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  • Collision entre un train et un poids lourd

    Route nationale 389

    Collision entre un train et un poids lourd

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    Conflit de travail chez Tshiuetin

    La grève temporairement suspendue

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    Blocus partiel de Schefferville

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Collision entre un train et un poids lourd

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La grève temporairement suspendue

Conflit de travail chez Tshiuetin

La grève temporairement suspendue

Grève au service de chemin de fer

Blocus partiel de Schefferville

Grève au service de chemin de fer

Route nationale 389

Collision entre un train et un poids lourd

par Éric Cyr

Une collision entre une locomotive et un camion semi-remorque à benne basculante effectuant du rechargement granulaire est survenue, le 5 juin 2022 vers 12h30, à un passage à niveau au kilomètre 526 de la route nationale 389 dans le tronçon routier situé entre les mines de Fire Lake et du Mont-Wright forçant la fermeture complète du lien interprovincial sur plus de 200 kilomètres durant près de quatre heures.

On ne dénombre qu’un blessé le conducteur du poids lourd qui a été transporté en ambulance au Centre de santé de Fermont. Selon la Sûreté du Québec, malgré une bonne frousse, ce dernier n’a heureusement subi que des blessures mineures. Le chef de train a aussi été quelque peu ébranlé. Les autorités policières expliquent que le camionneur-artisan se serait engagé et aurait commencé à traverser la voie ferrée alors que le feu rouge clignotait juste avant que la barrière signalant l’arrivée d’un train ne se mette à s’abaisser. Le chauffeur a effectué in extremis une manœuvre en marche arrière (à reculons) afin de tenter de se sortir de cette fâcheuse posture, mais, peine perdue, il n’a pas eu le temps de dégager complètement les rails et le train de minerai de fer vide circulant en direction nord a percuté le devant du camion-benne qui retournait dans le secteur de Fermont pour aller récupérer un nouveau chargement de terre. À la suite de l’impact, les wagons du train ont dû être détachés afin de séparer le convoi en deux pour libérer l’intersection et dégager le camion. Une équipe d’ArcelorMittal a été transportée sur les lieux en hélicoptère afin de constater les dégâts, de réparer les bris et de relayer l’équipe sur place. Le camion a par la suite été remorqué. La minière a indiqué que le passage à niveau à cet endroit est muni d’une signalisation complète et qu’une enquête est en cours afin de déterminer la chronologie de l’événement.

Ce tronçon problématique, qui comporte 11 passages à niveau et qui ne respecte pas les normes minimales de sécurité routière, devrait être contourné d’ici 2025 selon les prévisions de Transports Québec.

Trois accidents de camions en une semaine

Selon Transports Québec deux autres accidents impliquant des poids lourds sont survenus sur la route 389. Le premier, le 12 juin, une sortie de route d’un camion au kilomètre 126 n’a occasionné aucune entrave. Le lendemain, le 13 juin, une collision entre un camion transportant des billots de bois et une camionnette vers le kilomètre 45 a nécessité une circulation en alternance durant quelques heures afin de retirer le camion et les débris entravant la route.

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Publié le 20 juin, 2022, dans la publication : Numéro_12 Volume 40

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Publié sur le site le 16 juin 2022

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Conflit de travail chez Tshiuetin

La grève temporairement suspendue

par Éric Cyr

Source photo : Transport Tshiuetin

Les travailleuses et travailleurs de Transport ferroviaire Tshiuetin, le train de passagers et de marchandises qui relie Sept-Îles à Schefferville par chemin de fer en passant par le Labrador, ont voté massivement pour l’interruption momentanée de la grève déclenchée, le 27 septembre dernier, afin de laisser place à la discussion. Ils sont retournés au travail, le 18 novembre, et ont entrepris des pourparlers intensifs jusqu’au 15 décembre afin de tenter de s’entendre.

Accord ou sursis ?

Selon le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jean-Pierre Bourgault : « Le syndicat se donne quatre semaines pour régler la négociation et trouver un terrain d’entente concernant des points toujours en suspens, notamment certains avantages pécuniaires ainsi que le mouvement de personnel »

Points en litige

L’employeur demande aux syndicats d’accepter sa proposition de raccourcir la semaine de travail de 40 à 35 heures pour tous sans compensations et de réduire le nombre annuel de voyages pour le train de passagers. En contrepartie, la partie patronale accorderait une rétroactivité salariale de 2,5 % pour la période du 1er avril 2018 au 31 mars 2019. La portion des augmentations commençant au 1er avril reste à négocier. En ce qui concerne les salariés oeuvrant au transport de minerai de fer, ils auront dorénavant un horaire de travail de 10 heures par jour pour une durée de 14 jours pour un total de 140 heures. « Ils ont accepté de diminuer le nombre d’heures payées sur une période de 14 jours, tout en obtenant la possibilité de faire des heures supplémentaires lorsque nécessaire », ajoute le syndicaliste.

Mouvance et alternance

Par ailleurs, la direction de Transport ferroviaire Tshiuetin souhaite plus de flexibilité de la part des salariés de l’entreprise, ce qui lui permettrait d’interchanger sporadiquement des travailleurs d’une division à l’autre en puisant les ressources nécessaires au sein de sa propre organisation selon les besoins ponctuels afin de régler le problème de pénurie de main-d’œuvre dans l’une de ses ramifications. « Les syndiqués ne sont pas en désaccord avec le principe, mais veulent dans un premier temps que le travail soit offert aux employés de la division concernée avant de l’offrir aux travailleurs de l’autre. Il y a eu de bonnes discussions à ce sujet lors de séances de négociation antérieures et nous avons bon espoir de régler cette question dans l’actuel blitz de négociation », renchérit le président du Conseil central Côte-Nord de la CSN, Guillaume Tremblay.

Selon les deux porte-paroles syndicaux, les employés de Tshiuetin entendent fournir tous les efforts nécessaires afin de régler le différend. Ils considèrent que les syndicats ont fait preuve d’ouverture au sujet des mouvements de main d’oeuvre, mais expliquent qu’ils souhaitent cependant les encadrer afin de diminuer le mécontentement des travailleurs des deux divisions et précisent que quoi qu’il advienne, ceux-ci pourront compter sur la CSN pour les soutenir tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause.

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Publié le 2 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_20 Volume 37

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Publié sur le site le 2 décembre 2019

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Blocus partiel de Schefferville

Grève au service de chemin de fer

par Éric Cyr

Source photo : Transport Tshiuetin

La seule liaison terrestre entre Sept-Îles et Schefferville a été partiellement rompue après que les deux syndicats de transport ferroviaire de l’entreprise Transport Tshiuetin ont déclenché une grève générale illimitée, le 27 septembre dernier. Ce scénario vient perturber l’approvisionnement en denrées essentielles de Schefferville et le mode de transport principal pour accéder à cette localité nordique isolée en plus d’arrêter complètement l’acheminement du minerai de fer vers le sud.

Bien que certains services essentiels soient maintenus, cette situation affecte le train de passagers et celui de marchandises ainsi que l’acheminement du minerai de fer des installations minières de Tata Steel qui sera totalement interrompu. L’offre du transport de passagers sera diminuée de moitié passant de deux à un aller-retour par semaine alors que la cargaison sera réservée aux provisions de nourriture et à l’essence.

Négociations infructueuses

Les propositions salariales de Transport ferroviaire Tshiuetin ont été jugées inacceptables par les travailleurs et aucune entente n’a donc été conclue. Selon le Conseil central de la Côte-Nord de la CSN, l’employeur n’a pas mis les efforts nécessaires pour régler la situation. Le directeur général de la compagnie s’était planifié des vacances au Chili et le porte-parole du comité de négociation n’a pas jugé bon de se déplacer préférant participer à la séance de négociation par visioconférence de Québec. Ça dénote le manque de sérieux de la partie patronale qui n’a fait aucune offre satisfaisante tout en disant vouloir trouver des solutions rapidement. Le syndicat explique que les pourparlers qui n’ont pas abouti ont principalement achoppé parce que l’employeur accepterait d’accorder une augmentation salariale seulement en contrepartie de suppressions de postes et d’heures de travail chez certains employés dans le cadre d’une restructuration qui demeure incertaine. Les membres syndiqués ont catégoriquement refusé la proposition qui voudrait financer les augmentations de la majorité au détriment d’un petit groupe de travailleurs.

« Ces personnes doivent se montrer conciliantes et prêtes à prendre les commandes du train durant 14 jours consécutifs pendant le mois. Or, leur travail dépend de la compagnie qui leur apporte le minerai. Il se peut qu’il n’y ait aucune marchandise à transporter durant une journée et que ces employés n’aient pas à travailler; ils doivent tout de même rester en poste, dans le bois, et l’employeur voudrait réduire de moitié leur salaire durant cette période. Ça ne passe pas », explique le président du syndicat, Guillaume Tremblay.

L’ensemble des demandes des travailleuses et travailleurs sont loin d’être excessives, estime le vice-président de la FEESP-CSN, Jean-Pierre Bourgault. Ceux-ci sont prêts à mettre de l’eau dans leur vin, le temps que le transporteur ferroviaire procède à certaines restructurations dans la gestion. Ils tiennent cependant à ce que leurs revendications soient prises en compte, car elles sont tout à fait légitimes. « Il ne faut pas oublier que les nombreux départs non remplacés de la dernière année ont occasionné une surcharge de travail importante. Nous sommes derrière eux pour les soutenir et pour qu’ils obtiennent ce qu’ils méritent », conclut-il. Pour sa part, le conseiller syndical à la CSN, Réjean Bradley, explique qu’étant donné qu’il s’agit d’une grève générale illimitée, le débrayage durera jusqu’à ce que les parties s’entendent sur une nouvelle convention collective.

Deux groupes distincts sont en grève, soit la soixantaine d’employés de Tshiuetin incorporé qui assure le service de passagers et la vingtaine de travailleurs de Tshiuetin SEC qui gère le convoyage sur rails de fret et de minerai entre ces deux destinations.

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Publié le 7 octobre, 2019, dans la publication : Numéro_16 Volume 37

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Publié sur le site le 7 octobre 2019

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