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    Un autre honneur bien mérité

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Cancer Fermont

Un autre honneur bien mérité

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, Denis Grenier en compagnie de sa conjointe Marlène Rioux (à gauche) et d’une bénévole de longue date de Cancer Fermont, Caroline Boudreau (à droite), lors de la remise du prix.

Le président fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, a été de nouveau honoré pour sa généreuse contribution bénévole, depuis près de 18 ans, au sein de l’organisme caritatif qui vient en aide aux personnes atteintes du cancer et à leurs familles à Fermont. Le gouvernement du Québec a souligné son apport inestimable envers la collectivité en lui remettant le prix Hommage bénévolat-Québec 2021, dans la catégorie bénévole, le 16 mars dernier, à la salle de réception du Palace Royal à Québec.

C’est le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, qui a remis ce qui constitue l’une des plus hautes distinctions gouvernementales en matière d’action bénévole au Québec à M. Grenier durant une réception officielle qui regroupait 36 des 42 lauréats.

Nouvel éloge

Seul représentant de la Côte-Nord, le Fermontois a obtenu, dans le cadre de la 24e édition de l’événement, cette prestigieuse reconnaissance qui s’ajoute à plusieurs autres qu’il a récoltées au cours des années pour son rôle au sein de Cancer Fermont. Cette distinction souligne son bénévolat soutenu au profit de sa communauté depuis les 17 dernières années. M. Grenier a reçu des mains du ministre une sculpture unique en terre cuite, confectionnée à la main par les artistes québécois Serge Roy et Gregory Schlybeurt, représentant Tara, la déesse étoile, qui transmet son énergie et sa flamme de vie. Tara suscite le désir d’agir et rend hommage aux « gens de faire, gens de fer », ces bénévoles témoins de la vie qui donnent à la vie. Cette œuvre d’art accompagne un certificat signé par le premier ministre du Québec, François Legault, et le ministre, Jean Boulet. On peut lire sur le document : « Le gouvernement du Québec rend hommage à monsieur Denis Grenier pour sa contribution bénévole exceptionnelle, son dévouement et son sens du dépassement. Au nom des membres de l’Assemblée nationale, de sincères remerciements vous sont adressés. Québec, ce 17e jour de juin 2021. »

M. Grenier confie : « Comme le ministre a démontré de l’intérêt en me posant des questions sur l’organisme, j’ai profité de l’occasion pour lui expliquer la mission de Cancer Fermont. J’ai été ému de constater la présence sur place d’autres bénévoles de partout au Québec qui ont aussi été reconnus et en particulier de jeunes bénévoles de la catégorie de 18 à 36 ans qui constituent la relève de demain qui s’investissent pour aider leur prochain. »

M. Grenier, qui va aussi recevoir au mois d’août à Las Vegas aux États-Unis le prix Jefferson du Syndicat des Métallos/Steelworkers dans la catégorie des services communautaires pour son service humanitaire, remercie chaleureusement, au nom de l’équipe de Cancer Fermont, qui est constituée exclusivement de bénévoles, la population et tous ceux qui ont contribué à cette cause au cours des années, que ce soit les citoyens, les organismes, les associations ou les entreprises. M. Grenier rappelle que la générosité de la communauté contribue dans une large mesure à alléger le stress des personnes combattant le cancer. Celui-ci souhaite souligner l’apport de la collectivité et le travail exemplaire, bienveillant et désintéressé de tous ceux qui se sont investis dans cette mission grâce à une contribution financière ou en y consacrant du temps et de l’énergie. C’est l’agencement de tous ces facteurs qui ont grandement favorisé cette belle réussite. M. Grenier tient aussi à saluer particulièrement le courage de ceux qui luttent avec énergie et détermination contre cette maladie.

Continuité

Le caractère singulier de Cancer Fermont a été remarqué par le gouverneur général du Canada lors de son passage à Fermont en 2014 alors que le moteur principal de l’organisme, Denis Grenier, a reçu le Prix du gouverneur général pour l’entraide. Cancer Fermont a également obtenu une reconnaissance légitime en recevant une prestigieuse distinction, la médaille de l’Assemblée nationale, à l’hôtel du Parlement à Québec en mai 2017 où la députée de Duplessis, Lorraine Richard, lui a rendu hommage devant ses collègues-politiciens. L’organisme a de plus été honoré sur la colline du Parlement à Ottawa par la députée de Manicouagan, Marilène Gill, en mai 2018, pour sa grande contribution communautaire et sociale dans sa collectivité grâce à sa mission et elle a remis à son président, en mai 2019, la médaille de la députée. Elle a aussi réitéré ses éloges, le 21 octobre 2019, en soulignant le 15e anniversaire de l’oeuvre de bienfaisance. La vocation de l’organisation auprès des personnes atteintes du cancer et de leurs proches dans la collectivité fermontoise s’avère être un exemple unique au pays.

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Publié le 11 avril, 2022, dans la publication : Numéro_7 Volume 40

  • Action bénévole
  • Bénévolat
  • Cancer Fermont
  • Contribution communautaire
  • Denis Grenier
  • Gouvernement du Québec
  • Oeuvre de bienfaisance
  • Organisme caritatif
  • Prix Hommage bénévolat-Québec

Publié sur le site le 11 avril 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

Feu vert sur toute la ligne…

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Québec a donné son aval à la société Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion Iron, pour l’agrandissement du parc d’entreposage de stériles et de résidus miniers de la mine de fer du Lac Bloom située à proximité de Fermont dans le cadre d’un décret adopté par le Conseil des ministres, le 9 mars dernier, malgré un avis défavorable du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui avait recommandé, en mars 2021, de ne pas accepter le projet tel que présenté en suggérant de revoir les solutions retenues.

L’économie à tout prix

Le gouvernement Legault a donné carte blanche à MFQ en choisissant sciemment d’ignorer les recommandations du BAPE, qui n’a pas le pouvoir de recommander ou de refuser un projet, les réticences des groupes environnementaux qui proposaient des solutions de remplacement au scénario retenu par la minière tout comme il n’a aucunement pris en considération les doléances du comité des résidents du lac Daigle habitant dans le secteur qui sont directement interpellés par le projet et dont la représentante, Martine Cotte, a, elle aussi, suggéré d’autres possibilités qui ont été ignorées. Cette décision contestée permettra à l’entreprise de doubler sa production annuelle de concentré de fer de haute pureté qui devrait atteindre 15 millions de tonnes.

Divergences flagrantes

Les partis sont diamétralement opposés sur le sujet et semblent irréconciliables. La minière prétend avoir retenu la meilleure solution de développement durable et pour la gestion de ses résidus miniers ce qui n’est pas du tout l’avis d’un regroupement de multiples groupes environnementaux qui, bien que favorables à l’agrandissement de la mine, sont farouchement opposés au déversement et à l’entreposage de déchets miniers dans des cours d’eau et qui souhaitent que Québec revienne sur sa décision. Selon la coalition écologiste Québec Meilleure mine, cette situation est aberrante et constitue un retour en arrière dans les façons de faire de l’industrie minière puisque de nombreuses mines de fer à travers le monde remplissent une vaste majorité de la fosse de laquelle les résidus ont été extraits plutôt que d’envisager le remplissage d’étendues d’eau avoisinantes. Selon un porte-parole de l’organisation, Ugo Lapointe, cette décision n’a aucun sens et MFQ choisit la facilité au détriment de l’environnement. Même constat pour un responsable de Mining Watch Canada, Rodrigue Turgeon : « Le gouvernement peut encore revenir à la raison en faisant deux choses simples. Premièrement, révoquer l’autorisation accordée à la minière de détruire huit lacs pour y déverser ses déchets miniers et deuxièmement adopter un règlement interdisant clairement le déversement de déchets miniers dans des lacs et cours d’eau du Québec. » Une pétition en ligne a été lancée en ce sens par les groupes Eau Secours, Québec Meilleure mine et Mining Watch Canada et a déjà recueilli 2000 signatures en une fin de semaine : https://eausecours.org/agir/fr-petition-mine-bloom/.

MFQ assure pour sa part ne pas avoir le choix de procéder de cette façon lors de l’excavation de la deuxième phase de son expansion minière qui générera 900 millions de tonnes de résidus par année en assurant ne pouvoir les entreposer sur la terre ferme et fait valoir que l’entreprise devra investir 20 millions de dollars additionnels pour compenser la perte d’habitat du poisson et la destruction de milieux humides et hydriques environnants.

Mme Cotte affirme pour sa part que les citoyens du lac Daigle, qui se sont retrouvés en sandwich entre MFQ et les environnementalistes, considèrent qu’il y a de nombreux irritants et nuisances dans cette décision unilatérale : « On se demande à quoi sert le BAPE et si ce n’est pas qu’une simple parure dorée ? L’instance autonome n’a pas approuvé le projet sous sa forme actuelle, car il existe d’autres options qui n’ont pas été analysées par le promoteur qui affirme que c’est trop compliqué. Pourtant ça se fait ailleurs. Il est vrai que c’est plus compliqué, mais ça peut se concrétiser. »

Bien que générateur d’emplois, à constater le traitement de l’information dans différents médias en lien avec cette décision, MFQ qui a obtenu le feu vert pour l’augmentation de la capacité d’entreposage de stériles et de résidus miniers, est loin d’avoir recueilli l’acceptabilité sociale et la faveur de l’opinion publique pour une telle démarche. MFQ a annoncé, à la fin janvier, l’aménagement d’un deuxième concentrateur et que la deuxième phase du projet de la mine du Lac Bloom était devancée au mois d’avril.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume 40

  • BAPE
  • Champion Iron
  • Écologie
  • Environnement
  • Fermont
  • Industrie minière
  • Lac Bloom
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  • Minerai de fer Québec

Publié sur le site le 28 mars 2022

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AFL

Tournage à Labrador City

par Éric Cyr

Légende photo : Priscillia Auvray à gauche et Flora Bidaud à droite.

Deux réalisatrices d’origine française, qui habitent aujourd’hui à Montréal, se sont déplacées à Labrador City, du 8 au 15 mars derniers, dans le cadre de la captation d’images destinées à la production d’un court documentaire sur la Communauté francophone accueillante de Labrador City/Wabush. L’initiative orchestrée par la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) est sous la supervision de l’Association francophone du Labrador (AFL).

Priscillia Auvray, de Sanary-sur-Mer sur la Côte d’Azur, et Flora Bidaud, de Dijon en Bourgogne, collaborent à la concrétisation du film. Leur précieuse expertise est fort utile à leur mission. Mme Auvray a étudié à l’École supérieure de cinéma d’animation Supinfocom Rubika à Valenciennes. Artiste dans le domaine de la création virtuelle depuis une décennie, elle crée des études et des visuels en trois dimensions (3D). Celle-ci met son talent au profit du projet tout comme sa collègue, Flora Bidaud, qui a, pour sa part, œuvré dans le domaine publicitaire dans l’Hexagone et a été cheffe d’équipe et responsable des ressources humaines au studio de divertissement multimédia spécialisé dans la conception et la production d’environnements immersifs, Moment Factory, dans la métropole québécoise où elle a rencontré sa nouvelle partenaire de travail.

Le projet dont l’objectif est de faire découvrir la communauté francophone accueillante de l’ouest du Labrador tombe à pic pour les deux vidéastes qui se perdaient dans un travail alimentaire routinier et souhaitaient délaisser l’industrie pour exploiter un volet plus humain et artistique. Après avoir étudié la proposition, qui consiste en la production d’un court-métrage, elles se regroupent au sein du studio Moti avec l’envie commune de créer dans le cadre d’un collectif afin de mener à bien leur premier contrat cinématographique à l’extérieur du Québec. Elles confient avoir été étonnées de découvrir une petite communauté francophone dynamique au Labrador.

« Nous sommes des créatrices, pas des techniciennes. Nous voulions nous recentrer sur le côté humain de notre métier. Ce n’est pas l’aspect lucratif qui nous intéresse, mais plutôt de mettre à profit notre expérience au profit de la communauté afin de lui donner une visibilité accrue. Nous sommes spécialisées sur des projets à impact positif, c’est ce qui oriente notre démarche actuelle », explique Mme Bidaud qui est très heureuse d’avoir abandonné les tableaux dans Excel et les horaires de vacances pour exploiter son plein potentiel. « Quand nous choisissons un contrat, nous nous investissons de A à Z. Nous aidons à la promotion du contenu audiovisuel. Nous écrivons le script en collaboration avec les partenaires et nous consultons les clients durant tout le processus », poursuit Mme Auvray qui confie que les deux comparses reviendront dans la région du 21 au 27 juin prochains afin de capter d’autres images
destinées à montrer différentes saisons sur le territoire situé immédiatement sous le 53e parallèle.

Les deux femmes qui ont été chanceuses de pouvoir se trouver un forfait couette et café (chambre avec petit déjeuner) à Labrador City planifient déjà leur retour avec enthousiasme.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume 40

  • Association francophone du Labrador
  • Communauté francophone accueillante
  • Court métrage
  • documentaire
  • Film
  • Flora Bidaud
  • Ouest du Labrador
  • Priscillia Auvray
  • Réalisatrices
  • Studio Moti
  • Vidéastes

Publié sur le site le 28 mars 2022

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Maison des Jeunes

Dévoilement d’un nouveau logo

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo prise lors du lancement du logo : l’entrepreneure Sylvie Faucher de Pigment Design Solutions, la conceptrice d’un logo gagnant Marie-Maude Pellerin, la présidente du CA Mélissa Guimond, les membres du CA Marie-Claude Huard et Élaine Côté, la conceptrice d’un logo gagnant Noémie Sirois.

La Maison des Jeunes Alpha de Fermont a procédé au dévoilement de son nouveau logotype officiel, le 17 mars dernier, dans son local adjacent aux Services des loisirs dans le mur-écran. La population était invitée à assister à l’événement et un goûter, incluant pour dessert un gâteau orné du nouveau symbole visuel, a été servi pour ceux qui étaient sur place pour l’occasion. Des tirages de prix de présence, deux t-shirts et un sac avec la nouvelle marque distinctive ont aussi été faits pour les participants.

Ce sont des adolescents qui fréquentent l’endroit qui ont soumis des suggestions dans le cadre d’un concours organisé avant la période des fêtes par le conseil d’administration (CA) de la maison des jeunes fermontoise. Un total de huit créations a été soumis par de jeunes artistes locaux lors du « projet logo mdj 2022 » selon certains critères définis au préalable. Des huit propositions reçues, deux ont été d’abord retenues par les membres du CA, qui étaient les juges du concours. À la suite de cette étape, les deux logos qui ont suscité l’intérêt ont été analysés et commentés par les administrateurs qui les ont considérés comme dignes d’être conservés. Comme les opinions étaient partagées, il a été décidé que ceux-ci seraient fusionnés en un seul logo en conservant des caractéristiques propres à chacun évidemment avec l’accord des deux jeunes dessinatrices les ayant produits qui ont chacune remporté 200 $ pour leur effort et leur travail et les six autres candidats ont reçu 20 $. Force est d’admettre que le résultat est très original et correspond bien à la nouvelle image que la Maison des jeunes souhaite véhiculer.

Une fusion réussie

C’est l’agencement harmonieux et original des créations de Marie-Maude Pellerin et de Noémie Sirois qui a donné le résultat final qui représente bien l’image moderne des utilisateurs de la Maison des Jeunes Alpha ainsi que sa mission. C’est l’animatrice responsable, Suzanne Synnott, qui a procédé au tirage en compagnie des animatrices Fany Dionne et Marie-Ève Arsenault. Les membres du CA et les représentants de l’organisation tiennent à remercier ceux qui ont pris part au concours et à féliciter les gagnants ainsi que l’apport inestimable de l’entreprise Pigment Design Solutions qui a généreusement offert de produire le logo.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume 40

  • Création visuelle
  • Dessinatrices
  • Fermont
  • Identification visuelle
  • Jeunesse fermontoise
  • Logo
  • Maison des jeunes Alpha
  • Marie-Maude Pellerin
  • Noémie Sirois
  • Symbole visuel

Publié sur le site le 28 mars 2022

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Taïga Carnaval

C’est la fête en compagnie de Taïgouin !

par Éric Cyr

Source photo : Kathleen Dubé

Quel cadeau que le retour en force du Taïga Carnaval du 18 au 20 mars 2022 ! Il y a tout juste un mois, nous pensions avoir droit cette année encore à un carnaval édulcoré orienté vers des activités à domicile. Heureusement, les règles sanitaires imposées par le gouvernement Legault se sont assouplies in extremis de sorte que les organisateurs ont pu, à nouveau, réajuster le tir avec l’autorisation des rassemblements en plein air. Le comité du carnaval a réussi à programmer en un temps record des activités familiales et rassembleuses destinées à toute la population.

18 mars

L’événement annuel a pris son envol avec la classe neige des écoles pour les élèves du primaire incluant au programme glissade et parcours d’un labyrinthe de neige. La journée avait commencé par les repas « cabane à sucre » organisés par la Maison d’aide et d’hébergement qui a distribué plus de 300 déjeuners traditionnels. Le dîner hot-dogs avec la mascotte, le moustique Taïgouin, sous le chapiteau a attiré plus de 80 jeunes du service de garde de l’école et du centre de la petite enfance et leurs éducatrices. Le « snow jam » de 16 h a aussi été populaire et fréquenté par plusieurs jeunes élèves qui ont démontré leurs prouesses en essayant d’épater la galerie. Durant l’activité, plusieurs cadeaux ont été offerts aux participants. La soirée fut également bien remplie avec un défilé de motoneigistes brandissant des flambeaux, qui se sont rendus jusqu’au sommet du mont Daviault, suivi de la fameuse course de souffleuses qui a eu lieu sur le terrain de tennis aménagé pour l’occasion. Les compétiteurs acclamés du public étaient en feu, les moteurs vrombissaient et la neige volait de toute part. Le gagnant de l’épreuve inusitée fut Mathieu Bond et celui-ci pourra conserver chez lui, durant une année, le fameux trophée confectionné par l’artiste fermontois de «scrap métal» (recycl’art), Yan Poirier, qui donne une seconde vie au métal destiné à la ferraille. La soirée s’est poursuivie sous la grande tente avec le spectacle de musique du groupe rock Loaded Dice qui a offert une généreuse performance de plus d’une heure quarante-cinq.

19 mars

La journée ensoleillée a commencé par du bricolage sous le chapiteau suivi par des activités extérieures. Un tournoi de volley-ball opposant sept équipes, et où l’on a aperçu des athlètes en maillots de bain, a été remporté par les Pingouins assoiffés, un trio composé de Bruno Villeneuve, Nico Bélanger et Jason Normand. Les visiteurs sur le site du carnaval ont pu s’adonner à un jeu de jenga géant (des blocs en bois dur à empiler) et profiter de jeux de volley-pong et de soccer-billard. La nouveauté qui constituait l’attraction principale de l’après-midi fut le « skimboard ». Avec l’aide des pompiers qui ont apporté de l’eau, une petite piscine d’environ 15 mètres de longueur a été installée. Tirés par un véhicule sur chenilles Snowdog, les participants ont tenté de traverser l’étang, ce qui a donné lieu à de belles performances acrobatiques. Plusieurs spectateurs étaient là pour applaudir les exploits des athlètes téméraires. Plusieurs jeunes ont accepté de traverser l’étendue d’eau en risquant de se mouiller. La glissoire a cependant été l’attraction la plus populaire auprès des festivaliers avec l’ajout de nouveaux tubes à cinq et huit places. La Maison des jeunes Alpha veillait à assurer le divertissement du public. Le maquillage a attiré beaucoup d’adeptes, la file était longue, mais l’attente en valait la peine. L’après-midi fut empreint de multiples petits plaisirs. On sentait que les gens, enfin libérés du carcan des mesures sanitaires, étaient reconnaissants de ce retour à la vie normale. Ce rassemblement festif coïncidant avec l’arrivée prochaine du printemps, ils pouvaient dorénavant se retrouver amicalement sous les rayons chauds du soleil. En début de soirée, la fête s’est poursuivie à travers les rues de la ville avec un défilé sur une remorque décorée pour l’occasion mettant en vedette DJ Six’P (Maxime Gamache) qui était accompagné du maringouin Taïgouin. Les feux d’artifice ont par la suite attiré une foule nombreuse. De gros foyers extérieurs avaient été installés sur le site du carnaval afin que le public puisse se réchauffer. Le DJ invité a terminé la soirée par un spectacle de musique électronique sous le chapiteau où la danse était permise au grand plaisir des spectateurs qui ont pu s’en donner à cœur joie.

20 mars

En matinée, c’est sous une faible neige que le carnaval a clôturé ses activités par des courses d’accélération de motoneiges sur le lac Daviault qui a regroupé 27 motoneigistes inscrits dans plusieurs catégories.

Félicitations au comité organisateur pour ce redémarrage en présentiel réussi. Merci aux 42 bénévoles qui se sont investis à la réussite de cette nouvelle édition ainsi qu’aux employés municipaux qui ont prêté main-forte et aux nombreux commanditaires qui assurent la pérennité du Taïga Carnaval et surtout merci à la population qui, par son enthousiasme et sa grande participation, a démontré une fois de plus son attachement à la perpétuation de cette tradition annuelle tant attendue.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume 40

  • Activité hivernale
  • Carnaval d'hiver
  • Fermont
  • Festival
  • Mascotte Taïgouin
  • Plein air
  • Rassemblement familial
  • Taïga Carnaval
  • Tradition annuelle

Publié sur le site le 28 mars 2022

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MRC de Caniapiscau

Rencontre au sommet pour les grands projets

par Éric Cyr

Des représentants de la MRC de Caniapiscau incluant des responsables de la Ville de Fermont et de la Ville de Schefferville ont discuté avec le ministre québécois responsable de la région de la Côte-Nord et de celle de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, qui est aussi vice-président du Conseil du trésor et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Jonatan Julien, et des membres de son cabinet, dans le cadre d’une réunion virtuelle, le 25 février dernier, afin de leur exposer les enjeux prioritaires pour les deux localités nordiques.

La consultation regroupait le préfet de MRC de Caniapiscau et maire de la Ville de Fermont, Martin St-Laurent, le directeur général de la MRC, Jimmy Morneau et le directeur général de la municipalité, Claude Gagné, ainsi que l’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne. Ces derniers se sont entretenus avec le ministre Julien et ses collaborateurs afin de leur faire part des dossiers prioritaires relatifs à des initiatives de développement retenues pour Fermont et Schefferville.

Selon le DG de la Ville de Fermont, Claude Gagné, un lien existe entre les instances de la MRC et le cabinet du ministre Julien et des discussions se tiennent quelques fois par année afin de démystifier les dossiers importants concernant les deux municipalités et qu’elles souhaitent voir se concrétiser avec l’aide et l’appui du gouvernement. « Il est important que les élus restent en contact avec le milieu toute allégeance politique confondue afin de mener à terme des objectifs communs profitables aux citoyens concernés. Actuellement la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau travaillent tous azimuts et de concert au développement résidentiel et industriel ainsi que sur la capacité énergétique », explique M. Gagné.

L’interlocuteur principal pour la MRC, Martin St-Laurent, a expliqué la démarche. « Cette rencontre était une occasion pour la MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont de faire le point sur les priorités régionales en matière d’infrastructures et de développement de projets. »

Fermont

En haut de la liste, et justifié par la crise du logement qui sévit actuellement, la construction de logements à prix abordable de la Société d’habitation communautaire de Fermont, un nouvel organisme à but non lucratif, s’avère essentielle et a reçu la confirmation d’une contribution financière d’ArcelorMittal et de la Société du Plan Nord, dont les détails seront dévoilés ultérieurement. La Ville de Fermont, qui appuie le projet, vient de conclure l’achat de 20 terrains afin de commencer bientôt la construction de nouvelles résidences destinées à héberger entre autres des employés d’organismes communautaires, d’entreprises d’économie sociale comme la coopérative alimentaire, du centre de la petite enfance, et de petites entreprises de services comme la pharmacie, afin de les aider à retenir localement une main-d’œuvre compétente.

La seconde demande concerne l’octroi d’une aide financière pour le projet Réno Fermont qui vise à rénover l’enveloppe des bâtiments résidentiels afin d’améliorer leur bilan énergétique grâce à une réfection du parement extérieur (finition), de l’isolation thermique incluant les murs et le comble (entretoit), des portes et fenêtres et de la toiture. L’objectif est de réduire la consommation énergétique des édifices.

Étant donné que la ligne de transmission hydroélectrique de 315 kV qui relie les postes Montagnais et Fermont arrive à saturation et sera sollicitée à sa pleine capacité sous peu, le troisième point consistait à convaincre le ministre d’entretenir une relation d’affaires avec la société d’État Hydro-Québec. Ce rapprochement vise à doubler la capacité du réseau électrique local en favorisant la construction d’une deuxième ligne de même tension (voltage) située dans la même emprise pour prévoir de répondre à une éventuelle demande accrue en hydroélectricité des industries minières fermontoises qui anticipent des projets d’envergure, en lien notamment avec la décarbonation et destinés à réduire leur empreinte de gaz à effet de serre, en suivant la tendance et les exigences des marchés mondiaux qui réclament un acier plus vert.

Schefferville

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, a pour sa part fait valoir l’importance de mener une réflexion sur la gouvernance de Schefferville au cours des prochains mois. Il a aussi présenté les besoins importants de Schefferville en ce qui concerne le renouvellement de ses infrastructures. Les projets les plus avancés sont ceux du traitement des eaux usées et de la production de l’eau potable en partenariat avec le Conseil de la Nation innue de Matimekush-Lac John.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

  • Capacité énergétique
  • Côte-Nord
  • Crise du logement
  • Développement résidentiel
  • Hydro-Québec
  • Industrie minière
  • Ministre Jonatan Julien
  • MRC de Caniapiscau
  • Schefferville
  • Ville de Fermont

Publié sur le site le 14 mars 2022

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Chambre de commerce Fermont

Une AGA dynamique et constructive

par Éric Cyr

Source photo : ArcelorMittal

La Chambre de commerce de Fermont, qui vise principalement à assurer une représentativité des entreprises et des différents secteurs d’affaires du milieu pour assurer le dynamisme de l’économie fermontoise, a tenu son Assemblée générale annuelle (AGA) sur la plateforme numérique Zoom, le 24 février dernier. Une quinzaine de participants incluant la directrice générale, Mélissa Gauthier, et la présidente, Marie-Claude Nolet, ainsi que des représentants d’entreprises et d’industries locales y ont pris part. Le commerce invité à présenter ses activités cette année était Pigment Design Solutions.

La directrice générale, Mélissa Gauthier confie : « L’Assemblée générale 2020-2021 s’est très bien déroulée. Nous sommes très heureux de la participation des membres. Les discussions ont donné lieu à de beaux échanges sur les enjeux du milieu et d’excellentes idées nous ont été proposées. Nous sommes également fiers d’annoncer que les 11 postes d’administrateurs sont maintenant pourvus. »

Bilan annuel

Afin d’assurer une meilleure visibilité et de fournir une vitrine à ses membres, la Chambre de commerce de Fermont travaille actuellement à la construction d’un site internet tout en poursuivant la promotion de sa mission. L’organisation économique s’est investie dans plusieurs projets durant l’année notamment en orchestrant une campagne d’achat local « Mes achats à quelques pas » qui fut un grand succès, à la mi-novembre, si l’on considère l’avis des commerçants et la grande participation aux tirages. Cette initiative, qui pourrait être reproduite à l’automne, a permis de souligner l’importance d’acheter localement. L’association d’affaires regroupant des intervenants de différentes sphères d’activités a également participé activement, en novembre, à la Semaine entrepreneuriale chapeautée par la MRC de Caniapiscau. D’autres démarches de concert avec la MRC sont actuellement en branle et la collaboration entre les deux instances pourrait permettre notamment de former un comité de transport pour aider les commerçants à réduire leurs coûts de livraisons en se regroupant. L’aménagement éventuel d’un espace communautaire de travail collaboratif dans le mur-écran est aussi envisagé afin de permettre à des entrepreneurs autonomes d’avoir accès à des équipements partagés comme des ordinateurs, des photocopieurs, des télécopieurs, etc. Plusieurs autres idées devraient se concrétiser prochainement comme des déjeuners-causeries pour les membres.

Mme Gauthier est très heureuse de compter ArcelorMittal comme premier grand partenaire de la Chambre de commerce de Fermont : « Ce partenariat nous permettra de poursuivre la réalisation de notre mission. De la réalisation de campagnes de promotion de l’achat local à l’organisation d’événements destinés à soutenir l’économie locale et à représenter nos membres, l’implication de ce partenaire majeur démontre l’importance de l’outil que constitue la Chambre de commerce pour le milieu fermontois. »

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Prix des carburants

Des sommets historiques dans la région

par Éric Cyr

L’essence et le diesel ont atteint des sommets inégalés dans la région de Fermont et du Labrador Ouest située juste sous le 53e parallèle, le 4 mars 2022, avec un prix à la pompe de 2,01 $ le litre pour l’essence et de 2.21 $ pour le diesel. La journée précédente, les consommateurs pouvaient acheter l’essence à 1,86 $ le litre et un jour avant à 1,82 $, ce qui constitue un fulgurant bond de près de 20 % et de 20 cents en trois jours. Un prix dépassant 2 $ le litre ne s’était jamais vu auparavant et le phénomène qui frappe l’imaginaire alimente les discussions.

Ayant été informés la veille de cet accroissement prévu du prix de l’essence de près de 15 cents le litre dans la région à minuit le soir grâce à une fuite sur les réseaux sociaux, des files d’automobilistes faisaient la queue dans leurs véhicules pour faire le plein aux stations-service locales. Un bouchon de circulation s’est même créé à Labrador City à cause des files d’attente qui débordaient dans la rue s’étendant parfois jusqu’à un feu de circulation. La station-service du Motel de l’Énergie située à Manic-5 le long de la route nationale 389 détient cependant la palme du prix le plus élevé dans la région à la suite du récent renchérissement avec 2,04 $ le litre. Sur la Côte-Nord, c’est l’île d’Anticosti, qui reçoit deux livraisons d’essence par année soit à l’automne et au printemps, qui trône au sommet avec un prix de 2,11 $ le litre selon la Coopérative des consommateurs de l’Île d’Anticosti à Port-Menier qui explique que le prix est fixé à chaque livraison et que celui-ci n’a donc pas changé récemment.

Les prix des carburants sont ajustés à Fermont en fonction de ceux de l’Ouest du Labrador et selon un communiqué de presse émis par le Conseil des commissaires des services publics de Terre-Neuve-et-Labrador (Newfoundland and Labrador Board of Commissioners of Public Utilities), tous les produits pétroliers et les types d’essence augmentent au Labrador (et par rebond à Fermont) de 14,4 cents le litre et le diesel de 24,8 cents le litre.

Combustibles de chauffage

Le mazout (fioul) pour les chaudières et appareils de chauffage central (huile à chauffage pour fournaise) augmentera pour sa part de 20,19 cents à 20,98 cents le litre dans la région selon le type de produit, pour ceux qui n’ont pas converti leur chauffage résidentiel à l’électricité dont le tarif au Labrador est le plus bas en Amérique du Nord et le même que pour l’ensemble du Québec à Fermont. Le prix du gaz propane restera pour sa part stable localement.

Le rôle de la Russie

Cette hausse vertigineuse des coûts des carburants est un phénomène planétaire et pourrait être en partie expliquée par la pénurie de pétrole qui coïncide notamment avec la guerre qui fait rage en Ukraine à la suite de l’invasion de ce pays par l’armée russe et qui est partiellement à blâmer en considérant que la Russie, qui fait partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), est l’un des principaux producteurs de pétrole au monde et que l’agression et la destruction de certaines infrastructures dans cette partie du monde contribuent à faire grimper les prix.

Selon certains analystes plutôt pessimistes, cette majoration ne serait que la partie immergée de l’iceberg et les consommateurs doivent se préparer, ou se résigner, à payer un lourd tribut pour se procurer du carburant à l’avenir.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine

D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

par Éric Cyr

Source photo : Jocelyn Blanchette. Légende photo : Des véhicules d’urgence interviennent lors d’un incendie sur le traversier Jos Deschênes II.

On ne compte plus les études relatives à l’éventuelle construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine qui ont été réalisées depuis des décennies. Un total de 14 études a été répertorié depuis 1973 par la Société du pont sur le Saguenay qui conserve chacune de celles-ci sur son site internet. Qu’à cela ne tienne, après l’étude d’opportunité entamée par le ministère des Transports du Québec (MTQ) en septembre dernier et dont la conclusion a été repoussée d’au moins un an, le 1er février 2022, le gouvernement du Québec a lancé, le 23 février, un appel d’offres pour une énième étude qui sera cette fois-ci orientée sous un volet socio-économique.

Variations sur un même thème

On aurait pu croire que ces très nombreuses études auraient abordé sous tous les angles et toutes les coutures les moindres facettes de la construction d’un pont à cet endroit stratégique pour le transport. Il semblerait que non. Bien que les résultats de la première étude du gouvernement de la Coalition avenir Québec (la 15e sur le sujet), celle d’opportunité, ne seront pas dévoilés avant le courant de l’année 2023, Transports Québec, qui souhaite mesurer l’impact socio-économique qu’aurait la construction d’un tel ouvrage architectural au-dessus de la rivière Saguenay et ses conséquences sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine et sur les citoyens habitant ses rives et dans les communautés des MRC de La Haute-Côte-Nord et de Charlevoix ainsi qu’à évaluer les mesures d’atténuation envisageables, lance une seconde étude (qui est en fait la 16e réflexion sur la construction d’un pont).

Le ministre québécois des Transports et ministre de la région de l’Estrie, François Bonnardel, le ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, et la députée caquiste de Charlevoix-Côte-de-Beaupré qui est aussi adjointe parlementaire de la ministre de l’Enseignement supérieur, Émilie Foster, soulignent le lancement d’un appel d’offres pour la réalisation d’une autre étude, celle-ci de nature socio-économique, qui portera sur les répercussions de la construction d’un pont au-dessus de la rivière Saguenay sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine. « Cette importante étude sera réalisée en parallèle de l’étude d’opportunité amorcée à l’automne 2021. Ensemble, elles serviront à identifier les besoins et permettront de déterminer la solution optimale », peut-on lire dans le communiqué.

Des précisions précises…

« Je suis fier que ce dossier important pour la Côte-Nord franchisse plusieurs étapes en parallèle. Nous sommes le gouvernement des régions et nous le démontrons une fois de plus », confiait le ministre des Transports, François Bonnardel, à l’occasion de cette annonce. Son collègue caquiste, le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, s’exprimait pour sa part ainsi : « Ce mandat est incontournable pour la suite du projet puisqu’il permettra non seulement d’apporter des précisions sur les répercussions anticipées d’un pont sur les communautés locales, mais aussi en ce qui concerne l’économie et l’aménagement du territoire. »

Selon le MTQ, l’étude d’opportunité actuellement en réalisation (la 1re étude du gouvernement Legault et la 15e au total) par le Groupe Pont Estuaire/Fjord du Saguenay, prend en compte le milieu marin, la faune et la flore. Il s’agit d’une étape nécessaire à la réalisation d’un projet de cette envergure puisqu’elle permettra de déterminer et d’évaluer les options possibles incluant la réponse aux besoins, l’analyse des coûts-avantages et des risques ainsi que l’estimation des coûts et de l’échéancier. Elle inclut notamment la conception préliminaire de la solution la plus prometteuse pour la construction d’un pont selon l’un des trois corridors établis par Transports Québec (Tadoussac, La Boule, ou entre les deux). L’étude socio-économique qui vient d’être annoncée étudiera quant à elle les répercussions.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Transport aérien régional

Le Parti québécois et la CSN unissent leurs voix

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue, le 15 février dernier, à l’Assemblée nationale, la Conférence des syndicats nationaux (CSN), de concert avec le Parti québécois, a pressé le gouvernement du Québec de soutenir la coopérative de transport aérien régional (TREQ), un projet qui permettrait d’améliorer le service aérien en région, de réduire les tarifs et de rétablir la concurrence sur les vols intérieurs.

L’appel de la CSN, appuyé par le Parti québécois, fait écho à la pétition déposée la semaine précédente à l’Assemblée nationale par le par le chef parlementaire et porte-parole du Parti québécois en matière de transports, le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, qui a récolté 4561 signatures. L’élu péquiste ne compte plus les sorties qu’il a faites pour demander au gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) de préciser ce qu’il entend mettre en avant pour améliorer la fiabilité, l’accessibilité et, surtout, pour assurer la pérennité des services aériens dans les régions du Québec. « Les citoyens des régions attendent avec impatience le plan de relance depuis près d’un an et demi, ça suffit ! Ce n’est pas exagéré ni prématuré de dire que dans ce dossier, la CAQ est aux abonnés absents; si elle souhaite agir, c’est maintenant ! Le transport aérien régional a besoin d’un signal fort, les pistes de solution sont connues et le projet TREQ en fait partie », a déclaré avec conviction le politicien madelinot.

Le leader parlementaire du Parti québécois, le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, a également une nouvelle fois réclamé que le gouvernement caquiste donne enfin un appui clair et concret à la coopérative TREQ, dont le modèle novateur contribuerait à restructurer les services régionaux de transport aérien au grand bénéfice de la population. M. Ouellet soutient que le modèle d’affaires coopératif de TREQ mérite assurément d’être évalué, considéré, voire encouragé et soutenu. Selon l’élu nord-côtier, cette approche créative saurait possiblement répondre à un certain nombre de besoins, notamment en ce qui concerne la fréquence, le coût et la régularité des vols.

« Sur la Côte-Nord, TREQ a déjà obtenu l’appui d’élus, de gens d’affaires et de milliers de membres. Les gens sont mobilisés et souhaitent que le gouvernement emboîte enfin le pas ! Chez nous, le transport aérien, c’est nécessaire non seulement pour le développement économique, mais aussi pour la sécurité des citoyennes et des citoyens », a insisté Martin Ouellet.

Appuyer une initiative citoyenne

La CSN est pour sa part convaincue de la pertinence de la présence d’une coopérative régionale qui permettrait à terme d’augmenter l’offre de transport aérien, d’abaisser les tarifs souvent prohibitifs et de ramener la concurrence dans des marchés trop souvent contrôlés par des monopoles malsains pour la vitalité des régions. « La prospérité économique du Québec repose en grande partie sur le dynamisme des régions. Qu’attend le gouvernement Legault pour participer au montage financier du projet avec les autres partenaires publics et privés qui sont prêts à investir ? », a demandé la troisième vice-présidente de la CSN, Katia Lelièvre, qui dénonce le fait qu’actuellement le gouvernement Legault subventionne des billets vendus hors de prix. « Québec doit cesser de subventionner les transporteurs privés et appuyer une initiative citoyenne qui profitera à tous les Québécois et à toutes les Québécoises. » Cette dernière conclut : « À titre de gouvernement, Québec doit assumer sa souveraineté sur son territoire et doit aussi donner aux régions les moyens d’exploiter leur plein potentiel. Aujourd’hui, l’avion attend en bout de piste le moment du décollage. Et un seul passager manque encore à l’appel. »

Service essentiel en région

Selon la CSN, un service aérien de qualité peut apporter de nouveaux investissements en région, faciliter l’attraction et la rétention d’une main-d’œuvre de qualité et contribuer au plein essor de l’industrie touristique québécoise. Le président du Conseil central Côte-Nord-CSN, Guillaume Tremblay confie : « Les dessertes aériennes constituent des services essentiels pour les régions du Québec, ne serait-ce que pour obtenir des soins de santé spécialisés dispensés seulement dans les grands centres. C’est aussi un des moyens les plus efficaces pour freiner l’exode des populations qui prive les régions d’une partie de leurs ressources et de leurs talents. »

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Publié le 28 février, 2022, dans la publication : Numéro_4 Volume 40

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Aéroport de Wabush

Les dangers se multiplient

par Éric Cyr

À l’instar de la Ville de Wabush lors du démantèlement des services d’urgence-incendie à l’aéroport régional de Wabush par Transports Canada, en août 2020, La Ville de Labrador City s’est également dissociée des interventions de lutte contre les incendies en cas de catastrophe aérienne, le 4 février dernier. La Ville de Fermont a pour sa part adopté une résolution relative à la sécurité incendie à cette aérogare lors de la réunion du conseil municipal du 14 février.

La Ville de Labrador City a informé les citoyens de la région de son retrait des services d’incendie de l’aéroport dans un communiqué publié sur sa page Facebook. « Les sapeurs-pompiers sont engagés dans une activité intrinsèquement dangereuse et ont donc tendance à accepter que les aléas du métier fassent inévitablement partie de leurs tâches. Cependant, lorsque vous avez des pompiers correctement formés qui respectent toutes les normes liées à la profession, ces menaces peuvent être considérablement réduites. Les responsables des services d’incendie qui adoptent des mesures destinées à limiter les facteurs de risques reconnaissent que la sécurité des pompiers, la responsabilité légale et la gestion des dangers sont des concepts interreliés : une fois que vous en aurez amélioré un, les deux autres seront automatiquement influencés. »

Selon la directrice générale de la municipalité, Cathy Etsell, le Service de prévention des incendies de Labrador City est fier de son haut niveau de préparation lui permettant d’agir de façon efficace dans le cadre de plusieurs situations périlleuses. Cependant dans le cas d’un déploiement lié à une tragédie aérienne, il est important d’avoir les capacités, les compétences et les connaissances spécialement axées sur les accidents et les incendies d’avion, car ce type d’intervention spécialisée comporte de nombreux défis. Mme Etsell explique que la formation est essentielle afin d’assurer la sécurité de tous et que le sauvetage et la lutte contre les incendies d’aéronefs (SLIA) est un domaine particulier qui ne fait pas partie de l’enseignement offert pour les intervenants des services d’incendie structurels. Par conséquent, les pompiers municipaux peuvent ne pas être familiarisés avec les procédures à suivre dans le cas de la gestion d’un tel événement, ce qui peut gravement compromettre leur santé et leur sécurité physique et psychologique.

« Nous sommes au regret d’informer les citoyens que la Ville de Labrador City se retire des services d’intervention et de lutte contre les incendies à l’aéroport de Wabush en raison du manque de formation dans le domaine du SLIA dont nos pompiers disposent », peut-on lire dans le communiqué qui précise que c’est l’exploitant d’aéroport, en l’occurrence Transports Canada, qui est responsable, en vertu du Règlement de l’aviation canadien (RAC), de fournir un plan d’intervention d’urgence. « Depuis la suppression des services de lutte contre les incendies (par le gouvernement du Canada) à l’aéroport, en 2020, la direction de l’aéroport s’est engagée à nous fournir ce plan d’urgence et à ce jour, rien n’a été reçu et aucune réunion n’a été organisée pour en discuter davantage », conclut le document.

La Ville de Labrador City, qui continue à plaider pour le rétablissement des services d’incendie à temps plein à l’aéroport de Wabush, s’est engagée à travailler avec Transports Canada et la direction du terminal aérien pour trouver des solutions à court et à long terme dès que possible pour protéger les pompiers et sauver des vies.

Fermont solidaire

Après avoir pris connaissance d’une lettre rédigée, le 7 janvier 2022, par le vice-président régional de l’Union canadienne des employés des transports (UCET), Chrius Bussey, soulevant diverses dérogations à la règlementation fédérale au sujet de l’absence d’opérations de sécurité incendie aéroportuaire à l’aéroport de Wabush et d’une lettre écrite, le 28 janvier 2022, par le député provincial néodémocrate du Labrador Ouest, Jordan Brown, demandant au ministre canadien des Transports, Omar Alghabra, le rétablissement d’un service de sécurité incendie aéroportuaire conforme aux normes fédérales à l’aéroport de Wabush, la Ville de Fermont a jugé la situation préoccupante et a convenu d’adopter une résolution afin de tenter de faire bouger les choses. Voici un extrait de cette résolution qui a été transmise au ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra : « Considérant que l’aéroport de Wabush dessert la région du Labrador Ouest et les communautés de Labrador City, de Wabush et de Fermont et que cet aéroport est une infrastructure stratégique pour le transport des biens, des personnes, les vols nolisés de l’industrie minière du Labrador et du Québec ainsi que pour la diversification économique régionale…Il est résolu à l’unanimité de demander au ministre des Transports du Canada, Omar Alghabra, le rétablissement d’un service de sécurité incendie aéroportuaire conforme aux normes fédérales à l’aéroport de Wabush, d’appuyer les demandes des Villes de Labrador City et de Wabush ainsi que de la circonscription du Labrador Ouest et de solliciter l’appui de la députée bloquiste de Manicouagan, Marilène Gill… » La résolution a aussi été acheminée au député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, à la députée fédérale du Labrador, la libérale Yvonne Jones, à la mairesse par intérim de Labrador City, Belinda Adams, et au maire de Wabush, Ron Barron. La balle est dans le camp du gouvernement Trudeau…

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Publié le 28 février, 2022, dans la publication : Numéro_4 Volume 40

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Mesures sanitaires

Une seconde manifestation dans la région

par Éric Cyr

Un second rassemblement pacifique en appui au convoi « de la liberté » rassemblant des citoyens de Fermont et de l’Ouest du Labrador, mais aussi quelques travailleurs d’entreprises et de l’extérieur de la région favorables à ce mouvement populaire, s’est tenu dans le stationnement des camionneurs adjacent au Centre des mesures d’urgence, qui abrite la caserne 12 des pompiers, à Fermont, le 12 février dernier.

La barrière linguistique n’a pas freiné l’élan des quelque deux cents participants et sympathisants très motivés, informés de l’événement grâce aux réseaux sociaux, qui se sont succédé et dont certains sont venus un moment afin d’encourager les participants alors que d’autres se sont agglutinés, debout ou assis sur des chaises pliantes, autour d’un feu de camp par une très froide soirée hivernale en écoutant de la musique et en dansant. Un appareil de cuisson sur le gril (barbecue) était disponible sur place afin que les gens qui le souhaitaient puissent se cuisiner un repas. Du chocolat chaud et des hot-dogs étaient offerts.

Pour la fin des mesures sanitaires

Selon les organisatrices de cette autre manifestation régionale, Mélanie L’Amoreaux, Isabelle Grenier et Sharon Derosby-Dugas, dont le leitmotiv est la liberté individuelle et qui souhaitent la fin des décrets de l’état d’urgence sanitaire dans les provinces et les territoires au pays, l’objectif de ce deuxième regroupement du genre au sud du 52e parallèle est de faire connaître le mécontentement, voire l’exaspération, d’une grande partie de la population face aux mesures sanitaires imposées par les gouvernements fédéral et provinciaux qui perdurent depuis bientôt deux ans dans le cadre de la pandémie de Covid-19 et qu’elles souhaitent voir disparaître.

L’organisatrice principale, Mme L’Amoreaux, confie : « Cette manifestation familiale, festive et joviale s’adressait à tous. Ça fait deux ans qu’on nous interdit toute forme de plaisir et nous avons décidé de témoigner notre appui à la cause du mouvement national, Le convoi de la liberté, amorcé par des camionneurs. Nous manifestons en faveur de l’abolition des mesures sanitaires abusives et discriminatoires qui vont, selon nous, à l’encontre des droits de la personne. Nous sommes pro-choix et nous valorisons les décisions individuelles de chacun dans le respect mutuel. Nous considérons que nos droits et libertés sont brimés par ces dispositions censées nous protéger. Dans une société démocratique, les citoyens devraient pouvoir prendre leurs propres décisions de façon éclairée. Nous ne sommes pas contre la vaccination, je suis moi-même triplement vaccinée, mais nous sommes pour la liberté de choisir sans devoir subir de discrimination et de jugement comme dans les commentaires insultants lancés par le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui méprise ceux qui ne pensent pas comme lui. Nous sommes fatigués d’être contrôlés, intimidés et menacés par certains élus. Nous exprimons notre ras-le-bol en nous tenant debout ! Nous prônons des valeurs de tolérance. Il est grand temps que la vie reprenne son cours normal. »

Comme pour célébrer un inévitable vent de changement, des feux d’artifice lancés du mont Daviault et orchestrés par l’artificier, Sébastien Gauthier, ont clôt l’événement.

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Traîneau à chiens

Une Fermontoise repart en trombe

par Éric Cyr

Source photo : Jocelyn Blanchette

La meneuse de chiens fermontoise de 16 ans, Florence Shaw, de l’équipe du chenil Shawnil a remporté la victoire durant la course annuelle de traîneau à chiens Wilderness, qui se tenait à Greenville dans le Maine aux États-Unis, le 5 février dernier, en se classant en tête de l’épreuve de 70 miles. Double exploit, la jeune athlète s’est également démarquée en devenant la seule femme à avoir franchi la première le fil d’arrivée de cette épreuve sportive qu’elle a complétée en 7 heures, cinq minutes et 30 secondes devançant sa plus proche rivale originaire du Maine et habituée à ce type de terrain, Ashley Patterson, qui a terminé deuxième avec un temps de 7 heures, 28 minutes et une seconde.

S’élançant de la ligne de départ avec son attelage de dix chiens, Florence Shaw a réussi à maintenir le rythme durant le parcours montagneux difficile parsemé d’embûches et à naviguer au milieu des Appalaches sur une piste molle défoncée à plusieurs endroits et couverte de 13 pouces (1 pied) de neige tombée la veille. « C’était vraiment à pic et dans le punché pour utiliser le jargon des mushers », confie la conductrice de chiens de traîneau qui était impatiente de reprendre la compétition après une pause forcée de deux ans durant la pandémie de Covid-19. « Je suis très heureuse de pouvoir enfin recommencer les courses. » Selon la présidente de l’Association de traîneaux à chiens de Wilderness qui organise les courses annuelles de l’endroit, Amy Dugan, citée dans un article publié dans le quotidien Bangor Daily News, la victoire de Shaw était impressionnante puisqu’elle a dû affronter des vétérans endurcis qui ont entraîné des chiens et couru pendant des années, des habitués de ce type de trajet exigeant.

Parcours remarquable

Florence Shaw prenait part à 12 ans au Défi Taïga 200. Le cofondateur de cet événement fermontois, Michel Lécuyer, la décrivait alors ainsi « Florence a tout ce qu’il faut pour réussir. Elle fait preuve de courage, de débrouillardise, de détermination et de ténacité, des qualités essentielles à tout bon musher. Sa passion et son amour pour ses chiens combinés à sa volonté de triompher de l’adversité n’altèrent en rien son bon jugement. »

Elle a acquis de l’expérience depuis sa première compétition en 2018 lors de la course d’Eagle Lake dans le Maine aux États-Unis où elle s’était classée en 10e place dans la course Mad Bomber 30, un parcours de mi-distance de 30 miles. Elle a aussi terminé au huitième rang à seulement 13 ans lorsqu’elle a pris part en 2019 à la course Willard Jalbert Jr. Can-Am 100, une épreuve de 100 miles. La même année elle a remporté la première place lors de la toute première édition de la compétition internationale de traîneaux à chiens Tchitogama 30 à Lamarche au Saguenay-Lac-Saint-Jean et la 3e position l’année suivante. En 2020, elle termine 6e à la compétition internationale Irving Woodlands Can-Am Crown 250 à Fort Kent dans le Maine. La Fermontoise est inscrite au Willard Jalbert Jr. Can-Am 100 qui se déroulera à Fort Kent au Maine dans la cadre du Irving Woodland Can-Am Crown 250, le 5 mars, et à la première édition de la course Chic-Chocs en Gaspésie du 18 au 20 mars dont la distance totale parcourue sera de 280 km (175 miles).

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Publié le 28 février, 2022, dans la publication : Numéro_4 Volume 40

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Publié sur le site le 28 février 2022

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Récit d’aventures

Une Fermontoise publie un livre

par Éric Cyr

Sur la photo, l’écrivaine lors du lancement de son premier livre.

La Fermontoise Ingrid Anderson-Aylestock a récemment publié son premier livre aux Éditions du Panthéon, Le journal d’une supervagabonde-Australie. Sa démarche littéraire, qui s’inscrit dans l’objectif de relater de façon imagée ses récits de voyage, n’a rien à voir avec un guide touristique, mais est plutôt inspirée de son vécu et de ses carnets personnels rédigés sur la route. Le premier volet se déroule au pays des kangourous et des koalas et son processus d’écriture devrait se poursuivre avec d’autres publications subséquentes. L’auteure a d’ailleurs déjà rédigé un second tome de ses aventures et effectue actuellement des démarches pour trouver un éditeur.

Nord-côtière originaire de Sept-Îles, où elle a fait le lancement de son bouquin à la bibliothèque Louis-Ange Santerre, le 29 décembre dernier, Mme Anderson-Aylestock s’est installée à Fermont en février 2021 où elle est éducatrice au CPE Le Mur-mûr en plus de travailler au restaurant pub Le Réphil et, à l’occasion, comme manœuvre pour la municipalité. Celle-ci a obtenu un diplôme d’études collégiales en Organisation nationale et internationale de voyages au collège April-Fortier à Montréal en 2017. L’année suivante, elle s’envole pour l’Ukraine afin de tourner une minisérie culinaire appelée Cuisine vagabonde. Après avoir entre autres occupé un emploi de guide touristique et suivi un cours d’anglais intensif dans la métropole québécoise, elle décide de partir en Australie à l’âge de 18 ans dans le cadre d’un voyage d’immersion afin de parfaire la langue de Shakespeare. Grâce à des recherches sur le site internet AuPairWorld, elle se déniche un emploi de fille au pair (nounou) dans la petite ville de Blackwater connue pour ses mines de charbon dans la région des Central Highlands dans l’arrière-pays au centre du territoire du Queensland. Après quatre mois au sein de cette famille, elle souhaite explorer le pays et part à sa découverte avec une auto achetée par son copain qui travaille dans les mines.

« J’ai écrit ce texte narratif, en quelque sorte un journal de bord qui contient une description du quotidien sur la route et mes expériences lors de mes déplacements, pour inciter les gens à voyager et à foncer afin de réaliser leurs rêves. Cette publication c’est une tranche de vie et mon rêve à moi », raconte celle qui a aussi été Gentil Organisateur (G.O.) au Club Med de Punta Cana en République dominicaine et qui envisage éventuellement d’animer des émissions de télévision relatives au voyage. « J’ai terminé l’écriture d’un second ouvrage, mais il n’est pas encore publié pour l’instant. Ce manuscrit relate un autre voyage que j’ai fait au Belize en Amérique centrale avec un saut à Hawaï et en Irlande. Je caresse aussi le projet d’écrire sur mon périple qui s’est déroulé aux États-Unis. Je remercie les lecteurs de leurs encouragements et les Fermontois de leur accueil. J’espère qu’ils vont aimer mes péripéties. »

L’éditeur français du bouquin de 168 pages décrit ainsi l’œuvre : « Beaucoup en rêvent, peu franchissent le pas. Prendre un aller simple, découvrir le bout du monde, expérimenter, vivre… C’est cette expérience et tout un art de vivre que partage Ingrid Anderson-Aylestock dans ce témoignage galvanisant ! »

Le livre peut être emprunté à la bibliothèque municipale de Fermont et vous pouvez contacter directement l’auteure pour l’acheter. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site internet supervagabonde.com et la page Facebook : Le Journal d’une Supervagabonde.

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Publié le 14 février, 2022, dans la publication : Numéro_3 Volume 40

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Publié sur le site le 14 février 2022

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Budget municipal 2022

Légère augmentation de l’impôt foncier

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Dans le cadre d’une séance virtuelle qui s’est tenue sur la plateforme numérique Zoom, le 31 janvier dernier, le conseil municipal de la Ville de Fermont a déposé et adopté ses prévisions budgétaires pour l’année 2022 ainsi qu’un plan triennal d’immobilisations, ce qui n’avait pas été fait depuis six ans. Le budget, semblable à celui de 2021, est équilibré et comporte une hausse des revenus de près de 835 000 $ sur un montant total frôlant les 20 millions $.

Les taxes foncières augmenteront en moyenne de 50 $ à 250 $ pour certaines catégories d’habitations, comme des résidences qui comportent deux logements superposés (duplex) et des maisons unifamiliales, dans certains secteurs alors qu’elles diminueront légèrement dans d’autres, dont plusieurs situées dans le parc des maisons mobiles.

L’évaluation foncière des propriétés immobilières a été quelque peu modifiée en tenant compte du résumé de l’inventaire des bâtiments situés sur le territoire de la municipalité. À la suite de cet exercice, le taux d’imposition a dû être remodelé afin de ne pas trop surcharger les secteurs résidentiel et industriel. L’évaluation municipale des immeubles, qui n’avait pas changé depuis six ans à la suite d’une entente avec deux minières, qui contestaient à l’époque leurs avis d’imposition et qui ne l’ont pas fait depuis 2018, subira donc une modulation.

Selon le maire de Fermont Martin St-Laurent : « Dans le cadre de la préparation du budget 2022, le conseil municipal a d’abord pris connaissance des changements de valeur foncière en matière résidentielle, commerciale et industrielle. Un nouveau rôle d’évaluation a été déposé en octobre 2021 et il sera en vigueur pour les trois prochaines années.  Le conseil a tenu compte de ces changements pour ajuster les taux de taxes à la baisse par catégorie d’immeubles et a évalué différents scénarios pour que les avis d’imposition demeurent raisonnables. Fermont a un budget équilibré dont les sources de revenus sont partagées équitablement. Le conseil a choisi, pour assurer un bon niveau de services, d’investir dans certaines infrastructures de loisirs et de développer l’offre de logements et le développement industriel. Fermont doit maintenir et améliorer son offre de services aux familles et aux travailleurs afin de maintenir une belle qualité de vie pour tous. »

M. St-Laurent a expliqué qu’après avoir réussi à s’entendre avec les acteurs de l’industrie lourde, qui argumentaient et débattaient systématiquement au sujet de l’évaluation de leurs biens à chaque renouvellement du rôle d’évaluation, la municipalité avait opté pour conserver le statu quo pour une période de trois ans et cette entente est venue à échéance. Il faut considérer que les taxes foncières des deux grands acteurs du domaine minier représentent la part du lion des revenus municipaux puisqu’elles constituent 85 % de l’ensemble des recettes fiscales.

Avec ces nouvelles modifications, l’évaluation du secteur résidentiel se dilate en moyenne de 20 % comparativement à 15 % pour la zone industrielle. Les coffres de la Ville ont connu une diminution de 1,10 % de la taxe foncière générale et l’administration municipale a donc dû se résigner à consentir à une majoration de l’avis de cotisation à certains endroits, ce qui fait que des quartiers domiciliaires vont voir leurs taxes s’accroître tandis que d’autres, comme la majorité des maisons mobiles, vont les voir rétrécir. Il va y avoir une diminution totale de 200 000 $ des taxes résidentielles. Pour ce qui est des deux principales minières, l’une va subir un renchérissement de son imposition, tandis que l’étirement sera un peu moins prononcé pour l’autre.

Le budget déposé prévoit des revenus de 19 750 M$ et des dépenses de 19 600 M$. Parmi les sommes déboursées importantes, le département des Loisirs et de la culture cumule le plus gros montant soit 4 780 M$ suivi des transports avec 3 920 M$ et de l’administration générale avec 3 180 M$. Soulignons que 190 000 $ est accordé en aide  financière aux organismes communautaires locaux. Parmi les projets spéciaux, un nouveau roulodrome (planchodrome) de 275 000 $ sera aménagé près de la piste d’athlétisme, un montant de 350 000 $ sera réservé pour la réfection du terrain de tennis. La glissade de la piscine sera également changée et un nouveau système audiovisuel sera installé au Centre multifonctionnel.

Le budget est affiché sur le site internet de la Ville de Fermont et un exemplaire peut être obtenu à l’Hôtel de Ville.

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Publié le 14 février, 2022, dans la publication : Numéro_3 Volume 40

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Publié sur le site le 14 février 2022

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