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Pionniers de Fermont

Les défis du premier maire

par Éric Cyr

Source photo : Archives

Originaire de la région de Charlevoix, le premier maire de la Ville de Fermont, Jean-Claude Ménard, conserve de très bons souvenirs de son passage dans le Nord québécois. C’est après avoir connu sa femme à Sept-Îles qu’il est arrivé à Gagnonville, en octobre 1959, où leurs trois enfants sont nés. Il a par la suite été transféré par la Compagnie minière Québec Cartier en 1971 à titre de premier directeur des opérations sur le nouveau site du projet du mont Wright qui venait de commencer en 1970 lorsque l’entreprise a lancé les travaux préparatoires à l’exploitation minière.

Après avoir atterri sur le lac Daviault en avion de Havilland Beaver équipé de skis, M. Ménard s’est immédiatement mis à l’œuvre. Il a plus tard été nommé au poste de maire par le lieutenant-gouverneur du Québec, en 1974, après une recommandation de la minière qui lui avait donné carte blanche pour l’avancement de Fermont et l’instauration de structures nécessaires au bon fonctionnement des rouages municipaux. « Je me souviens très bien du 15 octobre 1974 qui fut pour moi un jour mémorable. C’était mon 15e anniversaire au sein de la compagnie et l’on a fait sauter la calotte du mont Wright dans le cadre d’un impressionnant dynamitage considéré comme l’un des plus gros à ciel ouvert au monde à l’époque. La manœuvre destinée à casser et à pulvériser la roche sur le dessus de la montagne a nécessité la plus importante quantité d’explosifs jamais utilisée par la minière à ce moment-là. Cela coïncidait aussi avec le jour de l’inauguration officielle de la Ville de Fermont et de ma nomination au poste de maire », confie le bâtisseur qui a mené à terme plusieurs dossiers d’importance comme la construction d’un chemin d’hiver temporaire pour relier Fermont à Labrador City qui a été confiée à l’entrepreneur Réal Ste-Marie au printemps 1971. L’objectif était de parvenir à transporter des équipements à Fermont et au mont Wright puisque le chemin de fer Cartier arrêtait à Gagnon et ne se rendait pas sur le site minier. Le matériel arrivait donc à Wabush au Labrador par le chemin de fer QNS&L. La route actuelle a été construite par H. J. O’Connell en 1972.

« On était enthousiastes de concrétiser l’ambitieux projet de Fermont. À ce moment-là, les cadres restaient dans des roulottes à Wabush avec des gens de l’entreprise Mannix qui supervisait les travaux de génie civil et la construction des infra-structures. Par la suite, j’ai habité dans le campement de chantier avec les employés de la construction au mont Wright avant qu’il brûle. Il n’a jamais été démontré que la cause de l’incendie était de nature criminelle, cependant c’était une période tumultueuse pour le mouvement syndical au Québec » poursuit M. Ménard qui a par la suite dû composer avec la faillite du promoteur du centre commercial peu de temps après l’achèvement de ce projet en 1976 en tentant de trouver des solutions, ce qui a nui selon lui au développement économique local puisque les gens ont pris l’habitude d’aller magasiner au Labrador voisin.

L’expansion de la mine de Mont-Wright nécessitant une main-d’œuvre accrue et ne pouvant compter sur les travailleurs de Gagnon pour combler les effectifs depuis l’ouverture de la nouvelle mine de Fire Lake en 1977, Québec Cartier a recruté d’anciens travailleurs de la mine de cuivre de Murdochville, en Gaspésie, qui avait été fermée en 1970 et dont plusieurs n’avaient pas été réintégrés lors de sa réouverture en 1973.

« On souhaitait bâtir une ville autonome et moderne et pour y parvenir on vendait des maisons à un prix ridicule afin d’attirer sur place des travailleurs et leurs familles et de stimuler l’appartenance au milieu. Il y a eu la crise du fer dans les années 1980 qui a fait mal. Fermont s’en est bien tiré comparativement à d’autres villes minières, mais ça, c’est une autre histoire. »

M. Ménard a été maire durant 10 ans. D’abord nommé pour une période de cinq ans, il a ensuite été élu pour quatre ans avant d’être réélu. Il a occupé son poste durant une autre année, mais n’a pas pu effectuer la totalité de son dernier mandat puisqu’il a accepté un poste à l’étranger.

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Publié le 8 octobre, 2024, dans la publication : Numéro_16 Volume_42

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Publié sur le site le 8 octobre 2024

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Industrie minière

Des redevances en abondance

par Éric Cyr

Source photo : Freepik

L’industrie minière a rapporté des sommes colossales au trésor québécois ces dernières années notamment en 2021. Le gouvernement du Québec a empoché cette année-là près d’un milliard de dollars, et plus exactement 926 millions, un sommet inégalé selon des données dévoilées dans un article de La Presse. De ce montant, ce sont les mines de fer de la région qui sont les plus payantes.

L’impôt minier sur le profit annuel des exploitants, qui varie de 16 à 28 % selon la marge bénéficiaire, a atteint un sommet en 2021 alors que les mines de Mont-Wright et de Fire Lake d’ArcelorMittal ont fait engranger 335,5 M $ à Québec et que la mine du Lac Bloom de Minerai de fer Québec (MFQ) a versé des droits miniers de 137,4 M $. Un total de 472,9 M $ a été recueilli seulement pour cette année-là juste dans le secteur de Fermont. L’année précédente, en 2020, c’est 306,1 M $ qui a été fourni par les deux minières fermontoises soit 175,5 M $ par ArcelorMittal et 130,6 M $ par MFQ.

Les exploitations minières de la Côte-Nord contribuent grandement à garnir les coffres de l’État québécois qui bénéficie de cette manne associée au prix élevé des métaux. Les montants versés suivent la fluctuation du prix des matières premières et comme la demande en fer a connu une croissance vertigineuse durant ces années, atteignant en moyenne à son point culminant jusqu’à 162 dollars américains la tonne, les deux entreprises minières qui exploitent un gisement de fer en territoire fermontois constituent une véritable manne pour le gouvernement du Québec. En 2020 et 2021, un total de 779 M $ a été envoyé dans les coffres de l’état québécois par ces compagnies.

Côte-Nord, la vache à lait

Cet exemple illustre bien toute l’importance stratégique de la Côte-Nord dont les besoins primaires notamment au niveau des transports semblent malheureusement avoir trop souvent été délaissés par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années. Malgré l’abondance de richesses et de matières premières comme l’hydroélectricité et le fer, qui contribuent largement à enrichir les recettes publiques, la Côte-Nord est la seule région du Québec à devoir composer avec une démographie négative. Le contexte du manque de fluidité dans les domaines du transport contribue très certainement au phénomène qui nuit à toutes les sphères économiques et sociales. Plusieurs voix influentes s’élèvent en réclamant le désenclavement du territoire nord-côtier, ce qui ne semble pas avoir ému le gouvernement actuel puisque la route 138 demeure inachevée, il n’y a toujours pas de pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac, la route nationale 389 ne respecte pas les normes minimales de sécurité, le service de traversiers est souvent compromis et le service aérien régional est peu fiable et ne répond pas aux besoins de l’ensemble des localités nord-côtières. Le gouvernement Legault, qui a nommé une ministre responsable de la Côte-Nord originaire de la région, réussira-t-il à inverser la tendance ? À suivre.

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Mine de fer du Mont-Wright

Une nouvelle usine de traitement des eaux

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, le directeur général de la MRC de Caniapiscau Jimmy Morneau, la députée de Manicouagan Marilène Gill, le PDG d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada Mapi Mobwano, la ministre Kateri Champagne Jourdain, le représentant innu Kenny Régis et le préfet de la MRC et maire de Fermont Martin St-Laurent lors de l’inauguration. Source photo : Patrick Canuel

ArcelorMittal Exploitation minière Canada a officiellement inauguré une nouvelle usine de traitement des eaux à son complexe minier de Mont-Wright, le 15 avril 2023. L’événement s’est tenu en présence de dignitaires incluant la ministre de l’Emploi, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et députée provinciale de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, la députée fédérale de Manicouagan, Marilène Gill, l’élu politique pour Innu Takuaikan Uashat mak Mani-utenam (ITUM), Kenny Régis et le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent.

En hommage au peuple innu et au territoire du Nitassinan sur lequel elle a été érigée, l’usine portera le nom de « Nipi », qui signifie « eau » en langue innue. « Dans le même esprit que nous travaillons à atteindre la carboneutralité de l’ensemble de nos opérations d’ici 2050, la protection de l’environnement est au cœur de toutes nos actions. Cet investissement de 65 millions de dollars canadiens que nous avons consacré à la construction de l’usine Nipi en est un bon exemple », a déclaré le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano, qui poursuit : « Depuis 2018, nous avons mis en place un vaste programme quinquennal d’investissement de plus de 300 millions de dollars canadiens pour des projets qui touchent l’environnement et la gestion de l’eau, et nous allons continuer de travailler sans relâche à réduire notre empreinte environnementale. »

Conformité et efficacité

Les travaux de construction de l’usine Nipi se sont échelonnés d’avril 2021 à mars 2023. La phase de mise en service est en cours depuis la mi-mars et l’exploitation à pleine échelle commencera d’ici quelques semaines. La société Nordikeau, qui travaille en partenariat avec la nation innue, sera responsable du fonctionnement de l’infrastructure. La mise en œuvre de ce projet fait partie d’un important programme de gestion des eaux de cette mine visant à permettre l’adaptation aux changements climatiques et à garantir la conformité avec les lois et réglementations en matière d’environnement. Le projet de l’usine Nipi a consisté à développer un système de canaux et de bassins autour des haldes existantes et celles anticipées dans l’avenir afin de capter et de traiter toutes les eaux de ruissellement et de surface au sud de la mine du Mont-Wright en un seul effluent final. L’usine assurera ainsi une qualité d’eau conforme à la réglementation à cet effluent terminal.

« Améliorons l’efficacité pour diminuer les risques environnementaux et éliminer la contamination des sols. Cette usine répond au besoin de filtration des eaux de ruissellement du site minier et nos communautés doivent continuer de travailler ensemble pour trouver des solutions innovantes qui permettent de maintenir un environnement sain », a ajouté le représentant innu, Kenny Régis.

L’usine Nipi traitera environ 10 millions de mètres cubes d’eau par année, soit 1,8 mètre cube à la seconde, en fonction des précipitations annuelles (fonte des neiges, pluies). Elle a été conçue pour une récurrence de 100 ans. Sa construction a nécessité 270 000 heures de travail et plus de 4000 mètres cubes de béton y ont été coulés.

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Chambre de commerce Fermont

Transformer l’avenir localement

par Éric Cyr

Légende de la photo : l'agente de développement économique à la MRC de Caniapiscau, Mélanie Roy, et le président et chef de la direction d’AMEM, Mapi Mobwano durant la présentation.

Le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano, a été le conférencier d’honneur dans le cadre d’un cocktail-causerie organisé par la Chambre de commerce Fermont, le 28 mars 2023, à la salle Aurora (anciennement centre multifonctionnel).

L’événement a regroupé une trentaine de personnes qui se sont déplacées pour l’occasion. Guidé par l’animatrice, l’agente de développement économique de la MRC de Caniapiscau Mélanie Roy, M. Mobwano s’est adressé au public en répondant à la première question lui demandant de brosser un portrait de son parcours.

Présentation

M. Mobwano a raconté son cheminement personnel et professionnel en toute franchise et de façon décontractée. Né en République démocratique du Congo où il a passé ses jeunes années, ce dernier a été envoyé en Afrique du Sud en compagnie de ses frères et sœurs par ses parents en 1993 afin d’échapper à la guerre qui sévissait dans son pays. D’abord intéressé par le génie électrique, il s’est finalement orienté vers le génie minier. Il a gravi les échelons de sa profession en obtenant une bourse et en travaillant dans une mine afin de payer ses études où il a opéré des machineries puis s’est joint à une équipe de dynamitage. Toujours sur le sol africain, il a par la suite progressé vers un poste en planification avant de devenir directeur général d’une petite mine puis de gérer une plus grosse mine au Liberia. C’est là qu’un chasseur de têtes pour ArcelorMittal l’a approché à maintes reprises pour lui proposer des emplois au sein de cette multinationale. Il a décliné les offres jusqu’à ce qu’une proposition plus alléchante l’interpelle : un poste dans une mine au Canada, pays qu’il avait déjà visité comme consultant en 2018. M. Mobwano décide de relever ce nouveau défi au Québec et accepte finalement la fonction de chef des opérations pour ArcelorMittal en 2019. À peine trois mois après son entrée en fonction, le PDG en place décide de partir et M. Mobwano hérite du poste par intérim en septembre 2019 avant de se faire offrir le jour de son anniversaire, le 31 août 2020, la position qu’il occupe à ce jour.

Sujets diversifiés

Selon M. Mobwano, Fermont est une ville privilégiée située autour d’un lac. Il considère que son plus grand défi est d’assurer la pérennité de la mine du Mont-Wright, la plus grande mine à ciel ouvert au Québec et la deuxième plus grande mine de fer au Canada, précise-t-il, puisque l’accès au minerai se situe dans une fosse. « Nous voulons encourager les gens à habiter à Fermont, mais nous allons conserver la proportion actuelle de travailleurs non-résidents. Je dois prendre des décisions au quotidien afin de m’assurer que cette mine va continuer potentiellement de 30 à 50 ans », confie-t-il. Il mentionne que le meilleur conseil qu’il a reçu dans sa carrière est d’écouter les gens, d’être présent sur le plancher, d’être transparent, de dire la vérité et de ne pas faire de promesses que l’on ne peut tenir. Il a abordé plusieurs dossiers en réponse à des questions, notamment l’importance du rôle des entrepreneurs, la volonté de revitaliser la ville de Fermont en attirant des familles et en réduisant le coût de la vie sur place, par exemple en maximisant l’utilisation du chemin de fer pour l’approvisionnement pour compenser le transport par camion, les discussions avec le ministère de la Famille pour l’obtention de deux permis de 80 places afin d’augmenter la capacité de la garderie, le développement du parc industriel, la réfection du parc immobilier, la vision d’avenir d’ArcelorMittal qui est basée sur le long terme. Il a également parlé de la transition énergétique de l’entreprise qui est bien en marche, notamment avec l’utilisation de l’huile pyrolytique, un biocarburant produit localement à Port-Cartier par la société BioÉnergie AE Côte-Nord Canada. L’utilisation de ce carburant renouvelable a permis la relance de l’usine d’Arbec et permet de remplacer une partie du mazout lourd utilisé à l’usine de bouletage. D’autres projets sont également en développement pour éventuellement remplacer le charbon provenant actuellement de sources fossiles par un biocharbon. Il a aussi expliqué le projet qui est en cours qui fera que toute la production de l’usine de Port-Cartier sera constituée de boulettes à réduction directe. Ces boulettes à très basse teneur en silice sont requises pour faire fonctionner les fours à arcs électriques auxquels se convertissent de nombreuses aciéries qui travaillent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. M. Mobwano a de plus indiqué qu’ArcelorMittal œuvre à influencer le gouvernement pour l’inciter à asphalter la route nationale 389. Il a répondu à de nombreuses autres questions.

Après près de trois généreuses heures de discours et d’échanges, M. Mobwano a remercié les personnes venues assister à la rencontre.

Sur la photo en couverture, la directrice générale de la Chambre de commerce Fermont, Mélissa Gauthier, et M. Mapi Mobwano.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

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Publié sur le site le 11 avril 2023

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Compagnie minière IOC

Nouveau contrat de travail

par Éric Cyr

La Compagnie minière IOC et les sections locales du Syndicat des Métallos/United Steelworkers représentant environ 2 000 employés des installations d’IOC à Labrador City et à Sept-Îles ont conclu de nouvelles conventions collectives. Les nouvelles ententes de cinq ans ont été ratifiées par les membres des sections locales 5795, 6731 et 9344 à la suite de plusieurs mois de négociations constructives. Les conventions, qui entreront en vigueur rétroactivement, le 1er mars 2023, prévoient des salaires plus élevés, des régimes de retraite bonifiés et de meilleurs avantages sociaux pour les travailleurs.

Le président et chef de la direction d’IOC, Mike McCann, a déclaré : «Nous sommes heureux que les nouvelles conventions collectives aient été ratifiées par nos employés. Au cours des cinq derniers mois, nos équipes de négociation ont travaillé ensemble de manière productive pour obtenir des contrats équitables, concurrentiels et qui soutiendront l’avenir de notre entreprise. Cela nous permet de veiller sur nos gens et démontre ce qu’il est possible de réaliser lorsqu’une organisation travaille ouvertement et honnêtement avec les représentants syndicaux de ses employés.» Selon le Syndicat, le contrat prévoit une hausse salariale de 8, 9 % la première année, afin de maintenir le pouvoir d’achat à la suite de la poussée de l’inflation. La prime de flexibilité qui bonifie le salaire passe par ailleurs de 1,25 $ l’heure à 2 $. Les hausses prévues pour les deuxième et troisième années sont de 2,2 % annuellement et de 2,75 %
pour la dernière année. Un boni de 2500 $ s’ajoute à la signature de la nouvelle convention collective.

Évolution des négociations

Une entente de principe qui avait été conclue entre les comités de négociation des Métallos avec Rio Tinto IOC, le 1er mars dernier, a été écartée dans une forte proportion par les syndiqués qui se sont majoritairement prononcés en sa défaveur. Les adhérents des sections locales 5795 et 6731, représentant au total plus de 1500 travailleurs et travailleuses à la mine de fer d’IOC à Labrador City, au Labrador, ont décliné la proposition initiale dans un rapport de 65 %, les 3 et 4 mars derniers. Quelque 400 employés membres de la section locale 9344 de Sept-Îles sur la Côte-Nord, affectés au chemin de fer QNS&L et au port de la minière IOC, ont imité leurs confrères et consœurs des Métallos du Nord en refusant l’accord de principe à 96,6 % au cours d’une assemblée, le 7 mars 2023. «L’inflation est importante. Les membres exigent des conditions de travail en conséquence de cette situation et ont fait réaliser à l’employeur qu’il manque encore des éléments avant de pouvoir conclure le contrat de travail», explique alors le représentant syndical des Métallos du bureau régional de la Côte-Nord à Sept-Îles, Marc Tremblay.

Solidarité nord-sud

«Nous retournons tous ensemble, solidairement, à la table de négociation dans l’espoir de conclure un contrat de travail à la hauteur des attentes des membres », conclut le président de l’unité syndicale 9344, Eddy Wright. Le président de la section 5795, Michael Furlong, écrivait sur la page Facebook Usw 5795, le 22 mars : «Votre comité de négociation a travaillé conjointement de concert avec ses collègues de la section locale 9344 à Sept-Îles. Nous avons demandé que le conciliateur et l’entreprise acceptent de ramener toutes les parties à la table de négociation. Nous avons convenu de nous rendre à Sept-Îles, le 26 mars, pour reprendre les négociations.» Une délégation de Labrador City a pris l’avion à l’aéroport de Wabush à la date prévue afin d’aller négocier en compagnie des collègues québécois. À la suite de la reprise des pourparlers, l’employeur a déposé une suggestion finale de convention collective. Les syndiqués de Sept-Îles se sont prononcés sur cette ultime offre patronale, le 1er et 2 avril, en acceptant sa ratification à 83,6 %. «Après analyse de la proposition, le comité de négociation a décidé de la recommander à ses membres y voyant une avancée par rapport à ce qui était auparavant sur la table», explique Eddy Wright. Leurs homologues du Labrador ont pour leur part voté en faveur à 86,5 % les 3 et 4 avril.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

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Publié sur le site le 11 avril 2023

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Tata Steel

Réouverture de la mine de fer à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Expertise PG

La compagnie Tata Steel Minerals Canada (TSMC), qui avait interrompu ses activités minières à Schefferville le 30 novembre dernier en évoquant un contexte économique défavorable et des coûts d’exploitation élevés, a repris ses opérations, le 22 février 2023. La relance de la production est possible grâce à l’augmentation du prix du fer sur les marchés mondiaux.

Redémarrage

Une analyse approfondie de la situation, combinée à un regain dans la demande du fer, a convaincu les membres de la direction de l’entreprise Tata Steel de la viabilité d’un redémarrage. Ces derniers jugent que le scénario a évolué de façon propice et qu’une reprise des activités est opportune. Les dirigeants ont donc pris la décision d’investir de manière substantielle afin d’entreprendre des changements opérationnels et une transformation majeure destinée à améliorer les performances et à soutenir les actions futures notamment par une amélioration des procédés d’extraction et de traitement.

Restructuration

Des travaux de restructuration importants seront effectués par la firme d’ingénierie-conseil et de maintenance industrielle Construction & Expertise PG qui se chargera, de concert avec son partenaire issu des Premières Nations Construction & Expertise Maikan, du fonctionnement et de la maintenance du concentrateur dans le cadre d’un contrat d’une durée de huit mois. « Cette entente permettra à notre entreprise d’embaucher plus d’une centaine d’employés afin d’assurer les fonctions d’exploitation et de maintenance. Ce service constitue une belle alternative pour les grandes compagnies en lien avec la pénurie de main-d’œuvre. Par ailleurs, nous pourrons l’offrir à d’autres minières et alumineries », mentionne le vice-président de Construction & Expertise PG, Sébastien Tessier.

Des réparations d’équipements sont prévues notamment sur certaines installations de l’usine, construite sous un dôme afin de l’abriter des conditions climatiques hivernales rigoureuses, qui éprouve souvent des difficultés de fonctionnement.

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, se réjouit pour sa part de cette remise sur les rails qui contribuera à la vitalité de l’endroit.

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Publié le 27 février, 2023, dans la publication : Numéro_04 Volume_41

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Publié sur le site le 27 février 2023

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Monde minier

Congrès MINEx 2022 à Wabush

par Éric Cyr

Le congrès MINEx, organisé par la Chambre de commerce du Labrador Ouest et regroupant des intervenants du monde minier, s’est déroulé à l’hôtel Wabush, à Wabush au Labrador, du 19 au 21 septembre derniers. En parallèle se tenait un salon professionnel rassemblant des exposants œuvrant dans ce domaine au centre récréatif Mike Adam adjacent.

Des décideurs du secteur minier se sont déplacés pour l’occasion afin de présenter leurs produits et services, leurs visions et d’échanger entre eux et avec le public sur leurs aspirations et les technologies du domaine minier dans la région. Les participants ont notamment pu prendre part à des discussions sur l’avenir de l’exploitation minière dans la fosse du Labrador dans le cadre de trois jours de conférences présentant des sujets cruciaux pour la communauté minière de la région. L’événement proposait un dîner, un gala, une table ronde, des conférenciers, un salon professionnel et des kiosques d’exposition reliés à cette sphère d’activités.

Des personnalités politiques se trouvaient sur place : le ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de la Technologie de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Parsons, la députée fédérale du Labrador, Yvonne Jones, le député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, la mairesse de Labrador City, Belinda Adams, le maire de Wabush, Ron Barron, le grand chef de la nation innue du Labrador, Etienne Rich, et le président du conseil communautaire inuit Nunatukavut et ancien député fédéral libéral, Todd Russell.

Multiples chefs de file

De nombreux dirigeants d’entreprises ont aussi participé: le directeur de l’association minière de Terre-Neuve-et-Labrador (Mining NL) Ed Moriarity, les présidents et chefs de la direction d’IOC, Mike McCann, et de Tacora Resources, Joe Broking, le vice-président et directeur général de High Tide Resources, Steve Roebuck, le directeur général de Nunacor, Andy Turnbull, la directrice générale de NL Hydro, Jennifer Williams, le président et directeur général de Search Minerals, Greg Andrews et le directeur général de Minerai de fer Québec, Marc Beaubien, qui a présenté l’évolution et les grandes orientations de la mine de fer du Lac Bloom à Fermont.

Tisser des liens vers l’avenir

Le président de la Chambre de commerce du Labrador Ouest, Toby Leon, confie : « Le Labrador Ouest est heureux d’être l’hôte de ce congrès d’envergure après une interruption involontaire de quelques années causée par la pandémie. Notre souhait pour cet événement est de construire des liens et des relations plus solides à la suite de ces journées. Ensemble, développons une meilleure compréhension de l’activité minière au Labrador et, ultimement, améliorons la façon dont nous faisons des affaires dans la région. »

Le député provincial néodémocrate du Labrador Ouest, Jordan Brown, est ravi que cette manifestation contribue à mettre l’accent sur une industrie qu’il définit comme un socle des villes minières de sa circonscription et qui a contribué à enrichir les coffres de l’État terre-neuvien de cinquante-cinq à soixante milliards de dollars depuis leur fondation sans compter l’apport de ces localités au gouvernement fédéral.

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Publié le 3 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_16 Volume_40

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Publié sur le site le 3 octobre 2022

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Projet d’exploitation minière

Une consultation mouvementée

par Éric Cyr

Source photo : Martine Cotte

Une assemblée publique de consultation concernant le projet d’exploitation du dépôt de surface d’un gisement de quartz situé sur les terres publiques près du lac Tupper à Fermont proposé par la compagnie Saffron H.O.F. s’est tenue à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel), le 22 septembre 2022, devant un public hostile à cette idée.

Étant donné que la Ville de Fermont a adopté, en juin dernier, une résolution unanime en défaveur du projet, puisque le secteur visé par cette éventuelle carrière de pierre concassée est situé à l’intérieur de l’aire de protection de l’unique source d’eau potable alimentant la municipalité, soit le bassin versant du lac Perchard, et qu’un groupe citoyen fermontois en désaccord avec la démarche a été formé afin de s’y opposer, il était prévisible qu’un accueil très froid serait réservé au promoteur du projet, ce qui fut le cas.

Ambiance tendue

Le vice-président à l’exploitation chez Midatlantic Minerals, la compagnie sœur de Saffron H.O.F., qui souhaite exploiter une nouvelle carrière de quartz dans ce périmètre qui pourrait extraire de 25 000 à 35 000 tonnes de quartz blanc de haute qualité et destiné au marché de la construction de comptoirs conçus à partir de ce matériau friable, Steve Daigle, a exposé seul le dossier à la trentaine de citoyens qui se sont déplacés pour venir en prendre connaissance. Sa présentation, sans études pour étoffer le projet, ne semble pas avoir réussi à satisfaire l’auditoire qui lui a fait part de nombreuses observations et interrogations légitimes et dont plusieurs étaient teintées d’une opposition sans équivoque.

Questionnement sans réponse

Plusieurs questions, qui ont été formulées et auxquelles le chef d’entreprise n’a su répondre, sont demeurées en suspens, ce qui n’a fait que renforcer les appréhensions, les craintes et les inquiétudes des représentants du milieu venus prendre part à cet exercice. Parmi les sujets qui n’ont pas obtenu de réponses, il y a l’absence des résultats d’une étude du ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (MERN) au sujet des risques de contamination de l’eau potable que le promoteur lui-même n’a pas pu consulter et qui n’a pas été dévoilée.

À la fin de la présentation, une porte-parole du mouvement citoyen qui s’oppose à la destruction de ce site naturel prisé pour la pratique d’activités de plein air situé à proximité de Fermont, Martine Cotte, a reçu une ovation et des applaudissements après avoir lu un discours enflammé pour signifier le mécontentement et l’opposition de la population locale à cette action purement mercantile qui n’aurait que de minces retombées économiques locales et qui ne créerait environ que cinq emplois saisonniers pour un total de six à huit mois par année.

De plus, comme le nouvel exploitant minier n’installerait pas d’infrastructures, il serait exempté de taxes municipales et les travailleurs, qui proviendraient probablement totalement de l’extérieur, seraient hébergés à Fermont, ce qui contribuerait à alourdir le problème déjà criant de la pénurie de logements.

Le directeur général de la municipalité, Claude Gagné, et la présidente de la section locale 5778 du Syndicat des Métallos, Karine Sénéchal, étaient sur place.

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Publié le 3 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_16 Volume_40

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Publié sur le site le 3 octobre 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

Les audiences publiques

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Le Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) se penche actuellement sur le projet d’augmentation de la capacité d’entreposage des résidus et des stériles miniers à la mine de fer du Lac Bloom, exploitée par Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de la société Champion Iron, qui est localisée sur la Côte-Nord, à 13 km à l’ouest de la municipalité de Fermont. Avec la découverte de nouvelles réserves exploitables et l’agrandissement autorisé de la fosse en 2012, le promoteur du projet souhaite augmenter la capacité d’entreposage des résidus miniers et des stériles afin de poursuivre l’exploitation de la mine. La construction des infrastructures permettrait de maintenir la production annuelle de 15 millions de tonnes (Mt) de concentré de fer sur environ une dizaine d’années additionnelles.

Les résidus miniers et les stériles seraient entreposés à la fois dans les infrastructures actuelles et dans celles projetées à l’avenir. Les agrandissements proposés comprennent une superficie accrue d’entreposage pour les résidus miniers grossiers, HPA-Nord, l’ajout de deux haldes à stériles, la halde Sud-Ouest et la halde Sud, ainsi que l’expansion de la halde Triangle. Une halde est un amoncellement formé par les stériles issus de l’extraction du minerai. La construction de nouvelles digues et de nouveaux bassins serait également nécessaire afin de pouvoir contenir l’eau, qui serait ensuite traitée avant d’être rejetée dans le milieu récepteur. Les stériles seraient transportés par camion jusqu’aux sites d’entreposage, où ils seraient empilés en hauteur par palier afin de limiter l’empreinte au sol. Les résidus miniers seraient, quant à eux, séparés en résidus fins et grossiers. Ces deux types de résidus seraient acheminés sous forme de boue par pompage vers le parc à résidus. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures débuteraient en 2021 et le montant du projet est d’environ 450 M$.

Répercussions et mesures d’atténuation proposées

Selon l’étude d’impact, le projet aurait des impacts sur la qualité de l’air notamment par l’émission de poussières et de gaz à effet de serre. MFQ propose d’utiliser, au besoin, un abat-poussière sur les voies de circulation pour accéder aux sites à aménager. En phase d’exploitation, les parcs à résidus et les haldes à stériles seraient revégétalisées de façon progressive. Le régime hydrologique et la qualité de l’eau de surface seraient également altérés par le projet. En phase de construction, le rétablissement des écoulements temporairement perturbés serait réalisé au fur et à mesure afin d’éviter les variations brusques de débit.

Pour le milieu biologique, la modification et la destruction d’habitats propices à la faune benthique (qui vit au fond des eaux), aux poissons, aux reptiles et aux amphibiens, aux oiseaux, ainsi qu’à certains mammifères, dont le caribou forestier, sont prévues. Les mesures d’atténuation proposées sont, entre autres, de capturer et de transférer les poissons vers un plan d’eau qui ne sera pas affecté par le projet, d’effectuer les travaux en dehors de la période de nidification des oiseaux et de mettre en œuvre un plan d’action en cas de présence d’un caribou à proximité de la mine. Des plans de compensation pour les pertes d’habitats du poisson et de milieux humides seraient également développés par MFQ.

En ce qui a trait au milieu humain, les phases de construction et d’exploitation généreraient une augmentation du niveau de bruit en périphérie de la zone des travaux et des nouvelles installations. L’initiateur du projet compte notamment mettre en place un système de réception, de gestion et de suivi des plaintes permettant à une personne médiatrice d’intervenir auprès des plaignants et d’appliquer les mesures correctives nécessaires. La perturbation de certaines activités de villégiature est également attendue, mais l’instigateur du changement envisage, entre autres, d’améliorer et de changer l’emplacement de certains tronçons du sentier de motoneige et de VTT, en plus de mettre sur pied un comité composé des villégiateurs directement concernés par les nouvelles infrastructures. Enfin, l’accroissement de la production à 15 Mt de concentré de fer par année permettra de créer 375 nouveaux emplois. Ceux-ci, en plus des 500 autres emplois actuels, pourront être préservés grâce au projet d’agrandissement proposé sur une période de dix ans supplémentaires. Pour combler les nouveaux emplois, MFQ favoriserait en priorité l’embauche de travailleurs et d’entreprises de Fermont, des communautés innues de Uashat mak Mani-Utenam et de Matimekush – Lac-John ainsi que de la région de la Côte-Nord.

La deuxième partie de l’audience publique se tiendra à compter du 17 novembre 2020 à 19 h et le dépôt du rapport au ministre de l’Environnement se fera le 18 février 2021 et sera publié dans les 15 jours suivants. Pour plus d’informations, consulter le site internet : https://www.bape.gouv.qc.ca/fr/dossiers/projet-augment-entrepos-residus-steriles-mine-lac-bloom/ et la page Facebook : Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

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Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

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Publié sur le site le 16 novembre 2020

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