    Un accueil chaleureux et fraternel

  • Une rencontre culturelle en parallèle

    Expédition des Premières Nations

    Une rencontre culturelle en parallèle

  • Le retour attendu de  Cain’s Quest tombe à l’eau

    Course d’endurance à motoneige

    Le retour attendu de Cain’s Quest tombe à l’eau

  • Investissement de 4,8 M $ pour des  logements transitoires

    Labrador City

    Investissement de 4,8 M $ pour des logements transitoires

Numéro_05

Le Trait d’union du Nord à vos côtés depuis 1983

Mot de la présidente

Une 13 mars, 2023

Le Trait d’union du Nord à vos côtés depuis 1983

Un accueil chaleureux et fraternel

Expédition des Premières Nations

Un accueil chaleureux et fraternel

Une rencontre culturelle en parallèle

Expédition des Premières Nations

Une rencontre culturelle en parallèle

Le retour attendu de  Cain’s Quest tombe à l’eau

Course d’endurance à motoneige

Le retour attendu de Cain’s Quest tombe à l’eau

Investissement de 4,8 M $ pour des  logements transitoires

Labrador City

Investissement de 4,8 M $ pour des logements transitoires

Mot de la présidente

Le Trait d’union du Nord à vos côtés depuis 1983

par Louise Vachon

Lisez les 8 pages du cahier spécial 40e anniversaire dédié à l’événement dans la version papier distribuée le lundi 13 mars 2023 ainsi que dans la version numérique des abonnés.

En tant que présidente du journal Le Trait d’union du Nord depuis 2006, je suis fière de voir à quel point cette vitrine médiatique a évolué au fil des années pour devenir une source d’informations locales et régionales de premier plan. Je suis convaincue que les fondateurs de ce média écrit seraient eux aussi fiers de constater que leur travail acharné a porté ses fruits et que leur œuvre perdure en 2023.

Le mandat du bimensuel consiste essentiellement, en plus de transmettre l’actualité et les informations locales et régionales, à mettre en valeur les activités et les événements, la culture, les personnes, les organisations ainsi que les instances de la région. Cette mission est réalisée grâce à la publication d’articles, de caricatures, de chroniques, de critiques, de photos, de portraits, de textes d’opinion et de publicités, qui encouragent la participation des citoyens.

En parcourant les archives du journal des villes nordiques, je suis en admiration devant les artisans journalistiques qui ont contribué à son succès, qu’ils aient été bénévoles ou employés. Ils ont traité de nombreux événements de la vie courante, et des plus inusités, qui ont marqué l’histoire de nos localités, tels que l’apparition de nouvelles infrastructures, la fermeture des villes de Gagnon et de Schefferville, la vie minière avec ses hauts et ses bas, la construction de la route 389 et ses péripéties et j’en passe.

Le Trait d’union du Nord est ainsi devenu un précieux témoin de l’histoire locale et régionale.

Depuis l’avènement de l’ère de l’Internet et des médias sociaux tel que Facebook, les médias de presse écrite traversent la pire crise de leur histoire. La demande publicitaire a drastiquement chuté, ce qui a entraîné de graves problèmes financiers pour de nombreux journaux. De grands quotidiens ont abandonné leur édition papier et plusieurs autres ont mis la clé sous la porte. Bien que la plupart des publications écrites aient pris le virage numérique, cela n’a cependant pas permis de compenser la tendance marquée à la baisse des revenus publicitaires, principale source de financement pour la couverture médiatique. L’aspect financier demeure donc le défi majeur pour les années à venir et le journal doit faire appel à des bénévoles pour occuper plusieurs postes tant au niveau de la direction que de la rédaction. Nous espérons que la relève se manifestera pour continuer l’œuvre commencée par nos valeureux pionniers.

Je tiens à remercier tous ceux qui se sont impliqués au sein du conseil d’administration ainsi que les bénévoles qui ont donné de leur temps en collaborant à assurer la pérennité du journal, que ce soit par leurs textes, leurs caricatures, leurs photographies, leur aide à la révision ou au soutien technique. Je souligne l’apport des organismes communautaires, des commerces et des entreprises, ainsi que celui de la Ville de Fermont et de la MRC de Caniapiscau qui croient en la visibilité que leur offre cette tribune. Je remercie aussi tous les employés qui ont œuvré à la qualité du contenu dans le cadre de cette belle aventure médiatique et merci à l’équipe actuelle qui, par son professionnalisme, contribue à la vitalité de ce média communautaire. Merci à nos lecteurs : vous êtes notre raison d’être.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Publié sur le site le 13 mars 2023

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Expédition des Premières Nations

Un accueil chaleureux et fraternel

par Éric Cyr

Source photo : Audrey McMahon

Les représentants de l’expédition des Premières Nations ont chaleureusement été accueillis par des citoyens visiblement heureux de venir à leur rencontre lors de leur passage dans la région de la MRC de Caniapiscau, du 1er au 3 mars 2023, d’abord dans les communautés innue de Matimekush-Lac John et naskapie de Kawawachikamach dans le secteur de Schefferville, puis à Fermont.

La soixantaine de participants de la délégation de motoneigistes de la grande expédition du feu sacré, composée de membres de près de la moitié des 11 nations autochtones distinctes habitant au Québec, incluant le conjoint de feue Joyce Echaquan, Carol Dubé de Manawan, neuf femmes et quatre allochtones québécois, aura parcouru, du 16 février au 4 mars, une distance de 4275 kilomètres jusqu’à sa destination finale, la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles).

Comment résumer cette démarche sinon en la qualifiant de belle aventure vers la réconciliation entre peuples ? Comment décrire ces échanges amicaux sinon en les désignant de rapprochement enrichissant, harmonieux et respectueux entre nations ? Que retenir sinon que les premiers occupants du territoire sont là depuis des temps immémoriaux et que malgré une histoire malheureusement trop souvent tragique, leurs racines sont bien ancrées dans le sol de leurs ancêtres ? Ils sont toujours là et font partie à part entière du lieu qu’ils habitent dans leur cœur, dans leur mémoire et dans leur vie.

Les communautés de Chisasibi, Kawawachikamach, Lac-Simon, Manawan, Matimekush-Lac John, Nutashkuan, Opitciwan, Oujé-Bougoumou, Pikogan, Uashat mak Mani-utenam, Unamen Shipu et Wemotaci existent bel et bien et ne se situent pas dans un monde parallèle. Les Abénakis, Anishnabe (Algonquins), Atikamekw, Cris, Hurons-Wendat, Innus (Montagnais), Inuits, Malécites, Micmacs, Mohawks et Naskapis sont bien vivants et souhaitent une réconciliation, un rapprochement avec les autres peuples, les Acadiens, les Québécois, les nouveaux arrivants…

Le moment n’est-il pas venu de mieux se connaître et de se découvrir ? Quelle belle occasion de tisser des liens d’amitié avec des représentants de divers peuples autochtones en se réchauffant à même le feu sacré en face d’un tipi érigé pour l’occasion à Fermont par des Innus de Uashat. Les astres semblent alignés sous un ciel d’aurores boréales. Nous ne réécrirons pas l’histoire et il n’est pas question de l’effacer, mais nous pouvons contribuer à dessiner l’avenir sur la mère nourricière, la Terre, qui est notre maison commune.

Innu signifie « être humain » dans la langue innue. Nous avons déjà un lieu commun, le territoire que nous habitons, voici maintenant un lien qui nous unit « mamou ». Ensemble, il est temps de créer un pont entre nous. Les Premières Nations ne sont pas folkloriques, mais bien vivantes avec leurs langues, leurs cultures et leurs traditions. L’influence des Amérindiens et des Inuits ne se limite pas au canot d’écorce, aux traîneaux à chiens, à la crosse (l’ancêtre du hockey sur glace), aux épis de maïs sucré, à la raquette, au sirop d’érable et au toboggan.

Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, qui a accompagné le convoi en motoneige lors de son départ de Fermont jusqu’à un cimetière innu situé au lac Ashuanipi à 140 km de sa localité, était enchanté d’accueillir ces ambassadeurs. Il considère que c’est un grand honneur d’avoir reçu cette expédition inspirante qu’il a décrite lors de son allocution comme une « aventure remarquable qui vise à promouvoir la réconciliation communautaire, culturelle, sociale et spirituelle entre les peuples autochtones et allochtones. Nous avons été honorés de faire partie de cette initiative qui porte un message de paix, d’harmonie et de guérison à travers les communautés. »

Réconciliation entre peuples

Une grande aventure spirituelle à motoneige

L’Expédition des Premières Nations 2023 est un événement historique rassembleur d’envergure imaginé et créé par des hommes et des femmes autochtones du Québec afin de montrer qu’ils ont été très touchés par les récents événements que vivent leurs peuples à l’échelle du pays. L’organisation de cette grande aventure à motoneige avait également pour objectif d’amorcer une campagne publique de sensibilisation au sujet du sort qui leur est réservé. La démarche visait aussi à rendre hommage aux enfants des pensionnats « indiens » et aux femmes autochtones assassinées ou disparues ainsi qu’à la mémoire de Joyce Echaquan.

Ce trajet à motoneige hors-piste totalisant un parcours enneigé ardu de plus de 4200 kilomètres a regroupé près de 60 participants issus des nations anishnabe (algonquine), atikamekw, crie, innue, naskapie et québécoise. Les motoneigistes ont sillonné l’immense parcours avec l’intention de mettre en commun les connaissances culturelles des différents occupants du territoire à travers un défi de taille et un objectif conjoint où des valeurs telles que l’amour, la bravoure, le courage, l’entraide, la force, l’harmonie, la persévérance et le respect ont été de mise. De plus, un message d’espoir pour la jeunesse ainsi que de réconciliation et de paix, dans le grand respect de mère Terre, porté par les femmes durant le périple aura rapproché les différents peuples du Québec autour du feu sacré en les incitant à trouver des solutions afin de les guider vers une réconciliation durable.

Selon l’instigateur de cette épopée nordique, Christian Flamand, dont la motoneige a éprouvé des difficultés mécaniques avant de prendre feu alors qu’il était en route vers le village cri de Waskaganish à l’embouchure de la rivière Rupert (Baie-James), cette portion sur la banquise de la baie James jusqu’à Chisasibi a été la plus périlleuse. La plupart des participants du cortège nordique ont dû contourner les rochers, la glace, les détroits et les tourbillons de la forêt en plus de devoir composer avec de nombreux bris mécaniques dans ce secteur. Les bosses incessantes ont même eu raison de plusieurs attelages en acier de traîneaux tirés par les motoneiges.

L’organisateur principal, un ancien commando du régiment aéroporté canadien (Airborne), explique que le froid était extrême et le danger omniprésent. « Ce voyage extraordinaire vers la guérison a permis aux participants de prendre conscience de leur appartenance à leur communauté pour lesquelles l’expérience aura permis de renouer avec la vie sur leurs territoires traditionnels comme des rassemblements sur le Nitaskinan (notre terre) pour les Atikamekw. L’amour pour les diverses communautés autochtones que visait cette expédition a démontré une ouverture vers un avenir très prometteur pour les Premières Nations. » M. Flamand a été ému de l’accueil chaleureux que les participants ont reçu dans les diverses communautés visitées et de la fierté qu’il y a perçue. 

À la fin de la traversée de cette gigantesque terre ancestrale, les participants de cette odyssée unique au monde, qui a commencé à Manawan, ont été accueillis en héros par la population de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles), leur destination finale, le 4 mars dernier. Cette excursion sur ces territoires traditionnels restera gravée dans la mémoire collective pour les décennies à venir.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Publié sur le site le 13 mars 2023

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Expédition des Premières Nations

Une rencontre culturelle en parallèle

par Louise Vachon

Légende : Sur la photo de gauche à droite : les aidantes naturelles, Pauline et Louisa St-Onge, la conseillère d’ITUM (conseil de bande) Rose-Anne Grégoire, la chef de production pour la mine du Lac Bloom, Krystle Régis et la VP sénior aux ressources humaines pour Minerai de fer Québec, Angela Kourouklis.

La Ville de Fermont a été très fière de recevoir l’Expédition des Premières Nations qui a fait une halte dans notre communauté. Le comité d’accueil local, composé de Minerai de fer Québec (MFQ), de la Ville de Fermont et de la MRC de Caniapiscau, avait organisé une rencontre culturelle avec des femmes innues de Uashat mak Mani-utenam. C’est à la salle du deuxième étage de la cafétéria du complexe de MFQ qu’elles ont pris part à une causerie, le 2 mars dernier. Les sœurs Louisa et Pauline St-Onge nous ont livré un touchant témoignage sur leur quotidien en tant qu’aidantes naturelles dans leur communauté.

Elles considèrent très important pour une Innue de retrouver ses racines et de revenir se ressourcer sur son territoire.

Chacune des deux ayant vécu une enfance difficile : perte des parents à un jeune âge, placement dans les pensionnats autochtones ainsi que d’autres situations problématiques qui ont suivi, elles ont dû composer avec une vie épineuse incluant des problèmes liés à des dépendances. Aujourd’hui, elles s’en sont sorti, se sont réconciliées avec elles-mêmes et sont toujours disponibles pour aider des personnes de leur communauté aux prises avec des difficultés. C’est là que l’expédition vouée à la réconciliation prend tout son sens et elles étaient fières que le comité d’accueil fermontois ait pensé à elles et à leur groupe pour venir livrer leur message d’espoir et de réconciliation en les invitant à prendre part aux activités dans le cadre du passage de l’événement historique à Fermont.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Course d’endurance à motoneige

Le retour attendu de Cain’s Quest tombe à l’eau

par Éric Cyr

La plus longue course d’endurance à motoneige, la Cain’s Quest, un titre que revendique aussi la Iron Dog en Alaska aux États-Unis, a gagné en popularité depuis sa création en 2006. L’épreuve sportive biennale est reconnue comme ayant l’un des parcours les plus difficiles au monde. Le départ et l’arrivée de l’événement se font à Labrador City.

Le nombre de coureurs a malheureusement diminué après une annulation en raison de la pandémie en 2022. Qu’à cela ne tienne, une trentaine d’équipages composés de deux motoneigistes expérimentés a relevé ce défi biennal d’envergure, nécessitant une préparation de longue haleine, en s’alignant au départ de cet affrontement de calibre international qui s’échelonne sur un itinéraire de 3100 kilomètres à travers le vaste territoire du Labrador, le 4 mars dernier.

Les participants ont franchi le fil de départ de l’édition de 2023 qui s’est effectué sur le lac Tanya. Ils ont enfourché leurs bolides rugissants, mais tous n’ont pas réussi à terminer le trajet dont le degré de difficulté est très rehaussé et qui exige une détermination, une discipline et une ténacité exemplaires. Cette année, les athlètes provenaient tous du Canada et étaient exclusivement originaires du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador à l’exception d’un motoneigiste de Kitimat, en Colombie-Britannique, et d’un autre coureur de Fort McMurray, en Alberta, ainsi que d’une équipe finlandaise, Wild Nordic Finland, dont les coéquipiers sont de la région d’Ostrobotnie du Nord, situé juste au-dessous de la Laponie, soit de la petite station de sports d’hiver d’Iso-Syöte et de la ville de Pudasjärvi au nord de la Finlande en Europe.

Délégation des Premières Nations

Plusieurs représentants autochtones incluant des Cris (Chisasibi et Mistissini, Nord-du-Québec), des Innus (Matimekush-Lac John, Schefferville, Côte-Nord ainsi que Natuashish et Sheshatshiu, Labrador), des Naskapis (Kawawachikamach, Schefferville, Côte-Nord) et des Inuits (Kuujjuaq, Nunavik, Nord-du-Québec), se sont aussi élancés vers la grande aventure sur des sentiers non damés à travers les régions sauvages du Labrador où ils ont pu mettre à l’épreuve leur courage et leur débrouillardise. De nombreuses difficultés attendaient les athlètes endurcis qui ont dû affronter les caprices de dame nature durant leur parcours rempli d’embûches naturelles.

Avant de prendre part à Cain’s Quest et en symbole de solidarité, certains motoneigistes autochtones ont été rendre visite à leurs confrères de l’Expédition des Premières Nations dans la ville voisine de Fermont, le 2 mars.

Représentation féminine

Aucune participante n’était inscrite à cette compétition dominée par les hommes. Coreen Paul, originaire du Labrador et habitant au Nouveau-Brunswick, qui était auparavant la seule femme motoneigiste à avoir terminé l’épreuve en 2012 partage aujourd’hui cet exploit avec sa coéquipière de l’édition de 2020, l’Américaine originaire de l’Alaska, Rebecca Charles, avec qui elle a pris l’alignement de cette année-là au sein de la première équipe féminine à avoir complété le très difficile circuit enneigé.

Annulation et déception

La course a malheureusement été annulée à mi-parcours, le 7 mars, à cause de la pluie et de la fragilité de la nappe de glace de mer. En route vers un point de contrôle à Port Hope Simpson à plus de 900 km du départ, un membre de l’équipage finlandais s’est retrouvé dans l’eau glacée. Heureusement, il s’en est sorti indemne.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Publié sur le site le 13 mars 2023

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Labrador City

Investissement de 4,8 M $ pour des logements transitoires

par Éric Cyr

Source image : Pixabay

Le gouvernement fédéral verse 3,4 millions de dollars à la maison de transition Hope Haven (refuge d’espoir) à Labrador City dans le cadre de l’Initiative de maisons d’hébergement et de logements de transition pour femmes et enfants du Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCIL). La Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador fournira également 1,4 M $ aux termes de l’entente bilatérale conclue entre Ottawa et cette province dans le cadre de la stratégie nationale sur le logement.

Le ministre fédéral du Logement, de la Diversité et de l’Inclusion, Ahmed Hussen, la députée fédérale du Labrador, Yvonne Jones, et le ministre provincial des Enfants, des Aînés et du Développement social et ministre responsable de la Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador, John G. Abbott, ont annoncé, le 27 février dernier, un investissement de plus de 4,8 M $ pour la construction d’un ensemble de sept logements de transition sûrs, supervisés, et abordables à Labrador City pour des femmes victimes de violence ou susceptibles de l’être.

La Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador remet 9 M $ annuellement aux dix maisons de transition de cette province, dont environ 700 000 $ à celle de Labrador City. Ce financement permet à ces établissements d’offrir un hébergement sûr à court terme, des services et des ressources aux femmes et aux enfants qui risquent d’être victimes de violence conjugale et familiale ou qui la subissent déjà.

En vertu de ce partenariat entre les volets de financement fédéral, provincial et communautaire, la maison de transition Hope Haven, grâce à l’appui de collaborateurs du milieu qui ont contribué à cette initiative notamment les compagnies minières IOC et Tacora Resources, injectera pour sa part 50 000$ pour la nouvelle résidence services qui inclura sept logements abordables et qui sera érigée sur une propriété donnée par la Ville de Labrador City. Selon le ministre Hussen, cet endroit « sera un lieu de réconfort pour les femmes et leurs enfants qui fuient la violence familiale. Cet investissement vise à favoriser la guérison, à reconstruire des vies et à accroître l’autonomie. »

La députée Jones considère que ce refuge permettra aux femmes qui en bénéficieront de reconstruire leur vie et d’acquérir leur indépendance.

La directrice générale de la maison de transition, Nicole Young, confie : « Hope Haven offre des services aux femmes et à leurs enfants qui sont victimes de violence dans la région du Labrador Ouest depuis 30 ans. Grâce à ces nouveaux logements, nous pourrons offrir plus de services de soutien à cette clientèle vulnérable, ce qui contribuera à réduire les obstacles pour les femmes qui tentent de s’extirper de la violence et des mauvais traitements. »

Les travaux de construction devraient commencer au printemps 2023 et être achevés en juillet 2024.

Un logement de transition désigne un type de domicile de soutien temporaire visant à combler le temps entre l’itinérance et le logement permanent en offrant une structure, une supervision, un soutien (relativement à la violence conjugale, aux dépendances et à la santé mentale, par exemple). Le logement de transition, qui constitue un séjour limité, est conçu comme une étape entre les abris d’urgence et le logement permanent.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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